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François GRAVEL (Canada/Québec)

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Message  Lacazavent Ven 12 Déc 2008 - 11:57

De : la-grande Envoyé : 2003-09-25 09:23

J'ai lu Filion et frères et j'avais bien aimé... c'est un bon livre sur l'histoire commerciale de Montréal à la hauteur de la rue St-Hubert... quand on sait ce que c'est devenu aujourd'hui c'est d'autant plus intéressant.

Mousseline, François Gravel a écrit la série "Klonk" pour les jeunes... c'est une extraordinaire série, particulièrement pour les garçons! Chez Québec Amérique Jeunesse. Klonk est très très aimé! Catherine a lu 1 ou 2 de la série mais elle a délaissé... "c'est mieux pour les garçons". C'est 9 ans et + mais je pense bien qu'Ismaël serait capable...

Mais il a aussi écrit une série "David et..." chez Dominique et Compagnie - des très beaux livres... moins "humoristiques" que Klonk - plus sur les émotions et les peurs.



De : sereinejulie Envoyé : 2003-10-07 14:37
OSTENDE, Jean-François Gravel


Le 22 novembre 1963, jour où J.F.K. est assasiné, J.F.K. le Jean-François Kelly du roman sera à jamais marqué. Ce sera son éveil idéologique, lui dont la vie s'écoulait jusqu'ici tranquillement dans un petit bungalow d'une traditionnelle banalité, entre un père, courtier d'assurances, et d'une mère infirmière.

On entre de plein pied dans son quotidien et de ses amis de toujours, Jacques et Pierre-Paul. Il se découvrent une flamme de rebelle, de révolutionnaire qui le mènera à se forger une idéologie bien précise qu'il tentera de défendre par tous les moyens pendant plus de 20 ans. Chaque partie du bouquin porte le nom de plusieurs grands personnages qui ont fait le siècle: Kennedy, Guevara, Hendrix, Allende, Mao et Lennon. Le narrateur se trouve influencé par les voix de ces mentors, ce qui amène un côté historique et enrichissant au récit.

Ostende c'est une ville, le port de Belgique et une chanson de Léo Ferré et le titre de ce roman dont la lecture a été une belle ballade dans le lointain de mes souvenirs.

Dès les premières 50 pages de lecture j'ai été agréablement surprise de me souvenir et de reconnaître. Brel, Ferré, Brassens. Mauriac, Sastre, Rimbaud. Bouteilles de vin transformées en lampes, échange d'argent contre de petits morceaux de papier d'aluminium. La fumée des gîtanes, pichets de sangria. L'absurdité fondamentale de l'existence lors de mon adolescence. Dylan, Donovan, les Stones. Boire du vin dans des verres à moutarde. Emménager avec mon copain dans un appartement en face du Parc Lafontaine.

Une lecture agréable ou François Gravel nous trace le portrait de Jean-François Kelly à travers ses amitiés, amours, rêves et désillusions, engagement révolutionnaire et autres ingrédients d'une jeunesse libérée, anticonformiste, militante et révoltée contre la Norme pour tout ce qu'elle présente.

Écriture simple, humouristique et ironique. Un détour bien joué. 3.5


De :Friisette Envoyé : 17/07/2004 06:06
Adieu, Betty Crocker

4.25/5

Suite au décès d'Arlette, la tante qu'il aurait souhaité être sa mère, Benoît se remémore la femme qu'elle a été et cherche à mieux la connaître en interrogeant ses proches. Pourtant, Arlette était une femme des plus ordinaires, une femme au foyer qui consacra sa vie à sa famille. C'est d'ailleurs de là que lui vient le surnom de Betty Crocker, la ménagère parfaite faisant de délicieuses pâtisseries.

Plus qu'un roman, c'est une ode aux gens ordinaires, à ceux qui n'accomplissent pas de grandes choses mais qui sont profondément humains et généreux au quotidien. C'est un récit empreint de tendresse qui raconte une femme qu'il a admirée et appréciée, voire même idéalisée.

Bien sûr, ce n'est pas parfait! Mais j'avoue que si l'auteur n'avait pas étiré la sauce dans les quarante dernières pages, la note aurait été encore meilleure. Bien qu'il ne se passe pas vraiment grand chose, ça reste très prenant. Mais ce qui m'a surtout touchée, c'est le regard tendre qu'il pose sur l'héroïne. J'avoue aussi qu'il me faisait penser à ma grand-mère, une femme toute simple que j'ai toujours admirée.

Je n'avais jamais lu François Gravel, j'avais même un préjugé défavorable. Quelle erreur! Il a vraiment un don pour raconter! Une très belle découverte!


De : Shoopca Envoyé : 17/07/2004 16:52

Friisette,

J'ai lu moi aussi Adieu Betty Crocker l'automne dernier et j'avais bien aimé. Ça nous fait porter un regard plus profond sur ces femmes qui ont donné leur vie à rendre celle des autres, particulièrement leurs enfants, plus facile et plus douce. N'est-ce-pas gràce à des femmes comme ça que certaines personnes ont pu grandir suffisamment pour devenir quelqu'un d'exceptionnel dans ce monde de fou.

J'adore son écriture; ça coule bien et son ton est actuel. J'ai aussi lu Filion et Frères, et cela a adonné que je le lise juste après La cordonnière. C'est comme si il avait ouvert un pan de l'histoire du commerce à Montréal dont on parle beaucoup dans les 2 derniers livres de Pauline Gill, j'ai donc eu une certaine impression de continuité.

Il a écrit plusieurs livres, mais un qui est bien joli et très (trop) court à lire est Vingt et Un tableaux et quelques craies. C'est un recueil de nouvelles sur sa vie d'enseignement au CEGEP qu'il décrit comme ce drôle de métier où il est le seul à vieillir. C'est un autre livre plein de tendresse. Un beau livre à lire après une grosse brique qui nous a emportée pour nous relancer quand on est en panne de lecture ou d'intérêt.

Je leur donne 4/5 dans l'ensemble.



De : Mousseliine Envoyé : 19/07/2004 05:36

Pour ma part je n'ai encore jamais lu François Gravel, ça viendra bien....

Par contre mon fiston est un trèèèèèèèèèès grand fan de sa série Klonk pour les enfants à partir de 9 ans, 8 ans même pour les bons lecteurs, et semble-t-il que les ados y trouvent aussi leur bonheur. Peut-être une suggestion pour ton frère Frisette? quand à Chrétien de Troyes pour frérot, ouille surtout ça, à moins que tu lui en fasses la lecture!


De : Friisette Envoyé : 20/11/2004 04:01
Vingt et un tableaux (et quelques craies)


3.5/5

Il s'agit d'un recueil d'anecdotes sur la vie de l'auteur comme enseignant dans un CEGEP. Il nous raconte comment il voit son métier, ses élèves, ses collègues, le système d'éducation, etc.

Certaines des histoires sont très intéressantes et touchantes alors que d'autres m'ont laissées plutôt indifférente. En fait le début est un peu lent et laborieux... On ne voit pas trop l'intérêt. Mais à un moment donné, le ton change et on retrouve la sensibilité de François Gravel. C'est à ce moment que mon intérêt est vraiment apparu. J'ai particulièrement aimé le regard tendre, mais en même temps lucide, qu'il pose sur ses élèves.

Un petit livre sans prétention, réconfortant.


De : Friisette Envoyé : 29/12/2004 06:26
Je ne comprend pas tout

4.25/5

Marc-André et Marie-France emménagent avec leurs deux enfants dans un nouveau quartier. Ils font la rencontre de Josée et Robert et de leurs enfants, du même âge que les leurs. Et pour les enfants, c'est une forte amitié réciproque qui amène les parents à se cotoyer régulièrement.

Mais, pour Marc-André et Josée c'est aussi un coup de foudre, doublé de l'impression de se connaître depuis toujours. Toutefois, le côté rationnel des héros les empêchera de succomber à cette passion, du moins pendant 7 ans, car ils tiennent trop à leur famille. Mais vient le jour où l'occasion se présente, sur un plateau d'argent. Ne pouvant plus résister, ils se laissent aller à un amour trop longtemps contenu et s'offrent, un instant de paradis, de trois jours... Mais comment se remettre d'une telle aventure? Et peut-on réussir à la cacher?

Malgré la description, ce roman n'est pas un roman d'amour tel qu'on le conçoit habituellement. Dès le départ, on sait qu'il se passera quelque chose entre les deux héros. Donc pas de fréquentations et autres scènes habituelles dans les romans du ce genre. En fait, il s'agit plutôt du récit d'une passion que le héros, Marc-André, ne s'explique pas. Il est amoureux de Josée même s'il sait pertinement qu'il a déjà tout pour être heureux. Et une femme qu'il aime et qu'il trouve bien plus belle que sa nouvelle flamme. En fait, le roman est plutôt pour lui une façon d'exorciser son histoire.

Mais ce qui fait surtout le charme du roman, c'est la passion qu'on sent, qui est palpable tout au long du récit. Un amour qu'on vit sans pour autant se l'expliquer de façon rationnelle, sans le comprendre... Ceux qui ont déjà vécu ce type de passion, comprendront très bien ce que je veux dire. C'est un amour qui nous brûle inéluctablement mais auquel on ne parvient pas à échapper. Et ça, François Gravel le rend brillamment. Si ce n'était quelques petites longueurs par-ci par-là, je lui aurais sans aucun doute attribué une note parfaite. Donc voici encore une fois un très bon roman de cet auteur.

Une belle découverte que j'ai faite grâce au thème sur la littérature québécoise!
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Message  Lacazavent Ven 12 Déc 2008 - 11:57

De : Alexis_le_Yo_786 Envoyé : 19/04/2005 23:48
Adieu, Betty Crocker

Éditions Québec Amérique, 161 pages

Le résumé ayant, encore une fois, très bien été fait, je vous donne donc tout de suite mon avis...

Je ne trouve vraiment pas les mots pour vous exprimer ce que j'ai ressenti à la lecture de ce livre. L'histoire de la ménagère m'a énormément touché, et c'est vrai que l'on aurait tous voulu la connaître, l'avoir comme mère. La mystérieuse maladie d'Arlette laisse prétendre que c'était une femme malheureuse, désespérée, dans le genre de Stepford Wives ou de Desesperate Housewives. Mais ce n'était pas nécessairement le cas, et c'est ce que j'ai trouvé le plus intéressant.

Comme Cuné, ce sont les 50 dernières pages que j'ai le plus aimé, on laissait enfin la parole à Arlette, pour qu'elle puisse s'exprimer, rectifier certains détails.

C'est un petit livre sans prétention, qui se laisse lire facilement. L'écriture adoptée par François Gravel est des plus rafraîchissantes, et elle est très unique, aussi.

4.5/5




De :Cocotte8017 Envoyé : 03/05/2005 02:48
Adieu, Betty Crocker
(Québec Amérique, 2003, 161 pages)

À la mort de sa tante Arlette qu'il a perdue de vue depuis plusieurs années, Benoît se remémore cette femme qu'il adorait. Surnommée affectueusement Betty Crocker pour ses talents culinaires, Arlette était une femme accueillante, discrète et généreuse qui prenait grand soin de sa maison et de sa famille. Elle souffrait toutefois d'une maladie qui l'empêchait de sortir de sa maison de banlieue. Benoît nous raconte avec affection l'histoire de cette ménagère si ordinaire.


J'ai bien aimé ce petit livre! J'ai un très grand respect pour ces femmes qui n'ont pas de grandes ambitions, mais qui trouvent leur bonheur en prenant soin de leurs proches. Ce qui m'a le plus touchée dans cette histoire est que, malgré son retrait de la vie en société, Arlette était heureuse en semant la joie autour d'elle. Le récit est empreint de tendresse et de compassion, François Gravel réussit à nous émouvoir en racontant le quotidien qui peut paraître banal à première vue, mais qui nous interpelle en étant si près de nous.

J'ai passé un beau moment!

Ma note : 4/5



De : Friisette Envoyé : 18/09/2005 05:48
Mélamine Blues Couverture

(Québec Amérique, 201 pages)

Jeff est un pick-pocket culturel, ce qui veut dire qu'il ne vole pas n'importe qui, seulement ceux qu'il méprise, comme les babyboomers imbus d'eux-mêmes, les prétentieux, les riches, les concessionnaires Chrysler et qu'il fait ses larcins sur les lieux d'événements qu'il honnit, comme le Festival de Jazz. Et en plus d'être voleur à la tire, c'est aussi un homme qui élabore tout plein de théories qu'il se fait un plaisir de nous faire partager. Et pour rendre tout ça encore plus savoureux, Jeff est aussi dyslexique, ce qui lui donne l'occasion de donner un sens nouveau à bien des mots.

Mettez-tous ces éléments ensembles et vous obtenez un mélange à l'humour grinçant, comme je l'aime. Ça nous permet de jeter un regard différent sur le monde qui nous entoure. Et par le biais de Jeff, François Gravel se permet d'écorcher quelques politiciens, quelques PDG de grosses compagnies et sociétés d'états. Bref, on nous offre un regard à la fois lucide et humoristique sur le Québec. Ajoutons à cela quelques belles trouvailles linguistiques et ça donne un roman rafraichissant. Bon ce n'est pas le roman du siècle car l'intrigue est un peu simplète mais c'est tout de même très bien et ça se lit assez facilement. Je lui reproche toutefois des phrases souvent longues et alambiquées, ce qui alourdit un peu la fluidité du récit. Mais en même temps, la plume de l'auteur a le don de me toucher. Définitivement, François Gravel est un auteur qui me plait de plus en plus.

3.75/5

Quelques extraits savoureux...

"Je précise tout de suite pour ceux qui ne l'auraient pas encore compris qu'un concessionnaire Chrysler ne vend pas nécessairement des Chrysler, ni même d'autres sortes d'automobiles, mais il porte toujours des gourmettes en or et utilise des mots hypercaloriques qui lui procurent orgasme sur orgasme, comme s'il avait un clitoris à la place de la luette."

"Chaque fois que je bouscule mon prochain sans lui prendre son portefeuille j'ai l'impression de gaspiller mon talent et je pense à Jésus qui a déjà raconté une histoire à propos de talents, une histoire pas très claire d'ailleurs, mais avec Lui ce n'est rien de nouveau, d'où il ressort qu'il vaut mieux être spéculateur que banquier et banquier que pauvre."


De : Le-réaliste-romantique Envoyé : 10/09/2007 02:32
Ostende - François Gravel
1994

Ostende trace le trajet de Jean-François Kelly de ses 12 à 32 ans, de l’assassinat de Kennedy à la mort de son père, en passant par les morts de Che, Hendrix, Allende, Mao et Lennon. Enfant de la banlieue, il rêve vite de renverser la « normalité » bourgeoise. Avec ses amis, il se joint aux courants révolutionnaires de gauche de l’époque. Mais comme la plupart des militants, n’en voit pas de résultat, et s’insère lentement dans un cadre bourgeois. Toutefois, ces années de jeunesse seront marquées par des passions, des ruptures, des études, du travail, les amis, la famille…

Le livre nous fait revivre ces époques : l’Expo 1967, la période pré-référendaire, Brel, Brassens et Ferré. L’évolution de Jean-François et de ses amis est sinueuse : comment des militants de gauche justifient leur mariage religieux, leur emploi capitaliste, leur maison de banlieue, etc. Une lecture amusante qui raconte cet époque, et comment les idéaux peuvent être éteints par la société…et la réalité.


3,5/5

le réaliste-romantique


De :Cocotte8017 Envoyé : 16/02/2008 22:11
Mélamine Blues
(Québec Amérique, 2005, 201 pages)


Préposé aux bénéficiaires quelque peu dyslexique, Jeff est également pickpocket à ses heures. Mais pas n'importe quel pickpocket, il a ses principes. Un de ceux-ci est qu'il ne vole le portefeuille que des personnes qu'il méprise qui se tiennent souvent dans des événements culturels comme les festivals d'été. Il fait la rencontre d'Iseult, une apprentie pickpocket qui deviendra son alliée.

Mélamine Blues est le genre de titre qui me laisse perplexe. J'ai aimé et moins aimé à la fois. J'ai apprécié ma lecture pour l'humour grincant de l'auteur tout à fait savoureux, sa plume dynamique qui fait en sorte que les 200 pages se lisent rapidement sans ennuyer. Par contre, j'ai moins aimé l'histoire. C'est le genre d'histoire qui manque d'originalité et qui va se retoruver rapidement aux oubliettes. Je n'ai pas ressenti de grand attachement pour les personnages.

Divertissant, mais sans plus!

Ma note : 3,5/5
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Message  Réaliste-romantique Dim 20 Mar 2022 - 21:05

Le deuxième verre

L’auteur raconte l’alcoolisme de son père, mais le positionne aussi dans le contexte social québécois des années 50-60. Il fait aussi le lien avec les habitudes de consommation de ses oncles, puis de son frère et enfin de lui-même. Le livre est très court, un récit intimiste, on a l’impression d’être avec l’auteur qui s’ouvre le cœur...devant un verre. Il n’y a pas d’intrigue, de fort fil conducteur, mais on peut reconnaître certaines personnes que l’on a connues dans ces portraits.

3,5/5

RR
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