Paul SAINT-BRIS

Paul Saint Bris est né le 4 janvier 1983 et vit à Paris. L'allègement des vernis est son premier roman.
 
Voici ce que j'ai trouvé sur internet et qui donne les liens de l'auteur avec le sujet de son roman, La Joconde:

L’auteur du livre, Paul Saint-Bris, est le neveu de Jean Saint-Bris (1947-2004), publicitaire tourangeau qui avait hérité du domaine familial du Clos Lucé, (acheté par l’ancêtre de la famille André-Théodore Saint-Bris en 1854) près d'Amboise, où Léonard de Vinci avait passé les trois ou quatre dernières années de sa vie. 
Jean Saint-Bris avait transformé sa demeure en un lieu évoquant l'auteur de La Joconde. Il avait installé un "centre technologique Léonard-de-Vinci" dans une grange du XVe siècle, et un "Parc Leonardo da Vinci" dans le même esprit, ouverts au public. 
Après sa disparition, c'est François Saint-Bris, son frère, qui reprend le flambeau avec le soutien de toute la famille. Il abandonne son travail pour devenir directeur du Clos Lucé à temps plein. Paul Saint-Bris est son fils aîné.


Âgé de 40 ans, Paul Saint-Bris est très attaché à Amboise où il a passé de nombreuses vacances et où, enfant, il venait passer Noël avec sa grand-mère, ses parents et ses sept oncles et tantes. Directeur artistique et photographe réalisateur, dans le domaine de la publicité et de la mode, l’auteur explique : « Malgré le rapport particulier que j’entretiens avec Léonard de Vinci au travers du Clos Lucé, je n’avais pas l’intention au départ de parler de lui. Mais lorsque j’ai choisi d’évoquer la résistance au changement, à savoir “Est-ce que l’on peut changer quelque chose qui est immuable ?" La Joconde, qui est recouverte de vernis qui se sont oxydés et opacifiés avec les siècles, m’est apparue comme le tableau qui servirait le mieux mon propos. En fin de compte, j’ai découvert que je ne pouvais pas échapper à Mona Lisa. »

(https://www.lanouvellerepublique.fr/amboise/amboise-le-premier-roman-de-paul-saint-bris)

L’allègement des vernis
Paul Saint-Bris
Philippe Rey -2023 - 349 pages



C’est le roman d’Aurélien, le directeur du département des peintures du Louvre. Mais c’est aussi et surtout un documentaire critique des travers de notre époque…Aurélien est un intellectuel qui se réfugie dans le musée pour se protéger des bruits du monde et d’une famille insatisfaisante.
La nouvelle présidente du Louvre, Daphné, veut améliorer la rentabilité du musée et le nombre de visiteurs déjà conséquent. Elle fait appel pour étudier la situation à une agence: Culture Art Média Patrimoine.Un certains nombre de propositions sont faites: Organiser des visites guidées en rollers pour accélérer le rythme des visites, utiliser l’intelligence artificielle pour diriger les visiteurs vers des salles moins fréquentées… mais surtout, l’action qui fera la différence pour faire venir le public: entreprendre la restauration de La Joconde.

Un histoire d’amour, en arrière fond, qui n’est pas très intéressante: le couple que forme Aurélien et sa femme Claire n’apporte rien au roman.A peine un éclairage supplémentaire sur la personnalité d’Aurélien.
Mais les dérives du marketing qui ne tient pas compte du respect qui est dû aux oeuvres et de l’avis des scientifiques est bien mis en évidence;  La boulimie du toujours voir plus, donc plus vite est aussi un travers de notre époque bien décrit. L’auteur connait bien le métier de la conservation et restauration des oeuvres d’art et révèle au lecteur des aspects souvent mal connus de la gestion des musées.

De l’humour, un récit qui se lit agréablement. C’est un roman intéressant sur l’univers des musées et sur la restauration des oeuvres.  Mais j’ai regretté des digressions qui m’ont semblé invraisemblables et superflues…

Note 4/5