Giorgio SCERBANENCO (Italie)
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Giorgio SCERBANENCO (Italie)
De : lalyre7032 (Message d'origine) Envoyé : 2007-11-07 09:53
Mort sur la lagune
Rivages/noir 2007, 226 P.
Une intrigue subtile et romanesque que nous dévoile ce roman,l'héroïne principale ,Marta vit à Milan,se sentant en besoin de repos,elle décide de passer quelques jours seule dans une petite maison dont une ex-ami,Paolo lui a donné les clefs,se situant près de la lagune pas très loin de Trieste,il fait beau elle pourra aller sur la plage.Un problème surgit le lendemain matin ,lorsqu'elle est éveillée par la police qui lui demande ce qu'elle fait dans cette maison,elle n'avait pas vu qu'il y avait des scellés car Paolo a étté découvert assassiné quelques jours plus tôt.Arrètée puis très vite libèrée,elle hésite à rentrer chez elle,elle descend tout d'abord sur la plage ,là,elle rencontre deux amis d'enfance,Rik et sa jeune soeur Rosella qui logent à l'hôtel géré par Faele et sa jeune femme.Lorenzo,le fils de Faele aime les chevaux,il invite Rossella qui est très dépressive depuis l'abandon de Paolo,cet homme était coureur de jupons et très instable avec les femmes.Voila des personnages qui vont nous conduire jusqu'à la fin pour connaître l'énigme du crime.....
Vrament un très beau polar avec des personnages attachants,le décor nostalgique d'une station balnéaire hors de la saison touristique,un roman de bord de mer ou l'ombre du mort fait ressurgir des souvenirs chez les trois amis qui l'ont bien connu,ont été abusés par lui.Le mal de vivre de la jeune Rossela ,tout cela m'a fait aimer ce livre ......
Note : 4,5/5
Mort sur la lagune
Rivages/noir 2007, 226 P.
Une intrigue subtile et romanesque que nous dévoile ce roman,l'héroïne principale ,Marta vit à Milan,se sentant en besoin de repos,elle décide de passer quelques jours seule dans une petite maison dont une ex-ami,Paolo lui a donné les clefs,se situant près de la lagune pas très loin de Trieste,il fait beau elle pourra aller sur la plage.Un problème surgit le lendemain matin ,lorsqu'elle est éveillée par la police qui lui demande ce qu'elle fait dans cette maison,elle n'avait pas vu qu'il y avait des scellés car Paolo a étté découvert assassiné quelques jours plus tôt.Arrètée puis très vite libèrée,elle hésite à rentrer chez elle,elle descend tout d'abord sur la plage ,là,elle rencontre deux amis d'enfance,Rik et sa jeune soeur Rosella qui logent à l'hôtel géré par Faele et sa jeune femme.Lorenzo,le fils de Faele aime les chevaux,il invite Rossella qui est très dépressive depuis l'abandon de Paolo,cet homme était coureur de jupons et très instable avec les femmes.Voila des personnages qui vont nous conduire jusqu'à la fin pour connaître l'énigme du crime.....
Vrament un très beau polar avec des personnages attachants,le décor nostalgique d'une station balnéaire hors de la saison touristique,un roman de bord de mer ou l'ombre du mort fait ressurgir des souvenirs chez les trois amis qui l'ont bien connu,ont été abusés par lui.Le mal de vivre de la jeune Rossela ,tout cela m'a fait aimer ce livre ......
Note : 4,5/5
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Re: Giorgio SCERBANENCO (Italie)
Giorgio Scerbanenco
Giorgio Scerbanenco - Péchés et vertus
Giorgio Scerbanenco - Péchés et vertus
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Re: Giorgio SCERBANENCO (Italie)
Giorgio Scerbanenco:Vénus privée
Me revoilà avec mon cher Scerbanenco.Outre trois inédits chez Rivages/Noir sur lesquels je reviendrai je viens de lire Vénus privée où Duca Lamberti,juste sorti de prison pour euthanasie(Italie années soixante ne l'oublions pas) se trouve face à la prostitution dans sa ville de Milan,personnage à part entière dans toute son oeuvre.Assez souvent cité comme un Simenon transalpin parce que les critiques aiment bien les repères Giorgio Scerbanenco sait dépeindre la noirceur industrielle et vénale de la métropole italienne.Enquêteur compréhensif il est dans Vénus privée chargé de chaperonner un jeune alcoolique riche et dépressif.Pas de mitraillages dans ce livre mais une errance dans Milan,loin de la chapelle des Sforza,mais au plus près de la nature humaine,sur le zinc d'une trattoria ou à l'éventaire d'un glacier.Comme j'aimerais qu'on le redécouvre.
Me revoilà avec mon cher Scerbanenco.Outre trois inédits chez Rivages/Noir sur lesquels je reviendrai je viens de lire Vénus privée où Duca Lamberti,juste sorti de prison pour euthanasie(Italie années soixante ne l'oublions pas) se trouve face à la prostitution dans sa ville de Milan,personnage à part entière dans toute son oeuvre.Assez souvent cité comme un Simenon transalpin parce que les critiques aiment bien les repères Giorgio Scerbanenco sait dépeindre la noirceur industrielle et vénale de la métropole italienne.Enquêteur compréhensif il est dans Vénus privée chargé de chaperonner un jeune alcoolique riche et dépressif.Pas de mitraillages dans ce livre mais une errance dans Milan,loin de la chapelle des Sforza,mais au plus près de la nature humaine,sur le zinc d'une trattoria ou à l'éventaire d'un glacier.Comme j'aimerais qu'on le redécouvre.
Invité- Invité
Re: Giorgio SCERBANENCO (Italie)
Giorgio Scerbanenco:Les amants du bord de mer et Mort sur la lagune.
Parmi les trois inédits(pour moi) cités plus haut et que l'on appelle les Romans de la mer de Scerbanenco j'ai fini les deux premiers avec bien du plaisir.Je persiste à m'étonner de l'ignorance dans laquelle la France se trouve vis à vis de cet auteur.C'est avec toute l'acuité d'un Simenon que Giorgio nous fait partager les tristes dérapages de ces vies italiennes,parfois huppées,parfois modestes.Proches de la jet set comme prolétaires des banlieues milanaises sont croqués avec humanité et jamais de jugement pesant.C'est tout l'art de ce grand auteur à la prose parfois presque existentialiste.Personnellement je l'ai découvert chez 10/18 comme beaucoup d'autres auteurs.La série Grands détectives,parfois un peu répétitive,a eu aussi de fulgurants éclairs.
Parmi les trois inédits(pour moi) cités plus haut et que l'on appelle les Romans de la mer de Scerbanenco j'ai fini les deux premiers avec bien du plaisir.Je persiste à m'étonner de l'ignorance dans laquelle la France se trouve vis à vis de cet auteur.C'est avec toute l'acuité d'un Simenon que Giorgio nous fait partager les tristes dérapages de ces vies italiennes,parfois huppées,parfois modestes.Proches de la jet set comme prolétaires des banlieues milanaises sont croqués avec humanité et jamais de jugement pesant.C'est tout l'art de ce grand auteur à la prose parfois presque existentialiste.Personnellement je l'ai découvert chez 10/18 comme beaucoup d'autres auteurs.La série Grands détectives,parfois un peu répétitive,a eu aussi de fulgurants éclairs.
Invité- Invité
Re: Giorgio SCERBANENCO (Italie)
Giorgio Scerbanenco:Le sable ne se souvient pas.
Le sable ne se souvient pas clôture la trilogie de la mer de Scerbanenco.Les plages adriatiques chez Giorgio ne découvrent pas que des méduses.Et si plusieurs supects ont tous un bon motif d'assassiner un type d'ailleurs peu reluisant les flics italiens,pugnaces et intuitifs,sauront bien résoudre l'énigme.Bon roman mais j'avoue que je trouve Scerbanenco plus à l'aise à Milan avec Duca Lamberti,personnage riche en ambigüités.
Le sable ne se souvient pas clôture la trilogie de la mer de Scerbanenco.Les plages adriatiques chez Giorgio ne découvrent pas que des méduses.Et si plusieurs supects ont tous un bon motif d'assassiner un type d'ailleurs peu reluisant les flics italiens,pugnaces et intuitifs,sauront bien résoudre l'énigme.Bon roman mais j'avoue que je trouve Scerbanenco plus à l'aise à Milan avec Duca Lamberti,personnage riche en ambigüités.
Invité- Invité
Re: Giorgio SCERBANENCO (Italie)
Les Milanais tuent le samedi (I milanesi ammazzano al sabato)
181 pages dans l'édition de poche italienne Garzanti.
D'abord quelques mots sur l'auteur dont le parcours atypique me fascine.
Il est né en Ukraine mais sa mère était italienne.A la mort de son père, sa mère et lui ont déménagé à Milan.Il avait alors 16 ans et il n'a même pas fini ses études au collège car il a dû travailler.Il a fait toutes sortes de petits boulots et de fil en aiguille en est arrivé à l'édition.Il a longtemps écrit "le courrier du coeur" pour des magazines ainsi que des milliers de nouvelles à l'eau de rose.Mais Giorgio Scerbanenco s'est fait connaître avec le roman policier.En 1968 il obtient le "Grand Prix de la littérature policière" en France.Aujourd'hui en Italie il est considéré comme l'un des écrivains majeurs de ce genre littéraire et a un prix qui porte son nom.
Donatella Berzaghi a disparu.Elle a 28 ans mais à peine 10 mentalement.Elle est belle, mesure presque 2 mètres et pèse 95 kilos.Quelqu'un l'a forcément vue.Autre signe de sa faiblesse mentale: elle est nymphomane et dans la rue elle sourit à tous les hommes qu'elle croise.Son père est anéanti.Mais Duca Lamberti s'est juré de la retrouver.
Ce n'est pas l'enquête qui prévaut dans ce roman c'est l'ambiance instauré par l'auteur.Scerbanenco n'a pas son pareil pour décrire un lieu, une atmosphère, des personnages.
On ne s'attarde pas vraiment sur les rouages qui conduisent l'enquêteur à retrouver les meutriers mais bien sur le mileu de la prostitution milanaise.Une histoire sordide avec une fin surprenante.
Ma note: 4/5
181 pages dans l'édition de poche italienne Garzanti.
D'abord quelques mots sur l'auteur dont le parcours atypique me fascine.
Il est né en Ukraine mais sa mère était italienne.A la mort de son père, sa mère et lui ont déménagé à Milan.Il avait alors 16 ans et il n'a même pas fini ses études au collège car il a dû travailler.Il a fait toutes sortes de petits boulots et de fil en aiguille en est arrivé à l'édition.Il a longtemps écrit "le courrier du coeur" pour des magazines ainsi que des milliers de nouvelles à l'eau de rose.Mais Giorgio Scerbanenco s'est fait connaître avec le roman policier.En 1968 il obtient le "Grand Prix de la littérature policière" en France.Aujourd'hui en Italie il est considéré comme l'un des écrivains majeurs de ce genre littéraire et a un prix qui porte son nom.
Donatella Berzaghi a disparu.Elle a 28 ans mais à peine 10 mentalement.Elle est belle, mesure presque 2 mètres et pèse 95 kilos.Quelqu'un l'a forcément vue.Autre signe de sa faiblesse mentale: elle est nymphomane et dans la rue elle sourit à tous les hommes qu'elle croise.Son père est anéanti.Mais Duca Lamberti s'est juré de la retrouver.
Ce n'est pas l'enquête qui prévaut dans ce roman c'est l'ambiance instauré par l'auteur.Scerbanenco n'a pas son pareil pour décrire un lieu, une atmosphère, des personnages.
On ne s'attarde pas vraiment sur les rouages qui conduisent l'enquêteur à retrouver les meutriers mais bien sur le mileu de la prostitution milanaise.Une histoire sordide avec une fin surprenante.
Ma note: 4/5
Lulu- Nombre de messages : 1229
Age : 42
Location : Cholet, Maine et Loire
Date d'inscription : 03/06/2009
Re: Giorgio SCERBANENCO (Italie)
mort sur la lagune
présentation de l'éditeur
Marta a quitté Milan pour aller passer quelques jours seule, dans lapetite maison de Paolo, non loin d'une lagune déserte en cette saison.
Mais le lendemain, elle a la désagréable surprise d'être réveillée pardeux policiers qui lui demandent ce qu'elle fait là.
Ils lui apprennentque Paolo a été assassiné quatre jours plus tôt dans cette même maison.
Marta n'avait pas vu les scellés qui condamnaient la porte. Arrêtée,puis libérée, elle ne rentre pas chez elle.
Elle continue en directionde la mer et retrouve deux amis, Rik et sa sœur Rossella.
L'ombre dumort plane sur les trois jeunes gens qui, en faisant revenir le passé,ont l'impression de condamner irrémédiablement leur avenir.
Dans ledécor nostalgique de cette station balnéaire à la fin de l'hiver, lesêtres se déchirent...
Les vérités enfouies et douloureuses, les destinsgâchés, les illusions perdues sont les thèmes de ce troisième " romande la mer " du grand maître italien,
porté par une écriture à la foispoignante et lumineuse.
ai vraiment bien aimé cette nouvelle...le style est fluide, les personnages crédibles et attachants.
une belle découverte due aux razérates, ne connaissais pas du tout cet auteur....
Merci d'exister le club des rats, l'existence serait plus monotone sans vous!
4/5
présentation de l'éditeur
Marta a quitté Milan pour aller passer quelques jours seule, dans lapetite maison de Paolo, non loin d'une lagune déserte en cette saison.
Mais le lendemain, elle a la désagréable surprise d'être réveillée pardeux policiers qui lui demandent ce qu'elle fait là.
Ils lui apprennentque Paolo a été assassiné quatre jours plus tôt dans cette même maison.
Marta n'avait pas vu les scellés qui condamnaient la porte. Arrêtée,puis libérée, elle ne rentre pas chez elle.
Elle continue en directionde la mer et retrouve deux amis, Rik et sa sœur Rossella.
L'ombre dumort plane sur les trois jeunes gens qui, en faisant revenir le passé,ont l'impression de condamner irrémédiablement leur avenir.
Dans ledécor nostalgique de cette station balnéaire à la fin de l'hiver, lesêtres se déchirent...
Les vérités enfouies et douloureuses, les destinsgâchés, les illusions perdues sont les thèmes de ce troisième " romande la mer " du grand maître italien,
porté par une écriture à la foispoignante et lumineuse.
ai vraiment bien aimé cette nouvelle...le style est fluide, les personnages crédibles et attachants.
une belle découverte due aux razérates, ne connaissais pas du tout cet auteur....
Merci d'exister le club des rats, l'existence serait plus monotone sans vous!
4/5
noemiejardine- Nombre de messages : 604
Date d'inscription : 05/08/2009
Re: Giorgio SCERBANENCO (Italie)
Vénus privée
Recruté par le riche Mr Auseri pour surveiller son fils ivrogne, DucaLamberti, ancien médecin, radié,
devenu détective pour gagner sa vie ettenter de retrouver un statut à sa sortie de prison,
comprend vite quela consommation d'alcool du jeune homme est le symptôme d'un mal plusprofond. Il n'a pas supporté le suicide mystérieux de sa petite amie ;
cette tragédie qui est en train de le détruire pourrait même à son tourl'acculer au suicide.
Décidé à faire la lumière sur ce drame, DucaLamberti met à jour une machination terrible, qui n'est pas sans luirappeler l'affaire Montesi :
l'assassinat en 1953 de Wilma Montesi,mannequin italien à l'origine d'un scandale qui impliquait la hautesociété romaine,
s'adonnant à des orgies, mêlant drogue etprostitution, etc. Rien n'avait été en définitive prouvé et le meurtredemeura non élucidé.
Vénus privée est le premier volume de la série DucaLamberti, grâce à laquelle Giorgio Scerbanenco (1911-1969) devint unécrivain de renommée internationale ;
il fut adapté au cinéma en 1970par Yves Boisset sous le titre Cran d'arrêt avec Bruno Cremer dans lerôle de médecin détective.
Giorgio Scerbanenco est également l?auteurchez Rivages de la Trilogie de la mer : Le Sable ne se souvient pas,Mort sur la lagune et Les amants de bord de mer tous disponibles enRivages/Noir.
Un très bon roman policier. les personnages sont fouillés et très crédibles et l'intrigue tient en haleine du début à la fin.
5/5
- Poche: 260 pages
- Editeur : Rivages (13 octobre 2010)
- Collection : Rivages/Noir
- ISBN-10: 2743621443
- ISBN-13: 978-2743621445
Recruté par le riche Mr Auseri pour surveiller son fils ivrogne, DucaLamberti, ancien médecin, radié,
devenu détective pour gagner sa vie ettenter de retrouver un statut à sa sortie de prison,
comprend vite quela consommation d'alcool du jeune homme est le symptôme d'un mal plusprofond. Il n'a pas supporté le suicide mystérieux de sa petite amie ;
cette tragédie qui est en train de le détruire pourrait même à son tourl'acculer au suicide.
Décidé à faire la lumière sur ce drame, DucaLamberti met à jour une machination terrible, qui n'est pas sans luirappeler l'affaire Montesi :
l'assassinat en 1953 de Wilma Montesi,mannequin italien à l'origine d'un scandale qui impliquait la hautesociété romaine,
s'adonnant à des orgies, mêlant drogue etprostitution, etc. Rien n'avait été en définitive prouvé et le meurtredemeura non élucidé.
Vénus privée est le premier volume de la série DucaLamberti, grâce à laquelle Giorgio Scerbanenco (1911-1969) devint unécrivain de renommée internationale ;
il fut adapté au cinéma en 1970par Yves Boisset sous le titre Cran d'arrêt avec Bruno Cremer dans lerôle de médecin détective.
Giorgio Scerbanenco est également l?auteurchez Rivages de la Trilogie de la mer : Le Sable ne se souvient pas,Mort sur la lagune et Les amants de bord de mer tous disponibles enRivages/Noir.
Un très bon roman policier. les personnages sont fouillés et très crédibles et l'intrigue tient en haleine du début à la fin.
5/5
noemiejardine- Nombre de messages : 604
Date d'inscription : 05/08/2009
Re: Giorgio SCERBANENCO (Italie)
les enfants du massacre
présentation de l'éditeur:
Ouah, un tout bon Scerbanenco....fus incapable de lâcher avant la fin, le souper fut bâclé!
Très bien écrit, très fluide.....un régal!
tous les personnages ont quelque chose à nous dire.....de la concierge aux assistantes sociales....
quelques critiques positives:
http://www.polarnoir.fr/livre.php?livre=liv283
http://noirbazar.forum-actif.info/t140-les-enfants-du-massacre-giorgio-scerbanenco
5/5
- Poche: 254 pages
- Editeur : Rivages (16 novembre 2011)
- Collection : Rivages/Noir
- ISBN-10: 2743622830
- ISBN-13: 978-2743622831
présentation de l'éditeur:
Duca Lamberti, ancien médecin devenu détective privé, est chargé dans
ce troisième volet de la tétralogie que Giorgio Scerbanenco lui a
consacré d’une affaire criminelle sordide : une jeune enseignante a été
torturée, violée puis assassinée dans sa salle de classe par ses
propres élèves, une brochette de délinquants de treize à vingt ans
inscrits à ses cours du soirs par l’assistance sociale. Duca doit donc
se confronter avec non pas un suspect, mais onze, qui tous observent la
même ligne de défense, aussi absurde qu’imparable : ils reconnaissent
individuellement avoir été présents au moment des faits, mais chacun
affirme qu’il n’a rien vu, que les autres l’avaient forcé à boire,
qu’il était ivre, endormi ou trop terrorisé pour faire quoi que ce
soit. Face à ce mur, d’autant plus exaspérant qu’à l’évidence tout est
faux, Duca cherche un détail qui lui permette de comprendre qui a bien
pu planifier tout ça. Car il n’est pas dupe : ce ne sont pas des gamins
complètement déstructurés qui ont pu mettre au point si minutieusement
une telle tactique…
Dans ce presque huis clos, d’autant plus
étouffant qu’il donne à voir l’hypocrisie des méthodes policières,
Scerbanenco s’interroge sur le poids de l’hérédité et la malédiction de
certaines conditions sociales. Face à l’exclusion, ces enfants
avaient-ils d’autre choix que la violence ? En même temps, comment
parvenir à gérer, fût-ce avec la meilleure volonté du monde, les
comportements les plus obtus, voire les plus stupides ? Un constat amer
sur la responsabilité sociale : si vous dénoncez la faute, vous plongez
le jeune dans un univers carcéral qui ne pourra que le rendre pire ;
mais si vous ne le dénoncez pas, vous le laissez à la merci de son
univers criminogène qui, lui aussi, le gangrène inéluctablement.
ce troisième volet de la tétralogie que Giorgio Scerbanenco lui a
consacré d’une affaire criminelle sordide : une jeune enseignante a été
torturée, violée puis assassinée dans sa salle de classe par ses
propres élèves, une brochette de délinquants de treize à vingt ans
inscrits à ses cours du soirs par l’assistance sociale. Duca doit donc
se confronter avec non pas un suspect, mais onze, qui tous observent la
même ligne de défense, aussi absurde qu’imparable : ils reconnaissent
individuellement avoir été présents au moment des faits, mais chacun
affirme qu’il n’a rien vu, que les autres l’avaient forcé à boire,
qu’il était ivre, endormi ou trop terrorisé pour faire quoi que ce
soit. Face à ce mur, d’autant plus exaspérant qu’à l’évidence tout est
faux, Duca cherche un détail qui lui permette de comprendre qui a bien
pu planifier tout ça. Car il n’est pas dupe : ce ne sont pas des gamins
complètement déstructurés qui ont pu mettre au point si minutieusement
une telle tactique…
Dans ce presque huis clos, d’autant plus
étouffant qu’il donne à voir l’hypocrisie des méthodes policières,
Scerbanenco s’interroge sur le poids de l’hérédité et la malédiction de
certaines conditions sociales. Face à l’exclusion, ces enfants
avaient-ils d’autre choix que la violence ? En même temps, comment
parvenir à gérer, fût-ce avec la meilleure volonté du monde, les
comportements les plus obtus, voire les plus stupides ? Un constat amer
sur la responsabilité sociale : si vous dénoncez la faute, vous plongez
le jeune dans un univers carcéral qui ne pourra que le rendre pire ;
mais si vous ne le dénoncez pas, vous le laissez à la merci de son
univers criminogène qui, lui aussi, le gangrène inéluctablement.
Ouah, un tout bon Scerbanenco....fus incapable de lâcher avant la fin, le souper fut bâclé!
Très bien écrit, très fluide.....un régal!
tous les personnages ont quelque chose à nous dire.....de la concierge aux assistantes sociales....
quelques critiques positives:
http://www.polarnoir.fr/livre.php?livre=liv283
http://noirbazar.forum-actif.info/t140-les-enfants-du-massacre-giorgio-scerbanenco
5/5
noemiejardine- Nombre de messages : 604
Date d'inscription : 05/08/2009
Re: Giorgio SCERBANENCO (Italie)
Je prends note de ce dernier livre prometteur
matw25- Nombre de messages : 865
Age : 32
Location : Besançon (25)
Date d'inscription : 10/01/2011
Re: Giorgio SCERBANENCO (Italie)
le sable ne se souvient pas....
description de l'ouvrage:
Été 1960. Dans l'aube naissante, un homme est étendu sur une plage du Nord de l'Italie. Il a une blessure à la gorge. Debout, une jeune femme contemple son cadavre. « Ça devait arriver », pense-t-elle. Elle ramasse un couteau, l'arme du crime, et le jette à la mer, puis elle prend la fuite. Elle repart chez elle, en Allemagne. Quelques heures plus tard, des carabiniers trouvent le corps du jeune sicilien. Le vent a déjà effacé les empreintes de pas sur le sable. Le sable ne garde rien en mémoire. Le sable ne se souvient pas
j'ai bien aimé ce court récit.
Les personnages sont vraiment superbement décrits, tous, de la fille de Sicile qui veut venger la mort de son frère, à la yougoslave qui est abandonnée....Superbe!
on cale parfois un peu, mais l'action démarre assez lentement, puis tout s'emballe.
J'ai particulièrement apprécié les descriptions de ces policiers italiens d'Interpol, super efficaces....on doute qu'ils puissent exister, tant ils restent polis et mesurés.
Et les affres de l'amour non partagé sont vraiment très finement analysées
Bref, espère qu'il me reste encore quelques titres de cet auteur à lire....
5/5
description de l'ouvrage:
Été 1960. Dans l'aube naissante, un homme est étendu sur une plage du Nord de l'Italie. Il a une blessure à la gorge. Debout, une jeune femme contemple son cadavre. « Ça devait arriver », pense-t-elle. Elle ramasse un couteau, l'arme du crime, et le jette à la mer, puis elle prend la fuite. Elle repart chez elle, en Allemagne. Quelques heures plus tard, des carabiniers trouvent le corps du jeune sicilien. Le vent a déjà effacé les empreintes de pas sur le sable. Le sable ne garde rien en mémoire. Le sable ne se souvient pas
j'ai bien aimé ce court récit.
Les personnages sont vraiment superbement décrits, tous, de la fille de Sicile qui veut venger la mort de son frère, à la yougoslave qui est abandonnée....Superbe!
on cale parfois un peu, mais l'action démarre assez lentement, puis tout s'emballe.
J'ai particulièrement apprécié les descriptions de ces policiers italiens d'Interpol, super efficaces....on doute qu'ils puissent exister, tant ils restent polis et mesurés.
Et les affres de l'amour non partagé sont vraiment très finement analysées
Bref, espère qu'il me reste encore quelques titres de cet auteur à lire....
5/5
noemiejardine- Nombre de messages : 604
Date d'inscription : 05/08/2009
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