Elise FONTENAILLE (France)
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Elise FONTENAILLE (France)
De : lacazavent (Message d'origine) Envoyé : 15/04/2008 14:27
" L'aérostat" d' Elise FONTENAILLE, Grasset 264 pages
Biographie :
Elle est née en 1960 à Nancy, journaliste et romancière, elle est l'auteur de :
"La gommeuse", 1997
"Le palais de la femme", 1999
"Demain les filles on va tuer papa", 2001
"L'enfant rouge", 2002
"Brûlements", 2006
"Unica", 2007
L'histoire :
Tout débute, lorsqu'Elise FONTENAILLE découvre parmi ses ancêtres le fondateur du Journal de Paris. Premier quotidien littéraire français, il fut créé en 1777 par Olivier Corancé. Juliette, sa fille, "première femme de lettres de la famille", croque dans ses chroniques l'air du temps, cet air de Paris 6 ans seulement avant la prise de la Bastille.
En 1783, à "Sarip" ( Paris en langue verte des imprimeurs) l'effervescence des lumières laisse place aux curiosités scientifiques ; les conversations légères, les provocations dominent et l'emportent sur les souffrances du peuple.
On rencontre les grands du royaume et le bas peuples, Pilâtre de Rozier scientifique et homme des nuages, Alexandre Grimod de la Reynières drôle de gastronome et trublion invétéré, Rétif et bien d'autres... Non sans oublier le Marquis de Sade emprisonné à Vincennes, se morfondant dans sa cellule.
Juliette traverse son temps, femme libéré, elle souhaite être la première femme à survoler Paris en aérostat.
Et pourquoi pas libéré Sade ?
" La révolution des nuages annonce la Révolution française"
Mon avis :
Elise FONTENAILLE, dépoussière allègrement le roman historique. C'est frais, c'est gais, pétillant à souhait, une ambiance et une plongée dans la Paris d'avant la révolution qui plaira au plus grand comme au plus petit.
Ma note : 5/5
" L'aérostat" d' Elise FONTENAILLE, Grasset 264 pages
Biographie :
Elle est née en 1960 à Nancy, journaliste et romancière, elle est l'auteur de :
"La gommeuse", 1997
"Le palais de la femme", 1999
"Demain les filles on va tuer papa", 2001
"L'enfant rouge", 2002
"Brûlements", 2006
"Unica", 2007
L'histoire :
Tout débute, lorsqu'Elise FONTENAILLE découvre parmi ses ancêtres le fondateur du Journal de Paris. Premier quotidien littéraire français, il fut créé en 1777 par Olivier Corancé. Juliette, sa fille, "première femme de lettres de la famille", croque dans ses chroniques l'air du temps, cet air de Paris 6 ans seulement avant la prise de la Bastille.
En 1783, à "Sarip" ( Paris en langue verte des imprimeurs) l'effervescence des lumières laisse place aux curiosités scientifiques ; les conversations légères, les provocations dominent et l'emportent sur les souffrances du peuple.
On rencontre les grands du royaume et le bas peuples, Pilâtre de Rozier scientifique et homme des nuages, Alexandre Grimod de la Reynières drôle de gastronome et trublion invétéré, Rétif et bien d'autres... Non sans oublier le Marquis de Sade emprisonné à Vincennes, se morfondant dans sa cellule.
Juliette traverse son temps, femme libéré, elle souhaite être la première femme à survoler Paris en aérostat.
Et pourquoi pas libéré Sade ?
" La révolution des nuages annonce la Révolution française"
Mon avis :
Elise FONTENAILLE, dépoussière allègrement le roman historique. C'est frais, c'est gais, pétillant à souhait, une ambiance et une plongée dans la Paris d'avant la révolution qui plaira au plus grand comme au plus petit.
Ma note : 5/5
gallo- Nombre de messages : 2598
Location : Pays-Bas
Date d'inscription : 29/10/2008
Re: Elise FONTENAILLE (France)
Blue book
Elise Fontenaille-N’Diaye
Calman-Lévy 7 janvier 2014
193 pages
Présentation de l'éditeur
Il est une chose dont peu se souviennent, c’est que l’Allemagne fut une puissance colonisatrice. De 1883 à 1916, elle occupa ce qu’on appelait alors le Sud-Ouest africain, l’actuelle Namibie. Il en est une autre que beaucoup ignorent, c’est que cette colonie fut le théâtre du premier génocide du XXe siècle. Un génocide oublié, occulté même, car le premier rapport officiel – le fameux Blue Book – sur le massacre des Hereros et des Namas fut soustrait à la connaissance du public en 1926.
Élise Fontenaille-N’Diaye, alors qu’elle enquêtait sur son aïeul, le général Mangin, a retrouvé ce rapport disparu. Dès lors, elle se devait de raconter.
Si ce livre vise à ranimer le souvenir de cette sombre page de l’histoire du colonialisme, il ne se veut pas un ouvrage de spécialiste. L’auteur y donne son point de vue d’écrivain, son point de vue personnel.
Quelque part entre le désert du Kalahari et la presqu’île de Shark Island, au large de Lüderitz, s’est déroulée une macabre répétition générale, préfiguration des exterminations à venir.
Ma petite chronique
Voyez sur la couverture du livre, cette jeune fille émouvante, impeccablement coiffée, vêtue à l’Occidentale, est une Nama ou une Héréro, les deux peuples de la colonie allemande du Sud-Ouest africain, devenue la Namibie, décimés, massacrés, déportés, quasiment éliminés par les Allemands en une trentaine d’années de domination. Car c’est 1884, que le Sud-Ouest africain fut proclamé protectorat allemand.
En 1885, au moment ou cette histoire commence, les Namas et les Heteros sont les premières ethnies de la région, en puissance et en nombre
Hendrik Witbooi, descendant d’une dynastie de chefs Namas venus s’établir en Namibie en 1823 chef du peuple Nama occupant la partie Sud du pays, refuse la protection allemande ce qui provoque l’attaque meurtrière de son camp par les troupes de du gouverneur Curt von François. Il meurt au combat en1905, après s’être de nouveau soulevé contre les forces coloniales.
Samuel Maharero chef des Hereros soulève seul son peuple contre les colons allemands, en 1904, c’est alors que les Hereros furent victimes d’un massacre de grande ampleur, souvent assimilé au génocide du XXème siècle perpétré par les allemands dans leur colonie.
Mais c’est lors du débarquement du général von Trotha que son ordre officiel d’extermination fut ; Chaque Herero trouvé à l’intérieur des frontières allemandes, armé ou non, en possession de bétail ou pas, sera abattu ».
Mon avis
Un récit qui fait froid dans le dos par les horreurs et inimaginables, décrites par l’auteur tel ce bébé servant de jouet à des soldats réunis en cercle, de femmes éventrées, de gens pourchassés, tout un peuple exterminé. Relation d’un officier allemand en Namibie. 1904…Le châtiment avait trouvé sa fin : les Hereros avaient cessé d’être un peuple indépendant. C’est grâce à un exemplaire du Blue book, le seul qui fut retrouvé, les autres ayant été brûlés, que l’auteure ayant découvert la terrifiante histoire de Shark Island, a pu écrire ce récit sur les premiers camps de la mort allemands, là-bas, à l’autre bout du monde. Un récit qui bien que très peu connu, restera dans la mémoire des lecteurs. Des témoignages et des extraits du Blue Book de Thomas O’Reilly se trouvent en fin du livre et ce récit accablant et émouvant dont j’ignorais l’atrocité sera donc un gros coup de cœur en hommage à ces peuples décimés…..5/5
Elise Fontenaille-N’Diaye
Calman-Lévy 7 janvier 2014
193 pages
Présentation de l'éditeur
Il est une chose dont peu se souviennent, c’est que l’Allemagne fut une puissance colonisatrice. De 1883 à 1916, elle occupa ce qu’on appelait alors le Sud-Ouest africain, l’actuelle Namibie. Il en est une autre que beaucoup ignorent, c’est que cette colonie fut le théâtre du premier génocide du XXe siècle. Un génocide oublié, occulté même, car le premier rapport officiel – le fameux Blue Book – sur le massacre des Hereros et des Namas fut soustrait à la connaissance du public en 1926.
Élise Fontenaille-N’Diaye, alors qu’elle enquêtait sur son aïeul, le général Mangin, a retrouvé ce rapport disparu. Dès lors, elle se devait de raconter.
Si ce livre vise à ranimer le souvenir de cette sombre page de l’histoire du colonialisme, il ne se veut pas un ouvrage de spécialiste. L’auteur y donne son point de vue d’écrivain, son point de vue personnel.
Quelque part entre le désert du Kalahari et la presqu’île de Shark Island, au large de Lüderitz, s’est déroulée une macabre répétition générale, préfiguration des exterminations à venir.
Ma petite chronique
Voyez sur la couverture du livre, cette jeune fille émouvante, impeccablement coiffée, vêtue à l’Occidentale, est une Nama ou une Héréro, les deux peuples de la colonie allemande du Sud-Ouest africain, devenue la Namibie, décimés, massacrés, déportés, quasiment éliminés par les Allemands en une trentaine d’années de domination. Car c’est 1884, que le Sud-Ouest africain fut proclamé protectorat allemand.
En 1885, au moment ou cette histoire commence, les Namas et les Heteros sont les premières ethnies de la région, en puissance et en nombre
Hendrik Witbooi, descendant d’une dynastie de chefs Namas venus s’établir en Namibie en 1823 chef du peuple Nama occupant la partie Sud du pays, refuse la protection allemande ce qui provoque l’attaque meurtrière de son camp par les troupes de du gouverneur Curt von François. Il meurt au combat en1905, après s’être de nouveau soulevé contre les forces coloniales.
Samuel Maharero chef des Hereros soulève seul son peuple contre les colons allemands, en 1904, c’est alors que les Hereros furent victimes d’un massacre de grande ampleur, souvent assimilé au génocide du XXème siècle perpétré par les allemands dans leur colonie.
Mais c’est lors du débarquement du général von Trotha que son ordre officiel d’extermination fut ; Chaque Herero trouvé à l’intérieur des frontières allemandes, armé ou non, en possession de bétail ou pas, sera abattu ».
Mon avis
Un récit qui fait froid dans le dos par les horreurs et inimaginables, décrites par l’auteur tel ce bébé servant de jouet à des soldats réunis en cercle, de femmes éventrées, de gens pourchassés, tout un peuple exterminé. Relation d’un officier allemand en Namibie. 1904…Le châtiment avait trouvé sa fin : les Hereros avaient cessé d’être un peuple indépendant. C’est grâce à un exemplaire du Blue book, le seul qui fut retrouvé, les autres ayant été brûlés, que l’auteure ayant découvert la terrifiante histoire de Shark Island, a pu écrire ce récit sur les premiers camps de la mort allemands, là-bas, à l’autre bout du monde. Un récit qui bien que très peu connu, restera dans la mémoire des lecteurs. Des témoignages et des extraits du Blue Book de Thomas O’Reilly se trouvent en fin du livre et ce récit accablant et émouvant dont j’ignorais l’atrocité sera donc un gros coup de cœur en hommage à ces peuples décimés…..5/5
lalyre- Nombre de messages : 5806
Age : 92
Location : Belgique
Date d'inscription : 01/03/2009
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