Emile ZOLA (France)

Moi c’est Pot Bouille qui m’agace et ils sont tous insupportables !

L'Assommoir

Eh bien... Quelle lecture!
Un peu plombante mais très intéressante, et ce à plusieurs niveaux:
- incursion presque "documentaire" dans la vie des ouvriers parisiens de l'époque, peu à peu remplacés par les machines
- plongée dans la descente aux enfers d'une femme qui a priori est brave et travailleuse (par ailleurs carrément rebutée par l'alcool en début d'ouvrage). Plus qu'une simple descente aux enfers, nous assistons en réalité d'abord à son ascension sociale, ce qui ne rend la chute que plus vertigineuse.
- galerie de personnages "faibles", qui se laissent dominer par leurs pulsions, leurs envies, leurs instincts basiques
- ravages de l'alcool sur la santé (Coupeau, Gervaise), sur la famille (Bijart, Coupeau), sur la vie professionnelle,...

Pour tout cela, j'ai donc finalement bien aimé, mais , comme je vous l'avais dit, j'ai été vraiment gênée dans ma lecture par le parler populaire reproduit dans les dialogues. Même si j'approuve la démarche, et ai déjà lu d'autres ouvrages où cela était le cas, il faut admettre que la langue populaire a beaucoup évolué depuis l'époque d'écriture, et n'est plus vraiment compréhensible à l'heure actuelle... Bien évidemment, je pouvais souvent deviner le sens des mots, mais il n'empêche que parfois pas, et cela ne rendait pas la lecture très fluide.

J'avoue que l'aspect "fresque" sur plusieurs tomes de cette série des Rougon-Macquart me donne très envie de poursuivre, même pas spécialement dans l'ordre, en fait, mais pour voir les ramifications de cette famille sur plusieurs générations, avec un thème spécifique à chaque fois.
A la fin de cette lecture, j'ai donc envie de lire Nana, puisqu'on l'a déjà rencontrée dans ce tome, mais également Germinal puisque c'est d'Etienne Lantier, le fils de Gervaise, dont il sera principalement question. Cela m'incite donc à me replonger prochainement dans une lecture de Zola.



« - Mon Dieu ! je ne suis pas ambitieuse, je ne demande pas grand-chose… Mon idéal, ce serait de travailler tranquille, de manger toujours du pain, d’avoir un trou un peu propre pour dormir, vous savez, un lit, une table et deux chaises, pas davantage… Ah ! je voudrais aussi élever mes enfants, en faire de bons sujets, si c’était possible… Il y a encore un idéal, ce serait de ne pas être battue, si je me remettais jamais en ménage ; non, ça ne me plairait pas d’être battue… Et c’est tout, vous voyez, c’est tout… »

Ma note (en admettant que je sois autorisée à noter Zola ): 4.25/5  (à cause de mes incompréhensions de la langue employée, uniquement)

Entièrement d'accord avec toi Cyrielle . Pot Bouille et Au Bonheur des dames sont tout à fait abordables pour des lecteurs qui abordent Zola

Résumé:

Dans ce premier volume de l'histoire des Rougon- Macquart, Emile Zola nous conte la naissance de cette famille et la manière dont Pierre Rougon et sa femme, Félicité, gagne leur position sociale à grands renforts d'intrigues, de manigances et de manipulations. Né d'une femme malade et d'un jardinier qui disparaît tôt, Pierre Rougon épouse Félicité en qui il voit une femme ambitieuse et dure à la tâche. Ensemble ils tiennent un commerce d'huiles et financent les études de leurs enfants. Mais cette position de commerçant ne leur suffit pas et quand la situation politique se dégrade , l'important pour eux n'est pas de défendre leurs idées et leurs principes, mais de choisir le camp des vainqueurs, celui qui pourra leur faire atteindre les moyens financiers et la situation sociale dont ils rêvent depuis toujours. Aidé de leur fils Eugène, résidant à Paris, ils guettent donc d’où vient le vent et choisissent finalement le camp de Louis Napoléon. Prêts à tout pour se faire-valoir, ils n’hésitent pas à écraser des soulèvements montés de toute pièce et à se débarrasser au passage de certains membres de la famille qu'ils ont toujours jugé néfastes pour leur réputation…

Commentaire:

C'est la première fois que j'arrive à m'immerger dans un roman d'Emile Zola, visiblement il fallait que je commence par le début de la série pour comprendre la logique naturaliste qui anime l'auteur. Cette approche de la vie, où chacun est déterminé par une nature familiale et sociale, ne m'a jamais convaincue mais dans ce roman j'ai enfin pu comprendre comment Emile Zola l'utilise pour expliquer le comportement de ses contemporains, et j'ai trouvé la démarche intéressante, ce qui ne m'était pas arrivé jusque-là. Je pense que je vais continuer à progresser ainsi dans cette série, étape par étape, afin de mieux comprendre la démonstration entreprise par Zola.

4/5

Cette lecture a été une vraie déception. Ce roman est un enchainement de longues descriptions au goût souvent doté et de morceaux d'une intrigue sans fond, et destinée surtout à critiquer l'époque, en alignant jugements et préjugés. Bref une lecture laborieuse et souvent ennuyeuse, elle m'a rappelé pourquoi, plus jeune, j'avais autant de mal avec Zola!

Bonjour Cyrielle,

"La curée" m'a vraiment donné du mal, du début à la fin je n'ai pas accroché. Toutefois ta critique du "bonheur des dames" me donner envie de persévérer dans la série des Rougon Macquart! Tout n'est pas perdu, j'arriverai peut-être un jour à vraiment apprécier Zola à sa juste valeur!

La joie de vivre


Près d'Arromanches, dans la maison du bord de mer où ils se sont retirés après avoir cédé leur commerce de bois, les Chanteau ont recueilli Pauline, leur petite cousine de dix ans qui vient de perdre son père. Sa présence est d'abord un surcroît de bonheur dans le foyer puis, autour de l'enfant qui grandit, les crises de goutte paralysent peu à peu l'oncle Chanteau, la santé mentale de son fils Lazare se dégrade, l'héritage de Pauline fond dans les mains de ses tuteurs, et le village lui-même est rongé par la mer.

J'ai lu après coup que Zola avait donné ce titre avec une bonne part d'ironie. Certes il n'est pas connu pour des romans débordant de joie et de bonheur, mais là j'avoue que l'atmosphère est tout de même assez morne, même sans grands épisodes tragiques comme dans L'assommoir par exemple.
Il ne se passe pas énormément de choses dans ce récit. Nous suivons de façon très intimiste la vie de cette famille et les relations entre chaque personnage. Mais Zola nous offre là un belle étude psychologique des principaux protagonistes. Pauline, en particulier, qui a eu le don de m'énerver plus d'une fois ....Mais sans que je puisse réellement lui en vouloir...
En prime, la description de la Côte normande et des caprices de la nature est d'un beau réalisme. 

Une belle lecture 4/5

Le rêve (Saga des Rougon-Macquart, n°16)



En Picardie, une histoire d'amour contrariée entre Angélique, une jeune brodeuse issue de l'Assistance et Félicien, un jeune homme trop riche pour elle. Angélique est la fille abandonnée à la naissance de Sidonie Rougon, la sœur de Eugène, l'ex-premier ministre. Mais cela a peu d'importance pour le récit. Angélique a grandit dans une famille pieuse, dans une maison accolée à la cathédrale. Elle a la tête remplie de légendes mystiques sur les vierges et les saints. 

Ayant lu quelques critiques de ce roman avant sa lecture, j'avais peur d'être noyé sous les vagues de mysticisme qui noient cette pauvre petite brodeuse. Mais non, ça va, les passages étaient assez courts, comme le roman d'ailleurs, 300 pages dans mon édition, ce qui est assez rare pour un volume de la saga des Rougon-Macquart. Après la noirceur de "La Terre", j'ai trouvé ce roman rafraichissant, une petite histoire d'amour simple, presque simplette aussi avec cette jeune fille qui ne distingue pas toujours la réalité des rêves. Zola nous parle en détail du travail de la broderie, des artisans d'art, mais aussi donc de dévotion religieuse.

Note : 4/5

Germinal 

Note : 5/5 

Le résumé a déjà été fait ci-dessus. 

Critique : premier Zola que je lis depuis le lycée et j'en avais gardé une impression de lenteurs, de longues descriptions barbantes qui alourdissent inutilement l'histoire. Là, ce n'est absolument pas le cas et cette lecture a été un véritable coup de cœur ! Il y a du rythme, des rebondissements. Ca reste malgré tout une lecture difficile parce que le thème est dur, la plume de Zola est exigeante et il y a une atmosphère oppressante. Dès les premières pages, on est plongé dans la mine avec les mineurs qui se tuent au travail pour arriver à peine à nourrir leur famille et à survivre. La description des conditions de travail, de la lutte des classes et de la vie de ses familles dans les corons est frappante : la pauvreté, la faim, la misère. La famille Maheu est terriblement attachante, Etienne un peu moins. Le passage sur la grève et la révolte des mineurs est particulièrement intéressant. C'est un livre très beau et très triste.

Germinal

Que dire de ce roman, un des piliers de l'œuvre de Zola ? L'enfer du travail dans les mines, la misère et la détresse humaine de ces femmes, enfants et hommes encore moins bien traités que des animaux....! 
On suffoque dans la mine, on meurt de faim et de froid dans les masures du coron, en même temps que les "héros " du roman, tant la plume de Zola est encore une fois affûtée.....

Un roman noir (sans jeu de mots) qui bouleverse le lecteur du début à la fin!

Ma note 5/5

La bête humaine



Jacques Lantier, fils de Gervaise l'héroïne malheureuse de "L'Assommoir", est conducteur de locomotive sur la ligne Paris-Rouen-Le Havre. Il se retrouve impliqué malgré lui dans un crime commis dans un train et dont il a été le témoin par accident. Soucieux qu'il ne parle pas à la Justice, l'assassin, employé lui aussi des chemins de fer, demande à sa femme de se rapprocher de Jacques Lantier et d'en faire son amant. Le couple ignore que Jacques souffre de pulsions meurtrières quand il s'approche d'une femme.

C'est le monde ferroviaire que Zola nous fait découvrir dans ce 17° volume de la saga des Rougon-Macquart. Le personnel roulant, la vie et l'organisation des gares à Paris ou en province, les passages à niveau. Le chemin de fer est la colonne vertébrale de ce roman. L'autre sujet du roman, c'est le crime, le crime sous tous ces aspects : le crime passionnel, le crime pour le vol, ou le crime venu de pulsions incontrôlables. Cela en fait un roman très noir, un peu comme "La Terre". 
J'ai trouvé la fin du roman magnifique, tout en introduisant le volume suivant de la saga consacrée à la guerre franco-prussienne de 1870: un train sans conducteur, rempli de soldats rejoignant le front de l'Est, qui file à toute vitesse vers Paris. 

Note: 5/5

Germinal
Relecture de ce roman l’un des plus connu de Zola. J’ai mis un peu de temps à l’ouvrir je n’avais pas envie de plonger dans la mine . Mais dès les premières pages j’ai été captive par le roman . Zola a su capté l’existence des mineurs du XIX eme siècle et amène le lecteur au Coeur du coron
dans un roman poignant et passionnant
Après ces 698 pages on relativise sur les bobos du quotidien mais j’ai trouvé que cela faisait malgré tout echo à notre époque on retrouve dans une moindre mesure cette fracture sociale qui était moins présente dans La seconde partie du XX eme siècle entre les très riches et la misère de certains
5/5

L'oeuvre 

Claude Lantier fils de Gervaise et frère de Etienne le héros de Germinal . Dans ce roman Zola nous ramène à Paris dans le milieu des Arts . Claude est peintre at a comme amis d’autres artistes quelques uns amis d’enfance à Plassans comme lui montés à Paris. Il travaille à une œuvre qu’il souhaite exposer  quand il rencontre une jeune fille Christine qu’il imagine tout de suite comme la femme nue qui doit figurer dans son tableau dont il tombe amoureux 
On va suivre les artistes de leur jeunesse ou ils rêvent de conquérir Paris à leur maturité Chaque personnage de ce roman incarne une forme différente de l’art Jory le peintre critique, Mahoudeau la sculpture, Dubuche l’architecture, Gagnière la musique, Claude de Fougerolles la peinture et Sandoz la littérature et évidement on pense à l’amitié de Zola – Cezanne sous les traits de Claude – Sandoz . J’ai beaucoup aimé ce coté du livre mais il y a aussi le caractère du peintre Claude que l’on va suivre tout d’abord fougueux prêt à en découdre et un des initiateur du mouvement « naturaliste », l’exposition au salon des refusés et le départ à la campagne comme Monet Mais comme dans tous les romans de Zola ce roman est noir et c’est le peintre avec son œuvre comme une maitresse ,obsession que l'auteur nou décrit. 
J'ai beaucoup aimé le début un peu moins la fin 
4/5

La débâcle



Suite de l'histoire de Jean Macquart, héros malheureux de "La terre", à travers la guerre franco-prussienne de 1870-1871 puis de la Commune qui en a découlé. Jean connaîtra la débâcle de l'armée française et du 2° Empire, avant de participer au massacre franco-français de Paris. 

19° et avant-dernier volume de la saga des Rougon-Macquart, le roman le plus long de la série. Certains détails de la guerre franco-prussienne y sont décrit avec moults précisions et véracité. Zola ne nous épargne pas les souffrances des soldats avant le combat, marches incessantes et parfois inutiles, la faim qui tenaille les corps, puis l'horreur des combats, l'agonie des blessés, le comportement des civils. Un regard réaliste de la guerre. Zola a fait un très bon roman de cet épisode malheureux de l'Histoire de France. 

Note : 4/5

Le Dr. Pascal




A Plassans en Provence, berceau de la famille des Rougon-Macquart, deux ans après la défaite française contre l'Empire allemand, Pascal Rougon, médecin, vit auprès de sa nièce Clotilde qu'il a élevée et qu'il adore. Le Dr Pascal est moins préoccupé par ses rares patients que par ses recherches médicales sur l'hérédité pour lesquelles il a pris sa propre famille comme objet de recherche. Au grand dam de sa mère qui voudrait voir détruit tous ces documents pour cacher la naissance honteuse de la famille des Rougon-Macquart.

Et bien voilà, j'ai terminé le cycle des Rougon-Macquart avec ce 20° volet de la saga ! J'avais du lire le 1° volume au collège et  je ne pensais pas alors lire un jour les 19 autres romans. Bon, ceci dit, je trouve qu'on ne finit pas avec un grand roman, ce Dr Pascal m'a un peu déçu: une histoire d'amour un peu invraisemblable (mais un peu autobiographique aussi), des théories sur l'hérédité un peu brouillonnes, confuses et totalement dépassées, la mort de l'oncle abracadabrante. Un livre qui encense la médecine et la science qui pourraient tout savoir afin de tout guérir. J'ai adoré par contre quand le Dr Pascal explique à sa nièce l'histoire de sa famille qui forme l'ossature des 19 romans précédents de la saga des Rougon-Macquart. Ca m'a donné envie de relire le 1° volume "La fortune des Rougon" car je ne me rappelle plus de cette naissance honteuse de la famille des Rougon-Macquart.

Note: 3,5/5

Félicitation Le petit montagnard. J'ai eu une sensation similaire lorsque j regarde cette lecture : pas toujours des lectures très fluides ou agréables, mais une excellente peinture sociale de l'époque. Bravo pour l'avoir complété et merci pour tes commentaires intéressants.

Contes à Ninon et Nouveaux contes à Ninon



Deux recueils de nouvelles de jeunesse, parues essentiellement avant la saga des Rougon-Macquart. Elle se déroulent dans un décor souvent champêtre, avec un ton poétique, parfois un brin de fantastique, parfois conte plus que nouvelle. Ce n'est pas aussi captivant que "Germinal" ou "L'Assomoir", à découvrir par curiosité plutôt.

Note: 2,5/5

LA TERRE
Emile ZOLA
Le Livre de Poche 532 Pages
020/2024
 
Résumé (4° de couverture »
 
«La Terre. C'est l'héroïne de mon livre. » Terre que le paysan pénètre et féconde de ses mains, terre généreuse ou ingrate, chèrement acquise ou convoitée. Jean,le frère de Gervaise , dans L'Assommoir, est valet de ferme en Beauce. Il aime et veut épouser une fière gamine, Françoise. Mais le beau-frère de celle-ci, le fruste Buteau, multiplie les obstacles. S'il y a mariage, il y aura partage. Après avoir dépouillé ses propres parents, il voudrait encore dépouiller la jeune fille. Ce quinzième volume des Rougon-Macquart est une terrible évocation de la terre et des paysans. Les crimes que cette terre suscite ne sont pas imaginaires, Zola a fouillé les gazettes de province. La terre est dure mais elle colle aux pieds du laboureur. Il se battra pour en avoir plus. Il se battra pour la protéger de l'ennemi. Il l'aimera plus qu'aucune femme.
 
L’auteur, le livre et moi
 
Ne me demandez pas pourquoi ni comment ce livre est apparu dans ma P.A.L. Je n’ai plus aucun souvenir à ce sujet mais probablement par instinct de lire l’un des meilleurs auteurs de notre littérature. Il est incontournable et fait parti de notre patrimoine. Il est, à mon avis, obligatoire de lire ce témoin de l’histoire.
 
Mon avis
 
   De Zola, je n’ai en mémoire que des romans sociaux relatant la misère et la déchéance populaire de la fin du XIXème siècle. Mais des romans que je qualifierai de « citadins » car se déroulant principalement dans des villes ou des régions industrielles. Ma curiosité de départ pour celui-ci tient principalement dans le fait qu’il se déroule dans nos campagnes.
Bien sur on retrouve très rapidement les thèmes de prédilection de Zola c’est-à-dire le travail, la pauvreté, l’argent, les relations humaines. La différence tient dans la mentalité des personnages qui je pense, était beaucoup plus marqué entre la campagne et la ville à cette lointaine époque.
C’est une bataille fratricide et cupide qui occupe l’essentiel des évènements de l’histoire et comme s’il se sentait moins à l’aise dans ce monde paysan j’ai eu comme une impression qu’Emile Zola en rajoutait pour arriver à ses fins. C’est à une surenchère de trahison que l’on a réellement à faire au risque de perdre en crédibilité.
L’écriture est de son époque, c’est-à-dire sans rien omettre de détail, avec des descriptions précises et romanesques et ça c’est plutôt pour me plaire. Rien de bâclé dans le style de Zola. C’est au final dans une belle immersion humaine et sociale que ce roman nous offre avec, je le répète, une histoire qui perd en crédibilité au fil des chapitres. Dommage..
 
Ma note : 3.5 / 5

La Terre (Rougon Macquart Tome XV)
Nous continuons à progresser dans l'oeuvre de Zola qui nous amène à la campagne
J'ai bien aimé ce roman qui se passe à la campagne. On ressent bien l’attachement des paysans à leur lopin de terre mais aussi des menaces venant des importations cette fois cela vient d’Amerique (déjà à l'époque). Pendant un bonne partie du roman le cadre est plutôt agréable et bucolique et on se demande à quel moment cela va craquer car la joie de vivre n'est pas la marque de fabrique de Zola. Cela commence par la famille qui essaye de dépouiller le patriarche pour monter en puissance là que je rejoins l'avis de DKOIS
Cela va un peu loin à la fin

Par contre ce n'est pas la première fois qu'il nous amène hors de la ville il l'avait déjà fait dans la faute de l'abbé Mouret .
4/5 quand même car j'ai passé un bon moment de lecture