Luca DI FULVIO (Italie)
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Awara- Nombre de messages : 7131
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Re: Luca DI FULVIO (Italie)
LE GANG DES RÊVES
Luca DI FULVIO
Traduit de l’italien par Elsa Damien
Pocket - 2017 - 945 pages
Ce gros roman de plus de 900 pages relate la vie aux Etats-Unis de Cetta Luminata et de son fils Natale (Christmas). Comment cette jeune émigrée italienne arrivée avec un nourrisson parviendra-t-elle à réaliser le rêve américain: « Tout est possible ».
Cetta a 15 ans lorsqu’elle décide de fuir, en 1909, aux Etats-Unis avec son petit garçon, Natale, né d’un viol commis par un ami du »patron », le propriétaire de l’exploitation agricole sur laquelle s’échine sa famille, ce dernier ayant droit de cuissage sur toutes les filles et femmes de sa propriété. Au cours de la traversée elle sera abusée par le capitaine du navire qui la transporte. Ce sera le début des épreuves qu’elle devra affronter pour réaliser son rêve: que son fils soit « américain ». A son arrivée, raptée par la mafia qui récupère pour la prostitution les jeunes arrivantes démunies comme elle, elle bénéficie cependant de l’aile protectrice d’un membre du gang qui l’emploie, Sal, et grâce à lui, elle peut garder son enfant. Celui-ci grandit dans la rue, mais Cetta se bat pour qu’il apprenne à lire et à écrire. Elle luttera contre la dérive mafieuse qui manque de peu de happer son fils, baptisé » Christmas » lors de son arrivée sur le sol américain par un employé à l’immigration qui traduit son prénom italien.
Christmas, tout jeune, sauve une fillette riche et juive, Ruth, qui vient d’être violée. Il se lie d’amitié avec elle et cette amitié se transformera rapidement en un amour qui sera un phare dans sa vie et lui donnera la force de rester un homme debout.
Ce garçon sympathique et lumineux a un talent pour inventer des histoires qu’il racontera à la toute nouvelle radio et l’amèneront à devenir dramaturge.
Une belle histoire, avec des protagonistes très sympathiques, mais qui pêche par quelques longueurs. J’ai passé un moment de lecture très agréable et me suis attachée à Cetta, la mère, Sal le gangster brave et bourru, Santo, le copain fidèle, Saul, le grand-père de Ruth, Cyril, Rothstein, Clarence,…
L’histoire se déroule dans le New-York des années 20, traverse la Grande Dépression, le règne des mafias. Le lecteur suit les débuts de la radio et du cinéma. Beaucoup de problèmes qui sous-tendent la société américaine de ces années traversent ce livre: le racisme, les espoirs brisés, le milieu malsain du cinéma hollywoodien, la difficile vie des immigrés,…
L’écriture est prenante, même si j’ai toujours dû vérifier en tête de chapitre la date à laquelle celui-ci se déroule pour m’y retrouver.
J’ai vu que ce roman est le premier d’une trilogie. Je lirai les autres.
Note: 4,5/5
Luca DI FULVIO
Traduit de l’italien par Elsa Damien
Pocket - 2017 - 945 pages
Ce gros roman de plus de 900 pages relate la vie aux Etats-Unis de Cetta Luminata et de son fils Natale (Christmas). Comment cette jeune émigrée italienne arrivée avec un nourrisson parviendra-t-elle à réaliser le rêve américain: « Tout est possible ».
Cetta a 15 ans lorsqu’elle décide de fuir, en 1909, aux Etats-Unis avec son petit garçon, Natale, né d’un viol commis par un ami du »patron », le propriétaire de l’exploitation agricole sur laquelle s’échine sa famille, ce dernier ayant droit de cuissage sur toutes les filles et femmes de sa propriété. Au cours de la traversée elle sera abusée par le capitaine du navire qui la transporte. Ce sera le début des épreuves qu’elle devra affronter pour réaliser son rêve: que son fils soit « américain ». A son arrivée, raptée par la mafia qui récupère pour la prostitution les jeunes arrivantes démunies comme elle, elle bénéficie cependant de l’aile protectrice d’un membre du gang qui l’emploie, Sal, et grâce à lui, elle peut garder son enfant. Celui-ci grandit dans la rue, mais Cetta se bat pour qu’il apprenne à lire et à écrire. Elle luttera contre la dérive mafieuse qui manque de peu de happer son fils, baptisé » Christmas » lors de son arrivée sur le sol américain par un employé à l’immigration qui traduit son prénom italien.
Christmas, tout jeune, sauve une fillette riche et juive, Ruth, qui vient d’être violée. Il se lie d’amitié avec elle et cette amitié se transformera rapidement en un amour qui sera un phare dans sa vie et lui donnera la force de rester un homme debout.
Ce garçon sympathique et lumineux a un talent pour inventer des histoires qu’il racontera à la toute nouvelle radio et l’amèneront à devenir dramaturge.
Une belle histoire, avec des protagonistes très sympathiques, mais qui pêche par quelques longueurs. J’ai passé un moment de lecture très agréable et me suis attachée à Cetta, la mère, Sal le gangster brave et bourru, Santo, le copain fidèle, Saul, le grand-père de Ruth, Cyril, Rothstein, Clarence,…
L’histoire se déroule dans le New-York des années 20, traverse la Grande Dépression, le règne des mafias. Le lecteur suit les débuts de la radio et du cinéma. Beaucoup de problèmes qui sous-tendent la société américaine de ces années traversent ce livre: le racisme, les espoirs brisés, le milieu malsain du cinéma hollywoodien, la difficile vie des immigrés,…
L’écriture est prenante, même si j’ai toujours dû vérifier en tête de chapitre la date à laquelle celui-ci se déroule pour m’y retrouver.
J’ai vu que ce roman est le premier d’une trilogie. Je lirai les autres.
Note: 4,5/5
Dernière édition par Awara le Sam 9 Juin 2018 - 15:05, édité 1 fois
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Awara- Nombre de messages : 7131
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Re: Luca DI FULVIO (Italie)
Merci pour cette belle critique Awara, comme prévu je le rajoute à ma LAL
anna44- Nombre de messages : 1736
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Re: Luca DI FULVIO (Italie)
Merci Awara; moi qui suis à l'affût de lectures se passant dans l'entre-deux guerres, ce livre pourrait bien m'intéresser. Mais 945 pages quand même...
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géromino- Nombre de messages : 5609
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Re: Luca DI FULVIO (Italie)
Elles se lisent facilement.
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Awara- Nombre de messages : 7131
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Re: Luca DI FULVIO (Italie)
Je viens de le recevoir dans le colis de swap je le lirai très bientôt
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Re: Luca DI FULVIO (Italie)
Le gang des rêves
Le "rêve" en question est le rêve américain que font tous les immigrés foulant le sol américain pour échapper à la misère ou à un destin tragique tout tracé en raison de leur condition sociale.
Dans les années 1910, la jeune italienne Cetta arrive comme tant d'autres à Ellis Island, un bébé conçu après un viol dans les bras. Jeune et jolie, elle est rapidement intégrée dans un réseau de prostitution sous l'aile protectrice de Sal, un gangster au cœur tendre quoiqu'il en laisse paraître.
Dans ce New-York du début du XXème siècle Cetta n'aura qu'un seul but: faire de son fils, Christmas, un vrai américain.
J'ai adoré ce long roman de 950 pages qui nous plonge dans un New-York en plein essor où tout paraît possible à qui s'en donne la peine, la radio et le cinema parlant débutent à peine. Mais c'est aussi une ville où le fossé entre riches et pauvres, entre blancs et noirs est important.
Grâce à une très belle galerie de personnages, nous côtoyons les classes les moins aisées dont les enfants sillonnent les rues à l'affût de gagner quelques pièces, la mafia et ses gangs rivaux, mais aussi la bourgeoisie et les nouveaux riches qui ont su surfer sur les nouvelles technologies.
Ce roman est certes long mais les personnages tellement attachants que les retrouver jour après jour est un réel bonheur.
Un auteur au style d'écriture vraiment très agréable que je suivrai....
Ma note 5/5
Le "rêve" en question est le rêve américain que font tous les immigrés foulant le sol américain pour échapper à la misère ou à un destin tragique tout tracé en raison de leur condition sociale.
Dans les années 1910, la jeune italienne Cetta arrive comme tant d'autres à Ellis Island, un bébé conçu après un viol dans les bras. Jeune et jolie, elle est rapidement intégrée dans un réseau de prostitution sous l'aile protectrice de Sal, un gangster au cœur tendre quoiqu'il en laisse paraître.
Dans ce New-York du début du XXème siècle Cetta n'aura qu'un seul but: faire de son fils, Christmas, un vrai américain.
J'ai adoré ce long roman de 950 pages qui nous plonge dans un New-York en plein essor où tout paraît possible à qui s'en donne la peine, la radio et le cinema parlant débutent à peine. Mais c'est aussi une ville où le fossé entre riches et pauvres, entre blancs et noirs est important.
Grâce à une très belle galerie de personnages, nous côtoyons les classes les moins aisées dont les enfants sillonnent les rues à l'affût de gagner quelques pièces, la mafia et ses gangs rivaux, mais aussi la bourgeoisie et les nouveaux riches qui ont su surfer sur les nouvelles technologies.
Ce roman est certes long mais les personnages tellement attachants que les retrouver jour après jour est un réel bonheur.
Un auteur au style d'écriture vraiment très agréable que je suivrai....
Ma note 5/5
Re: Luca DI FULVIO (Italie)
LE GANG DES REVES
Ebook Slatkine & Cie 731 pages
Ma note : 4/5
Présentation de l'éditeur : New York ! En ces tumultueuses années 1920, pour des milliers d'Européens, la ville est synonyme de " rêve américain ". C'est le cas pour Cetta Luminata, une Italienne qui, du haut de son jeune âge, compte bien se tailler une place au soleil avec Christmas, son fils. Dans une cité en plein essor où la radio débute à peine et le cinéma se met à parler, Christmas grandit entre gangs adverses, violence et pauvreté, avec ses rêves et sa gouaille comme planche de salut. L'espoir d'une nouvelle existence s'esquisse lorsqu'il rencontre la belle et riche Ruth. Et si, à ses côtés, Christmas trouvait la liberté, et dans ses bras, l'amour ?
Mon avis : Enfin lu ce livre dont tout le monde parle ! J'ai lu tellement de louanges sur ce livre que j'en attendais beaucoup. Au final, ce n'est pas le coup de cœur que j'espérais, mais ça restera tout de même dans la catégorie "bonnes lectures".
L'Amérique est-elle vraiment le rêve que l'on pense pour Cetta et son fils Christmas ? La vie a mal commencé pour eux et Cetta fait tout ce qu'elle peut pour offrir le rêve américain à son fils. Ils vont plonger dans le New-York des année 1920, dans les bas quartiers où règne la misère, la violence. Cette va se prostituer pour s'en sortir, mais ne perd jamais espoir, si ce n'est pour elle, ce sera au moins pour Christmas. Lui va grandir dans ce monde des gangs, de la mafia, du racisme, de la prohibition, des inégalités sociales extrêmes. Mais c'est aussi la période de la popularisation du cinéma, de la photographie, de la radio. Toutes ces inventions qui vont permettre de garder l'espoir d'une nouvelle vie, de voir la lumière au bout du tunnel, de s'ouvrir au monde, même si parfois, ce que l'on y voit est moche.
Les personnages, Cetta, Christmas et Ruth, m'ont émue, parfois jusqu'aux larmes. Même si leurs histoires sont très romancées, j'ai souvent eu mal pour eux, j'ai aussi été heureuse les fois où le destin tournait en leur faveur.
Malgré quelques longueurs, c'est un lecture qui vous happe, c'est plus de 700 pages que vous ne verrez pas passer.
Ebook Slatkine & Cie 731 pages
Ma note : 4/5
Présentation de l'éditeur : New York ! En ces tumultueuses années 1920, pour des milliers d'Européens, la ville est synonyme de " rêve américain ". C'est le cas pour Cetta Luminata, une Italienne qui, du haut de son jeune âge, compte bien se tailler une place au soleil avec Christmas, son fils. Dans une cité en plein essor où la radio débute à peine et le cinéma se met à parler, Christmas grandit entre gangs adverses, violence et pauvreté, avec ses rêves et sa gouaille comme planche de salut. L'espoir d'une nouvelle existence s'esquisse lorsqu'il rencontre la belle et riche Ruth. Et si, à ses côtés, Christmas trouvait la liberté, et dans ses bras, l'amour ?
Mon avis : Enfin lu ce livre dont tout le monde parle ! J'ai lu tellement de louanges sur ce livre que j'en attendais beaucoup. Au final, ce n'est pas le coup de cœur que j'espérais, mais ça restera tout de même dans la catégorie "bonnes lectures".
L'Amérique est-elle vraiment le rêve que l'on pense pour Cetta et son fils Christmas ? La vie a mal commencé pour eux et Cetta fait tout ce qu'elle peut pour offrir le rêve américain à son fils. Ils vont plonger dans le New-York des année 1920, dans les bas quartiers où règne la misère, la violence. Cette va se prostituer pour s'en sortir, mais ne perd jamais espoir, si ce n'est pour elle, ce sera au moins pour Christmas. Lui va grandir dans ce monde des gangs, de la mafia, du racisme, de la prohibition, des inégalités sociales extrêmes. Mais c'est aussi la période de la popularisation du cinéma, de la photographie, de la radio. Toutes ces inventions qui vont permettre de garder l'espoir d'une nouvelle vie, de voir la lumière au bout du tunnel, de s'ouvrir au monde, même si parfois, ce que l'on y voit est moche.
Les personnages, Cetta, Christmas et Ruth, m'ont émue, parfois jusqu'aux larmes. Même si leurs histoires sont très romancées, j'ai souvent eu mal pour eux, j'ai aussi été heureuse les fois où le destin tournait en leur faveur.
Malgré quelques longueurs, c'est un lecture qui vous happe, c'est plus de 700 pages que vous ne verrez pas passer.
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Lecture en cours : La guerre de la faille I : Magicien - L'apprenti de Raymond E. Feist
PAL : 571
Livres lus depuis le début de l'année : 17 (7478 pages)
Re: Luca DI FULVIO (Italie)
Les enfants de Venise
Résumé Babelio: La misère radieuse d’une bande d’enfants perdus, la fille secrète d’un médecin sans diplômes, la découverte de l’amour, l’or, le sang, la boue, l’honneur… pour son nouveau roman, Luca Di Fulvio vous emporte à Venise.
Une intrigue efficace, des dialogues authentiques et des personnages tous plus attachants les uns que les autres... Un roman historique unique.
Après le New-York des années 20 du Gang des rêves, Luca di Fulvio nous emmène à Venise au XVIème siècle.
Ce qui avait fait de son premier roman une très belle réussite se retrouve dans celui-ci: des personnages très attachants que l'on voit évoluer, une peinture très réaliste d'un lieu à une époque révolue, un contexte historique passionnant. Bref, les presque 1000 pages défilent facilement....
Luca di Fulvio a un énorme talent pour vous plonger dans une ambiance: ici la Venise violente, misérable du XVIème siècle.
Certains passages sont plus lents que d'autres et paraissent un peu délayés du coup mais cela reste une très belle lecture.
Ma note 4,5/5
Résumé Babelio: La misère radieuse d’une bande d’enfants perdus, la fille secrète d’un médecin sans diplômes, la découverte de l’amour, l’or, le sang, la boue, l’honneur… pour son nouveau roman, Luca Di Fulvio vous emporte à Venise.
Une intrigue efficace, des dialogues authentiques et des personnages tous plus attachants les uns que les autres... Un roman historique unique.
Après le New-York des années 20 du Gang des rêves, Luca di Fulvio nous emmène à Venise au XVIème siècle.
Ce qui avait fait de son premier roman une très belle réussite se retrouve dans celui-ci: des personnages très attachants que l'on voit évoluer, une peinture très réaliste d'un lieu à une époque révolue, un contexte historique passionnant. Bref, les presque 1000 pages défilent facilement....
Luca di Fulvio a un énorme talent pour vous plonger dans une ambiance: ici la Venise violente, misérable du XVIème siècle.
Certains passages sont plus lents que d'autres et paraissent un peu délayés du coup mais cela reste une très belle lecture.
Ma note 4,5/5
Re: Luca DI FULVIO (Italie)
Les enfants de Venise
Quatrième de couverture : Venise, 1515. Peu de villes auront connu autant d'injustices, de dangers, de misère et de vices. De liberté, aussi.
Liberté pour Mercurio, petit voleur des rues, as du déguisement, pour qui le pavé romain est devenu trop brûlant. Liberté pour Giuditta, jeune et belle Juive, dont la religion semble ici tolérée – mais pour combien de temps ?
Rien ne les vouait à s'aimer. Pourtant... Entre inquisiteurs et courtisanes, palais, coupe-gorge et canaux putrides, les amants de Venise feront mentir le destin...
Mon avis : du bon et du moins bon pour moi dans ce roman. Malheureusement, rendue à la fin des 900 et quelques pages, je dois dire que la balance penche plutôt du côté du moins bon...
Voici ce qu'il en est :
C'est un roman qui se lit plutôt rapidement malgré sa taille. Les nombreux personnage sont bien identifiables, les lieux également. Il y a du rythme, des chapitres courts, on entre facilement dans l'histoire et dans les différentes intrigues.
Pas besoin d'être en grande forme pour profiter du roman (en référence à l'actualité sanitaire des rats ces dernières semaines ), ça se "lit tout seul"
Mais....
Justement, les situations sont tellement simplifiées (simplistes ?) qu'on en tomberait presque dans le cliché. Et surtout, le style d'écriture est affreusement plat, frôlant parfois l'anachronisme (il me semble) Mais je ne suis pas historienne alors peut être que ces effets de langages qui m'ont semblé plutôt modernes étaient en fait utilisés à l'époque...Quoi qu'il en soit, en tant que lectrice, ils ont gâché mon plaisir de lecture.
Enfin, je n'ai rien ressenti pour les personnages. Aucun d'eux ne m'a touchée et dans un roman aussi long je trouve dommage de ne ressentir aucune émotion.
Un petit mot sur la construction pour ceux qui seraient tentés : ce roman m'a rappelé Les piliers de la terre de Ken Follet (à mon goût mieux écrit et plus réussit)
Ma note : 2,25/5
Quatrième de couverture : Venise, 1515. Peu de villes auront connu autant d'injustices, de dangers, de misère et de vices. De liberté, aussi.
Liberté pour Mercurio, petit voleur des rues, as du déguisement, pour qui le pavé romain est devenu trop brûlant. Liberté pour Giuditta, jeune et belle Juive, dont la religion semble ici tolérée – mais pour combien de temps ?
Rien ne les vouait à s'aimer. Pourtant... Entre inquisiteurs et courtisanes, palais, coupe-gorge et canaux putrides, les amants de Venise feront mentir le destin...
Mon avis : du bon et du moins bon pour moi dans ce roman. Malheureusement, rendue à la fin des 900 et quelques pages, je dois dire que la balance penche plutôt du côté du moins bon...
Voici ce qu'il en est :
C'est un roman qui se lit plutôt rapidement malgré sa taille. Les nombreux personnage sont bien identifiables, les lieux également. Il y a du rythme, des chapitres courts, on entre facilement dans l'histoire et dans les différentes intrigues.
Pas besoin d'être en grande forme pour profiter du roman (en référence à l'actualité sanitaire des rats ces dernières semaines ), ça se "lit tout seul"
Mais....
Justement, les situations sont tellement simplifiées (simplistes ?) qu'on en tomberait presque dans le cliché. Et surtout, le style d'écriture est affreusement plat, frôlant parfois l'anachronisme (il me semble) Mais je ne suis pas historienne alors peut être que ces effets de langages qui m'ont semblé plutôt modernes étaient en fait utilisés à l'époque...Quoi qu'il en soit, en tant que lectrice, ils ont gâché mon plaisir de lecture.
Enfin, je n'ai rien ressenti pour les personnages. Aucun d'eux ne m'a touchée et dans un roman aussi long je trouve dommage de ne ressentir aucune émotion.
Un petit mot sur la construction pour ceux qui seraient tentés : ce roman m'a rappelé Les piliers de la terre de Ken Follet (à mon goût mieux écrit et plus réussit)
Ma note : 2,25/5
Pistoufle- Nombre de messages : 1468
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Re: Luca DI FULVIO (Italie)
Luca Di Fulvio est décédé hier, à l'âge de 66 ans
Son prochain (et dernier) livre paraîtra à la rentrée littéraire du mois d'août...
Son prochain (et dernier) livre paraîtra à la rentrée littéraire du mois d'août...
Mandarine- Nombre de messages : 3347
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Date d'inscription : 10/03/2010
Re: Luca DI FULVIO (Italie)
Les enfants de Venise
Après avoir tué un homme Mercurio et sa bande de voleurs Zolfo et Benedetta partent pour Venise Sur le bateau il rencontre tombe amoureux d’ une jeune et belle jeune fille juive Giuditta qui voyage avec son père Isacco un mèdecin qui a un passé d’escroc
Acheté pour la lecture commune l'an dernier je n'avais pas eu envie de me lancer dans un pavé à ce moment là
Luca Di Fulvio nous amène dans le Venise de 1515 à la fois magnifique et sale une ville ou se côtoient les princes, les courtisanes,et les voleurs ou les juifs sont accueillis mais jusqu’à quand avec la terrible inquisition ? Aventure, amour, amité trahison, nous suivons les personnages durant « saisons. J’ai été captivée par ce roman dès les premières pages et n'ayez pas peur de la brique les 980 pages se lisent toutes seules
4,5/5
Je viens de lire les avis opposés de Dodie et Pistoufle . Le mien rejoint celui de Dodie j'ai aimé les personnages
Après avoir tué un homme Mercurio et sa bande de voleurs Zolfo et Benedetta partent pour Venise Sur le bateau il rencontre tombe amoureux d’ une jeune et belle jeune fille juive Giuditta qui voyage avec son père Isacco un mèdecin qui a un passé d’escroc
Acheté pour la lecture commune l'an dernier je n'avais pas eu envie de me lancer dans un pavé à ce moment là
Luca Di Fulvio nous amène dans le Venise de 1515 à la fois magnifique et sale une ville ou se côtoient les princes, les courtisanes,et les voleurs ou les juifs sont accueillis mais jusqu’à quand avec la terrible inquisition ? Aventure, amour, amité trahison, nous suivons les personnages durant « saisons. J’ai été captivée par ce roman dès les premières pages et n'ayez pas peur de la brique les 980 pages se lisent toutes seules
4,5/5
Je viens de lire les avis opposés de Dodie et Pistoufle . Le mien rejoint celui de Dodie j'ai aimé les personnages
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La Terre - Zola
Re: Luca DI FULVIO (Italie)
Luca DI FULVIO (Italie)
Message anna44 Ven 27 Oct 2023 - 20:01
LE GANG DES RÊVES
Luca DI FULVIO
Pocket - 944 pages
4e de couverture :
New York ! En ces tumultueuses années 1920, pour des milliers d’Européens, la ville est synonyme de « rêve américain ». C’est le cas pour Cetta Luminata, une Italienne qui, du haut de son jeune âge, compte bien se tailler une place au soleil avec Christmas, son fils.
Dans une cité en plein essor où la radio débute à peine et le cinéma se met à parler, Christmas grandit entre gangs adverses, violence et pauvreté, avec ses rêves et sa gouaille comme planche de salut. L’espoir d’une nouvelle existence s’esquisse lorsqu’il rencontre la belle et riche Ruth. Et si, à ses côtés, Christmas trouvait la liberté, et dans ses bras, l’amour ?
Mon avis :
Quel roman-fleuve intense et vrai !
On y suit Christmas, petit immigré d’origine italienne, qui a à cœur d’être assimilé à la population locale. On est dans les années 20, et les origines ethniques des habitants ont tendance à définir qui ils sont. Les gens ne se mélangent pas entre eux. En tant qu’immigrants, Christmas et sa mère vont chercher avant tout à se sortir de la misère et pour ça, seules deux options s’offrent au jeune homme : la délinquance ou le courage de s’élever. Christmas va longtemps naviguer entre ces deux options mais l’amour de sa mère et le caractère de Christmas vont le sauver.
Christmas est particulièrement attachant. Grâce à ses rêves, il va casser les barrières qui l’entourent, il va tout donner pour accomplir ses rêves, sans s’arrêter aux clichés. Il va faire de sa vie un jeu dans lequel il nous entraîne, pour notre plus grand plaisir !
Et pourtant, tout n’est pas rose dans ce roman. de nombreuses scènes très violentes parsèment le livre et lui donnent un côté très noir. C’en est parfois même dérangeant…
L’amour est au centre de tout : c’est l’amour qui va permettre à Christmas de devenir celui qu’il rêve d’être, c’est l’amour qui a manqué à Bill qui l’entraîne dans les bas-fonds les plus profonds, et c’est aussi la magnifique histoire d’amour entre Christmas et la belle Ruth qui, sans prendre toute la place, est là, comme un fil rouge autant dans le roman que dans la vie de Christmas.
La structure du roman en fait un vrai page-turner, avec des chapitres plutôt courts qui donnent un bon rythme à la lecture.
Je suis ravie d’avoir découvert ce roman de Luca Di Fulvio, et je continuerai à lire ses autres romans.
Ma note : 4,5/5
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Anne-Claire
Message anna44 Ven 27 Oct 2023 - 20:01
LE GANG DES RÊVES
Luca DI FULVIO
Pocket - 944 pages
4e de couverture :
New York ! En ces tumultueuses années 1920, pour des milliers d’Européens, la ville est synonyme de « rêve américain ». C’est le cas pour Cetta Luminata, une Italienne qui, du haut de son jeune âge, compte bien se tailler une place au soleil avec Christmas, son fils.
Dans une cité en plein essor où la radio débute à peine et le cinéma se met à parler, Christmas grandit entre gangs adverses, violence et pauvreté, avec ses rêves et sa gouaille comme planche de salut. L’espoir d’une nouvelle existence s’esquisse lorsqu’il rencontre la belle et riche Ruth. Et si, à ses côtés, Christmas trouvait la liberté, et dans ses bras, l’amour ?
Mon avis :
Quel roman-fleuve intense et vrai !
On y suit Christmas, petit immigré d’origine italienne, qui a à cœur d’être assimilé à la population locale. On est dans les années 20, et les origines ethniques des habitants ont tendance à définir qui ils sont. Les gens ne se mélangent pas entre eux. En tant qu’immigrants, Christmas et sa mère vont chercher avant tout à se sortir de la misère et pour ça, seules deux options s’offrent au jeune homme : la délinquance ou le courage de s’élever. Christmas va longtemps naviguer entre ces deux options mais l’amour de sa mère et le caractère de Christmas vont le sauver.
Christmas est particulièrement attachant. Grâce à ses rêves, il va casser les barrières qui l’entourent, il va tout donner pour accomplir ses rêves, sans s’arrêter aux clichés. Il va faire de sa vie un jeu dans lequel il nous entraîne, pour notre plus grand plaisir !
Et pourtant, tout n’est pas rose dans ce roman. de nombreuses scènes très violentes parsèment le livre et lui donnent un côté très noir. C’en est parfois même dérangeant…
L’amour est au centre de tout : c’est l’amour qui va permettre à Christmas de devenir celui qu’il rêve d’être, c’est l’amour qui a manqué à Bill qui l’entraîne dans les bas-fonds les plus profonds, et c’est aussi la magnifique histoire d’amour entre Christmas et la belle Ruth qui, sans prendre toute la place, est là, comme un fil rouge autant dans le roman que dans la vie de Christmas.
La structure du roman en fait un vrai page-turner, avec des chapitres plutôt courts qui donnent un bon rythme à la lecture.
Je suis ravie d’avoir découvert ce roman de Luca Di Fulvio, et je continuerai à lire ses autres romans.
Ma note : 4,5/5
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