Bruce WAGNER (Etats-Unis)
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Bruce WAGNER (Etats-Unis)
From: s-lewerentz (Original Message) Sent: 8/14/2008 2:02 AM
Toujours L.A.
Chroniques hollywoodiennes, entre ragots de stars et presse people ! Le roman se concentre sur trois personnages principaux : Kit, une star hollywoodienne bouddhiste qui se fait agresser alors qu’il allait interpréter un handicapé mental ; Becca, une actrice qui vivote dans le monde des sosies (en l’occurrence celui de Drew Barrymore) en attendant d’être reconnue comme une actrice et personne à part entière ; et Lisanne, une secrétaire névrosée, nymphomane et fan de Kit et de yoga. Trois personnages qui vont se croiser, entre le monde des « célèbres » (mais qui ont peur de ne plus l’être) et celui de ceux qui tentent de le devenir (mais ont peur de ne jamais l’être).
Bruce Wagner (scénariste et acteur à Hollywood) nous présente la face cachée du monde hollywoodien et ne nous épargne rien : névrose, égo démesuré, hypocrisie, faux-semblants, égoïsme, trahison, perversité, argent, sexe, gloire, drogue ; le tout en mêlant une myriade de noms célèbres à ceux de ses héros fictifs, et un certain humour. On oublie rapidement le glamour. Mais si tout cela est fort amusant et divertissant au départ, je me suis quand même rapidement demandée où tout cela allait me mener : simple assemblage de « presse people déguisé en roman » ou vraie critique acerbe d’une industrie pas si idyllique ? Passée la déception de ne pas lire le « roman noir » qu’annonce la couverture, j’ai aimé quand même aimé le style vif et direct, même si pas mal de passages m’ont ennuyé, voire carrément dérangé par leur vulgarité facile. J’ai regretté aussi le manque de profondeur des personnages qui, comme Hollywood, restent superficiels. Par contre, j’ai apprécié le fait que l’auteur pointe du doigt sur la tentation d’être quelqu’un d’autre que l’on est.
Au final, ça ne sera pas un souvenir mémorable... surestimé à mon avis... Pourtant, la préface est de James Ellroy, Salman Rushdie encense l’auteur et même deux cinéastes reconnus (D. Cronenberg et O. Stone) cautionnent le livre. Alors soit je suis passée à côté de quelque chose, soit les mystères du marketing m’échappent...
2/5
(Sonatine éditions, 550 pp.)
Toujours L.A.
Chroniques hollywoodiennes, entre ragots de stars et presse people ! Le roman se concentre sur trois personnages principaux : Kit, une star hollywoodienne bouddhiste qui se fait agresser alors qu’il allait interpréter un handicapé mental ; Becca, une actrice qui vivote dans le monde des sosies (en l’occurrence celui de Drew Barrymore) en attendant d’être reconnue comme une actrice et personne à part entière ; et Lisanne, une secrétaire névrosée, nymphomane et fan de Kit et de yoga. Trois personnages qui vont se croiser, entre le monde des « célèbres » (mais qui ont peur de ne plus l’être) et celui de ceux qui tentent de le devenir (mais ont peur de ne jamais l’être).
Bruce Wagner (scénariste et acteur à Hollywood) nous présente la face cachée du monde hollywoodien et ne nous épargne rien : névrose, égo démesuré, hypocrisie, faux-semblants, égoïsme, trahison, perversité, argent, sexe, gloire, drogue ; le tout en mêlant une myriade de noms célèbres à ceux de ses héros fictifs, et un certain humour. On oublie rapidement le glamour. Mais si tout cela est fort amusant et divertissant au départ, je me suis quand même rapidement demandée où tout cela allait me mener : simple assemblage de « presse people déguisé en roman » ou vraie critique acerbe d’une industrie pas si idyllique ? Passée la déception de ne pas lire le « roman noir » qu’annonce la couverture, j’ai aimé quand même aimé le style vif et direct, même si pas mal de passages m’ont ennuyé, voire carrément dérangé par leur vulgarité facile. J’ai regretté aussi le manque de profondeur des personnages qui, comme Hollywood, restent superficiels. Par contre, j’ai apprécié le fait que l’auteur pointe du doigt sur la tentation d’être quelqu’un d’autre que l’on est.
Au final, ça ne sera pas un souvenir mémorable... surestimé à mon avis... Pourtant, la préface est de James Ellroy, Salman Rushdie encense l’auteur et même deux cinéastes reconnus (D. Cronenberg et O. Stone) cautionnent le livre. Alors soit je suis passée à côté de quelque chose, soit les mystères du marketing m’échappent...
2/5
(Sonatine éditions, 550 pp.)
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