Motoka MURAKAMI (Japon)

Jin Minataka est le responsable de la section chirurgie à l'hôpital. Un jour, il opère un homme qui possède un fœtus dans son cerveau. Après l'avoir extrait, il entend une voix et en chutant dans un escalier, il se réveille dans une forêt... 163 années plus tôt !

Une situation assez originale : Un médecin de notre temps qui se retrouve dans le passé, à une époque où les soins étaient complètement différents de maintenant. Un paradoxe intéressant, Jin utilise ses connaissances pour aider les gens de l'époque. En même temps, on y découvre les soins et autres croyances sur les infections et maladies. Vraiment vraiment bien ! Même si les premières scènes avec le foetus sont un peu... particulières ! Passé ça, un très bon manga... à suivre, bien sûr !

Dans ce second tome, une nouvelle épidémie fait son apparition : le choléra. L'auteur réussit bien à décrire les affres de la maladie. En même temps, Jin doit adapter ses connaissances à son époque, ça n'est pas facile mais il arrive à se débrouiller avec les outils de l'époque ou fait fabriquer quelques aiguilles...

J'aime bien les réflexions de Jin sur ses actions "dans le passé"; est-ce que ça va le modifier ou est-ce qu'il est déjà modifié ? Est-ce qu'il quittera un jour le passé ? Un récit bien documenté et bien prenant. Je lirai bien sûr la suite même si la série fait en tout 20 tomes (dont 15 déjà traduits) !

Ici, on suit Jin avec son ami Ryoma Sakamoto qui va visiter le quartier des plaisirs de Yoshiwara. On y découvre la superbe des geishas mais aussi cette terrible maladie dont elles souffrent : la syphilis...

J'ai encore aimé cet épisode, on apprend plein de choses sur ce monde un peu "caché" de l'époque. Surtout sur cette maladie terrible qui touche les filles de Yoshiwara. J'ai trouvé très bien renseigné, beaucoup de détails sur leurs vies. Et la fabrication de pénicilline, je ne sais pas si c'est possible comme ça, ça a l'air compliqué mais wouah ! La deuxième partie sur l'affrontement entre l'école de médecine chinoise et le centre d'études occidentales est très intéressante. En somme, ça me motive à poursuivre cette série intéressante sur bien des points !

La fabrication de la pénicilline aitde beaucoup dans le traitement des maladies. Malheureusement, quelques opposants à cette médicine "occidentale" ne voit pas la chose d'un bon oeil et mettent le feu à l'entrepôt où la pénicilline était fabriqué, il faut vite en fabriquer pour soigner l'amie de Nokazé qui souffre d'un avortement mal fait...

J'aime apprendre en même temps les habitudes de l'époque, même si certaines sont choquantes et quelques notions de médecine, puisqu'à l'époque, presque tout est nouveau. On a même un côté sentimental qui affleure à la fin... mais attendons le tome 5 pour voir comment ça va se passer pour notre Jin...

Nokazé apprend qu'elle va être acheter mais la nouvelle n'a pas l'air de lui plaire. Avant d'être vendu, elle doit subir un examen médical. Dans le même temps, Saki apprend qu'elle a été demandé en mariage par un homme...

Un tome un peu sentimental mais qui reste axé sur la médecine. Dans ce tome, on apprend quelques notions sur le cancer du sein. Ça n'est pas très joyeux mais ça reste intéresse et on frissonne à certains moments. Mais dès qu'on tourne la dernière page, on a qu'une envie : se mettre dans le prochain !

Jin apprend que le peintre Unsen souffre du syndrome du canal carpien. Il demande à l'opérer mais le peintre refuse bien sûr de l'écouter...

Un sixième tome dans la lignée des précédents, on découvre des maladies de toutes sortes et les moyens de les soigner. Le côté instructif est parfois un peu difficile à suivre puisqu'on a des aperçus des différents moments de l'opération. Et puis aussi, on suit les grands moments de l'histoire japonaise. C'est étonnant de voir la mentalité nippone de l'époque, choquée dès qu'on parle d'opération ! La fin de ce tome nous amène à découvrir un grand homme de l'histoire japonaise : Saïgo mais en grande souffrance...