Louise MARLEY (Etats-Unis)
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Louise MARLEY (Etats-Unis)
De : Azurelia7 (Message d'origine) Envoyé : 2008-02-20 05:06
La musique de verre
Louise Marley
Mnémos, 2007
Londres, 1761. Eilish Eam est irlandaise et orpheline. Afin de subsister, elle joue de la musique dans la rue. Un soir, Benjamin Franklin l'entend et l'engage pour l'aider à accorder, puis jouer de sa dernière invention : l'armonica de verre. Mais malgré la passion d'Eilish pour cet instrument et l'amitié de la célèbre Marianne Davies, des fantômes du passé et du futur viennent hanter la jeune fille.
Seattle, 2018. Erin Rushton est une musicienne prodige, la plus grande joueuse moderne d'armonica de verre. Cet instrument connaît un regain de popularité grâce à la vague de nostalgie qui touche le pays - les grandes villes ont été transformées en parcs à thème du passé, dont les pauvres, peu décoratifs, ont été évacués. Lorsqu'Erin donne un concert, des visions viennent parfois rompre l'harmonie, des images d'une fille étrange, habillée à l'ancienne mode...
Ma note : 4.5/5
Pour compléter le roman de Louise Marley, qu'est-ce que l'(h)armonica de verre ?
Glassharmonica
Le glassharmonica (harmonica de verre ou, plus exactement Armonica de verre en français, en raison de l'origine italienne du mot, ainsi que l'a dénommé son inventeur dans la première lettre qui le cite) est un instrument de musique inventé par Benjamin Franklin en 1761. C'est une mécanisation des « verres musicaux » : il se compose de bols en cristal, en verre ou en quartz empilés sur un axe horizontal rotatif entraîné par une pédale ou, aujourd'hui, par un moteur électrique. Après avoir mouillé les doigts, on frotte le bord des verres qui émettent un son limpide.
Franz Anton Mesmer joue fréquemment du glassharmonica lors de ses traitements collectifs par le magnétisme animal autour du « baquet » à Paris dans les années 1780. Grand ami de la famille Mozart, c'est chez lui que Wolfgang Amadeus le découvrira. Il dédiera en mai 1791 sa dernière oeuvre de musique de chambre (Adagio et Rondo KV 617) à l'Armonica accompagné de la flûte, du hautbois, de l'alto et du violoncelle.
En 1835, un décret de police l'interdit dans certaines villes d'Allemagne, invoquant que ses sons font hurler les animaux, provoquent des accouchements prématurés ou suscitent la folie chez les interprètes et les auditeurs. L'instrument (surnommé « orgue angélique » par Niccolò Paganini) disparaît peu après. En 1844 pourtant, le compositeur Belge Joseph Mattau avait perfectionné le glassharmonica et lui avait donné le nom de mattauphone et l'on dénombre une trentaine d'instruments dérivés. En 1982, le maître verrier Gerhard Finkenbeiner en relance la fabrication à Waltham (Massachusetts).
Outre 400 œuvres classiques, son répertoire s'élargit aujourd'hui grâce à des œuvres contemporaines commandées par les quelques interprètes professionnels en activité (Thomas Bloch en Europe, Dennis James aux États-Unis,...), à des musiques de film et à la chanson (ex. : Korn avec Creep, chanson reprise de Radiohead, Gorillaz dans l'opéra Monkey, Journey to the West...).
http://fr.wikipedia.org/wiki/Glassharmonica
Et un beau poème cité à la fin du roman de Louise Marley :
Avec ta précieuse aide, divin art d'Urania,
Tandis que le coeur sensible s'extasiera,
L'harmonica joindra du choeur sacré la rive,
Insufflant joie nouvelle, brûlant d'émotion vive.
Ecoutez donc la résonance suave et claire
Frapper l'oreille en liesse de sa grâce éphémère,
Convoyer dans l'intime cavité la grâce
D'une délicieuse vague au plus prfond de l'âme.
Et si bien sûr jamais nulle mortelle audace
N'atteindra les archanges de sa brûlante flamme,
Votre instrument béni, au chant si glorieux
Seul parle avec aisance le langage des dieux !
John Dunlapp, 1722, Philadelphie
à Benjamon Franklin, docteur ès droits
Azurelia
La musique de verre
Louise Marley
Mnémos, 2007
Londres, 1761. Eilish Eam est irlandaise et orpheline. Afin de subsister, elle joue de la musique dans la rue. Un soir, Benjamin Franklin l'entend et l'engage pour l'aider à accorder, puis jouer de sa dernière invention : l'armonica de verre. Mais malgré la passion d'Eilish pour cet instrument et l'amitié de la célèbre Marianne Davies, des fantômes du passé et du futur viennent hanter la jeune fille.
Seattle, 2018. Erin Rushton est une musicienne prodige, la plus grande joueuse moderne d'armonica de verre. Cet instrument connaît un regain de popularité grâce à la vague de nostalgie qui touche le pays - les grandes villes ont été transformées en parcs à thème du passé, dont les pauvres, peu décoratifs, ont été évacués. Lorsqu'Erin donne un concert, des visions viennent parfois rompre l'harmonie, des images d'une fille étrange, habillée à l'ancienne mode...
Ma note : 4.5/5
Pour compléter le roman de Louise Marley, qu'est-ce que l'(h)armonica de verre ?
Glassharmonica
Le glassharmonica (harmonica de verre ou, plus exactement Armonica de verre en français, en raison de l'origine italienne du mot, ainsi que l'a dénommé son inventeur dans la première lettre qui le cite) est un instrument de musique inventé par Benjamin Franklin en 1761. C'est une mécanisation des « verres musicaux » : il se compose de bols en cristal, en verre ou en quartz empilés sur un axe horizontal rotatif entraîné par une pédale ou, aujourd'hui, par un moteur électrique. Après avoir mouillé les doigts, on frotte le bord des verres qui émettent un son limpide.
Franz Anton Mesmer joue fréquemment du glassharmonica lors de ses traitements collectifs par le magnétisme animal autour du « baquet » à Paris dans les années 1780. Grand ami de la famille Mozart, c'est chez lui que Wolfgang Amadeus le découvrira. Il dédiera en mai 1791 sa dernière oeuvre de musique de chambre (Adagio et Rondo KV 617) à l'Armonica accompagné de la flûte, du hautbois, de l'alto et du violoncelle.
En 1835, un décret de police l'interdit dans certaines villes d'Allemagne, invoquant que ses sons font hurler les animaux, provoquent des accouchements prématurés ou suscitent la folie chez les interprètes et les auditeurs. L'instrument (surnommé « orgue angélique » par Niccolò Paganini) disparaît peu après. En 1844 pourtant, le compositeur Belge Joseph Mattau avait perfectionné le glassharmonica et lui avait donné le nom de mattauphone et l'on dénombre une trentaine d'instruments dérivés. En 1982, le maître verrier Gerhard Finkenbeiner en relance la fabrication à Waltham (Massachusetts).
Outre 400 œuvres classiques, son répertoire s'élargit aujourd'hui grâce à des œuvres contemporaines commandées par les quelques interprètes professionnels en activité (Thomas Bloch en Europe, Dennis James aux États-Unis,...), à des musiques de film et à la chanson (ex. : Korn avec Creep, chanson reprise de Radiohead, Gorillaz dans l'opéra Monkey, Journey to the West...).
http://fr.wikipedia.org/wiki/Glassharmonica
Et un beau poème cité à la fin du roman de Louise Marley :
Avec ta précieuse aide, divin art d'Urania,
Tandis que le coeur sensible s'extasiera,
L'harmonica joindra du choeur sacré la rive,
Insufflant joie nouvelle, brûlant d'émotion vive.
Ecoutez donc la résonance suave et claire
Frapper l'oreille en liesse de sa grâce éphémère,
Convoyer dans l'intime cavité la grâce
D'une délicieuse vague au plus prfond de l'âme.
Et si bien sûr jamais nulle mortelle audace
N'atteindra les archanges de sa brûlante flamme,
Votre instrument béni, au chant si glorieux
Seul parle avec aisance le langage des dieux !
John Dunlapp, 1722, Philadelphie
à Benjamon Franklin, docteur ès droits
Azurelia
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