Jean GIONO (France)
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Re: Jean GIONO (France)
Et je viens de lire ta magnifique critique de 'Batailles dans la montagne' et whaou ça me donne vraiment envie de relire Giono...
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Terre des oublis, THU HUONG DUONG.
Liza_lou- Nombre de messages : 1625
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Re: Jean GIONO (France)
Le hussard sur le toit
Note : 4/5
Résumé : Angelo, colonel des hussards; s'en va vers Manosque pour retrouver son frère de lait. Chevauchant dans la montagne par une chaleur écrasante, une violente épidémie de choléra se déclare et il découvre cadavres sur cadavres. À Manosque, il échappe à un lynchage en fuyant dans une maison, puis sur les toits vertigineuses, où il déambule quelques jours, guettant sous ses pieds la ville pleine de moribonds et de morts. En descendant chercher de quoi boire il rencontre une jeune femme d'allure courageuse qui lui offre du thé. Il reprend la route, prêt à affronter les soldats et à venir en aide aux survivants.
Critique : J'ai bien aimé cette lecture. Le sujet fait évidemment écho à la situation sanitaire actuelle avec des quarantaines, des contaminés, des suspicions, des comportements irrationnels, du complotisme. Ca m'a fait drôlement sourire de lire ça. La description des ravages de la maladie est très intéressante quoiqu'un peu répétitif au bout d'un moment. C'est un roman assez difficile à lire. Je ne suis pas familière du style de Giono mais il y a beaucoup de longues phrases, des longs paragraphes, peu de dialogues. Il ne faut pas décrocher en pensée un seul instant. Il faut savoir également que ce livre est le 3ème tome du cycle du Hussard. Ca ne dérange pas tant la lecture que ça de lire ce tome en indépendant mais on doit quand même passer à côté de deux trois trucs.
Note : 4/5
Résumé : Angelo, colonel des hussards; s'en va vers Manosque pour retrouver son frère de lait. Chevauchant dans la montagne par une chaleur écrasante, une violente épidémie de choléra se déclare et il découvre cadavres sur cadavres. À Manosque, il échappe à un lynchage en fuyant dans une maison, puis sur les toits vertigineuses, où il déambule quelques jours, guettant sous ses pieds la ville pleine de moribonds et de morts. En descendant chercher de quoi boire il rencontre une jeune femme d'allure courageuse qui lui offre du thé. Il reprend la route, prêt à affronter les soldats et à venir en aide aux survivants.
Critique : J'ai bien aimé cette lecture. Le sujet fait évidemment écho à la situation sanitaire actuelle avec des quarantaines, des contaminés, des suspicions, des comportements irrationnels, du complotisme. Ca m'a fait drôlement sourire de lire ça. La description des ravages de la maladie est très intéressante quoiqu'un peu répétitif au bout d'un moment. C'est un roman assez difficile à lire. Je ne suis pas familière du style de Giono mais il y a beaucoup de longues phrases, des longs paragraphes, peu de dialogues. Il ne faut pas décrocher en pensée un seul instant. Il faut savoir également que ce livre est le 3ème tome du cycle du Hussard. Ca ne dérange pas tant la lecture que ça de lire ce tome en indépendant mais on doit quand même passer à côté de deux trois trucs.
cookie610- Nombre de messages : 5559
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Location : Lyon
Date d'inscription : 28/07/2009
Re: Jean GIONO (France)
COLLINE
Jean GIONO
Le livre de Poche 190 Pages
Résumé (4° de couverture)
Un débris de hameau où quatre maisons fleuries d’orchis émergent des blés drus et hauts. Ce sont les Bastides Blanches, à mi-chemin entre la plaine et le grand désert lavandier, à l’ombre des monts de Lure. C’est là que vivent douze personnes, deux ménages, plus Gagou l’innocent.
Janet est le plus vieux des Bastides. Ayant longtemps regardé et écouté la nature, il a appris beaucoup de choses et connaît sans doute des secrets.” Quand la fontaine s’arrête de couler, qu’une enfant du village tombe malade et qu’un incendie ravage la colline, ils se tournent tous vers Janet. Est-il responsable de ce mauvais sort ?
L’auteur, le livre et moi
Voici un auteur dont je suis passé auprès, à quelques rares occasions, avec une certaine indifférence. Seulement voilà, de Jean Giono, c'est plutôt en bien dont j'en entends parler et surtout il est pris en référence pour beaucoup d’autres auteurs et même pour des auteurs Américains. Je pense donc être passé à côté de l’intérêt de son œuvre. Je veux à présent confirmer cette impression et si besoin rattraper le temps perdu…
Mon avis
Et bien oui, nous ne sommes vraiment pas loin des atmosphères de littérature Nord-Américaine. Toute « superficie » à part. Les acteurs de ce huis-clos Provençale sont victimes de la rudesse de la nature, des superstitions ancestrales, et de la réalité de la vie. Cette ambiance est bien mise en valeur par une écriture adaptée aux circonstances. Seul petit regret, le manque de volume du roman, qui m’aurait permis de rester plus longtemps dans une intrigue qui méritait d’être plus développée. Belles retrouvailles toutefois.
Ma note 3.5 / 5
Jean GIONO
Le livre de Poche 190 Pages
Résumé (4° de couverture)
Un débris de hameau où quatre maisons fleuries d’orchis émergent des blés drus et hauts. Ce sont les Bastides Blanches, à mi-chemin entre la plaine et le grand désert lavandier, à l’ombre des monts de Lure. C’est là que vivent douze personnes, deux ménages, plus Gagou l’innocent.
Janet est le plus vieux des Bastides. Ayant longtemps regardé et écouté la nature, il a appris beaucoup de choses et connaît sans doute des secrets.” Quand la fontaine s’arrête de couler, qu’une enfant du village tombe malade et qu’un incendie ravage la colline, ils se tournent tous vers Janet. Est-il responsable de ce mauvais sort ?
L’auteur, le livre et moi
Voici un auteur dont je suis passé auprès, à quelques rares occasions, avec une certaine indifférence. Seulement voilà, de Jean Giono, c'est plutôt en bien dont j'en entends parler et surtout il est pris en référence pour beaucoup d’autres auteurs et même pour des auteurs Américains. Je pense donc être passé à côté de l’intérêt de son œuvre. Je veux à présent confirmer cette impression et si besoin rattraper le temps perdu…
Mon avis
Et bien oui, nous ne sommes vraiment pas loin des atmosphères de littérature Nord-Américaine. Toute « superficie » à part. Les acteurs de ce huis-clos Provençale sont victimes de la rudesse de la nature, des superstitions ancestrales, et de la réalité de la vie. Cette ambiance est bien mise en valeur par une écriture adaptée aux circonstances. Seul petit regret, le manque de volume du roman, qui m’aurait permis de rester plus longtemps dans une intrigue qui méritait d’être plus développée. Belles retrouvailles toutefois.
Ma note 3.5 / 5
Dkois- Nombre de messages : 3516
Age : 61
Location : Nord France
Date d'inscription : 10/01/2015
Re: Jean GIONO (France)
LES ÂMES FORTES
Jean GIONO
370 Pages
Résumé (Source éditions Gallimard)
En 1949, dans un village de la Drome, des femmes veillent le corps de feu Albert. Dans cette ambiance calme et feutrée propice aux confidences, Thérèse revient sur son histoire. Sa fuite avec Firmin une nuit de 1886, leur arrivée dans le village de Chatillon, mais surtout sa rencontre avec les Numance, riches bienfaiteurs du village, et la relation fusionnelle voire passionnelle, qu'elle va entretenir avec Madame. Mais elle raconte aussi comment Firmin tire profit de cette relation pour s'enrichir et comment il va peu à peu les détruire. Seules les âmes fortes seront épargnées.
Roman polyphonique, chronique romanesque, tableau de mœurs, peinture de la province sont autant de qualificatifs qui se rapportent au texte de Jean Giono. L'écriture très orale et les différentes voix qui portent le récit dépeignent la vie d'un village de province à la fin du xix e siècle où, comme dans un huis-clos, les langues se délient et les personnalités se troublent.
Écho à La Comédie humaine de Balzac, Giono livre ici une réflexion sur la nature humaine et ce qu'elle recèle de plus noir, en prenant pour décor le sud-est de la France, région chère à son cœur.
L’auteur, le livre et moi
Que Giono devienne un auteur récurent de ma P.A.L. Voici mon vœu. Reconnu en France comme à l’étranger comme un des nos meilleurs auteurs, il m’a paru évident de le découvrir plus précisément. « Les âmes fortes » est mon second roman de cette année 2022 après « Colline ». En attente de lecture « Que ma joie demeure » est en attente. Je me le réserve pour début 2023.
Mon avis
Roman assez complexe et donc assez difficile à suivre sans une grande attention et des retours en arrière quand l’esprit échappe à l’intrigue. C’est le constat général que je fais de cette lecture. Je n’ai personnellement pas saisi toute la profondeur qu’il contient.
Le bon côté que j’en ai retenu, est l’ambiance de la région de la Drôme à travers les saisons. Sa rudesse et sa beauté. S’il est vrai que Giono ait influencé des auteurs Américains « nature-writing » à travers certains de ses romans alors celui-ci doit en faire partie.
Il n’en reste pas moins que cette lecture fut pour moi une demi-déception…
Ma note : 3 / 5
Jean GIONO
370 Pages
Résumé (Source éditions Gallimard)
En 1949, dans un village de la Drome, des femmes veillent le corps de feu Albert. Dans cette ambiance calme et feutrée propice aux confidences, Thérèse revient sur son histoire. Sa fuite avec Firmin une nuit de 1886, leur arrivée dans le village de Chatillon, mais surtout sa rencontre avec les Numance, riches bienfaiteurs du village, et la relation fusionnelle voire passionnelle, qu'elle va entretenir avec Madame. Mais elle raconte aussi comment Firmin tire profit de cette relation pour s'enrichir et comment il va peu à peu les détruire. Seules les âmes fortes seront épargnées.
Roman polyphonique, chronique romanesque, tableau de mœurs, peinture de la province sont autant de qualificatifs qui se rapportent au texte de Jean Giono. L'écriture très orale et les différentes voix qui portent le récit dépeignent la vie d'un village de province à la fin du xix e siècle où, comme dans un huis-clos, les langues se délient et les personnalités se troublent.
Écho à La Comédie humaine de Balzac, Giono livre ici une réflexion sur la nature humaine et ce qu'elle recèle de plus noir, en prenant pour décor le sud-est de la France, région chère à son cœur.
L’auteur, le livre et moi
Que Giono devienne un auteur récurent de ma P.A.L. Voici mon vœu. Reconnu en France comme à l’étranger comme un des nos meilleurs auteurs, il m’a paru évident de le découvrir plus précisément. « Les âmes fortes » est mon second roman de cette année 2022 après « Colline ». En attente de lecture « Que ma joie demeure » est en attente. Je me le réserve pour début 2023.
Mon avis
Roman assez complexe et donc assez difficile à suivre sans une grande attention et des retours en arrière quand l’esprit échappe à l’intrigue. C’est le constat général que je fais de cette lecture. Je n’ai personnellement pas saisi toute la profondeur qu’il contient.
Le bon côté que j’en ai retenu, est l’ambiance de la région de la Drôme à travers les saisons. Sa rudesse et sa beauté. S’il est vrai que Giono ait influencé des auteurs Américains « nature-writing » à travers certains de ses romans alors celui-ci doit en faire partie.
Il n’en reste pas moins que cette lecture fut pour moi une demi-déception…
Ma note : 3 / 5
Dkois- Nombre de messages : 3516
Age : 61
Location : Nord France
Date d'inscription : 10/01/2015
Re: Jean GIONO (France)
Dkois, il est vrai que Les âmes fortes n'est peut-être pas une des premières lectures à envisager pour découvrir Giono. Quant à Colline (plus haut), il fait partie d'un ensemble de trois livres; il te manque donc les deux autres: Un de Baumugnes et surtout -celui qui m'émeut le plus- Regain (voir le magnifique film avec Fernandel).
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géromino- Nombre de messages : 5609
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Date d'inscription : 07/11/2008
Re: Jean GIONO (France)
Geromino : Je ne pars totalement de zéro avec Giono. Regain, lu il y a... très longtemps, est un bon souvenir de lecture. Mais "Les âmes fortes" est construit d'une telle façon qu'il m'a un peu déstabiliser. Pas assez, toutefois, pour ne pas continuer ma découverte. Prochain épisode "Pour que ma joie demeure"
Dkois- Nombre de messages : 3516
Age : 61
Location : Nord France
Date d'inscription : 10/01/2015
Re: Jean GIONO (France)
Ah, celui-là, je ne l'ai pas lu, mais il semblerait être un de ses meilleurs.
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géromino- Nombre de messages : 5609
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Location : Finistère, FRANCE
Date d'inscription : 07/11/2008
Re: Jean GIONO (France)
Un écrivain qui pourrait être auteur du quadri !
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La Terre - Zola
Re: Jean GIONO (France)
QUE MA JOIE DEMEURE
Jean GIONO
Le Livre de Poche 504 Pages
102/2023
Résumé (4° de couverture)
Sur le rude plateau provençal de Grémone, quelques hommes peinent tristement sur leurs terres, chacun de leur côté. Ils comprendront le message de joie et d'espérance que leur apporte le sage Bobi, vagabond au cœur généreux, et, malgré les difficultés de l'existence, la joie renaîtra sur le plateau.
Que ma joie demeure est un hymne à la vie, un chant merveilleux en l'honneur de la nature, des hommes et des animaux.
L’auteur, le livre et moi
A mon rythme et selon mes trouvailles je poursuis ma découverte de Jean Giono. “Writing nature” à la française est en quelque sorte son univers et fait de lui un précurseur du genre.
Mon avis
Ce livre tient autant du roman, du conte et de la fable. Et même en ses contours au fantastique. On se laisse bercer par les longues descriptions des éléments, des hommes et des événements. Roman humaniste avant tout, il se veut aussi écologiste avant l’heure. Communauté, profit, propriété sont des termes qui apparaissent souvent dans les différents propos des personnages, aussi je soupçonne Jean Giono d’y avoir glissé un message politique. Suis allé enquêter sur l’auteur, et effectivement il s’est approché du parti communiste à une certaine époque avant d’avoir une relation ambigüe avec le gouvernement de Vichy pendant la seconde guerre.
Mais pour revenir au livre, j’ajouterai tout simplement que c’est un très bon roman que je conseille vivement. Il témoigne d’une époque tout en étant visionnaire ce qui est bien souvent la valeur de ceux qui les ont écrits et qui sont à classer dans la rubrique des grands écrivains. Je n’hésite pas à classer Jean Giono parmi ceux-là.
Ma note 3.5 / 5
Jean GIONO
Le Livre de Poche 504 Pages
102/2023
Résumé (4° de couverture)
Sur le rude plateau provençal de Grémone, quelques hommes peinent tristement sur leurs terres, chacun de leur côté. Ils comprendront le message de joie et d'espérance que leur apporte le sage Bobi, vagabond au cœur généreux, et, malgré les difficultés de l'existence, la joie renaîtra sur le plateau.
Que ma joie demeure est un hymne à la vie, un chant merveilleux en l'honneur de la nature, des hommes et des animaux.
L’auteur, le livre et moi
A mon rythme et selon mes trouvailles je poursuis ma découverte de Jean Giono. “Writing nature” à la française est en quelque sorte son univers et fait de lui un précurseur du genre.
Mon avis
Ce livre tient autant du roman, du conte et de la fable. Et même en ses contours au fantastique. On se laisse bercer par les longues descriptions des éléments, des hommes et des événements. Roman humaniste avant tout, il se veut aussi écologiste avant l’heure. Communauté, profit, propriété sont des termes qui apparaissent souvent dans les différents propos des personnages, aussi je soupçonne Jean Giono d’y avoir glissé un message politique. Suis allé enquêter sur l’auteur, et effectivement il s’est approché du parti communiste à une certaine époque avant d’avoir une relation ambigüe avec le gouvernement de Vichy pendant la seconde guerre.
Mais pour revenir au livre, j’ajouterai tout simplement que c’est un très bon roman que je conseille vivement. Il témoigne d’une époque tout en étant visionnaire ce qui est bien souvent la valeur de ceux qui les ont écrits et qui sont à classer dans la rubrique des grands écrivains. Je n’hésite pas à classer Jean Giono parmi ceux-là.
Ma note 3.5 / 5
Dkois- Nombre de messages : 3516
Age : 61
Location : Nord France
Date d'inscription : 10/01/2015
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