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Michael MOORCOCK (Royaume-Uni)

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Message  Mousseline Dim 30 Nov 2008 - 15:09

De : Thomthom1293 (Message d'origine) Envoyé : 2005-07-27 13:58

Bon alors...
Je n'ai trouvé aucune rubrique "Moorcock" et son nom je ne l'ai même pas vu dans la discussion "auteurs fantasy"...mais c'est vrai que ça va bien au-delà. D'ailleurs, lors de mon dernier séjour en Angleterre, j'ai été surpris de voir à quel point Moorcock est une star là-bas. Pour les anglais, il est bien plus qu'un auteur fantasy, et il est regrettable qu'à ce jour seuls ses romans "de genre" aient été traduits en français (et en v.o. c'est un texte quand même un peu hard).

Comment résumer l'oeuvre de Moorcock, qui a quasiment tout fait : fantasy, SF, littérature dite "traditionnelle", polar, BD...?

Ce charmant jeune homme est né à Londres en 1939, et il a fondé son premier magazine à l'âge de 13 ans. Pas un fanzine, un mag, un vrai (ce qui nous fait au moins un point commun). A 16 ans, il devient rédacteur en chef du mal nommé Tarzan Adventure Magazine, qui à ma connaissance n'a pas de réel équivalent francophone, mais qui est devenu LA référence en matière de fantasy.

Et puis bien sûr, il écrit. De nombreux cycles SF, la plupart tournant autour de la figure de ce qu'il appelle le Champion Eternel. Quasiment chacun de ses cycles présente une incarnation de cette figure quasi mythique. On pourrait en citer des dizaines mais l'univers est trop complexe pour que je m'aventure à évoquer ceux que je n'ai pas lus.

D'abord, il y a Erekose (3 volumes), captivant mais quasiment introuvable en français de nos jours. Erekose est à l'origine un type très ordinaire, John, qui vit dans le ghetto à Harlem. Et qui, suite à sa mort, se retrouve sans cesse réincarné. Ca vous dit quelque chose ? Disons que Stephen King a repiqué l'idée dans "The Dark Tower" et qu'avant lui on l'avait utilisée plus ou moins travestie dans la série Code Quantum, eh oui. Comme disait ce cher Lavoisier "rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme".
Je citerai aussi Hawkmoon - 7 volumes. Je ne l'ai lu que le premier, qui est aussi le premier roman de Moorcock. Pas mal, on sent qu'il se cherche. Mais il parait que la saga évolue beaucoup par la suite. Pour résumer, ce cycle offre une vision du Monde travestie où l'Angleterre (baptisée Granbretanne) est un pays ténébreux et belliqueux - nazi pour tout dire (la référence est tellement évidente) et Hawkmoon c'est un peu le résistant de service. Capturé par les anglais, on lui implante une étrange gemme en travers du font : le Joyau Noir, qui est en quelque sorte un troisième oeil servant d'écran de contrôle à ses ennemis jurés.
On touche là au plus intéressant chez l'auteur : l'absence de tout manichéisme. Ses héros possèdent tous une part d'ombre. On arrive ainsi à son héros le plus populaire, Elric.
On pourrait en parler pendant des heures de celui là. Pensez donc : 9 volumes. En réalités, il y en 5, plus 3 autres écrits par la suite et racontant ce qui s'est passé avant (je suis clair là ?). Le neuvième est une daube honteuse, une espèce de "mélange", un peu comme dans la littérature du XVIIème (ratage complet). En tout cas, pour découvrir Moorcock, c'est ce cycle là qu'il faut lire !

Elric est le dernier prince de Melnibonée, l'Empire des Dragons, qui autrefois règna sur le monde mais qui désormais est un pays en plein déclins. La plupart de ses habitants sont des consaguins vivants repliés sur eux même. Elric le premier : fruit du mariage de son père avec sa tante si on peut dire. Il est albinos, extrêmement faible, et ne survit que grâce à des drogues diverses. Comme le feu la tradition, sa petite amie Cymoril est aussi sa cousine. Qui est d'ailleurs convoitée par son frère, le belliqueux Yyrcoon. Charmante famille, non ?
Bref, on va faire court : Yyrcoon considère que son cousin est indigne du trône et tente de le lui voler en même temps que la nana...et pour l'en empêcher, Elric doit brandir l'Epée Noire, Stormbringer...
Je m'arrête là, mais bon...la part d'ombre d'Elric, c'est son rapport avec cette épée, dont la caractéristique principale est de dévorer les âmes des gens qu'elle frappe. Une épée vivante, qui à la fois le nourrit et assure sa survie, et qui d'un autre côté l'asservi totalement, échappant à son contrôle et tuant bien souvent ceux qui lui sont chers. Et pourtant son destin (autre récurrence chez Moorcock) est intimement lié à celui de la lame, aucun des deux ne pouvant exister sans l'autre...

Il faut au moins avoir lu le "Cycle d'Elric" (aussi baptisé "Chroniques de l'Epée Noire") pour appréhender l'univers baroque et décadent de Moorcock...c'est pourquoi je terminerai ce long post en vous donnant les titres des ces précieux (tous dispos chez Pocket / Fantasy) ainsi que l'ordre dans lequel il faut les lire (et non celui dans lequel ils ont été écrits). Je mets en gras les volumes qui font avancer le "mythe", en caractère simple les volumes, on va dire... "intermédiaire" dans la mesure où sans être mauvais il ne font pas avancer l'histoire et peuvent être sautés :

1. Elric des dragons (4 / 5)
2. La Forteresse de la Perle (4 / 5)
3. Le Navigateur sur les Mers du Destin (5 / 5)
4. Elric le Nécromancien (5 / 5)
5. La Sorcière endormie (4,75 / 5)
6. La Revanche de la Rose (4 / 5)
7. L'Epée Noire (4,5 / 5)
8. Stormbringer (5 / 5)
9. Elric à la fin des temps (1,5 / 5)

Dernières précisions, vous pouvez vous contenter de lire les volumes 4-5-7-8 (soit les quatre premiers à avoir été écrit), ça passe sans problème.
A noter également que les quatres plus célèbres héros (Erekose, Elric, Hawkmoon et Corum) de Moorcock se rencontrent (un peu comme si Navarro rencontrait Julie Lescaut) dans les volumes 3 et 5. Bonne lecture !!!!




De : Thomthom1293 Envoyé : 2005-09-28 05:11

La vie est mal faite...J'ai relu l'intégalité du "Cycle d'Elric" il y a un an, mais ce n'est déjà plus assez frais pour que je le critique ici...
...et là je me retrouve à chroniquer "Runestaff", cycle intéressant mais nettement moins réussi...

Enfin !

"RUNESTAFF - volume 1 : "The Jewel in the Skull" (1967)
... - volume 2 : "Sorcerer's Amulet" (1968)

Il est idiot, voir totalement insultant pour l'auteur, du juger "Runestaff" ("La Légende de Hawkmoon" en VF) à l'aune du "Cycle d'Elric"...car il s'agit d'une oeuvre de jeunesse, de son tout premier cycle, de ses tous premiers livres. D'un autre côté, comment faire autrement ? Elric un personnage si immense, si célèbre, et il a tellement révolutionné la fantasy...

Alors point de révolution ici : Hawkmoon est un héros autre plus "raccord" avec l'esprit de la fantasy "traditionnelle". Un héros nettement plus positif, qui défend la veuve et l'orphelin et épargne ses ennemis s'il le peut (Elric serait sans doute mort de rire en le voyant !).

Dans le premier volume ("Joyau Noir" en VF), il croupit dans un cachot du Ténébreux Empire de Granbretanne, après avoir tenté d'empêcher la destruction de son duché (que je situe approximativement en Autriche). Son ennemis juré, le Baron Meliadus, sorte de double maléfique et serviteur de l'Empereur Huon, lui fait greffer le Joyau Noir dans le front : une sorte de troisième oeil aux vertus maléfiques, permettant à son créateur de voir tout ce que le porteur du joyau verra. Et si ce dispositif n'induit pas le son, il est en revanche équipé pour que son porteur soit immédiatement terrassé si l'on prononce en sa présence la moindre parole à l'encontre du Ténébeux Empire.
Dorian Hawkmoon est ainsi envoyé à Karmag, avec pour mission de tuer le Comte Arain (sorte de Général De Gaulle version moocockienne) et de ramener sa fille Yisselda au Baron Meliadus. Je ne lèverai aucun suspens en révélant que, bien sûr, le jeune héros ne l'entend nullement de cette oreille. Au cours de son périple, il rencontre par ailleurs un nain rigolo, Oladahn, qui devient son fidèle serviteur. Un Baron immortel et cynique, Agonosos, et un étrange personnage : le Guerrier d'Or & de Jais...
Un premier volume d'exposition sympathique mais tout à fait dispensable. Il est amusant de noter que, finalement, des personnages comme le Comte Airain ou Agonosos sont finalement beaucoup plus complexes et intéressant que Hawkmoon lui même. (2,5/5)

Le second volume est lui nettement plus enthousiasmant. Surtout, il fait avancer l'intrigue et lance (enfin) Hawkmoon sur le chemin de Tanelorn, Cité utopique recherchée par quasiment tous les héros de Moorcock afin d'y reposer en paix.
Dorian et Oladahn débarquent dans une cité sublime au nom imprononçable...mais une cité morte, dépourvue du moindre habitant...en revanche le comité d'accueil n'a rien de très...acceuillant justement...
Histoire beaucoup moins prévisible que dans le premier épisode - c'est pourquoi j'en dirais beaucoup moins à ce sujet. Sachez juste qu'on assiste à l'entrée en scène de D'Averc, un méchant super...sympa !
On est toujours loin d'Elric, de son cynisme et de son insatiable appétit de vengeance. Le principal problème de cette série, arrivé à ce stade, c'est que personnellement je ne me suis toujours pas attaché au héros...je me surprends même à attendre qu'il pète les plombs et tue tout le monde...
...connaissant Moorcok je ne doute pas que cela arrive incessamment sous peu ! (3/5)
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Message  Liza_lou Mar 21 Juil 2009 - 20:19

Gloriana ou la reine inassouvie
(Folio, 570 pages)


Michael MOORCOCK (Royaume-Uni) 51KS1NDX48L._SL500_AA240_

Gloriana, reine d'Albion la magnifique se languit, seule et désespérée chaque nuit de ne pouvoir trouver l'extase dans l'amour. Aimée et admirée de tous ses sujets, ceux-ci se lamentent de l'entendre se plaindre tout haut dans les murs de son grand et splendide palais. Cependant, lorsque le jour revient, Gloriana remet ses atours de reine et c'est entourée de ses conseillers qu'elle administre dans la sagesse son royaume qui connait grâce à elle un nouvel âge d'or extraordinaire. Mais, dans l'ombre, le machiavélique capitaine Quire manœuvre et trame de sombres desseins dans le but de déstabiliser le royaume...

Roman fantasy? Historique? Fantastique? Difficile de cantonner un tel récit dans un genre précis puisque Michael Moorcock a mélangé les styles afin de créer un univers unique et étrange. Les multiples descriptions de la cour de Gloriana sont d'une réalité stupéfiante et ressemblent par certains aspects à s'y méprendre à la Renaissance. De même, les nombreux personnages (et il y en a!) possèdent tous une âme et une personnalité propre, loin des caricatures et autres stéréotypes que l'on aurait pu craindre.

Moorcock s'amuse à entrainer son lecteur dans les dédales du mystérieux palais où les murs cachent d'autres murs, d'autres pièces, et où un monde parallèle s'est organisé à l'insu de tous. Et lorsque les premiers meurtres et disparitions apparaissent, c'est toute la cour qui enquête, le conseiller le plus proche de la reine en tête, Montfallcon, tandis que Quire use de diplomatie et d'intrigue afin d'entrainer Albion dans la guerre. Et pendant ce temps les nobles s'amusent à force de banquets, bals, joutes et autres représentations.

Que dire de plus d'un tel roman à part qu'il s'agit ici d'une grande réussite et que Moorcock est un écrivain génial? On a beaucoup parlé de ce roman comme une expression parfaite de ce genre spécial qu'est l'uchronie. mais plus que cela, Moorcock prend un réel plaisir à créer un véritable monde à part, loin et pourtant si proche du nôtre (ne s'amuse t-il pas d'ailleurs à entrelacer notre monde avec celui d'Albion par le biais des mondes parallèles?). On sent que Moorcock ne s'est pas lancé sans recherche dans l'écriture de Gloriana mais au contraire réussit à décrire avec finesse et précision les coulisses du pouvoir et des multiples manœuvres politiques. Prisonnière de son rôle, Gloriana n'incarne pas seulement Albion aux yeux du monde mais EST Albion et, par conséquent, ses tourments sont ceux de toute une nation. On s'attache ainsi à ce personnage; à tous en réalité, même à Quire, l'infâme, ni héros ni véritable méchant.

Dernière mise en garde avant de finir : Gloriana ou la reine inassouvie n'est pas à mettre entre toutes mains. Non pas seulement à cause de certains passages un tant soit peu "osés" que par les discussions philosophiques qui égrènent le récit. Un roman à part, surprenant par de bien des aspects mais à lire par tous les inconditionnels de Moorcock. Et les autres!

Ma note : 4,5/5
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Message  Franillon Mer 27 Oct 2010 - 12:59

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Le navire des glaces. Livre de poche – 318 pages.

Quatrième de couverture : Certains racontent qu’autrefois la Terre était couverte de forêts, de prairies, de déserts et d’océans et que la glace et la neige n’étaient présentes qu’en certaines régions ou durant une certain e saison. Mais depuis, il y a eu une guerre. Tout a changé. La glace recouvre le monde. Les hommes vivent désormais dans des cités-crevasses. Leur existence est celle des marins et des pêcheurs de jadis. Mais si leurs navires ont des voiles, ils ne connaissent qu’un océan solide et gris, celui de la glace éternelle. Le schooner de Konrad Arflane est le plus beau bâtiment de la cité de Brershill. C’est à son bord que Konrad mettra le cap droit au nord, sur la mythique cité de New York.

Mon avis : Science-fiction ? Peut-être. Mais avec Moorcock on passe facilement d’un genre à l’autre, qu’importe d’ailleurs. Le sujet de ce livre est assez original, surtout compte tenu de sa date de parution en Grande Bretagne : 1969, époque à laquelle on ne parlait guère de changement climatique. Car c’est bien de changement climatique qu’il s’agit ici, mais à l’opposé de celui dont on nous parle tant actuellement. En effet, la Terre entière est recouverte de glace, les hommes se sont habitués à leurs nouvelles conditions de vie en organisant leurs demeures dans les profondeurs de la glace. Notamment au Matto Grosso avec les Huit Cités dont Brershill et Friesgalt sont parmi les plus prospères. De magnifiques navires à voiles circulent sur la glace à l’aide de patins directionnels. Les principaux animaux qui subsistent encore sont les baleines, les ours et les loups. Les baleines ont abandonné les océans et sont redevenues terrestres comme leurs lointaines ancêtres, elles sont activement chassées pour la nourriture et toutes sortes d’utilisations. Les ours servent également à la nourriture et bien entendu à l’habillement, quant aux loups, ils tirent tout naturellement les traîneaux… Même si les mœurs se relâchent un peu parmi la population de la riche cité de Friesgalt, des hommes rudes tels que le capitaine Arflane et le harponneur Urquart restent encore fidèles à la Glace Mère qui règne sur la Terre et aurait sa cour mythique à New York justement. Pour eux la destinée ultime du monde est la glace généralisée. Pourtant des bruits courent, la glace serait en train de fondre. Arflane se voit confier par le vieux Rorsfene, riche armateur de Friesgalt, la mission d’aller voir ce qui se passe à New York avec le plus beau de ses navires. Le voyage présente bien des surprises et bien des difficultés, mais Arflane n’est pas homme à renoncer facilement.

Un livre très agréable à lire, les personnages sont bien campés, les manœuvres du voilier sont très bien décrites, de nombreux détails montrent comment l’on vit sur et dans la glace, mais d’autres détails laissent perplexes, par exemple, de quoi peuvent bien se nourrir les troupeaux de baleines terrestres sur cette étendue de glace ?

Ma note : 4,5/5.
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Michael MOORCOCK (Royaume-Uni) Empty Elric des dragons (Cycle d'Elric, tome 1)

Message  Chiwi Jeu 30 Mai 2013 - 7:01

Michael MOORCOCK (Royaume-Uni) 2266107445.08._SCLZZZZZZZ_


L’histoire : Elric, empereur albinos de Menilboné, doit faire face aux velléités guerrières des Jeunes Royaumes mais aussi aux tentatives de prise de pouvoir de son cousin Yrkoon. Lors d’une bataille, Yrkoon réussit à abattre son cousin. Grâce à l’intervention de dieux, Elric est ramené à la vie et va tout faire pour récupérer son trône.
Ce que j’en pense : J’ai découvert Elric par le biais d’une intégrale en un seul volume.
Je crois que le format m’avait un peu rebuté et donc j’avais trouvé cela un peu moyen. En trouvant un coffret avec six des romans (sur neuf) chez Emmaüs, je me suis remis dans ce cycle.

Avec cette relecture j’ai nettement plus apprécié. Même si on retrouve tout ce qui est bien classique en fantasy, le cycle d’Elric se distingue par la nature même d’Eric. Alors que tous les héros de fantasy sont grands, beaux et forts, Elric est une anomalie. Il est albinos, doit prendre des drogues pour pouvoir se fortifier et ainsi survivre. Il est par nature faible et doit tout le temps faire la preuve de sa force.

Il est aussi une anomalie par rapport aux sujets de son royaume. Ceux-ci, membres d’un royaume presque aussi vieux que le monde, se caractérisent pour un goût prononcé pour la cruauté et pour l’usage immodéré de drogues pour pouvoir rêver, tant leur vie présente est morne. Les sujets de Menilboné sont une représentation de la décadence. Mais Elric ne partage pas les goûts de ses sujets., à côté d’eux il est un romantique. Il voit la beauté du monde et ne considère pas les autres humains comme des êtres inférieurs.

Mais à faire alliance avec un démon d’un autre plan de l’Univers, à récupérer une épée qui donne de la puissance mais qui a sa volonté propre, il est sûr qu’Elric n’en sortira pas indemne et que sa destinée n’est pas toute tracée.

Le seul défaut du cycle d’Elric est que l’ordre de publication ne correspond pas à l’ordre chronologique de la série. Cela donne des épisodes d’une qualité inégale, certains arrivent même comme un cheveu sur la soupe alors que Moorcock les a écrit pour donner plus de précisions aux aventures d’Elric.

Note : 3,5/5
Chiwi
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Message  Shan_Ze Jeu 4 Juil 2013 - 13:02

 Voici l’homme de Micheal Moorcock
(L'atalante, 185 pages)

Michael MOORCOCK (Royaume-Uni) 516V2XPJ75L._SL160_

Encore une histoire dans le temps mais j’ai été attiré par l’époque : l’an 28, un peu avant la crucifixion du Christ. Karl Glogauer veut le rencontrer. Que peut donner une telle confrontation ? J’étais curieuse. Micheal Moorcock réussit parfaitement à décrire l’époque, les mœurs, les gens de l’an 28. En parallèle, il narre le passé de Karl qui explique le pourquoi du choix de l’époque. 
L’auteur remet-il en cause les bases de la croyance de la religion chrétienne ou s’est-il complut à imaginer une alternative ? Je ne sais pas mais il le fait magistralement en citant la Bible à point nommé. Un peu dérangeant mais bien mené jusqu’à la fin. 
Voilà qui me donne envie d’essayer ses autres romans. 
Glogauer maitrisait l’ancien araméen écrit, mais il n’était pas sûr de le parler au point de se faire comprendre. Il essaierait l’anglais d’abord, car s’il ne s’était pas déplacé dans le temps, ce serait ridicule d’employer une langue archaïque pour parler à des Israéliens ou à des Arabes modernes.

Note : 4/5
Shan_Ze
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