Marina VLADY (Russie)

De : Chantal5500 (Message d'origine) Envoyé : 2006-09-27 08:47
SUR LA PLAGE, UN HOMME EN NOIR :
Fayard - 166 pages.

J'ai lu, il y a quelques années, "Vladimir ou le vol arrêté" (livre relatant la vie de l'auteur avec Vissotski, célébre poète russe, mari de Marina, mort très jeune sous l'emprise de l'alcool) et j'avais beaucoup apprécié.
Aujourd'hui, j'ai "avalé" ce petit livre en moins de deux heures. C'est le récit tout en sensibilité et en pudeur de la période très récente et très noire de sa vie : la maladie et la mort de son compagnon, le professeur Schwartzenberg, atteint lui aussi par ce mal incurable qu'il a combattu toute sa vie ; sa recherche d'un "soutien" puis d'une fuite de la douleur et de la solitude, auprès de ce qu'elle appelle "l'homme en noir", c'est à dire l'alcool. Et malgré cette détresse, ce gouffre sans fond où elle est tombée, un jour, un espoir renaît, une infime lumière qu'il faut saisir : il faut raconter, traduire en mots toute cette douleur, l'exorciser pour éloigner le démon de l'alcool et renaître à la vie. Emouvant et captivant.

4/5

Dans ce récit intimiste et bouleversant, Marina Vlady raconte la sortie du coma de son fils, victime d’un accident de la circulation. Pendant des semaines elle va aller de chez elle à la chambre d’hôpital où il gît inconscient. Chez elle, elle suffoque de désespoir ; à son chevet, elle parle, elle raconte, elle chante, scrutant le plus infime signe de retour à la conscience.


J’ai lu votre livre en 2 jours, j’ai un peu la même histoire les problèmes de drogue en moins.

J’ai été victime d’un accident de la route, trauma crânien, plusieurs mois de coma et deux années de rééducation.

Ce livre n’a pas de longueur et aurait même supporté quelques détails en plus.

J'ai bien aimé les points suivant :

- Le manque de tact des médecins, mes parents ont rencontré les mêmes problèmes

- Le changement de comportement, de caractère c’est tout à fait ça

- L’auteur décrit bien l’amour de la mère pour son fils

- L’analyse des sentiments de frustration qu’à la mère sont bien retranscris




Note 4,5/5