Marcello FOIS (Italie)
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Marcello FOIS (Italie)
De : 2550Chimère (Message d'origine) Envoyé : 23/04/2006 17:41
PETITES HISTOIRES NOIRES de Marcello FOIS
Ed Seuil/200p. Trad : Nathali Bauer
Giacomo Curelli, commissaire de police sarde est du genre encombrant. Tellement encombrant qu'il est régulièrement muté dans tout le pays. Il en a du reste tellement l'habitude que la première chose qu'il dit en entrant dans le bureau du préfet c'est : Où ? Suvi dans son exil loin de sa Sardaigne et de sa femme par son second Marchini, il résout les enquêtes de Rome à Turin. Il arrive parfois que quelques fantômes interviennent dans ces histoires.
Entrecoupés de lettres du commissaire à sa femme, de dialogues avec son second sur le métier de policier, les récits se suivent au gré des pérégrinations du commissaire. Le personnage principal est plutôt intéressant, l'écriture elliptique ne permet pas de s'intéresser aux procédures policières mais réserve quelques surprises dans les résolutions d'énigmes. Ce qui est sûr c'est que je vais lire d'autres oeuvres de Fois.
Ma note :3,5/5
PETITES HISTOIRES NOIRES de Marcello FOIS
Ed Seuil/200p. Trad : Nathali Bauer
Giacomo Curelli, commissaire de police sarde est du genre encombrant. Tellement encombrant qu'il est régulièrement muté dans tout le pays. Il en a du reste tellement l'habitude que la première chose qu'il dit en entrant dans le bureau du préfet c'est : Où ? Suvi dans son exil loin de sa Sardaigne et de sa femme par son second Marchini, il résout les enquêtes de Rome à Turin. Il arrive parfois que quelques fantômes interviennent dans ces histoires.
Entrecoupés de lettres du commissaire à sa femme, de dialogues avec son second sur le métier de policier, les récits se suivent au gré des pérégrinations du commissaire. Le personnage principal est plutôt intéressant, l'écriture elliptique ne permet pas de s'intéresser aux procédures policières mais réserve quelques surprises dans les résolutions d'énigmes. Ce qui est sûr c'est que je vais lire d'autres oeuvres de Fois.
Ma note :3,5/5
gallo- Nombre de messages : 2598
Location : Pays-Bas
Date d'inscription : 29/10/2008
Re: Marcello FOIS (Italie)
La lignée du forgeron
Marcello Fois
Seuil avril 2011
304 pages
4ème de couverture
Quand Michele Angelo et Mercede se rencontrent, « lui, forgeron, et elle, femme », leur premier regard est une promesse qu'ils maintiendront toute leur vie. Une force souterraine leur permettra ainsi de résister aux adversités du sort : la force de la lignée qu’ils vont engendrer pour se perpétuer, laisser des traces et ne pas passer en vain sur cette terre.
Marcello Fois
Seuil avril 2011
304 pages
4ème de couverture
Quand Michele Angelo et Mercede se rencontrent, « lui, forgeron, et elle, femme », leur premier regard est une promesse qu'ils maintiendront toute leur vie. Une force souterraine leur permettra ainsi de résister aux adversités du sort : la force de la lignée qu’ils vont engendrer pour se perpétuer, laisser des traces et ne pas passer en vain sur cette terre.
Nous sommes en 1889 et Nuoro n’est encore qu’un village de pasteurs au cœur de la Sardaigne. Or un souffle de modernité arrive du Continent et bouleverse tout sur son passage : les rues s'élargissent, l'argent circule, les maisons se parent de balcons en fer forgé. Et Michele Angelo, qui est le meilleur forgeron de la région, travaille dur pour assurer la prospérité de sa famille.
Mais le bonheur ne dure pas. L'Histoire, celle des puissants, fait irruption avec toute sa violence : les tranchées de la Grande Guerre, les cruautés du régime fasciste, la Deuxième Guerre mondiale n’épargnent pas la famille Chironi. Jusqu’à l’épiphanie finale, quand le patriarche de la lignée reçoit du destin un don inattendu.
Avec son écriture à la fois réaliste et poétique, Marcello Fois nous emporte dans cette histoire d’amour et de sang.
Mon résumé
Mais quelle est cette promesse faite lors de la rencontre de ce couple ? C’est tout simple, c’est celle de rester ensemble et de traverser à deux, les épreuves que la vie va leur imposer, celle aussi de créer une nouvelle lignée, car de leurs ancêtres, ils ne connaissent rien, ils furent des enfants abandonnés, Mercede recueillie comme bonne à tout faire et Michel Angelo, vivant dans un orphelinat est adopté par le forgeron du village qui lui apprend le métier. De ce couple vont naître plusieurs enfants , dont deux morts-nés, naîtrons ensuite les jumeaux Pietro et Paolo, puis deux autres garçons Gavino et Luigi Hippolito et enfin la dernière née Marianna...Je ne vais rien dire de plus car ce serait dévoiler l’histoire, mais je peux dire que cette famille va être victime de grands malheurs. Michel Angelo devenu maître dans son art, va devenir riche grâce à la nouvelle mode des balcons et rampes en fer forgé. Mais le destin est là qui veille et pourtant face aux malheurs qui frappe Michel Angelo et Mercede, ils vont garder leur sérénité, faite d’acceptation, mais ils feront tout pour tenter de sauver leurs enfants et lorsqu’ils ont tout perdu, Mercede se souvient des temps heureux, ceux qui les aident à tout supporter. Mais un être surviendra pour que le forgeron puisse lui transmettre son art...
Mon avis
De très beaux passages dans ce roman, une écriture faite de belles images et de poésie qui apaise le malheur, l’horreur de la guerre, j’ai trouvé ce couple très attachant avec leur amour inébranlable devant l’adversité cruelle. Une saga triste et banal, mais lumineuse et pourtant remplie de larmes que l’on sèche en cachette. Un très beau livre que je recommande, un gros coup de coeur......5/5
lalyre- Nombre de messages : 5806
Age : 92
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Date d'inscription : 01/03/2009
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