Jenny WINGFIELD (États-Unis)

Au sujet de l'auteur :

Jenny Wingfield est journaliste pigiste et scénariste. Elle a, entre autres, écrit le scénario d'Un été en Louisiane et The Outsider. Les ailes de l'ange est son premier roman. Elle vit sur une ferme au Texas, entourée de nombreux animaux.



Quatrième de couverture

Dans l'Arkansas des années 1950, deux enfants se révoltent contre la cruauté du monde adulte...

Swan, enfant espiègle et malicieuse, a onze ans. Depuis que son père, prédicateur, a perdu sa congrégation, sa famille s'est installée chez la grand-mère, Calla Moses. D'une honnêteté inébranlable, les Moses n'éprouvent que du mépris pour leur voisin, Ras Ballenger, un éleveur équestre qui régente sa famille et ses chevaux avec une violence inouïe.

Quand le petit Blade Ballenger, sauvagement battu, vient chercher refuge auprès de Swan, une amitié lie immédiatement ces deux êtres en quête de justice, mais aussi de tendresse. Face au renoncement des adultes, Swan se donne alors une mission : protéger Blade, envers et contre tous. Mais pourra-t-elle y parvenir sans se brûler les ailes ?

Mon avis

Ce roman est un véritable coup de coeur ! La petite Swan Lake (en français : Lac des cygnes), est très attachante ! Elle est drôle, mais aussi touchante et fait preuve d'un franc parlé hors du commun !

Outre la mission que Swan s'est donnée : sauver son voisin de la violence, on y suit les hauts et les bas de la famille Lake, Moses et Ballenger. Chaque personnage est plus vrai que nature.

J'ai aimé le style d'écriture, les chapitre courts et l'intrigue ! J'avais hâte de connaître le dénouement de l'histoire, mais du même coup, j'aurais voulu continuer à suivre ces personnages encore très longtemps.

Ma note

5/5

Ca a juste l'air magnifique et je note ça tout en haut je vais voir où le trouver pour en faire ma prochaine lecture merci beaucoup à toi

Au plaisir, Matw !

Les Ailes de l'Ange, 351 pages, édition Belfond

Pas de résumé, celui de Suzanne suffit amplement

Mon avis

Je ne regrette pas d'avoir tenté cette découverte. Ce livre, lut assez lentement, nous plonge dans le quotidien d'une ferme des années 1950 mais dans l'Arkansas en général. Ce roman nous présente le quotidien de deux familles et surtout des deux enfants: la petite Swan et le jeune Blade. Les deux personnages principaux sont très attachants bien que très différents entre la jeune Swan très franche comme l'a dit Suzanne et le jeune Blade plus effacé. Outre leurs personnalités, c'est l'évolution de leur relation entre eux mais surtout avec l'ensemble des protagonistes du roman qui fait tout l'intérêt et la qualité de ce récit.

Du côté de l'auteur, le style est simple, les descriptions succinctes mais suffisante ce que pour moi constitue une vraie qualité au lieu de se perdre dans de nombreux détails. C'est surtout sa capacité à nous décrire et nous faire visualiser ces divers personnes et leurs rapports qui m'a séduit outre un scénario tout de même un peu longuet par moment avec quelques passages superflus.Cependant, cela n'enlève en rien la qualité de l'intrigue et les divers rebondissements dont je ne parlerais pas bien sur pour vous laisser les découvrir par vous même Concernant la fin, je garde une petite déception m'attendant peut être à autre chose.

Néanmoins, ce roman reste un magnifique témoignage d'amitié, de tendresse et de détermination pour défendre une cause juste. Ainsi, je ne peux que vous inciter à vous procurer ce très beau roman et remercier très chaleureusement Suzanne pour sa critique.

Ca sera du coup, un peu comme La classe de Neige un coup de pour la très belle histoire malgré mes quelques remarques.

Ma note donc: 5/5

Très belle critique matw !

Les Ailes de l'Ange, 444 pages, édition France Loisirs


  5/5



Je suis tombée par hasard sur ce livre dans une brocante. Le résumé m'accrochais déjà.  J'aime les histoires américaines qui se passent dans les années 50 et encore plus lorsqu'elles se déroulent en campagne.  J'ai adoré les personnages si bien décrits, que j'ai l'impression d'avoir vu un film plutôt que lu le livre.  Malgré certains propos difficiles, il y a beaucoup d'humour et d'amour familial dans se livre.  J'ai adoré!

Quatrième de couverture

Swan, fillette espiègle et malicieuse, a onze ans. Garçon manqué, elle déteste les jupes et adore jouer à la guerre avec ses frères. Depuis que leur père, prédicateur a perdu sa congrégation, la famille s’est installée chez la grand-mère, Calla Moses, dans une maison qui fait également office d’épicerie et de bar. Chez les Moses, famille joyeusement bruyante où l’on surmonte grandes déceptions et petites tragédies par un cœur bon et une âme généreuse, tout le monde n’éprouve que du mépris pour le voisin, Ras Ballanger. Sadique, mesquin et violent, il élève ses chevaux comme il régente sa famille : avec une cruauté inouïe. Quand le petit Blade Ballanger, sauvagement battu, vient chercher refuge auprès de Swan, une amitié lie immédiatement ces deux êtres en quête de justice, mais aussi de tendresse. Face au renoncement des adultes, Swan se donne alors une mission : protéger Blade, envers et contre tous. Mais pourra-t-elle y parvenir sans se brûler les ailes ?

Mon avis

Un roman très agréable à lire et tout en contraste.

J’ai beaucoup aimé l’histoire de la famille Moses, une famille unie où la solidarité entre les membres est très importante même si des rivalités et des non-dits peuvent survenir. On se sent tout de suite bien dans cette famille où ne ment jamais mais où on s’arrange parfois un peu avec la vérité. Hyperactifs, les Moses tiennent une épicerie la journée et un bar la nuit. Ainsi, leur porte reste toujours ouverte à la famille, aux amis et à tous les habitants de la ville. Aussi, quand le mari de Willadee perd son emploi, ils n’hésitent pas à les accueillir avec leurs trois enfants.

Mais autant la famille Moses respire la bonté et l’hospitalité, autant leur voisin est le mal incarné. J’ai trouvé vraiment difficile d’assister aux les mauvais traitements qu’il fait subir à son entourage. Des chevaux qu’il « dresse » à sa femme et ses enfants, le seul plaisir de cet homme semble être de faire souffrir le plus de monde possible.

Pour contrebalancer ce personnage détestable, l’autrice nous décrit des enfants très touchants tant ils respirent l’innocence. Même le personnage de Blade, qui a pourtant vécu des sévices atroces, garde son âme d’enfant et le cœur généreux.

Le seul point qui m’a gêné dans ce livre, c’est la présence importante de la religion. Heureusement, le personnage du pasteur est sympathique et ne verse pas dans les leçons de morale à tout bout du champ mais tout de même, quand on n’a pas la foi, certains aspects de l’intrigue sont un peu dérangeants.

Ceci mis à part, j’ai passé un très bon moment en compagnie de la famille Moses. C’est une histoire à la fois douce et amère sur la solidarité familiale et sur la perte de l’innocence qui m’a beaucoup touchée et que je vous recommande.

4,5/5