Véronique Deprêtre (Belgique)

Deprêtre Véronique
Fanchon
Onlit- Editions 11 septembre 2019
ISBN 978 2 87560 116 2
226 pages

Quatrième de couverture
Vois-tu, mon petit, lorsqu’on regarde un peu autour de soi, on trouve toujours bien pire que ses propres malheurs : une famille entière dévorée par des rats !
Partez à la dérive avec Fanchon dans un univers où, depuis la mort de son papa, tout et tout le monde va de travers : sa mère, sa grand-mère, sa sœur Chloé, et le chien Parsifal. Et il faut surtout éviter de croire que c’est grâce à Jean-Marc, l’ami de Mamy, que les choses vont s’arranger. Si les thèmes sont graves - l’enfant face à la mort et l’inconsistance parentale -, ils sont abordés d’une manière drôle et décalée. On rit donc beaucoup, et c’est tant mieux !
Mon avis
Il est rare de trouver un roman ou l’on peut se laisser aller à rire de bon coeur, c’est pourtant le cas lors de la lecture de Fanchon. Une petite fille basculée d’un adulte à un autre dont je cite les noms, il y a sa maman qui du matin au soir traîne en peignoir, j’ai perçu chez cette femme une certaine indifférence à l’égard de Fanchon, heureusement celle-çi s’amuse dans un autre monde, celui de fantômette, il y a Mamy chez qui il y a le piano du papa de la petite et qui sent si bon, elle grimpe sur le tabouret, elle ouvre doucement le clavier qui montre toutes ses dents, elle met la main sur les cordes en or et la vague monte, monte….Chloé la grande sœur qui s’occupe du bébé Victor, le jardinier Jean-Marc complice de Fanchon et bien sûr le chien Parsival. Ces personnages suffisent à donner l’élan au roman, n’oublions pas que Fanchon aurait aimé que sa maman lui fasse des câlins un peu plus souvent d’autant plus que la mamy est partie à Barcelone sans elle, en réalité elle est à l’hôpital et voila Fanchon sait aussi pleurer….Ce roman, je l’ai apprécié bien que ce ne soit pas de la grande littérature, facile à lire, j’aime l’illustration origine de la couverture, certains passages sont émouvants ou amusants, peu importe car je vous livre deux passages…..4/5

Dis ton père ne serait pas pâtissier ?
Il est architecte, pourquoi ?
Parce que t’es à croquer comme un petit gâteau.