Sebastian BLACK (Irlande)
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Sebastian BLACK (Irlande)
Les disparus de Dublin
Sebastian Black est le pseudonyme de John Banville. Je dois avouer que s’il est un auteur dont je ne m’attendais pas à lire un roman "policier", "noir", c’est bien lui. Ses textes sont réputés très intellectuels et exigeants ; ce que j’ai constaté à la lecture de Kepler et La mer. Les guillemets sont toutefois de rigueur, car s’il y a bien des meurtres et une ambiance sombre, il n’y a pas réellement d’enquête. Voici de quoi il s’agit :
Dublin, années 1950. Quirke est médecin légiste. Un soir, en rentrant à l’hôpital après une fête assez arrosée, il trouve son beau-frère Mal, gynécologue dans le même établissement, en train de falsifier le dossier de Christine Falls, une jeune patiente morte en couches. Intrigué, Quirke cherche à savoir qui était la jeune femme. Une recherche qui va rapidement le mener vers sa propre histoire familiale.
Le début du roman se concentre essentiellement sur l’enquête de Quirke et mon intérêt était bien aiguisé. Le style est coulant, on accroche bien. A la moitié du livre, et sans rien dévoiler de l’intrigue, on peut quand même avouer que Quirke se retrouve immobilisé pour plusieurs semaines à l’hôpital. C’est là que le roman bascule et s’intéresse encore plus à ses personnages, aux relations familiales et aux dualités entre Quirke et Mal : tous deux sont médecins mais l’un travail avec les vivants et l’autre avec les morts ; tous deux sont les fils d’un juge réputé mais Mal est son fils de sang alors que Quirke, orphelin, a été plus ou moins adopté par le juge. Tous deux ont mariés deux sœurs ; Sarah l’épouse de Mal est vivante et aime Quirke alors que Delia, l’épouse de Quirke, est morte en couches. Mal est sobre alors que Quirke a un penchant pour la bouteille, etc. Le roman met également en avant un certain nombre de thèmes récurrents aux auteurs irlandais comme l’église et son influence, les différentes classes sociales, les oppositions catholique/protestant.
Bref, pour apprécier ce roman, je dirais qu’il ne faut pas s’attendre à un roman policier au sens strict mais à… une "fresque" familiale ? Ce titre est en tout cas le premier d’une série en cours de traduction et on peut donc s’attendre à ce que les personnages soient encore développés dans les prochains volumes.
3.5/5
Nil éditions, 2010
Sebastian Black est le pseudonyme de John Banville. Je dois avouer que s’il est un auteur dont je ne m’attendais pas à lire un roman "policier", "noir", c’est bien lui. Ses textes sont réputés très intellectuels et exigeants ; ce que j’ai constaté à la lecture de Kepler et La mer. Les guillemets sont toutefois de rigueur, car s’il y a bien des meurtres et une ambiance sombre, il n’y a pas réellement d’enquête. Voici de quoi il s’agit :
Dublin, années 1950. Quirke est médecin légiste. Un soir, en rentrant à l’hôpital après une fête assez arrosée, il trouve son beau-frère Mal, gynécologue dans le même établissement, en train de falsifier le dossier de Christine Falls, une jeune patiente morte en couches. Intrigué, Quirke cherche à savoir qui était la jeune femme. Une recherche qui va rapidement le mener vers sa propre histoire familiale.
Le début du roman se concentre essentiellement sur l’enquête de Quirke et mon intérêt était bien aiguisé. Le style est coulant, on accroche bien. A la moitié du livre, et sans rien dévoiler de l’intrigue, on peut quand même avouer que Quirke se retrouve immobilisé pour plusieurs semaines à l’hôpital. C’est là que le roman bascule et s’intéresse encore plus à ses personnages, aux relations familiales et aux dualités entre Quirke et Mal : tous deux sont médecins mais l’un travail avec les vivants et l’autre avec les morts ; tous deux sont les fils d’un juge réputé mais Mal est son fils de sang alors que Quirke, orphelin, a été plus ou moins adopté par le juge. Tous deux ont mariés deux sœurs ; Sarah l’épouse de Mal est vivante et aime Quirke alors que Delia, l’épouse de Quirke, est morte en couches. Mal est sobre alors que Quirke a un penchant pour la bouteille, etc. Le roman met également en avant un certain nombre de thèmes récurrents aux auteurs irlandais comme l’église et son influence, les différentes classes sociales, les oppositions catholique/protestant.
Bref, pour apprécier ce roman, je dirais qu’il ne faut pas s’attendre à un roman policier au sens strict mais à… une "fresque" familiale ? Ce titre est en tout cas le premier d’une série en cours de traduction et on peut donc s’attendre à ce que les personnages soient encore développés dans les prochains volumes.
3.5/5
Nil éditions, 2010
s-lewerentz- Nombre de messages : 865
Location : La Chaux-de-Fonds, Suisse
Date d'inscription : 27/10/2008
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