Alice FERNEY (France)
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Re: Alice FERNEY (France)
Je l'avais commencé il y a plusieurs années celui-là et puis laissé tomber sans véritable raison en fait , peut-être à cause de quelques longueurs ? j'aime bien aussi son écriture. Il faudrait que je le reprenne, c'est l'année ou jamais !
petitemartine- Admin
- Nombre de messages : 4755
Age : 53
Location : Morbihan /France
Date d'inscription : 04/01/2009
Re: Alice FERNEY (France)
Oui, c'est tout à fait le moment de le reprendre! C'est vrai qu'il a quelques longueurs mais dans l'ensemble il est quand même très prenant et touchant.
nauticus45- Nombre de messages : 2413
Age : 47
Location : Haut-Rhin, France
Date d'inscription : 27/10/2008
Re: Alice FERNEY (France)
Le règne du vivant d’ Alice Ferney
Actes sud / 208 pages
Quatrième de couverture :
Aiguillonné par la curiosité, et très vite porté par l'admiration, un journaliste norvégien s'embarque sur l'Arrowhead avec une poignée de militants s'opposant activement à la pêche illégale en zone protégée. À leur tête, Magnus Wallace, figure héroïque et charismatique qui lutte avec des moyens dérisoires - mais un redoutable sens de la communication - contre le pillage organisé des richesses de la mer et le massacre de la faune. Retraçant les étapes de cette insurrection singulière, témoignant des discours et des valeurs qui la fondent, Alice Ferney s'empare d'un sujet aussi urgent qu'universel pour célébrer la beauté souveraine du monde marin et les vertus de l'engagement. Alors que l'homme étend sur les océans son emprise prédatrice, Le Règne du vivant questionne le devenir de "cette Terre que nous empruntons à nos enfants" et rend hommage à la dissidence nécessaire, face au cynisme organisé.
Une lecture engagée mais qui est loin de m’avoir convaincue, l’ idée de mettre en scène l’ histoire autour de la présence d’ un journaliste à bord du bateau de ces militants écologistes, sans être particulièrement originale et plutôt maligne puisqu’elle apporte une très légère neutralitée aux propos.
On quitte le parti pris militant pour aller vers le témoignage, seulement une fois qu’ on a saisi (si tant est que l’ on ai encore besoin de nous le dire) que la capture des baleines à des fins « scientifiques » était une gageure, que la pêche était un massacre, les pêcheurs des meurtriers, que ceux qui sont qualifiés « d’eco-terroriste » était les sauveurs de la planète....etc , on a fait le tour de l’ ouvrage et c’est bien le problème.
Bien que l’ écriture soit agréable, le propos s’ essouffle très vite et apporte peu aux débats, les convaincus le resteront, les septiques sur la réelle portée et l’ efficacité des actions de ces Robins des bois des baleines des temps modernes le resteront quand aux autres il y a peu de chances pour qu’ ils cessent.
C’est dommage le sujet est intéressant, sa manière de l’aborder moins.
À ceux qui risque d'avoir une réaction épidermique à lire mon avis, je précise, que mon propos n’engage que moi, que c'est un avis sur un roman et non sur une idée et qu' il est une évidence que ces pêches me révoltent.
Actes sud / 208 pages
Quatrième de couverture :
Aiguillonné par la curiosité, et très vite porté par l'admiration, un journaliste norvégien s'embarque sur l'Arrowhead avec une poignée de militants s'opposant activement à la pêche illégale en zone protégée. À leur tête, Magnus Wallace, figure héroïque et charismatique qui lutte avec des moyens dérisoires - mais un redoutable sens de la communication - contre le pillage organisé des richesses de la mer et le massacre de la faune. Retraçant les étapes de cette insurrection singulière, témoignant des discours et des valeurs qui la fondent, Alice Ferney s'empare d'un sujet aussi urgent qu'universel pour célébrer la beauté souveraine du monde marin et les vertus de l'engagement. Alors que l'homme étend sur les océans son emprise prédatrice, Le Règne du vivant questionne le devenir de "cette Terre que nous empruntons à nos enfants" et rend hommage à la dissidence nécessaire, face au cynisme organisé.
Une lecture engagée mais qui est loin de m’avoir convaincue, l’ idée de mettre en scène l’ histoire autour de la présence d’ un journaliste à bord du bateau de ces militants écologistes, sans être particulièrement originale et plutôt maligne puisqu’elle apporte une très légère neutralitée aux propos.
On quitte le parti pris militant pour aller vers le témoignage, seulement une fois qu’ on a saisi (si tant est que l’ on ai encore besoin de nous le dire) que la capture des baleines à des fins « scientifiques » était une gageure, que la pêche était un massacre, les pêcheurs des meurtriers, que ceux qui sont qualifiés « d’eco-terroriste » était les sauveurs de la planète....etc , on a fait le tour de l’ ouvrage et c’est bien le problème.
Bien que l’ écriture soit agréable, le propos s’ essouffle très vite et apporte peu aux débats, les convaincus le resteront, les septiques sur la réelle portée et l’ efficacité des actions de ces Robins des bois des baleines des temps modernes le resteront quand aux autres il y a peu de chances pour qu’ ils cessent.
C’est dommage le sujet est intéressant, sa manière de l’aborder moins.
À ceux qui risque d'avoir une réaction épidermique à lire mon avis, je précise, que mon propos n’engage que moi, que c'est un avis sur un roman et non sur une idée et qu' il est une évidence que ces pêches me révoltent.
3,5/5
_________________
Lectures en cours : Indépendance de Richard Ford ([i]Frank Bascombe T2) $
Dernières lectures : L' Intérêt de l' enfant de Ian McEWAN (4/5), Un week-end dans le Michigan de Richard Ford (4,5/5)(Frank Bascombe T1), [/i]L' Homme du verger d' Amanda COPLIN (4/5), La Pyramide de glace J-F Parot (3,75/5)(T12)
Re: Alice FERNEY (France)
Ferney Alice
Le règne du vivant
Babel novembre 2016
ISBN 978-2330035952
205 pages
Quatrième de couverture
Aiguillonné par la curiosité, et très vite porté par l'admiration, un journaliste norvégien s'embarque sur l'Arrowhead avec une poignée de militants s'opposant activement à la pêche illégale en zone protégée. À leur tête, Magnus Wallace, figure héroïque et charismatique qui lutte avec des moyens dérisoires - mais un redoutable sens de la communication - contre le pillage organisé des richesses de la mer et le massacre de la faune. Retraçant les étapes de cette insurrection singulière, témoignant des discours et des valeurs qui la fondent, Alice Ferney s'empare d'un sujet aussi urgent qu'universel pour célébrer la beauté souveraine du monde marin et les vertus de l'engagement. Alors que l'homme étend sur les océans son emprise prédatrice, Le Règne du vivant questionne le devenir de "cette Terre que nous empruntons à nos enfants" et rend hommage à la dissidence nécessaire, face au cynisme organisé.
Mon avis
On pourrait dire que ce roman est une sorte de reportage écrit par un journaliste ayant accompagné Magnus Wallace sur les océans, celui-ci pour sauver la faune marine n’hésite pas à détruire les bateaux des trafiquants, des usines flottantes faisant commerce d’ailerons de baleine. Un passage affreux ou ils assistent aux découpages d’ailerons pour ensuite rejeter le requin toujours vivant da l’océan. Il y est question de gros sous car les gouvernants et le capitalisme laissent les animaux se faire massacrer. Dans ce roman on imagine facilement les drames inquiétants car je me pose la question, Que va-t-il rester pour les générations futures ? Il faut dire que ce reportage présenté comme un roman est très réaliste et l’on sait que ce seront toujours les plus forts qui par leur puissance et leur avidité vont provoquer l’anéantissement des animaux que ce soit dans les océans ou sur terre. Quelle inconscience et quelle aberration !! Alice Ferney avec habilité a écrit ce livre qui nous emporte, intéressant, militant et fait réfléchir sur le respect de la vie humaine. Que ce soit un roman, un reportage ou un récit, peu importe car il a le pouvoir d’éveiller les consciences et que chacun de nous participe avec ses moyens pour lutter contre cette dévastation…..4,5/5
Le règne du vivant
Babel novembre 2016
ISBN 978-2330035952
205 pages
Quatrième de couverture
Aiguillonné par la curiosité, et très vite porté par l'admiration, un journaliste norvégien s'embarque sur l'Arrowhead avec une poignée de militants s'opposant activement à la pêche illégale en zone protégée. À leur tête, Magnus Wallace, figure héroïque et charismatique qui lutte avec des moyens dérisoires - mais un redoutable sens de la communication - contre le pillage organisé des richesses de la mer et le massacre de la faune. Retraçant les étapes de cette insurrection singulière, témoignant des discours et des valeurs qui la fondent, Alice Ferney s'empare d'un sujet aussi urgent qu'universel pour célébrer la beauté souveraine du monde marin et les vertus de l'engagement. Alors que l'homme étend sur les océans son emprise prédatrice, Le Règne du vivant questionne le devenir de "cette Terre que nous empruntons à nos enfants" et rend hommage à la dissidence nécessaire, face au cynisme organisé.
Mon avis
On pourrait dire que ce roman est une sorte de reportage écrit par un journaliste ayant accompagné Magnus Wallace sur les océans, celui-ci pour sauver la faune marine n’hésite pas à détruire les bateaux des trafiquants, des usines flottantes faisant commerce d’ailerons de baleine. Un passage affreux ou ils assistent aux découpages d’ailerons pour ensuite rejeter le requin toujours vivant da l’océan. Il y est question de gros sous car les gouvernants et le capitalisme laissent les animaux se faire massacrer. Dans ce roman on imagine facilement les drames inquiétants car je me pose la question, Que va-t-il rester pour les générations futures ? Il faut dire que ce reportage présenté comme un roman est très réaliste et l’on sait que ce seront toujours les plus forts qui par leur puissance et leur avidité vont provoquer l’anéantissement des animaux que ce soit dans les océans ou sur terre. Quelle inconscience et quelle aberration !! Alice Ferney avec habilité a écrit ce livre qui nous emporte, intéressant, militant et fait réfléchir sur le respect de la vie humaine. Que ce soit un roman, un reportage ou un récit, peu importe car il a le pouvoir d’éveiller les consciences et que chacun de nous participe avec ses moyens pour lutter contre cette dévastation…..4,5/5
lalyre- Nombre de messages : 5801
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Location : Belgique
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Re: Alice FERNEY (France)
Ferney Alice
Les bourgeois
Actes Sud 16 août 2017
ISBN 978 2 330 08177 5
349 pages
Quatrième de couverture
Ils se nomment Bourgeois et leur patronyme est aussi un mode de vie. Ils sont huit frères et deux soeurs, nés à Paris entre 1920 et 1940. Ils grandissent dans la trace de la Grande Guerre et les prémices de la seconde. Aux places favorites de la société bourgeoise – l’armée, la marine, la médecine, le barreau, les affaires –, ils sont partie prenante des événements historiques et des évolutions sociales. De la décolonisation à l’après-Mai 68, leurs existences embrassent toute une époque. La marche du monde ne décourage jamais leur déploiement.
De Jules l’aîné à Marie la dernière, l’apparition et la disparition des personnages, leurs aspirations et leurs engagements rythment la formidable horlogerie de ce roman très différent d’une simple saga familiale. Car c’est ici le siècle qui se trouve reconstruit par brèves séquences discontinues, telle une vaste mosaïque où progressivement se détachent les portraits des dix membres de la fratrie – et un peu leurs aïeux, et déjà leurs enfants.
Sur cette vertigineuse ronde du temps, Alice Ferney pose un regard de romancière et d’historienne. À hauteur de contemporain elle refait la traversée. Allant sans cesse du singulier au collectif, du destin individuel à l’épopée nationale, elle donne à voir l’Histoire en train de se faire, les erreurs, les silences coupables, les choix erronés qu’explique la confusion du présent. Ample et captivant, Les Bourgeois s’avère ainsi une redoutable analyse de nos racines : un livre qui passe tout un siècle français au tamis du roman familial.
Mon avis
C’est tout un siècle que l’on revit en compagnie des membres de la famille Bourgeois. Mathilde et Henri ont eu dix enfants, deux filles et huit garçons cela sur fond de la Grande Histoire qui sépare la vie privée des héros du roman qui commence début du XXème siècle et se termine en 2016. La narratrice en ouvrant l’album de famille, chemine jusqu’en 1869, l’année de la naissance de Valentine qui est vraisemblablement la racine de l’arbre généalogique. Revenant au voyage de noce de Mathilde et Henri, ils deviendront une source dans une épopée de l’incarnation, de ce temps révolu ou les naissances et les décès étaient plus nombreux qu’aujourd’hui, comme si la famille alors était une multiplication qui subit des soustractions. Les fils grandissent et voilà, c’est déjà l’été 1914. L’Allemagne a déclaré la guerre à la France, puis de photo en photo les années se mélangent et les grands événements de la Grande Histoire aussi. Ils sont tous croyants, les enfants sont bien éduqués tous vont chez les scouts, c’est ainsi que le père l’a décidé. Les Bourgeois représente la bonne société, on connait la destinée des enfants de cette famille, ils font carrière dans l’armée et dans la marine, dans la médecine ou au barreau. 1940/45, la guerre, le combat contre les nazis, ils ont des fils prisonniers, il y a la chasse aux juifs. Bien plus tard la guerre d’Indochine, Hiroshima et encore plus tard la guerre d’Algérie. Donc revivre le siècle avec la descendance des Bourgeois, ces descendants qui traversèrent les guerres, la montée du fascisme, ils apprirent les camps, ils furent les témoins de cette déchirure dans l’étoffe du temps, que dire de plus sans trop dévoiler, sinon que c’est un très bon roman décrivant un siècle passé faisant penser à l’évidence que le passé est derrière nos yeux mais que notre énergie est nécessaire pour vivre dans l’espace étiqueté d’aujourd’hui…..5/5
Les bourgeois
Actes Sud 16 août 2017
ISBN 978 2 330 08177 5
349 pages
Quatrième de couverture
Ils se nomment Bourgeois et leur patronyme est aussi un mode de vie. Ils sont huit frères et deux soeurs, nés à Paris entre 1920 et 1940. Ils grandissent dans la trace de la Grande Guerre et les prémices de la seconde. Aux places favorites de la société bourgeoise – l’armée, la marine, la médecine, le barreau, les affaires –, ils sont partie prenante des événements historiques et des évolutions sociales. De la décolonisation à l’après-Mai 68, leurs existences embrassent toute une époque. La marche du monde ne décourage jamais leur déploiement.
De Jules l’aîné à Marie la dernière, l’apparition et la disparition des personnages, leurs aspirations et leurs engagements rythment la formidable horlogerie de ce roman très différent d’une simple saga familiale. Car c’est ici le siècle qui se trouve reconstruit par brèves séquences discontinues, telle une vaste mosaïque où progressivement se détachent les portraits des dix membres de la fratrie – et un peu leurs aïeux, et déjà leurs enfants.
Sur cette vertigineuse ronde du temps, Alice Ferney pose un regard de romancière et d’historienne. À hauteur de contemporain elle refait la traversée. Allant sans cesse du singulier au collectif, du destin individuel à l’épopée nationale, elle donne à voir l’Histoire en train de se faire, les erreurs, les silences coupables, les choix erronés qu’explique la confusion du présent. Ample et captivant, Les Bourgeois s’avère ainsi une redoutable analyse de nos racines : un livre qui passe tout un siècle français au tamis du roman familial.
Mon avis
C’est tout un siècle que l’on revit en compagnie des membres de la famille Bourgeois. Mathilde et Henri ont eu dix enfants, deux filles et huit garçons cela sur fond de la Grande Histoire qui sépare la vie privée des héros du roman qui commence début du XXème siècle et se termine en 2016. La narratrice en ouvrant l’album de famille, chemine jusqu’en 1869, l’année de la naissance de Valentine qui est vraisemblablement la racine de l’arbre généalogique. Revenant au voyage de noce de Mathilde et Henri, ils deviendront une source dans une épopée de l’incarnation, de ce temps révolu ou les naissances et les décès étaient plus nombreux qu’aujourd’hui, comme si la famille alors était une multiplication qui subit des soustractions. Les fils grandissent et voilà, c’est déjà l’été 1914. L’Allemagne a déclaré la guerre à la France, puis de photo en photo les années se mélangent et les grands événements de la Grande Histoire aussi. Ils sont tous croyants, les enfants sont bien éduqués tous vont chez les scouts, c’est ainsi que le père l’a décidé. Les Bourgeois représente la bonne société, on connait la destinée des enfants de cette famille, ils font carrière dans l’armée et dans la marine, dans la médecine ou au barreau. 1940/45, la guerre, le combat contre les nazis, ils ont des fils prisonniers, il y a la chasse aux juifs. Bien plus tard la guerre d’Indochine, Hiroshima et encore plus tard la guerre d’Algérie. Donc revivre le siècle avec la descendance des Bourgeois, ces descendants qui traversèrent les guerres, la montée du fascisme, ils apprirent les camps, ils furent les témoins de cette déchirure dans l’étoffe du temps, que dire de plus sans trop dévoiler, sinon que c’est un très bon roman décrivant un siècle passé faisant penser à l’évidence que le passé est derrière nos yeux mais que notre énergie est nécessaire pour vivre dans l’espace étiqueté d’aujourd’hui…..5/5
lalyre- Nombre de messages : 5801
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Re: Alice FERNEY (France)
Ferney Alice
L’intimité
Editions Actes Sud 19 août 2020
377 pages
Quatrième de couverture
Alexandre et Ada forment un couple heureux et s’apprêtent à accueillir un enfant. À l’heure de partir à la maternité, Ada confie son premier-né à leur voisine Sandra, une célibataire qui a décidé de longue date qu’elle ne serait pas mère. Après cette soirée décisive, la libraire féministe garde un attachement indéfectible au jeune garçon et à sa famille. Quelques années plus tard, sur un site de rencontres, Alexandre fait la connaissance d’Alba, enseignante qui l’impressionne par sa beauté lisse et sa volonté de fer…
Sandra, Alexandre, Alba – sur ces trois piliers, Alice Ferney construit son roman : en révélant les aspirations, les craintes, les opinions, les hésitations, les choix de ces personnages, elle orchestre une polyphonie où s’illustrent les différentes manières de former un couple, d’être un parent, de donner (ou non) la vie. S’amusant à glisser des dialogues philosophiques dans une comédie de mœurs, alternant les points de vue pour déplier toutes les réalités d’un projet ou d’une certitude, elle ausculte magistralement une société qui sans cesse repousse les limites de la nature et interroge celles de l’éthique pour satisfaire au bonheur individuel et familial.
Mon avis
Avec trois personnages, Alice Ferney nous fait vivre leur histoire, dès le début Alexandre est en route pour l’hôpital ou sa femme va s’accoucher, hélas celle-ci meurt après avoir mis au monde une fille, il élèvera son enfant avec l’aide de Sandra, sa voisine qui a décidé qu’elle ne serait jamais mère, la petite grandira entourée d’amour, après quelques années, il se mariera avec Alba. Le couple est amoureux et tout semble pour le mieux pour leur entourage mais Alba est asexuelle, ce profond désintérêt pour le sexe pourrait amener Alexandre à perdre patience malgré son désir fou, non il l’aime trop. Cependant Alba veut un enfant, alors elle s’inscrit sur un site de rencontre pour trouver une mère porteuse, dès lors on se trouve dans un débat sur le rapport de force dans le couple et des questions se posent sur la maternité avec le refus inflexible d’une grossesse qui serait le fruit de l’union entre le couple et le désir fou d’une maternité, car qu’est ce qu’être parents si l’union amoureuse n’existe pas ? Ce roman illustre très bien les limites de la nature en révélant les aspirations, les craintes et les choix, s’intéressant particulièrement au couple tout en nous interrogeant profondément sur la maternité avec une réelle question sur le bonheur individuel et familial. Des dialogues intéressants, de l’amour, de la solidarité cela sur fond d’une famille meurtrie, d’une libraire féministe et d’une épouse tout en nous introduisant dans leur sphère privée et intime, celle de la sexualité… Un roman puissant que j’ai aimé. 4,5/5
L’intimité
Editions Actes Sud 19 août 2020
377 pages
Quatrième de couverture
Alexandre et Ada forment un couple heureux et s’apprêtent à accueillir un enfant. À l’heure de partir à la maternité, Ada confie son premier-né à leur voisine Sandra, une célibataire qui a décidé de longue date qu’elle ne serait pas mère. Après cette soirée décisive, la libraire féministe garde un attachement indéfectible au jeune garçon et à sa famille. Quelques années plus tard, sur un site de rencontres, Alexandre fait la connaissance d’Alba, enseignante qui l’impressionne par sa beauté lisse et sa volonté de fer…
Sandra, Alexandre, Alba – sur ces trois piliers, Alice Ferney construit son roman : en révélant les aspirations, les craintes, les opinions, les hésitations, les choix de ces personnages, elle orchestre une polyphonie où s’illustrent les différentes manières de former un couple, d’être un parent, de donner (ou non) la vie. S’amusant à glisser des dialogues philosophiques dans une comédie de mœurs, alternant les points de vue pour déplier toutes les réalités d’un projet ou d’une certitude, elle ausculte magistralement une société qui sans cesse repousse les limites de la nature et interroge celles de l’éthique pour satisfaire au bonheur individuel et familial.
Mon avis
Avec trois personnages, Alice Ferney nous fait vivre leur histoire, dès le début Alexandre est en route pour l’hôpital ou sa femme va s’accoucher, hélas celle-ci meurt après avoir mis au monde une fille, il élèvera son enfant avec l’aide de Sandra, sa voisine qui a décidé qu’elle ne serait jamais mère, la petite grandira entourée d’amour, après quelques années, il se mariera avec Alba. Le couple est amoureux et tout semble pour le mieux pour leur entourage mais Alba est asexuelle, ce profond désintérêt pour le sexe pourrait amener Alexandre à perdre patience malgré son désir fou, non il l’aime trop. Cependant Alba veut un enfant, alors elle s’inscrit sur un site de rencontre pour trouver une mère porteuse, dès lors on se trouve dans un débat sur le rapport de force dans le couple et des questions se posent sur la maternité avec le refus inflexible d’une grossesse qui serait le fruit de l’union entre le couple et le désir fou d’une maternité, car qu’est ce qu’être parents si l’union amoureuse n’existe pas ? Ce roman illustre très bien les limites de la nature en révélant les aspirations, les craintes et les choix, s’intéressant particulièrement au couple tout en nous interrogeant profondément sur la maternité avec une réelle question sur le bonheur individuel et familial. Des dialogues intéressants, de l’amour, de la solidarité cela sur fond d’une famille meurtrie, d’une libraire féministe et d’une épouse tout en nous introduisant dans leur sphère privée et intime, celle de la sexualité… Un roman puissant que j’ai aimé. 4,5/5
lalyre- Nombre de messages : 5801
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Re: Alice FERNEY (France)
L'intimité
Quatrième de couverture : Une libraire féministe, célibataire par conviction, qui a décidé de longue date qu’elle ne serait pas mère ; un père architecte qui cherche une nouvelle compagne ; une enseignante fière de son indépendance qui s’est inscrite sur un site de rencontres. En révélant leurs aspirations, leurs craintes, leurs choix, Alice Ferney orchestre une polyphonie où s’illustrent les différentes manières de former un couple, d’être un parent, de donner (ou non) la vie.
À mi-chemin entre dialogue philosophique et comédie de mœurs contemporaine, L’Intimité ausculte une société qui sans cesse repousse les limites de la nature et interroge celles de l’éthique pour satisfaire au bonheur individuel et familial.
Mon avis : un démarrage sur les chapeaux de roue : une longue scène très réaliste, extrêmement tendue, avec un style presque journalistique mais qui ne néglige pas les sentiments des protagonistes. Un sujet qui m'intéresse énormément. J'étais aux anges pendant le 1er tiers de ma lecture et me disais que je tenais entre les mains un futur coup de cœur...
Et puis...vous le sentez venir ? Et oui, je me suis lassée, et ma lecture a été franchement laborieuse sur tout le dernier tiers.
J'ai été particulièrement gênée/agacée par 3 choses :
- les nombreuses répétitions : par exemple le personnage d'Alexandre poursuit une "quête" sur toute la dernière partie du roman sans y parvenir et cela nous est dit, re-dit, re-re-dit...bref on fini par comprendre !
- la stratégie consistant à utiliser les dialogues entre les personnages pour exposer les connaissances de l'autrice sur les sujets qu'elle aborde (parentalité, gestation pour autrui, sexualité...) Cela manque de finesse à mon goût car certes, on apprend beaucoup de choses captivantes, mais ce procédé nous donne l'impression de recevoir une leçon plutôt que de suivre une discussion entre deux personnes qui exposeraient chacune leur point de vue
- enfin j'ai ressenti une profonde antipathie pour le personnage d'Ada : je n'ai pas compris où voulait en venir l'autrice et j'ai trouvé ce personnage insupportable au fur et à mesure de ma lecture, ce qui a fini par me gâcher le plaisir de lire les passages la concernant
Une semi-déception donc car j'ai trouvé le démarrage vraiment époustouflant, les sujets abordés captivants, mais ai eu la sensation de refermer non pas un roman, mais un documentaire sur la parentalité, la maternité et le droit à la différence.
Intéressant certes, mais redondant et surtout pas du tout ce que j'attends quand je lis un roman.
Ma note : 2,75/5
Quatrième de couverture : Une libraire féministe, célibataire par conviction, qui a décidé de longue date qu’elle ne serait pas mère ; un père architecte qui cherche une nouvelle compagne ; une enseignante fière de son indépendance qui s’est inscrite sur un site de rencontres. En révélant leurs aspirations, leurs craintes, leurs choix, Alice Ferney orchestre une polyphonie où s’illustrent les différentes manières de former un couple, d’être un parent, de donner (ou non) la vie.
À mi-chemin entre dialogue philosophique et comédie de mœurs contemporaine, L’Intimité ausculte une société qui sans cesse repousse les limites de la nature et interroge celles de l’éthique pour satisfaire au bonheur individuel et familial.
Mon avis : un démarrage sur les chapeaux de roue : une longue scène très réaliste, extrêmement tendue, avec un style presque journalistique mais qui ne néglige pas les sentiments des protagonistes. Un sujet qui m'intéresse énormément. J'étais aux anges pendant le 1er tiers de ma lecture et me disais que je tenais entre les mains un futur coup de cœur...
Et puis...vous le sentez venir ? Et oui, je me suis lassée, et ma lecture a été franchement laborieuse sur tout le dernier tiers.
J'ai été particulièrement gênée/agacée par 3 choses :
- les nombreuses répétitions : par exemple le personnage d'Alexandre poursuit une "quête" sur toute la dernière partie du roman sans y parvenir et cela nous est dit, re-dit, re-re-dit...bref on fini par comprendre !
- la stratégie consistant à utiliser les dialogues entre les personnages pour exposer les connaissances de l'autrice sur les sujets qu'elle aborde (parentalité, gestation pour autrui, sexualité...) Cela manque de finesse à mon goût car certes, on apprend beaucoup de choses captivantes, mais ce procédé nous donne l'impression de recevoir une leçon plutôt que de suivre une discussion entre deux personnes qui exposeraient chacune leur point de vue
- enfin j'ai ressenti une profonde antipathie pour le personnage d'Ada : je n'ai pas compris où voulait en venir l'autrice et j'ai trouvé ce personnage insupportable au fur et à mesure de ma lecture, ce qui a fini par me gâcher le plaisir de lire les passages la concernant
Une semi-déception donc car j'ai trouvé le démarrage vraiment époustouflant, les sujets abordés captivants, mais ai eu la sensation de refermer non pas un roman, mais un documentaire sur la parentalité, la maternité et le droit à la différence.
Intéressant certes, mais redondant et surtout pas du tout ce que j'attends quand je lis un roman.
Ma note : 2,75/5
Pistoufle- Nombre de messages : 1487
Age : 39
Location : Val-de-Marne - FRANCE
Date d'inscription : 10/03/2011
Re: Alice FERNEY (France)
Ah mince ! C’était ta pioche pistoufle .
Ton avis me fait penser à « la conversation amoureuse » de la même auteure . Où il s’agissait aussi de dialogues comme le titre du livre le suggère et j’avais aimé ce style . Bon , ton avis certes mitigé me donne quand même envie de ne pas le rayer de mes tablettes
Ton avis me fait penser à « la conversation amoureuse » de la même auteure . Où il s’agissait aussi de dialogues comme le titre du livre le suggère et j’avais aimé ce style . Bon , ton avis certes mitigé me donne quand même envie de ne pas le rayer de mes tablettes
petitemartine- Admin
- Nombre de messages : 4755
Age : 53
Location : Morbihan /France
Date d'inscription : 04/01/2009
Re: Alice FERNEY (France)
petitemartine a écrit:Ah mince ! C’était ta pioche pistoufle .
Ton avis me fait penser à « la conversation amoureuse » de la même auteure . Où il s’agissait aussi de dialogues comme le titre du livre le suggère et j’avais aimé ce style . Bon , ton avis certes mitigé me donne quand même envie de ne pas le rayer de mes tablettes
Ne t'inquiète pas Petitemartine, j'ai quand même apprécié ma pioche ! Et puis c'est bien le but de cette rubrique : se lancer dans des romans qui trainent sur nos étagères ou dans nos listes !
Oui, effectivement mon avis est mitigé car je reconnais de grandes qualités d'écrivain à cette autrice, mais certaines procédés d'écriture m'ont lassée (et puis ce roman est quand même très gros !)
Pistoufle- Nombre de messages : 1487
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