Stephen KING (Etats-Unis)

L'Outsider




Le corps martyrisé d’un enfant de 11 ans est retrouvé dans un parc de Flint-City dans l’Oklahoma. L’ADN, les empreintes, les témoins oculaires, tout désigne Terry Maitland, professeur d’anglais et entraineur de l’équipe de base-ball, un homme aimé et respecté dans la ville, comme le responsable de cet acte affreux. Mais il dispose d’un alibi très solide puisque plusieurs personnes témoignent avoir été avec lui au même moment pour une rencontre-dédicace avec l’écrivain Harlan Coben dans une autre ville. Comment une personne pourrait-elle se retrouver dans deux endroits différents au même moment ?
 
Encore un bon King à mon avis. Le livre commence comme un polar, avec une enquête policière classique, et ce n’est que vers la page 300 que l’on bascule peu à peu dans le fantastique. Un roman facile à lire et agréable, les pages tournent vite. La confrontation finale avec la créature m’a donné une impression de trop facile, de trop rapide. Mais bon, tous les méchants ne peuvent pas être « Ça ».
 On retrouve dans ce roman un des personnages de la trilogie de Bill Hodges.
 
Note : 4/5

Le Petit montagnard, ta vitesse de lecture actuelle est impressionnante!!!

J'ignorais que c'était la suite des aventures de Bill Hodges quand j'ai commencé le bouquin. D'ailleurs je n'ai pas encore lu sa trilogie. Et puis ce n'est pas vraiment une suite, disons qu'on retrouve un personnage qui travaillait avec Bill Hodges.

Quant à la vitesse de lecture, c'est parce que les avis ne sont pas forcement écrits le jour où on finit un bouquin.

LA PEAU SUR LES OS
Stephen KING
J’AI LU 377 Pages
 
Résumé (4° de couverture)
 
Bill Halleck, trente ans, ressemble à tous les Américains qui ont réussi. De l'argent, une femme épatante, une fille unique étudiante, un cottage résidentiel dans le Connecticut. Et il est presque obèse.
Bien sûr, sa femme Heidi, qui l'a vu réussir et...
grossir, ne manque jamais de le taquiner sur son poids ! Mais amoureuse comme au premier jour, elle le trouve toujours aussi désirable. N'importe où, même en voiture. De quoi provoquer une seconde d'inattention, et percuter une vieille gitane qui passait par là.
Dès lors, pour l'ex-rondouillard, la pesée quotidienne devient un cauchemar. Car la vie ne pèse plus très lourd lorsqu'on perd 2 kilos par jour, inexorablement. Sortilège? maladie? L'inquiétude deviendra vite anxiété, et l'anxiété, angoisse.
 
Mon avis
 
   Que dire de ce roman, si ce n’est qu’il me confirme que l’œuvre de Stephen King est faite de bon et du moins bon ?
Loin d’être spécialiste de cet auteur (lu 5 romans au total à ce jour), c’est toutefois un constat que je peux me permettre au terme de cette lecture. Vous aurez compris que celle-ci fait partie des moins bonnes. Pourtant tout commence plutôt bien et c’est avec une certaine exaltation que j’ai suivi la descente en enfer de notre héros du jour et les raisons de celle-ci. Voilà pour la première partie de l’intrigue.  
Pour la seconde, le surréalisme qu’on accepte de ce genre d’auteur prends une forme peu crédible (parce que le surréalisme peu être crédible, oui oui) qui plonge le sentiment général vers une lecture de série B. Un peu de retenu aurait été préférable au crédit de l’intrigue.
 
Ma note : (un petit) 3 / 5

LA PART DES TENEBRES
Stephen KING
Pocket 542 Pages
 
Résumé (Source Editeur)
 
Les funérailles de George Stark avaient été dignes de lui : toute la presse en avait parlé comme elle avait toujours parlé de sa vie d'écrivain célèbre. Pourtant, vivant il ne l'avait jamais été vraiment, puisque George Stark n'était que le pseudonyme - devenu trop encombrant - de Thad Beaumont. Comment donc pouvait-il mourir ? Il ne voulait pas disparaître. Et quand on a signé les thrillers les plus violents, se venger de celui qui vous a "assassiné" est un vrai plaisir...
 
Mon avis
 
  Mon appétit pour ce genre littéraire a ses limites. Voici la première réflexion faite à la fermeture de ce livre.
T’en que nous sommes dans un surréalisme soft, tout en finesse, plus psychologique que spectaculaire mon attention attise mon plaisir de lecture. Et ce surréalisme soft est celui de la première partie du roman de Stephen King. Les ingrédients pour tenir en haleine le lecteur, même s’ils sont visibles, fonctionnent parfaitement.
« Me voici donc en parfaite harmonie avec le genre » ai-je donc pensé jusqu’au deux tiers du volume jusqu’au moment où une montée en puissance, une surenchère devrais-je dire, d’événements fabuleux a enrayé cet engouement. Trop fut trop pour moi, et ma seule motivation à continuer cette lecture fut celle de connaitre l’issue de l’intrigue.
De Stephen King, j’ai aimé avec passion « La ligne verte ». Si je me permets le parallèle entre ces 2 romans, c’est justement pour rappeler que l’effet surréaliste de « La ligne verte » était très mesuré. Bien adapté à mes limites de lecteur concret (un peu trop peut-être…)
 
Cela dit, un Stephen King de temps en temps ne fait pas de mal et c’est avec plaisir, mais avec méfiance, que j’entamerai, tôt ou tard, une nouvelle expérience avec cet auteur.
 
Ma note 3.5 / 5

Cyrielle a écrit: je vous conseille vivement à condition d'avoir lu la trilogie Bill Hodges avant.

Merci pour ta critique et ce genre d'info bien utile!!!


Et bien dis-donc, Cyrielle, quel come-back!

Dreamcatcher



Comme chaque année, quatre amis d'enfance se retrouvent dans les profondes forêts du Maine pour une partie de chasse. Mais cette année, ils ne sont pas tout seuls dans la forêt : des militaires, des petits bonhommes gris et des créatures dangereuses s'y promènent aussi. Les chasseurs deviennent des proies pour les uns, ou des témoins gênants pour les autres. C'est à une rencontre du troisième type particulièrement sanglante que l'auteur nous invite cette fois-ci.

Le bouquin commençait bien avec ces 4 amis qui se retrouvent pour une partie de chasse et qui évoquent leur souvenir d'enfance. Ensuite, l'histoire se complique, mêlant extra-terrestres, manipulation d'esprit, lutte contre l'armée. Faut bien s'accrocher pour tout comprendre, surtout que c'est un peu long, près de 700 pages, bien que ces pages-ci se tournent assez facilement. On est plus dans la SF que dans le Fantastique, ce qui est assez rare chez Stephen King. A noter au passage, les références au roman Ca : la ville fictive de Derry, des enfants qui disparaissent, des adultes qui ferment les yeux, le château d'eau qui s'effondre.

Note : 3,5/5

SIMETIERRE
Stephen KING
J’ai lu 571 Pages
 
Résumé (4° de couverture)
 
En y resongeant par la suite, Louis situa le début du cauchemar à l'instant précis où l'on amena à l'infirmerie ce garçon de vingt ans qui était en train de mourir, la cervelle en bouillie et les yeux ouverts... Ou bien, peut-être, quinze jours plus tôt : ils venaient d'emménager Ludow, c'était la rentrée des classes, et Ellie avait hâte de leur raconter sa première journée d'école. Louis était allé coucher le bébé au premier étage, et il avait eu cet étrange pressentiment : quelque chose les menaçait. Une force inconnue, terrifiante mais irrésistible... En fait, Rachel avait raison : ce cimetière d'animaux, à deux pas de la maison, était morbide, c'était mauvais pour les enfants. Pourtant, l'endroit était si beau, si attirant. Une sorte de cercle magique...
 
L’auteur, le livre et moi
 
Voici bien longtemps, un ami m’a offert « Jessie » de Stephen King. J’avais apprécié cet univers littéraire éloigné alors de mes lectures habituelles sans pour autant y tomber de passion. Je soupçonne même cet ami de m’avoir offert ce livre pour m’encourager à sortir de mes classiques. Le temps est passé et allez savoir pourquoi, j’ai 20 ans plus tard (au moins) repris un King en mains. Sa large bibliographie et son succès font qu’il est facile à trouver en bouquinerie. Cela dit le genre reste en périphérie de mes lectures de prédilection. Parfois ses romans sont à l’intérieur de mon rayon d’appréciation (« La ligne verte » par exemple) parfois à l’extérieur. Qu’en sera-t-il de celui-ci ?...
 
Mon avis
 
Trash, glauque, morbide, voir même de mauvais goût. Voici les qualificatifs que j’ose utiliser pour ce roman. Bien sur les artifices du genre fonctionnent : Une montée par à coup de l’intrigue, des personnages étranges et inquiétants, des mystères ancestraux qui se divulguent au compte-goutte, une montée en puissance, etc etc … mais tout cette mécanique bien huilée ne suffit pas faire oublier la morbidité excessive et gratuite de l’histoire dans laquelle je ne suis jamais entré. Difficile d’en dire plus sans divulguer l’intrigue mais déterrer des enfants de la manière dont c’est décrit, très peu pour moi. Me concernant ce genre de lecture, à défaut d’être intelligente, doit au moins avoir la qualité de distraire et de passionner. C’est bien le contraire qui s’est produit chez moi
 
Ma note  2 / 5

Shining



Situé dans les montagnes Rocheuses au Colorado, l'Overlook Palace passe pour être l'un des plus beaux lieux du monde. Confort, luxe, volupté... L'hiver, l'hôtel est fermé. Coupé du monde par le froid et la neige. Alors, seul l'habite un gardien. Celui qui a été engagé cette année-là s'appelle Jack Torrance : c'est un alcoolique, un écrivain raté, qui tente d'échapper au désespoir. Avec lui vivent sa femme, Wendy, et leur enfant de 6 ans, Danny. Le garçon possède le don de voir, de ressusciter les choses et les êtres que l'on croit disparus. Danny sent une présence maléfique dans l'hôtel.

Un grand classique de Stephen King, son 3° roman publié, adapté magistralement au cinéma par l'immense Stanley Kubrick. Le roman est bien sûr beaucoup plus riche que le film, les caractères plus étudiés. C'est un angoissant huis-clos dans un hôtel isolé du reste du monde, un père alcoolique qui sombre dans la folie, un petit garçon qui a un pouvoir de vision ou de rêve extra-lucide, une mère un peu perdue. 

Note: 4,5/5

SAC D’OS
Stephen KING
Le Livre de Poche 726 Pages
 
Résumé (4° de couverture)

Reclus à Sara Laughs, sa maison de campagne, près d'un lac, Mike Noonan n'écrit plus. Depuis la mort brutale de sa femme Jo, enceinte, ce romancier à succès connaît l'angoisse de la page blanche.
La rencontre de la petite Kyra, puis de sa mère Mattie, jeune veuve en butte à la malveillance de son richissime beau-père, amorce-t-elle pour Mike un nouveau départ ? Il le croit, mais c'est compter sans les ombres qui hantent Sara Laughs. Celle notamment d'une chanteuse de blues, violée et assassinée des décennies plus tôt par les racistes du coin...
En devenant l'allié de Mattie et de Kyra, Mike a bravé les forces de l'enfer. Elles vont se déchaîner contre lui, dans les pages enfiévrées de ce roman salué par la critique mondiale comme LE chef-d'œuvre de Stephen King.
 
L’auteur, le livre et moi
 
J’avais le choix pour remplir ma P.A.L de vacances entre « Shining » et ce « Sac d’os ». Même s’il me tarde de découvrir le premier, c’est le second qui a eu le privilège de m’accompagner en vacances. Je garde le fameux « Shining » pour une période plus propice à le découvrir comme il se doit.
Et puis ce « Sac d’os » est annoncé comme le chef d’œuvre de King… Pur effet d’annonce d’éditeur ou réalité, c’est sous le soleil et sur le sable fin de l’Adriatique que mon avis s’est forgé. Le voici :
 
Mon avis
 
  Bien sûr, c’est maintenant une évidence pour moi qui poursuis ma découverte de S.K, l’intrigue commence doucement et de manière hyper réaliste. A la limite du déjà lu. Les 726 pages lui laissent le temps de monter en puissance, de partir vers des pistes différentes et de présenter les acteurs au plus précis qu’il soit. Et puis du réalisme intrigant on bascule crescendo dans le rêve (et même le cauchemar), la transmission de pensée, le spiritisme, l’ensorcèlement, … et j’en passe.
Je n’ai pas senti venir la rupture, mais à un moment, me concernant, trop c’est trop. Mon attention a décroché et c’est bien dommage car l’histoire en elle-même est plutôt attractive. Fallait-il tous ces artifices pour développer une si belle histoire ? Et bien oui, parce qu’ils appartiennent à l’univers des amateurs du genre dont je ne fais pas (trop) parti.
Si toutefois cet univers littéraire est à considérer comme de la lecture de plage, alors il fut le bienvenu pour moi car à la plage, j’y étais et ne regrette donc en rien cette lecture.
 
Ma note 3 / 5

SHINING
Stephen KING
J’ai lu 572 Pages
Résumé (4° de couverture)

Shining, c'est Danny, l'enfant médium dont la seule présence réveille les forces maléfiques d'un palace vide et coupé du monde. C'est là qu'un destin cruel a jeté Danny et ses parents.
C'est là que le don de l'enfant va faire surgir des monstres, des fantômes, des corps innommables.
Le passé du palace maudit envahit le présent... et veut la mort de Danny. Il est seul entre une mère terrorisée et un père devenu fou...

L’auteur, le livre et moi

M’y voici arrivé à ce fameux Shining ! Ce livre culte pour les adaptes du genre qui a engendré un film culte pour les adeptes du genre arrive à mon appréciation au moment où je me pose la question de savoir si mon intérêt pour Stephen King n’est pas arrivé à saturation. Je répète bien souvent que ce genre littéraire est à la limite de mon univers de lecture mais la facilité de lecture et le côté récréatif de ses romans m’incitent à retenter l’aventure. Ce « Shining » relancera-t-il un certain enthousiasme ou au contraire l’éteindra-t-il définitivement ?

Mon avis

Une chose est certaine, Stephen King maitrise parfaitement son art. Son art de faire venir les choses crescendo, de maintenir son lecteur en haleine et de jouer avec brio entre le réel et l’imaginaire. Oui ce « Shining » est supérieur en cela à bien d’autres de ses romans et si on sent venir certains événements, le suspense est bel et bien présent.
Alors oui, j’ai été pris par le jeu de cette lecture facile avec l’envie peut-être d’aller voir ce que Stanley Kubrick en a fait au cinéma.
Je dit donc à Stephen King «  A bientôt pour une nouvelle découvert … »

Ma note 3.5 / 5

Salem



Invasion de vampires à Jerusalem's Lot, petite ville du Maine.

Un vieux roman de Stephen King, publié en 1975, c'était son second roman et c'était avant l'utilisation à outrance du thème des vampires à la télévision, au cinéma et dans la littérature. King utilise tous les clichés sur les vampires pour y rendre hommage. Un roman pour les fans de Stephen King et d'épouvante. L'intrigue se met doucement en place et au début on est dans le mystère complet. J'avais bien pris garde de ne pas lire la 4° de couverture du bouquin et je ne savais pas du tout de quoi il parlait. Mais à un moment dans ma lecture je me suis dit "Tiens ça ressemble au "Dracula" de Bram Stroker. Effectivement, la suite a confirmé mon soupçon. On voit comment le Mal s'installe peu à peu dans la ville.

Note: 4/5

CHARLIE
Stephen KING
J’ai lu 466 Pages
017/2023
 
Résumé (4° de couverture)

Dès l'enfance, le terrible pouvoir de la petite Charlie s'est révélé : qu'un objet, un animal, un être humain provoque en elle la moindre crainte, la moindre tension... et il se trouve aussitôt livré aux flammes !
     Aujourd'hui la douce et jolie Charlie a sept ans et le cauchemar demeure. Certes, elle sait à présent que son pouvoir est un mal qu'elle doit combattre sans relâche pour en être un jour libérée, délivrée. Alors de toutes ses forces, Charlie lutte, mais la pulsion souvent l'emporte et déferle. Indomptable, criminelle. Et l'enfant cède au désespoir...
     Comment ses parents pourraient-ils lui avouer l'atroce vérité — cette imprudence fatale qu'ils ont commise avant sa naissance ?
     A quel destin Charlie est-elle vouée ?
 
L’auteur, le livre et moi
 
  Il me fallait un livre récréatif et facile pour terminer ce mois de Février, période où je savais que je ne disposerai pas des conditions habituellement requises pour lire attentivement.. Un Stephen King dans ma P.A.L a pour moi ces qualités requises. Fusse le bon choix ?
 
Mon avis
 
Récréatif ? oui. Facile ? oui. Mais malheureusement ennuyeux.
Roman fantastique en deux parties.
La première : Un road movie des plus classiques où un père et sa fille, qui détiennent des pouvoirs paranormaux, tentent d’échapper aux méchants.
La deuxième : Nos héros sont emprisonnés dans une sorte de prison-clinique  d'antichambre de la C.I.A semble-t-il.
Dans les deux cas, les ficelles de ce genre d’aventures, qu'elles soient littéraires ou cinématographiques, sont utilisées avec exagération et sans aucune originalité. Alors les pages se tournent avec un seul et unique intérêt : Celui de savoir comment ce cauchemar peut se terminer.
Entre temps c’est l’ennui complet instauré par des événements répétitifs.
Ce sentiment est-il dû uniquement par le contenu de ce roman ou par une usure de l’auteur en général de ma part ? Hmmm… un peu les deux je pense.
Roman réservé aux inconditionnels de ce genre littéraire.
 
Ma note 2.5 / 5

Billy Summers

Billy Summers est un tueur à gage qui n’accepte des contrats que si la cible est une « mauvaise personne ». On lui en offre un très lucratif et il accepte avant de prendre sa retraite, mais il doit s’intégrer à la vie de son quartier en attendant sa victime, et cet ancien combattant de la guerre en Iraq commence à trouver la situation louche. Il prépare sa sortie en cachette, évitant la méthode proposée par son employeur. Mais dans sa cachette, il sauve la vie d’une femme dans la rue devant chez lui et la soigne, mettant à risque son identité secrète.
 
[Avertissement léger divulgâchage] J’ai eu des périodes très différentes en lisant ce livre. Le début m’ennuyait, je me demandais si j’allais continuer pour me taper les 500 pages. Puis l’histoire, mais surtout le passé de Billy en 2004 en Iraq, a commencé à m’intéresser. King est fort dans la peinture de personnages. Le huis clos dans l’appartement avec la jeune femme était le point fort selon moi, je dévorais alors les pages. Mais vers le dernier tiers, le livre devient une histoire de vengeance. Le pire est toutefois un peu plus loin, quand on découvre qui tire vraiment les ficelles, pourquoi et comment. Il n’y avait aucun indice avant, tous des nouveaux personnages et situations, on fait simplement tout raconter. Ah bon. Et puis les personnages veulent justice, donc aventures rocambolesques. Ah ouin… J’ai finalement décidé de mettre une note moyenne, car au milieu je peinais à lâcher le livre, mais avant et après j’ai presque abandonné la lecture… Peut-être même que 3 serait plus approprié. Il y a aussi des allusions à l'hôtel Overlook lorsqu'ils sont au Colorado, ce que je trouvais intéressant.
 

3,5/5

RR

Dead Zone



Suite à un grave accident de voiture, John Smith possède un étrange pouvoir qui lui permet de voir le passé ou le futur des personnes avec lesquelles il rentre en contact. Ce pouvoir lui permet d'éviter quelques catastrophes ou d'aider la police à traquer un tueur en série. Mais un jour, lors d'un meeting politique, il sert la main d'un candidat populiste et voit le déclenchement de la 3° Guerre Mondiale.

Un roman qui nous montre un homme qui ressent son don comme une malédiction et lui procure surtout des douleurs mentales. Pas d'épouvante dans ce roman, pas de monstre. Juste la vie d'un homme torturé qui saura finir en beauté. Ca se lit facilement et assez rapidement malgré les presque 500 pages. J'avais beaucoup le film tiré de ce roman et c'est pourquoi je n'avais pas lu ce roman à l'époque de sa sortie (début des années 80 sans doute). Je vais essayer de le revoir maintenant pour comparer roman et film. 

Note: 4/5