Dominique LAPIERRE (France)

De : joubjoub --- Envoyé : 2007-06-20 18:10

.:: New York brûle-t-il ? ::.
(Dominique Lapierre, coécrit avec Larry Collins)

Résumé : Trois ans après la tragédie du 11 septembre, des terroristes cachent une bombe atomique au cœur de New York. Si le président américain n'oblige pas les Israéliens à quitter toutes les colonies des territoires arabes occupés, Manhattan sera rayée de la carte. Faut-il céder à ce chantage ? Des terroristes peuvent-ils vraiment se procurer une bombe atomique et l'introduire sur le territoire américain ?
Y a-t-il, pour les forces de l'État le plus puissant de la planète, la moindre chance de la trouver et de la désamorcer ?
Peut-on évacuer New York ?
Le compte à rebours commence...

Un éblouissant thriller policier, un extraordinaire roman de politique-fiction dont les héros s'appellent George Bush, Ariel Sharon, Oussama Ben Laden, Condoleezza Rice, ou Saddam Hussein... New York brûle-t-il ?, c'est deux ans d'enquête, plus de trois cents personnes interrogées aux États-Unis, en Israël, en Grande-Bretagne, en Inde, dans les centres les plus secrets de la guerre contre le terrorisme ; une quantité impressionnante de documents examinés, dont beaucoup ultraconfidentiels - c'est aussi et surtout un suspense à vous couper le souffle. (Source : Pocket)

"Un époustouflant roman qui fait froid dans le dos." Paris Match

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Ce roman de politique-fiction est imaginé sur base de l'actualité. Il fait penser et parler des personnages politiques existants et en poste actuellement. Ce thriller diabolique bien documenté est bluffant de vérité. L'histoire utilise certes quelques grosses ficelles, mais reste parfaitement plausible et l'enquête est haletante. Ce roman qui s'appuye sur les menaces terroristes actuelles est d'une force exceptionnelle et s'inscrit parfaitement au cœur de notre temps et de sa folie.

Note : 4/5

La cité de la joie (thème Inde) Edition Robert LAFFONT 599 pages


Résumé (source:evene.fr): Un prêtre français, un médecin américain, une infirmière, et un tireur de pousse-pousse se croisent à Calcutta,
ville de la souffrance, de la misère et du malheur. Parmi les habitants
de la ville-monde, beaucoup de paysans en exode qui vivent
d'expédients. Les occidentaux tentent de changer la donne, apportent
leur soutien, découvrent et font découvrir. Une belle histoire pleine de sentiments et de tolérance.

Mon avis: Très bon livre pour découvrir et s'imprégner de la culture indienne (du côté des plus déshérités). J'ai été touché et je suis passée par pleins de sentiments différents lors de cette lecture qui donne à réfléchir sur la condition humaine.
Tout d'abord, les conditions de vie très difficiles décrites par l'auteur donne une leçon de vie aux riches occidentaux que nous sommes et je pense ( en tout cas c'est ce que je ressens) que nous ne pouvons que partiellement imaginer le quotidien dans un bidonville de Calcutta.
Je suis fascinée par ces gens qui n'ont rien et qui arrivent à être heureux, à penser aux autres plus qu'à eux-même et qui continuent d'espérer...
Et puis quel sentiment de frustration et de colère de voir ce qui se passe dans le monde et notre attentisme de pays développés...(dont je fais partie... ). Bref, il faut que j'arrête de refaire le monde!!!
Les deux histoires principales développées en alternance (celle du prêtre et celle du tireur de pousse-pousse) sont un bon moyen, selon moi, de retenir l'attention du lecture tout au long de ces 599 pages qui lui filent sous les doigts...

Ma note: 4,25/5

" La cité de la joie " éd. Le livre de poche 602 pages

Paysan anéanti par les malheurs et la sécheresse, Hasari Pal, accompagné de sa femme et ses trois enfants, se résigne à rejoindre le bidonville de Calcutta. Pour nourrir les siens, il faut s'abaisser aux pires tâches ingrates, épuisantes et inhumaines qui rapportent à peine de quoi manger, et subir l'immonde loi du plus fort: courber la tête et se taire. Pourtant, l'entraide et la solidarité lui permettent de faire partie des privilégiés. Il devient tireur de rickshaw(sorte de pousse-pousse). Un homme-cheval.
Paul Lambert, jeune prêtre français, a tout quitté pour se mettre au service des habitants du "slum". Il partage leur existence misérable en leur apportant son aide, son affection, son dévouement au delà de ses propres limites et au péril de sa vie. "Grand-frère Paul" va vivre au milieu des immondices, des lépreux, des rats, au nom de Jésus.
Max Loeb, américain issu d'une famille aisée, va lui aussi découvrir le "ghetto des damnés". Ayant achevé ses études de médecine à la faculté de la Nouvelle-Orléans, à quelques mois de son mariage, il rejoint Calcutta et s'installe dans le bidonville. Lèpreux, tuberculeux, malades de toute sorte seront ses patients.

Chaque page apporte son lot de misère, de crasse, d'abjection, de dégout, de pitié, de pourriture, de révolte. Ce peuple endure la pire existence; même dans nos pires cauchemars d'occidentaux, on n'imaginerait même pas.
MAIS, à chaque page, on découvre la bonté, l'abnégation, l'amour, le dévouement, l'entraide, L'Humanité. Et le miracle que peut réaliser l'Homme quand il laisse parler son coeur surgit. Car face à l'arrogance, à la haine, à la violence, ne peuvent s'opposer comme seules armes efficaces, le don de soi, la solidarité, l'amour des autres. Bien plus que tous les dollars du monde.
Et à chaque instant, Dominique Lapierre en apporte la preuve.
Ce livre est une leçon, à l'Humanité.

NOTE 5/5

Un chef d'oeuvre pour moi aussi!

Alors là je mets ce livre dans ma PAL tu es très convaincante Cyrielle!

La cité de la joie

Pour le résumé, voyez le message de Géromino.   

En un mot, ce livre est merveilleux. Il nous donne de l'espoir, la foi en l'Humanité.
C'est une formidable leçon de vie, d'amour, d'altruisme. Cette histoire nous montre la capacité des hommes à triompher de la tragédie.

On en apprend également beaucoup sur l'Inde et ses coutumes.

Ce livre m'a beaucoup touchée.

5/5 

La cité de la joie



Dans les années 1970, le destin de deux hommes qui vont se rencontrer dans un bidonville de Calcutta. D'un côté un paysan indien, Hasari Pal, qui a du quitter sa terre et se réfugier à Calcutta avec sa famille. Il y trouve un emploi de pousseur de "rickswah" (pousse-pousse). De l'autre, celle d'un prêtre français venu exercer son sacerdoce au milieu des pauvres. Il tente d'aider les habitants de son bidonville, notamment les lépreux qui sont un peu les parias du coin. Un chirurgien américain finira par venir l'aider à tenir un dispensaire.

Waou, quel roman ! Un roman très réaliste qui nous plonge dans la misère la plus profonde de l'Inde. C'est d'ailleurs à la fois un roman et un documentaire sur l'Inde. On découvre la culture indienne, l'art de vivre, de nombreuses traditions, les différentes religions ou communautés qui cohabitent avec leurs Dieux et leurs coutumes. A chaque page on découvre un fait surprenant ou révoltant. Le résumé du livre dit souvent qu'il s'agit de l'histoire d'un dispensaire dans un bidonville (et c'est pour ça que j'avais retenu ce livre pour le thème Médical) mais le médecin américain n'arrive qu'à la fin du roman (page 380 sur 530 dans mon édition) et reste un personnage secondaire. Par contre, c'est le sujet principal du film où le beau médecin américain (Patrick Swayze himself !) est présent dès le début. J'ai beaucoup apprécié la rencontre avec Sœur Emmanuelle.

Note : 5/5

Et bien voici un livre qui fait l'unanimité parmi les rats. Noté sur mon carnet !

Il est sur mes étagères ce livre mais je ne l'ai jamais lu.... Voilà un petit pavé pour 2022 
J'avais vu le film, le livre est  à monsieur petitmartin

LA CITE DE LA JOIE
Dominique LAPIERRE
Le Livre de Poche 599 Pages
059/2023
 
Résumé (Source édition Robert Laffont)
 
Un prêtre catholique français, un jeune médecin américain, une infirmière et un tireur de pousse-pousse indien se rencontrent sous les cataractes de la mousson.
Ils s'installent dans l'hallucinant décor d'un quartier de Calcutta pour soigner, aider, sauver. Condamnés à être des héros, ils vont se battre, lutter, vaincre. Au milieu des inondations, des rats, des scorpions, des eunuques, des dieux, des fêtes et des soixante-dix mille "lumières du monde" qui peuplent la Cité de la joie. Leur épopée est un chant d'amour, un hymne à la vie, une leçon de tendresse et d'espérance pour tous les hommes de notre temps.
 
Le livre, l’auteur et moi
 
Certain en parle comme d’un livre culte. J’en connaissais l’existence, oui, mais sans un intérêt me poussant à la curiosité de le lire. Quelques avis lus et entendus m’ont encouragé à l’acquérir pour qu’il finisse par végéter dans ma P.A.L pendant de longs mois. On m’obligea à le piocher. Franchir les préjugés d’une lecture m'apparaissant comme austère fût le plus dur à me soumettre pour au final…
 
Mon avis
 
Roman, docu-fiction ou article journalistique ? Un peu de tout cela.


Le plus difficile pour juger ce genre de livre est de ne pas se laisser influencer par le thème. Oui l’auteur nous immerge dans la plus grande misère qui soit, est-ce suffisant pour déclarer que ce livre est une œuvre magistrale ? J’en reviens au fond et à la forme et donc au fait de savoir s’il y avait mieux à faire. Je pense que oui en faisant une totale fiction. Le fait que les histoires parallèles d’un prêtre missionnaire et d’un tireur de pousse-pousse local balancent entre réalité et fiction enlève, à mon avis, beaucoup de sensibilité. Le reportage journalistique prend largement le dessus sur une histoire qui aurai pu être plus émotionnelle.
Le style est également journalistique et ne possède pas la qualité littéraire pour un faire un grand roman.
 
Cela dit, et si je m’en tiens aux images que le texte nous transmet, oui ce livre est impressionnant. Il va au-delà de ce qu’on peut imaginer dans l’existence sur terre et l’abnégation de certaines femmes et certains hommes pour accompagner ces personnes en totale souffrance. Ce livre décrit une situation des années 80. Qu’en est-il à présent ? Mieux j’espère mais beaucoup mieux je ne pense pas.
 
Mon œil de lecteur de belles écritures romanesques n’était probablement pas assez averti pour apprécier ce livre comme il se doit. Je n’étais pas, je pense, dans mon domaine de confort pour mesurer pleinement son poids. Mais je suis convaincu qu’un vrai écrivain m’aurait beaucoup plus sensibilisé à « La cité de la joie »
 
Ma note  3.5 / 5