Thierry COHEN (France)

De : Clochette1509 (Message d'origine) Envoyé : 2008-03-28 10:46

J'aurais préféré vivre - Thierry COHEN
Editions Plon - 206 pages.

L'histoire :
Un homme se suicide le jour de ses vingt ans, le 8 mai 2001, après avoir déclaré sa flamme à son amie d'enfance qui le rejette en bloc.
Il se réveille un an après auprès de son amie d'enfance avec qui il semble vivre une histoire d'amour passionnée, mais sans que lui n'ait aucun souvenir de l'année écoulée. Après une journée passée auprès de sa dulcinée en essayant de comprendre ce qui lui est arrivé, il se rendort dans des douleurs atroces, avec à son chevet, un vieil homme juif (?) poussant une complainte "yiddish" et qui l'exhorte de ne "pas le faire" !
Il se réveille 2 ans après, il continue à vivre son histoire d'amour, mais en s'apercevant qu'il devient quelqu'un qui ne lui plait pas du tout.
Il essaie de comprendre ce qui lui arrive, et en arrive même à se confier à un rabbin pour découvrir ce qui se passe et trouver une solution à son comportement.
Et ainsi de suite jusqu'au final.
S'en sortira-t-il ?

Mon avis :
Ce qui m'avait attiré de prime abord, c'etait la couverture. Le 8 mai. Mon fils est né le 8 mai ! C'est idiot mais quelquefois ça ne tient qu'à ça.
L'idée de départ me semblait aussi très sympa. J'avais envie de retrouver l"ambiance Marc Levy ou Guillaume Musso avec leurs histoires un peu simplistes, et une petite touche de surnaturel, qui peuvent aider à la détente.
Mais là, bof, bof,bof. Je pense que je n'aime plus le genre.
Tout va trop vite. Et oui, il faut qu'en quelques pages, il nous explique ce qu'il est devenu, ses solutions pour lui et pour sa femme, du coup la psychologie des personnages en prend un sérieux coup. Il y a plusieurs clés auxquelles on n'a pas accès et ça m'a plutôt énervé.
Et puis je trouve difficile de juger le suicide de quelqu'un. Je pense que personne n'est capable d'émettre un quelconque avis sur le côté irréparable du geste, et des dégâts qu'il peut causer.
Ici, le côté mystique qu'il a donné au geste m'a plutôt déplu.
Quant au final, je m'attendais à une grande explication, même pas ! plutôt cousue de fil blanc et dès le second chapitre, je m'y attendais.
Enfin, en ce qui concerne le style de l'auteur, je l'ai trouvé plutôt quelconque, et j'ai senti tout au long du livre, qu'il avait très envie que son roman soit adapté pour le cinéma. D'ailleurs, ça m'a fait bien rire parce que je suis allée voir la présentation de l'éditeur, et l'histoire est présentée sous un format bande-annonce comme pour la préparer au cinéma !
Bref, même pas une lecture de vacances... Heureusement, ça se lit vite!

Ma note : 1/5

Clochette.