Serge JONCOUR (France)

De :Claarabel Envoyé : 27/08/2004 15:49
Serge JONCOUR - L'idole
**.5 / 5

L'impossible crétin
Bof, ce dernier roman de Serge Joncour... J'ai été déçue, moi qui avais beaucoup apprécié son précédent "U.V." et pensais retrouver dans cette dernière parution la même écriture passionnante et captivante. Non, déception. Pas sur le plan du style, fidèle à lui-même, mais l'idée générale du roman (la célébrité) m'a gonflée. Comment un parfait inconnu peut du jour au lendemain devenir la coqueluche nationale et sans avoir rien fait ?... A partir de là, l'auteur brode : il met en place Georges Frangin, un beau spécimen du paumé quadragénaire, pas de boulot, pas de famille, ni de vie sentimentale. Un type qui a passé son temps à se faire remarquer bien malgré lui, et depuis son enfance. Depuis il en joue presque, et en jouit ! Incroyable, mais tête à claques. Au fil des pages, on s'ennuie très vite. D'abord séduit par les expressions rigolotes, le ton cynique et "je-suis-malade-mais-je-me-soigne", j'ai vite été gagnée par l'exaspération. Ennuyée par ce personnage qui semble subir, tel un innocent, le tapage médiatique, l'envolée illustre autour de sa personne, mais qui puis-je, après tout ?.. Profitons du système et n'hésitons pas à le critiquer, à fustiger tous les petits travers du moment qui fait de monsieur-tout-le-monde une sommité du jour au lendemain. Bof.

Clarabel



De : Claarabel Envoyé : 21/08/2005 15:26
Serge JONCOUR - Vu

Dans "un petit village où il fait beau, l'avenue de l'église bordée de ses ombres, deux ou trois vues sur la fontaine qui glougloute, des accoudés qui trinquent sous les parasols anisés, la représentation même de la sérénité", vit une famille anodine dans un lieu-dit proche du trou paumé en rase campagne. Il y a le père, la mère, les trois enfants, sans oublier l'immortelle grand-mère dans son fauteuil roulant. En fait, cette famille a tout de la caricature des Bidochons - ce sont des gens simples, démunis, à la modeste ambition de paraître en une des journaux ! Et c'est pourtant vrai qu'ils les collectionnent, les unes. Ils sont mine de rien les champions involontaires des grabuges. La légende commence lorsqu'un boing se crashe dans le jardin, la carcasse devenant un aimant à touristes, "un genre de menhir qui n'avait pas la mérite des siècles". S'ensuit une série de guignes monstrueuses, mais finalement drôles pour le lecteur (je vous invite à lire ce livre pour en savourer les détails!).

Ce qui est décrispant dans "Vu" c'est la constante légèreté, l'absence d'effusions, de pathétisme ou de misérabilisme qu'on accole trop souvent aux gens de peu. Il y a un refus de se prendre au sérieux, aucun état d'âme (l'épisode du cochon l'atteste). Au début, en ouvrant le premier chapitre, j'étais décontenancée par la nonchalance du style du narrateur, mais en approfondissant on découvre davantage : "un rendu proche du pathétique, un lyrisme feutré d'un manque de vocabulaire, devenu encore plus poignant à cause de cela. Un style étincelant de lacunes, elliptique jusqu'à l'abscons, tout ce qui caractérise la naïveté docile des puissants illettrés". Et pour se jeter lui-même des roses, le narrateur ajoute : "un talent de plume, certes pas suffisant pour les académies, mais parfaitement adéquat pour témoigner, non pas de nos petites misères comme ils le font tous, mais de nos petits arrangements avec l'ennui". Forcément le charme opère, ces Bidochons de Serge Joncour sont trop délirants pour ne pas aller à leur rencontre et accepter "une petite mousse". Et si d'aventure vous croisez en chemin l'Ampoule, autrement dit le journaliste Jérôme Marchetout, il vous expliquera, lui ...

4/5

Serge Joncour - Que la paix soit avec vous
Flammarion, 2006

Un jeune homme misanthrope vit au troisième étage d’un vieil immeuble du Marais à Paris. Un jour, il entend du bruit dans l’autre appartement du palier, dont il n’a mystérieusement jamais vu l’occupant. Il en discute avec une des habitantes, et celle-ci lui livre petit à petit des bribes d’information sur l’histoire de cet immeuble et de ses occupants. Parallèlement, elle, tout comme la propriétaire, espèrent qu’il pourra les aider face aux spéculateurs qui veulent mettre la main sur le bâtiment pour le transformer de fond en comble.

La plume de Serge Joncour est très plaisante, on rigole parfois lors de la lecture.

« Depuis le soir où j’ai assommé leur caniche, je ne vois plus mes parents. » p.141

Les personnages sont intéressants et fascinent. Le récit d’immeuble rappelle Pot-bouille et la Vie mode d’emploi, et le jeune homme solitaire est aussi un type courant du roman français. Néanmoins, on prend plaisir à lire ce livre, on n’a pas l’impression de l’avoir déjà lu.

4/5

le réaliste-romantique

Serge Joncour
L’Idole
2004

Un homme sans histoire, seul, et à qui il n’arrive rien, se réveille un matin subitement célèbre. On se retourne dans la rue sur son passage, on l’interpelle au café, on le dévisage. Il n’y a pas d’explications, c’est la célébrité soudaine. George Frangin apprend à vivre avec ceci, il en découvre les avantages et les inconvénients. Toutefois, il est difficile de cultiver sa célébrité lorsque l’on n’a rien fait.

L’idée à la base de ce roman est joyeusement absurde. Serge Joncour s’en sert pour explorer et critiquer le monde du vedettariat et des médias. L’auteur à une plume amusante, on s’amuse bien des diverses aventures. De plus, le personnage décalé et résigné est fortement sympathique.

« C’était sûrement ce qui m’arrivait, me suis-je dit pour me rassurer ; en fait si je n’étais pas au courant de ma célébrité, c’est que ces derniers temps je ne lisais pas assez les journaux et ne regardaient pas les bons programmes à la télé. » p.57-58

C’est un croisement entre la Moustache de Carrère et la Métamorphose de Kafka.

4/5

le réaliste-romantique

Avez-vous le film de Woody Allen "Rome mon amour" (2012)? On y retrouve l'idée exploitée dans L'idole, avec Roberto Benigni dans le rôle de l'nconnu qui devient soudainement et inexplicablement célèbre. Et comme dans le livre, l'idole, du jour au lendemain, redevient anonyme.

Serge Joncour
L’amour sans le faire
2013

Un cinéaste, séparé, solitaire et déprimé, redescend voir ses parents dans le Sud-ouest, parents auxquels il n’a pas adressé la parole depuis une décennie. Une jeune femme, veuve, fatiguée des hommes, sans attache, prend des vacances de son usine, sur le point de fermer, et descend chez ses ex-beaux-parents dans le Sud-ouest. Les deux vont se retrouver, mais deux solitudes ne font pas souvent un couple. Ils devront affronter certains fantômes du passé.

J’étais captivé par le début, alors que Joncour place ses personnage à la marge de la société, déguisant une critique, mais le récit s’essouffle à mi-chemin, alors que le cinéaste se promène sur le domaine de ses parents et qu’il rencontre les voisins dont ils se sont toujours méfiés. Ensuite, après quelques péripéties qui apparaissent artificielle, la fin est d’un beau dénouement rose bonbon…

En bref, c’était une lecture parfois intéressante, mais parfois légèrement ennuyante. Moyenne.

3/5

le réaliste-romantique

Joncour Serge
Chien – Loup

Editions Flammarion 22 août 2018
ISBN 978 2 0814 2111 0
476 pages

Quatrième de couverture
L’idée de passer tout l’été coupés du monde angoissait Franck mais enchantait Lise, alors Franck avait accepté, un peu à contrecœur et beaucoup par amour, de louer dans le Lot cette maison absente de toutes les cartes et privée de tout réseau. L’annonce parlait d’un gîte perdu au milieu des collines, de calme et de paix. Mais pas du passé sanglant de cet endroit que personne n’habitait plus et qui avait abrité un dompteur allemand et ses fauves pendant la Première Guerre mondiale. Et pas non plus de ce chien sans collier, chien ou loup, qui s’est imposé au couple dès le premier soir et qui semblait chercher un maître. En arrivant cet été-là, Franck croyait encore que la nature, qu’on avait apprivoisée aussi bien qu’un animal de compagnie, n’avait plus rien de sauvage ; il pensait que les guerres du passé, où les hommes s’entretuaient, avaient cédé la place à des guerres plus insidieuses, moins meurtrières. Ça, c’était en arrivant.
Serge Joncour raconte l’histoire, à un siècle de distance, d’un village du Lot, et c’est tout un passé peuplé de bêtes et anéanti par la guerre qu’il déterre, comme pour mieux éclairer notre monde contemporain. En mettant en scène un couple moderne aux prises avec la nature et confronté à la violence, il nous montre que la sauvagerie est toujours prête à surgir au cœur de nos existences civilisées, comme un chien-loup.


Mon avis
Dans ce roman nous passons simultanément de 1914 à 2017 avec d’autres personnages et nous sommes à Orcières. En 1914, dans ce village , il ne reste que des femmes car les hommes sont partis au front. Situant une vieille maison isolée tout là-haut ou un dompteur y vit avec ses lions et tigres encagés, au village les femmes font les travaux des hommes absents, Joséphine veuve de guerre garde les troupeaux de moutons, chaque jour il en manque quelques-uns, ou sont-ils passés ? 2017, l’annonce qu’avait lu Lise pour une maison de vacances était rassurante, elle parlait de calme, de paix assurée, d’un beau gîte perdu au milieu des collines boisées, elle était sûre d’avoir trouvé là un coin tranquille. Quand à Franck, il n’était guère rassuré d’autant plus qu’il n’y a pas de piscine, ni climatisation et pas même de TV, mais surtout pas de téléphone donc pas de Wi-Fi. Cependant les petites habitudes s’installent, pour Lise c’est le pur bonheur, il lui suffit d’entendre le chant des oiseaux et le bourdonnement des insectes, dans cette paix elle peint les beaux paysages qui entourent la vieille maison, tandis que Franck essayant de vaincre l’angoisse, commence doucement à s’habituer en faisant de longues promenades dans cette nature sauvage. Mais un jour surgit d’on ne sait ou un chien-loup et ce qui est assez curieux on réalise que cette bête sauvage s’attache à Franck et qu’il l’aidera dans divers circonstances que je ne peux dévoiler. Un bref résumé pour ce roman, recelant deux histoires d’amour pour deux couples séparés par un siècle, un simple d’esprit, des braconniers, des lions encagés qui prendront leur revanche, sans oublier le dompteur et bien évidemment du suspense, forcément avec des animaux sauvages, ha j’oubliais il y a aussi des moutons que garde Joséphine et la violence qui sommeille, tout cela dans une nature tellement bien décrite que l’on si croirait, un seul bémol pour la fin…..4,5/5

Merci Lalyre! Je l'ai noté!

Joncour Serge
Nature humaine
Editions Flammarion 19 août 2020
397 pages

Quatrième de couverture
QLa France est noyée sous une tempête diluvienne qui lui donne des airs, en ce dernier jour de 1999, de fin du monde. Alexandre, reclus dans sa ferme du Lot où il a grandi avec ses trois soeurs, semble redouter davantage l'arrivée des gendarmes. Seul dans la nuit noire, il va revivre la fin d'un autre monde, les derniers jours de cette vie paysanne et en retrait qui lui paraissait immuable enfant. Entre l'homme et la nature, la relation n'a cessé de se tendre. À qui la faute ? Dans ce grand roman de « la nature humaine », Serge Joncour orchestre presque trente ans d'histoire nationale où se répondent jusqu'au vertige les progrès, les luttes, la vie politique et les catastrophes successives qui ont jalonné la fin du XXe siècle, percutant de plein fouet une famille française. En offrant à notre monde contemporain la radiographie complexe de son enfance, il nous instruit magnifiquement sur notre humanité en péril. À moins que la nature ne vienne reprendre certains de ses droits..
Mon avis
1976-1999 couvrant une période de tous les dangers pour l’évolution de la vie humaine sur terre, car la nature est excédée par ceux qui la piétinent après avoir profiter d’elle et qui demandent de plus en plus d’elle sans comprendre les nombreux avertissements engendrant la désertification des campagnes. C’est l’histoire d’une famille de paysans fermiers dont Alexandre, le fils agriculteur dans le Lot, qui va redécouvrir ce que font les vraies valeurs. Lors de cette période, Serge Joncour avec sa belle plume restitue des pans de l’Histoire de France, marée noire de l’Erika, élection de de Mitterrand à la présidence etc...Il nous parle de l’amour avec ses questionnements et son espoir, nous fait une belle analyse du monde agricole face au modernisme, il raconte une période de la grande et petite histoire avec des thèmes sur la politique et l’économie. Tout cela avec une écriture sensible maîtrisant en profondeur et finesse le portrait changeant d’un monde rural, réveillant des souvenirs d’antan…. Un roman qui fait vibrer et que j’ai savouré, un grand coup de coeur...5/5

J'ai noté celui ci j'avais bien aimé chien loup même je vois que je n'ai pas laisse mon avis

Nature humaine
2020

De 1981 à 1999, on suit Alexandre et sa famille, de jeune homme à propriétaire de la ferme bovine familiale dans le Lot, là où les terrains sont en pente et la terre difficile à cultiver. Ses sœurs ne pensent qu’à partir à la ville, alors il se sent obligé de reprendre le flambeau familial, de s’enchainer à la terre loin de tout. Il n’est toutefois pas de la génération de ses ancêtres et apprécie aussi les sorties à Toulouse et la modernité. Il se retrouve au moment pivot de l’agriculture française, alors que les petites exploitations ne peuvent plus survivre, que les agriculteurs doivent se développer, à coups d’investissements et d’endettement, poussés par les banques et les autorités. Mais ceci rajoute au stress et n’est pas garanti de succès, tel qu’on l’a vu pas le taux de détresse psychologique et les suicides chez les paysans au cours des dernières décennies (ce n’est pas dans le livre, c’est mon ajout personnel). La modernité signifie aussi que l’on veut construire une autoroute dans cette région. Ceci faciliterait les déplacements, mais signifierait aussi des travaux de plusieurs années pour construire un viaduc, du bruit constant et même la perte de terres.
 
Le livre avance par bons : 1981, 1986 (Tchernobyl), 1991, 1996 et 1999 (la tempête). Il couvre ainsi les jalons politiques, telles les élections et la bataille du Larzac contre la base militaire. C’est un excellent Joncour, j’ai retrouvé le plaisir que j’avais eu à lire Que la paix soit avec vous. Les personnages sont attachants, le dosage entre détails et intrigue bien réussi, tout comme l’équilibre entre le social et l’intime. J’ai ressenti beaucoup d’empathie pour ce garçon tiraillé entre la tradition, la lignée familiale, mais ses goûts personnels et son besoin de modernité. Par exemple, comme pourrait-il trouver une femme qui acceptera de venir s’enterrer avec lui dans cette ferme isolée? Je vous recommande cette lecture, un voyage historique dans un passé proche.
 
4,5/5

RR

Nature Humaine

C'est avec plaisir que j'ai suivi notre héros agriculteur Alexandre.
De 1981 à 1999, l'auteur prend appui sur des évènements marquants de l'histoire pour dresser le portrait d'Alexandre et de sa famille. L'exploitation est amenée à évoluer, tout comme les mentalités. Ses jeunes soeurs ne souhaitent pas reprendre la ferme et aspirent plutôt à vivre une vie urbaine. Et face à la montée de la consommation de masse, comment faire pour faire évoluer l'exploitation sans compromettre les principes fondamentaux de la famille.

Le tout servi d'une magnifique écriture, des portraits très attachants. Un très beau roman.

Ma note: 5/5

Nature Humaine Serge Joncours

La France est noyée sous une tempête diluvienne qui lui donne des airs, en ce dernier jour de 1999, de fin du monde. Alexandre, reclus dans sa ferme du Lot où il a grandi avec ses trois soeurs, semble redouter davantage l'arrivée des gendarmes. Habité par ses plus tendres souvenirs, il va revivre les années flamboyantes de cette vie paysanne qui lui paraissait immuable enfant.
Serge Joncours est un auteur que j’aime beaucoup je n’ai jamais été déçue par un de ses romans
Ce roman raconte l’évolution de l’agriculture à partir des années 70 jusqu’à la tempête de 99..et tous les scandales qui ont entaché cette époque . Les actes terroristes anti nucléaires et les scandales les veaux aux hormones , les pesticides et les engrais qui ont tué la terre . Ces même engrais chimiques qui contiennent du nitrate d'ammonium et du nitrate de potassium utilisés pour faire des bombes .C’est aussi une scission entre les générations précédentes qui pendant des siècles restaient dans le même village et reprenaient la vie de leur parents .
Serge Joncour est un auteur que j’aime beaucoup et une fois de plus je n’ai jamais été déçue
4.5/5

Joncour  Serge
        Chaleur humaine  
    Albin Michel 23 août 2023   
345 pages

Quatrième de couverture
Ceci est un roman total.
Entrelaçant l'histoire du monde et une histoire de famille, il embrasse notre présent et nos fautes passées.
En quelques semaines, du début du mois de janvier 2020 à la fin du mois de mars, le quotidien d'une famille française va basculer en même temps que l'humanité.
Fuyant le confinement urbain, Vanessa, Caroline et Agathe se réfugient aux Bertranges, une ferme du Lot entre les collines et la rivière, où leurs parents vivent toujours. Les trois soeurs y retrouvent Alexandre, ce frère si rassurant avec qui elles sont pourtant en froid depuis quinze ans, ainsi que des animaux qui vont resserrer les liens du clan.
Tandis que, du dérèglement climatique aux règlements de compte, des épidémies aux amours retrouvées, la nature reprend ses droits, ces hommes et ces femmes vont vivre un huis clos d'une rare intensité.
Avec Chaleur humaine, Serge Joncour nous tend un miroir vertigineux et, ce faisant, il ajoute une pierre essentielle à son oeuvre.
Mon avis
Dans ce très beau roman il n’y a pas de secret de famille, il y a simplement l’histoire d’une famille avec une fratrie disloquée qui est obligée d’affronter le confinement avec ses angoisses et celle de devoir s’unir de nouveau pour le pire et qui sait ? Peut-être un jour le meilleur, cependant avec cette famille réunie par le covid, comment  va se passer le quotidien avec la fratrie agrandie? Partageons leurs conversations animées et la tension ou l’on s’écharpe, mais aussi la peur de contaminer les aînés en prenant les repas avec eux et l’isolement frustrant, Imaginons l’euphorie le jour ou l’on sort la grande table pour prendre le repas au grand air, on contemple la nature, cela fait du bien au cœur et ce sont des instants d’harmonie, bien que des moments de colère, d’angoisse et parfois de révolte. Certains ont dû fermer leur établissement.  Bref Serge Joncour a très bien su nous faire revivre un roman de l’histoire avec ce roman qui est un cocktail explosif plein d’adrénaline mais aussi des moments de tendresse, de fraternité et d’amour auxquels viennent parfois s’adjoindre quelques pointes d’humour, créant un univers d’une riche variété de sentiments…. Encore un grand coup de cœur 5/5

Merci Lalyre j'aime beaucoup cet auteur