Edouard GLISSANT (Martinique)
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Edouard GLISSANT (Martinique)
De : Lionelcrusoe Envoyé : 13/12/2006 16:08
La lézarde (1958)
Edouard Glissant
Il faut un peu de temps pour déchiffrer ce petit récit-poème en prose,tout bâti d’une écriture baroque . La personne peu motivée sera peut-être quelque peu décontenancée devant ce récit qui adopte sciemment une trame sciemment complexe, et qui opte pour des dialogues décousus et même souvent mystérieux.
La Lézarde est le premier roman d’Edouard Glissant. Il lui vaudra le prix Renaudot. La Lézarde, c’est une rivière qui traverse les alentours de la ville de Lambrianne (Le Lamentin - commune de Martinique- rebaptisé par les protagonistes). Mais c’est aussi la trace qui décrit l’itinéraire, la destinée du pays, parcours débouchant sur la mer, symbole de l’infinité des possibles, de l’ouverture sur le monde, de la puissance ou de la pleine possession de soi.
Mathieu Béluse, Margarita, Valérie, Marie Célat (dite Mycéa), Gilles et Luc sont des militants du peuple. Ils combattent le gouverneur Garin, martiniquais renégat servant les intérêts des riches exploitants et de la métropole. Ce dernier projette l’expropriation de paysans pauvres. Il faut s’en débarrasser. Ne pouvant pas s’acquitter de cette tâche eux-mêmes car étant bien trop connus des forces de police, ils choisissent un paysan, Raphaël Targin. D’abord peu convaincu de l’importance de cet assassinat, il choisit finalement d’accepter.
Un bon petit roman à lire à tête reposée (peu adéquate pour les lectures dans le métro). Bien mieux, une oeuvre charnière qui a inspiré la littérature antillaise (et même quelquefois métropolitaine)des quarantes dernières années.
Un traitement de la question coloniale originale, échappant (au moins un petit peu) à tout esprit de système.
A relire en cette période de turbulences postcoloniales.
note:4/5
La lézarde (1958)
Edouard Glissant
Il faut un peu de temps pour déchiffrer ce petit récit-poème en prose,tout bâti d’une écriture baroque . La personne peu motivée sera peut-être quelque peu décontenancée devant ce récit qui adopte sciemment une trame sciemment complexe, et qui opte pour des dialogues décousus et même souvent mystérieux.
La Lézarde est le premier roman d’Edouard Glissant. Il lui vaudra le prix Renaudot. La Lézarde, c’est une rivière qui traverse les alentours de la ville de Lambrianne (Le Lamentin - commune de Martinique- rebaptisé par les protagonistes). Mais c’est aussi la trace qui décrit l’itinéraire, la destinée du pays, parcours débouchant sur la mer, symbole de l’infinité des possibles, de l’ouverture sur le monde, de la puissance ou de la pleine possession de soi.
Mathieu Béluse, Margarita, Valérie, Marie Célat (dite Mycéa), Gilles et Luc sont des militants du peuple. Ils combattent le gouverneur Garin, martiniquais renégat servant les intérêts des riches exploitants et de la métropole. Ce dernier projette l’expropriation de paysans pauvres. Il faut s’en débarrasser. Ne pouvant pas s’acquitter de cette tâche eux-mêmes car étant bien trop connus des forces de police, ils choisissent un paysan, Raphaël Targin. D’abord peu convaincu de l’importance de cet assassinat, il choisit finalement d’accepter.
Un bon petit roman à lire à tête reposée (peu adéquate pour les lectures dans le métro). Bien mieux, une oeuvre charnière qui a inspiré la littérature antillaise (et même quelquefois métropolitaine)des quarantes dernières années.
Un traitement de la question coloniale originale, échappant (au moins un petit peu) à tout esprit de système.
A relire en cette période de turbulences postcoloniales.
note:4/5
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