Sophie CHERER (France)
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Sophie CHERER (France)
Mousseline Dim 9 Nov 2008 - 11:59
De : Claarabel (Message d'origine) Envoyé : 2005-02-08 17:34
L'Enjoliveur
de Sophie Chérer
La note: 2.5 / 5
Hommage à Giono
Je n'ai hélas pas su apprécier à sa juste valeur ce livre de Sophie Chérer, "L'enjoliveur" c'est à dire Jean Giono. Un auteur qui fascine Sophie Chérer au point d'en être le point central d'un roman : sous forme de Journées Giono dans la région d'Aubrac, une poignée d'inconditionnels se réunit pour parler de l'écrivain et de son oeuvre. Cette année-là, Giono aurait eu 107 ans et le projet de revoir le grand chef d'oeuvre porté à l'écran d' "Un roi sans divertissement" fait des remous. Au centre de l'histoire, il y a Manuel, père d'une fillette, Juliette. Il rencontre la cinéaste Clara Caumette, tombe amoureux, coule des jours idylliques entre lectures du Giono, pique-niques et autres flagorneries, et puis un corps est retrouvé mort dans le creux d'un hêtre. Aussitôt la foule s'imagine se frotter à un criminel passionné et soucieux de reproduire les crimes d' "Un roi sans divertissement".
Pourtant cette intrigue presque policière, qui ne s'en révèle pas une, arrive aux 3/4 du récit ! Autant dire que ce meurtre n'a aucun intérêt dans le déroulement de "L'enjoliveur". Ce livre, que j'ai du mal à qualifier, me paraît un savant mélange de "gionolades", d'érudition et d'anecdotes centrées sur l'auteur disparu. Totalement néophyte, pour ne pas dire ignare à ce sujet, j'ai été plus d'une fois larguée par les maintes allusions, les nuances et les comptes-rendus détaillés qui me faisaient presque penser à un mémoire ou une thèse universitaire. Beau travail d'une passionnée, qui ravira les mordus de l'auteur, lesquels trouveront dans ce livre un complément romanesque à l'étude de Giono et du "Roi sans divertissement".
(En filigrane, ce livre laisse toutefois entr'apercevoir les liens multiples qui se tissent entre un lecteur amoureux et son livre.)
Avant de conclure, une précision : je ne blâme pas la qualité de l'oeuvre, mais simplement je n'ai pas été touchée et je me suis sentie mise à part dans cette histoire. Une connaissance minimale de Giono et son oeuvre s'impose, même si ce livre est une source intéressante et enrichissante sur l'homme, l'écrivain et son travail.
(248 pages)
De : lalyre7032 Envoyé : 2006-10-08 05:01
Les loups du paradis Sophie Cherer
Dans un hameau nommé Parlongoutte,lové dans un pays de montagne rude et
déserté de ses habitants ou les hommes se rassemblent au café du père Anselme
qui leur verse un breuvage composé de canelle,d'arabesques d'orange et de clous
de girofle.Dans ce café on y discute du retour des loups et on les attend,ce retour
c'est par leurs conversations qu'ils en construivent les mythes.Et quand arrive
Kohler qui va loger à l'hôtel tenu par l'Anglais et sa femme Jeanne,il est facile de
transfèrer leurs fantasmes sur cet homme mystèrieux qui semble ne venir de nulle
part.On a de la sympathie pour Kohler qui a un tel appétit de vivre,mais la
curiosité des villageois le fait ressentir comme un être menaçant,eux qui ne sont que
crainte et méfiance.Mais l'engagement que prend Jeanne vers la fin du livre,nous
amène à la reflexion sur la misère humaine et pourrait aider à l'édification d'un
monde meilleur.
Mon avis : Un très beau livre avec de superbes pages sur l'amitié,des paroles
d'engagements qu'ont pourrait élever au rang de modèle.Toujours de belles
descriptions dans ce genre de roman du terroir. J'ai beaucoup aimé. 5/5
De : lalyre7032 Envoyé : 2006-10-08 05:02
Le dimanche des réparations Sophie Cherer Points Seuil
Après 25 ans d’absence,une vieille dame,Didise revient dans son village natal ou elle a vécu pendant cinquante ans. Elle a travaillé longtemps chez les Voeckler notables de ce village et elle porte un lourd secret qui touche la vie de ces gens. Elle retrouve son amie Lolotte et c’est au cours de leur conversation émaillée d’expressions en patois(un lexique en fin de livre)que les 25 dernières années défilent,chacune ayant des choses à dévoiler et tout cela dans un décor à faire rêver et qui fait raisonner des souvenirs d’autrefois.
Mais le secret ,je n’en dirai rien,il faudra lire ce livre...
Mon avis : Un bon petit livre de 199 p., pas triste du tout,qui m’a fait souvent sourire.
Frais et reposant ce qui ne gâte rien. 5/5
L'Enjoliveur
de Sophie Chérer
La note: 2.5 / 5
Hommage à Giono
Je n'ai hélas pas su apprécier à sa juste valeur ce livre de Sophie Chérer, "L'enjoliveur" c'est à dire Jean Giono. Un auteur qui fascine Sophie Chérer au point d'en être le point central d'un roman : sous forme de Journées Giono dans la région d'Aubrac, une poignée d'inconditionnels se réunit pour parler de l'écrivain et de son oeuvre. Cette année-là, Giono aurait eu 107 ans et le projet de revoir le grand chef d'oeuvre porté à l'écran d' "Un roi sans divertissement" fait des remous. Au centre de l'histoire, il y a Manuel, père d'une fillette, Juliette. Il rencontre la cinéaste Clara Caumette, tombe amoureux, coule des jours idylliques entre lectures du Giono, pique-niques et autres flagorneries, et puis un corps est retrouvé mort dans le creux d'un hêtre. Aussitôt la foule s'imagine se frotter à un criminel passionné et soucieux de reproduire les crimes d' "Un roi sans divertissement".
Pourtant cette intrigue presque policière, qui ne s'en révèle pas une, arrive aux 3/4 du récit ! Autant dire que ce meurtre n'a aucun intérêt dans le déroulement de "L'enjoliveur". Ce livre, que j'ai du mal à qualifier, me paraît un savant mélange de "gionolades", d'érudition et d'anecdotes centrées sur l'auteur disparu. Totalement néophyte, pour ne pas dire ignare à ce sujet, j'ai été plus d'une fois larguée par les maintes allusions, les nuances et les comptes-rendus détaillés qui me faisaient presque penser à un mémoire ou une thèse universitaire. Beau travail d'une passionnée, qui ravira les mordus de l'auteur, lesquels trouveront dans ce livre un complément romanesque à l'étude de Giono et du "Roi sans divertissement".
(En filigrane, ce livre laisse toutefois entr'apercevoir les liens multiples qui se tissent entre un lecteur amoureux et son livre.)
Avant de conclure, une précision : je ne blâme pas la qualité de l'oeuvre, mais simplement je n'ai pas été touchée et je me suis sentie mise à part dans cette histoire. Une connaissance minimale de Giono et son oeuvre s'impose, même si ce livre est une source intéressante et enrichissante sur l'homme, l'écrivain et son travail.
(248 pages)
De : lalyre7032 Envoyé : 2006-10-08 05:01
Les loups du paradis Sophie Cherer
Dans un hameau nommé Parlongoutte,lové dans un pays de montagne rude et
déserté de ses habitants ou les hommes se rassemblent au café du père Anselme
qui leur verse un breuvage composé de canelle,d'arabesques d'orange et de clous
de girofle.Dans ce café on y discute du retour des loups et on les attend,ce retour
c'est par leurs conversations qu'ils en construivent les mythes.Et quand arrive
Kohler qui va loger à l'hôtel tenu par l'Anglais et sa femme Jeanne,il est facile de
transfèrer leurs fantasmes sur cet homme mystèrieux qui semble ne venir de nulle
part.On a de la sympathie pour Kohler qui a un tel appétit de vivre,mais la
curiosité des villageois le fait ressentir comme un être menaçant,eux qui ne sont que
crainte et méfiance.Mais l'engagement que prend Jeanne vers la fin du livre,nous
amène à la reflexion sur la misère humaine et pourrait aider à l'édification d'un
monde meilleur.
Mon avis : Un très beau livre avec de superbes pages sur l'amitié,des paroles
d'engagements qu'ont pourrait élever au rang de modèle.Toujours de belles
descriptions dans ce genre de roman du terroir. J'ai beaucoup aimé. 5/5
De : lalyre7032 Envoyé : 2006-10-08 05:02
Le dimanche des réparations Sophie Cherer Points Seuil
Après 25 ans d’absence,une vieille dame,Didise revient dans son village natal ou elle a vécu pendant cinquante ans. Elle a travaillé longtemps chez les Voeckler notables de ce village et elle porte un lourd secret qui touche la vie de ces gens. Elle retrouve son amie Lolotte et c’est au cours de leur conversation émaillée d’expressions en patois(un lexique en fin de livre)que les 25 dernières années défilent,chacune ayant des choses à dévoiler et tout cela dans un décor à faire rêver et qui fait raisonner des souvenirs d’autrefois.
Mais le secret ,je n’en dirai rien,il faudra lire ce livre...
Mon avis : Un bon petit livre de 199 p., pas triste du tout,qui m’a fait souvent sourire.
Frais et reposant ce qui ne gâte rien. 5/5
Mousseline- Admin
- Nombre de messages : 4359
Date d'inscription : 24/10/2008 -
Re: Sophie CHERER (France)
Invité Sam 14 Fév 2009 - 20:32
Quand je pense à la résistance de Sophie Cherer
Medium Poche
102 pages
7 € 90
Si elle n'avait pas eu M. Manoir en histoire-géo, Marianne n'aurait sans doute jamais commencé à tricher.
Mais face à ce professeur tonitruant, qui fait des moulinets avec une grande règle en bois, qui fustige les élèves à tout propos et exige qu'on trace la carte de l'Amérique du Nord de mémoire et sans lever le crayon, tricher est devenu, dès le premier jour, un réflexe d'autodéfense.
C'est un peu comme pour ce grand concours régional sur le thème Enfance et Résistance. En tant que première de la classe, Marianne est obligée de rendre une copie géniale, voire de gagner.
Au début, le sujet lui plaisait, elle trouvait que les deux mots allaient bien ensemble. Elle avait pleins d'idées très personnelles, et plutôt hilarantes. Mais les conseils de M. Manoir ont été aussi clairs que des menaces : il n'est pas question de parler de soir, et le sujet est grave.
Alors Marriane fait ce qu'on lui demande. De la résistance, justement.
Ce qui m'a le plus attiré dans ce livre, c'est le résumé. En effet, il semblait très prometteur. Cependant, j'ai été déçue par ce roman. Je m'attendais à quelques choses de plus fort et de plus poignant. Malheureusement, l'histoire est plate et sans intrigue. Le sujet du livre, la Résistance des enfants durant la Seconde Guerre Mondiale, est peu traité. Quant au personnage de Marianne, je ne sais pas pourquoi, mais je ne l'ai pas du tout apprécié. Peut-être est-ce à cause du fait que le roman est très court et que, par conséquent, je n'ai pas eu le temps de m'attacher à elle. En conclusion, je dirais juste que d'autres livres comme Les enfants de la liberté de Marc Lévy ou bien Seul dans Berlin de Hans Fallada, traitent mieux ce sujet.
102 pages
7 € 90
Si elle n'avait pas eu M. Manoir en histoire-géo, Marianne n'aurait sans doute jamais commencé à tricher.
Mais face à ce professeur tonitruant, qui fait des moulinets avec une grande règle en bois, qui fustige les élèves à tout propos et exige qu'on trace la carte de l'Amérique du Nord de mémoire et sans lever le crayon, tricher est devenu, dès le premier jour, un réflexe d'autodéfense.
C'est un peu comme pour ce grand concours régional sur le thème Enfance et Résistance. En tant que première de la classe, Marianne est obligée de rendre une copie géniale, voire de gagner.
Au début, le sujet lui plaisait, elle trouvait que les deux mots allaient bien ensemble. Elle avait pleins d'idées très personnelles, et plutôt hilarantes. Mais les conseils de M. Manoir ont été aussi clairs que des menaces : il n'est pas question de parler de soir, et le sujet est grave.
Alors Marriane fait ce qu'on lui demande. De la résistance, justement.
Ce qui m'a le plus attiré dans ce livre, c'est le résumé. En effet, il semblait très prometteur. Cependant, j'ai été déçue par ce roman. Je m'attendais à quelques choses de plus fort et de plus poignant. Malheureusement, l'histoire est plate et sans intrigue. Le sujet du livre, la Résistance des enfants durant la Seconde Guerre Mondiale, est peu traité. Quant au personnage de Marianne, je ne sais pas pourquoi, mais je ne l'ai pas du tout apprécié. Peut-être est-ce à cause du fait que le roman est très court et que, par conséquent, je n'ai pas eu le temps de m'attacher à elle. En conclusion, je dirais juste que d'autres livres comme Les enfants de la liberté de Marc Lévy ou bien Seul dans Berlin de Hans Fallada, traitent mieux ce sujet.
Invité- Invité
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