Robert MERLE (France)
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Re: Robert MERLE (France)
Malevil de Robert Merle
Après l’apocalypse nucléaire, un petit groupe de survivants tente de s’organiser dans un château médiéval du Sud ouest de la France
J’ai relu avec grand plaisir ce livre, j’ai beaucoup lu cet auteur qui me plaît toujours autant car j'ai aimé Malevil avec son coté robinson , ses lieux , ses personnages et surtout Emmanuel Comte, chef et patriarche organisateur de cette micro-société quelque peu utopique mais cette histoire s’est révélée passionnante.
Grand merci à Nathalire qui me l’a offert lors d’un swap
Note 5/5
Après l’apocalypse nucléaire, un petit groupe de survivants tente de s’organiser dans un château médiéval du Sud ouest de la France
J’ai relu avec grand plaisir ce livre, j’ai beaucoup lu cet auteur qui me plaît toujours autant car j'ai aimé Malevil avec son coté robinson , ses lieux , ses personnages et surtout Emmanuel Comte, chef et patriarche organisateur de cette micro-société quelque peu utopique mais cette histoire s’est révélée passionnante.
Grand merci à Nathalire qui me l’a offert lors d’un swap
Note 5/5
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Challenge US : 10/50
clarize- Nombre de messages : 2594
Location : FRANCE
Date d'inscription : 09/11/2008
Re: Robert MERLE (France)
MALEVIL de Robert MERLE
Editions Folio 636 pages
Genre : Science fiction - anticipation
4ème de couverture :
Une guerre atomique dévaste la planète, et dans la France détruite un groupe de survivants s'organise en communauté sédentaire derrière les remparts d'une forteresse. Le groupe arrivera-t-il à surmonter les dangers qui naissent chaque jour de sa situation, de l'indiscipline de ses membres, de leurs différentes idéologiques, et surtout des bandes armées qui convoitent leurs réserves et leur "nid crénelé".
Ma critique :
De Robert MERLE, j'avais déjà lu la série "Fortune de France" que j'avais beaucoup apprécié.
L'humour est très présent dans ce livre, malgré les drames qui s'y passent, ce qui rend la lecture agréable. Les discussions entre la Menou et Emmanuel sont souvent cocasses.
Le descriptif de la vie des principaux personnages, avant "l'évènement" est intéressante. Cela nous permet de mieux connaître les héros et de nous attacher à eux.
L'organisation des survivants, dans ces nouvelles conditions de vie précaires, est passionnante. On se surprend à se poser des questions. Comment ferais-je, moi, sans ceci, sans cela ?
Emmanuel se révèle être un véritable chef, n'hésitant pas à tuer pour protéger "les siens". Par contre, je trouve qu'il pousse l'intérêt commun un peu loin, notamment avec le "partage" des femmes. D'ailleurs, ses compagnons ne sont pas d'accords même s'ils finissent par se rallier à son idée.
Un livre, sans temps mort et que j'ai dévoré.
Ma note : 5/5
Editions Folio 636 pages
Genre : Science fiction - anticipation
4ème de couverture :
Une guerre atomique dévaste la planète, et dans la France détruite un groupe de survivants s'organise en communauté sédentaire derrière les remparts d'une forteresse. Le groupe arrivera-t-il à surmonter les dangers qui naissent chaque jour de sa situation, de l'indiscipline de ses membres, de leurs différentes idéologiques, et surtout des bandes armées qui convoitent leurs réserves et leur "nid crénelé".
Ma critique :
De Robert MERLE, j'avais déjà lu la série "Fortune de France" que j'avais beaucoup apprécié.
L'humour est très présent dans ce livre, malgré les drames qui s'y passent, ce qui rend la lecture agréable. Les discussions entre la Menou et Emmanuel sont souvent cocasses.
Le descriptif de la vie des principaux personnages, avant "l'évènement" est intéressante. Cela nous permet de mieux connaître les héros et de nous attacher à eux.
L'organisation des survivants, dans ces nouvelles conditions de vie précaires, est passionnante. On se surprend à se poser des questions. Comment ferais-je, moi, sans ceci, sans cela ?
Emmanuel se révèle être un véritable chef, n'hésitant pas à tuer pour protéger "les siens". Par contre, je trouve qu'il pousse l'intérêt commun un peu loin, notamment avec le "partage" des femmes. D'ailleurs, ses compagnons ne sont pas d'accords même s'ils finissent par se rallier à son idée.
Un livre, sans temps mort et que j'ai dévoré.
Ma note : 5/5
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Lecture en cours : En un monde parfait - Laura Kasischke
Challenge USA : 18/50
Fabienne- Nombre de messages : 1957
Age : 58
Location : Sud ouest de la France
Date d'inscription : 03/02/2010
Re: Robert MERLE (France)
MALEVIL
Un petit avis qui rejoint ceux déjà postés: j'ai beaucoup aimé ce roman. Tout d'abord l'écriture de Robert Merle assez classique dans la narration mais dont les dialogues sont excellents.
Le personnage principal: Emmanuel Comte prend la direction des opérations dès le début, il agit en homme de décision, charismatique mais là où l'auteur m'a agréablement surprise c'est qu'il n'en fait pas un saint, un homme sans faille. Il doute parfois de ses décisions et certaines d'entre elles d'ailleurs m'ont fait bondir.
Robert Merle met en avant un avis très arrêté sur l'être humain: la solidarité entre les hommes existe et dans un monde parfait elle ne devrait pas avoir de limites. Mais chacun sait que ce monde n'existe pas et que même s'il ne reste qu'une poignée d'êtres humains, il y en aura toujours un qui essaiera de profiter des autres et mettra son profit personnel avant celui de la communauté.
Une belle histoire qui peut se lire comme un récit d'aventure mais dont le discours est plus profond qu'il n'y paraît.
Ma note 4,5/5
Un petit avis qui rejoint ceux déjà postés: j'ai beaucoup aimé ce roman. Tout d'abord l'écriture de Robert Merle assez classique dans la narration mais dont les dialogues sont excellents.
Le personnage principal: Emmanuel Comte prend la direction des opérations dès le début, il agit en homme de décision, charismatique mais là où l'auteur m'a agréablement surprise c'est qu'il n'en fait pas un saint, un homme sans faille. Il doute parfois de ses décisions et certaines d'entre elles d'ailleurs m'ont fait bondir.
Robert Merle met en avant un avis très arrêté sur l'être humain: la solidarité entre les hommes existe et dans un monde parfait elle ne devrait pas avoir de limites. Mais chacun sait que ce monde n'existe pas et que même s'il ne reste qu'une poignée d'êtres humains, il y en aura toujours un qui essaiera de profiter des autres et mettra son profit personnel avant celui de la communauté.
Une belle histoire qui peut se lire comme un récit d'aventure mais dont le discours est plus profond qu'il n'y paraît.
Ma note 4,5/5
Re: Robert MERLE (France)
Robert MERLE, La mort est mon métier, 1952
L'intérêt de ce roman réside dans le fait qu'il date de 1952, soit dix ans avant le procès Eichemann. La question du génocide n'est encore pas un sujet largement étudié comme il l'a été par la suite. Sans doute l'histoire était-elle trop récente...
Merle nous livre ici une véritable biographie très sérieusement travaillée. Pourquoi a-t-il décidé de nommer son protagoniste Rudolf Lang plutôt que Rudolf Hoess ? Car c'est bien de ce personnage qu'il s'agit. Et tout semble exact depuis son enfance jusqu'à son attitude durant le procès.
A ma grande surprise, la question des camps ne concerne finalement pas la totalité du roman. Une première moitié concerne son enfance, son adolescence, son expérience de la Première Guerre mondiale puis son inscription au parti nazi. Toute cette partie est magistralement racontée : l'ambiance début de siècle est bien restituée : j'avais l'impression de lire un livre de Stefan Zweig. Les relations père-fils (son père est ancien officier prussien) sont effrayantes...
La partie traitant des camps de concentrations a été suffisamment commentée : on comprend bien le déroulement des événements. Comment petit à petit la machine de mort se met en place par petites améliorations successives. Le protagoniste se perçoit comme un organisateur et à travers ces yeux on ne voit pas les victimes mais des "unités" à réceptionner, à gérer et à traiter. Les problèmes logistiques sont au coeur de ses préoccupations même autour de lui tout le monde n'est pas aussi insensible (famille, subordonnés).
Un grande réflexion aussi sur l'obéissance (aveugle)...
Ma note : 4,5/5
L'intérêt de ce roman réside dans le fait qu'il date de 1952, soit dix ans avant le procès Eichemann. La question du génocide n'est encore pas un sujet largement étudié comme il l'a été par la suite. Sans doute l'histoire était-elle trop récente...
Merle nous livre ici une véritable biographie très sérieusement travaillée. Pourquoi a-t-il décidé de nommer son protagoniste Rudolf Lang plutôt que Rudolf Hoess ? Car c'est bien de ce personnage qu'il s'agit. Et tout semble exact depuis son enfance jusqu'à son attitude durant le procès.
A ma grande surprise, la question des camps ne concerne finalement pas la totalité du roman. Une première moitié concerne son enfance, son adolescence, son expérience de la Première Guerre mondiale puis son inscription au parti nazi. Toute cette partie est magistralement racontée : l'ambiance début de siècle est bien restituée : j'avais l'impression de lire un livre de Stefan Zweig. Les relations père-fils (son père est ancien officier prussien) sont effrayantes...
La partie traitant des camps de concentrations a été suffisamment commentée : on comprend bien le déroulement des événements. Comment petit à petit la machine de mort se met en place par petites améliorations successives. Le protagoniste se perçoit comme un organisateur et à travers ces yeux on ne voit pas les victimes mais des "unités" à réceptionner, à gérer et à traiter. Les problèmes logistiques sont au coeur de ses préoccupations même autour de lui tout le monde n'est pas aussi insensible (famille, subordonnés).
Un grande réflexion aussi sur l'obéissance (aveugle)...
Ma note : 4,5/5
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Accomplissement du challenge 2011 : 69 %, du challenge 2012 : 79 %, du challenge 2013 : 110 %
Accomplissement du challenge 2014 : ...
Parch- Nombre de messages : 619
Age : 39
Location : Aix-en-Provence, France
Date d'inscription : 25/08/2009
Re: Robert MERLE (France)
Belle critique Parch ! Ce livre est dans ma PAL. Je suis très intéressée par ton observation concernant la relation père-fils.
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Louvaluna
« Écrire consiste à rêver avec une intensité telle que nous parvenions à arracher au monde un morceau. » - Pierre Jourde
« J'aime la lecture en général. Celle où il se trouve quelque chose qui peut façonner l'esprit et fortifier l'âme est celle que j'aime le plus. » - La Rochefoucauld
Les hommes protégés
Édition : Gallimard
Année : 1974
377 pages
Note : 4/5
L’histoire : Une épidémie d’encéphalite touche les hommes en âge de procréer. La société américaine est durement touchée en raison de l’inertie des gouvernants. Des hommes dont le capital intellectuel est primordial sont isolés, protégés. Les femmes prennent ainsi le pouvoir.
Ce que j’en pense : Et si une épidémie frappait la moitié de la population humaine c’est-à-dire les hommes? Robert Merle part de cette hypothèse pour décrire un monde qui ne fait pas envie du tout. Les gouvernants pour des raisons électorales n’ont rien fait pour endiguer la maladie. Mais une fois qu’il n’y a plus d’hommes ce sont les femmes qui prennent leur place et aussi leur revanche. Il y a la mise en place d’un système répressif et totalitaire où les femmes se retrouvent en haut de la hiérarchie sociale, viennent ensuite les castrats (certains hommes font le choix de perdre leurs attributs plutôt que de perdre la vie) puis viennent les hommes encore entiers. Les hommes entiers ou protégés paient pour les siècles de domination masculine.
Écrit au milieu des années 70, en plein dans la lutte pour la condition féminine, le roman pose la question du rapport entre les sexes. Comment peut s’équilibrer ce rapport ? Doit-il y avoir une égalité ou y avoir un rapport de domination qui montrerait que les femmes n’ont pas plus de jugeote que les hommes.
C’est la description d’une société froide et totalitaire, et même si des femmes plus modérées arrivent au pouvoir par la suite , ce qui est proposé laisse encore l’homme de côté.
C’est vrai que par certains côtés le trait semble forcé, que le système décrit ne fait pas dans la finesse mais au moins cela suscite la réflexion.
Re: Robert MERLE (France)
Le sujet me fait penser à Dans la ville des veuves intrépides de James Canon qui a déjà été livre du mois. J'avais beaucoup aimé le sujet, je mets celui-ci dans ma LAL!
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Philcabzi
Ainsi qu'une journée bien remplie donne un doux dormir, ainsi une vie bien employée donne un doux mourir. Leonardo da Vinci
Lecture du moment: Le collier de la reine de Alexandre Dumas
Re: Robert MERLE (France)
Philcabzi a écrit:Le sujet me fait penser à Dans la ville des veuves intrépides de James Canon qui a déjà été livre du mois. J'avais beaucoup aimé le sujet, je mets celui-ci dans ma LAL!
Oui je me souviens, moi je vais mettre Dans la ville des veuves intrépides dans ma wish-list.
Un animal doué de raison
Titre : Un animal doué de raison
Auteur : Robert Merle
Editeur : Folio
Année : [1967] 1985
505 pages
L’histoire : Le professeur Sevilla a entrepris de faire parler le langage des hommes à des dauphins. A partir du moment où il va réussir, sa réussite va faire l’objet de convoitises notamment de la part des services de renseignements américains. Alors qu’on lui a enlevé ses dauphins, une explosion atomique détruit un navire américain à proximité des côtes chinoises. Cela provoque un casus belli entre les Etats-Unis et la Chine qui sont à deux doigts de déclencher la Troisième Guerre Mondiale.
Ce que j’en pense : Un animal doué de raison est un roman dense en idées, même touffu. Robert Merle aborde de nombreux thèmes mais ceux-ci sont disparates et ça donne un goût d’inachevé à l’ensemble du roman.
Il entame le roman sur la question de faire parler le langage humain à des dauphins, animaux qui auraient la capacité de l’utiliser en raison de leur intelligence. Alors on a droit à un cours sur le dauphin, c’est encyclopédique et même si c’est intégré au récit j’ai l’impression que ça prend le lecteur pour un neuneu.
Ensuite le récit est très tributaire du contexte géopolitique contemporain. La Guerre Froide est bien présente et on a droit à une opposition entre l’Occident (les États-Unis) et l’Est (URSS et Chine). Par contre il y a une certaine acuité quant à la description de la réaction de la population face à la destruction du navire américain. Même s’il devait se baser sur ce qu’il pouvait y avoir eu avec Pearl Harbour, j’ai trouvé qu’il y avait de grandes ressemblances avec les réactions post 11 septembre. Comme quoi une nation aura à peu près les mêmes réactions face à un tel événement, quelle que soit son évolution historique.
A côté des considérations zoologiques et anthropologiques, il y a les personnages, dont les historiettes amoureuses plombent le récit. On croirait que plutôt que de sauver le monde , ils pensent à leur bas-ventre. En plus, à part Sévilla et Arlette Lafeuille (avec un nom pareil on ne risque pas de la confondre), ils sont assez interchangeables. Ils sont tous grands, beaux et en bonne santé, et on des prénoms bateaux comme Bob ou Peter. Des fois je soupçonne Robert Merle de vouer un culte à l’Amérique, tant ses personnages américains sont parfaits et ne font pas l’objet de critique.
Heureusement qu’il y a Fa et Bi, les deux dauphins, qui apparaissent bien plus complexes que les humains et aussi plus humains.
Un animal doué de raison est un roman longuet, plombé par des luttes intestines entre services de renseignement et hommes politiques, par des histoires de cœur et qui laisse un peu rapidement de côté le rapport entre l’homme et l’animal et la question de la conscience de l’animal.
Note 3/5
Re: Robert MERLE (France)
Un animal doué de raison de Robert Merle
Le dauphin, un animal doué de raison ? Robert Merle tente de nous le démontrer dans ce roman très bien développé tant dans la forme que dans le fond. Dans les années 70, en pleine guerre froide, Henri Sevilla mène les recherches sur cet étonnant cétacé qui est souvent considéré comme un animal intelligent et gentil (récemment d'autres études ont montré le contraire) avec une petite équipe de scientifiques. Quand ses avancées deviennent plus qu'attrayantes pour les Etats-Unis, les services secrets s'y intéressent d'un peu plus près...
Première fois que je lis Robert Merle, un auteur dont j'ai entendu beaucoup de bien, ce roman mêle beaucoup de choses : le côté humain transparait bien dans les différentes relations entretiennent les membres du l'équipe entre eux. Ils sont assez nombreux mais arrivent assez vite à repérer les caractères de chacun. Arlette parait presqu'un peu trop en retrait, Lisbeth trop autoritaire et revêche alors que Sévilla semble toujours mesuré dans ses propos et reste fidèle à ses idées. J'ai eu du mal au début avec les longs passages d'un bloc racontant pensées et faits mais j'étais plus au coeur de ces moments, ils m'ont apparu moins génants par la suite.
J'ai beaucoup aimé les passages avec Bi et Fa, trop peu nombreux à mon goût. Les échanges entre humains et dauphins sont passionnants et intriguants à suivre, même si on sent une certaine condescendance de l'homme vers l'animal. Dommage que cette partie soit éclipsée par le côté politique, les échanges entre états américain, russe et chinois sont assez tendues et quand les services secrets mettent leur nez dedans, ça peut donner quelque chose d'explosif ! Robert Merle passe d'un côté à l'autre avec beaucoup de souplesse et ses longues narrations sur les échanges, passages de journaux ou autres déclarations sont assez dynamiques sans oublier un discret humour pour ne pas tomber dans l'ennui.
Un roman que j'ai pris un peu temps pour rentrer dans l'histoire, une écriture exigeante mais finalement appréciable. Je relirai cet auteur.
Merci Kattylou pour la pioche !
Note : 4/5
Shan_Ze- Admin
- Nombre de messages : 9252
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Re: Robert MERLE (France)
Je ne me souvenais plus du tout du roman merci pour ton avis
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La Terre - Zola
Re: Robert MERLE (France)
De Robert Merle, je n'ai lu que Malevil et L'ïle (très bons!) mais en me jurant d'en lire d'autres de lui; puis le temps s'éclipse...
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Challenge "Book around the States": 20/50
géromino- Nombre de messages : 5608
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Re: Robert MERLE (France)
Les hommes protégés
Durant les années 70, une épidémie d’encéphalite mortelle se répand sur la planète. Elle a la particularité d’être liée à la production de spermatozoïde, donc n’attaque que les hommes entre la puberté et la vieillesse. Au début, le gouvernement américain tente de camoufler l’affaire, en tablettant le rapport de sa commission, car les élections approchent et il ne voit pas comment en tirer parti. La maladie ne respecte pas son calendrier et affecte une grande proportion des hommes, incluant le Président. Rapidement, les représentants et sénateurs sont remplacés par des femme, dirigés par Mme Bedford.Le Dr. Martinelli est l’auteur du rapport tabletté. Il est emmené, ou plutôt enfermé, dans le complexe Bluehill dans le Vermont. Il fait parti des hommes protégés, jugés essentiels pour le pays. Le docteur travaille sur un vaccin. Il est coupé de contact avec l’extérieur, afin de le prémunir contre une contamination, mais se retrouve aussi rapidement sans information et sans liberté. Le centre de recherche devient une prison. De plus, la société veut effacer la discrimination dont souffrait les femmes, mais certaines leaders veulent imposer un régime discriminatoire dans l’autre sens. Le Dr Martinelli, qui ne s’était jamais posé de question sur la discrimination sexuelle, consciente ou non, en fait maintenant l’expérience malgré lui. Bluehill se transforme en camp de prisonniers, avec écoute et arrestations. Martinelli croit que l’on n’est pas vraiment intéressé par l’aboutissement de ses recherches et craint pour sa vie, ainsi que pour son garçon.
Très bon récit enlevant, dans la veine de Malevil. Le livre m’a fait penser à La servante écarlate de Margaret Atwood, avec une étude de la différence des genres et des possibilités d’exactions sous un régime totalitaire. Il y a quelques passages et réflexions qui datent et peuvent surprendre aujourd’hui, mais il faut se rappeler la situation des femmes au début des années 70. De plus, le livre est généralement bien construit et illustre bien une discrimination que probablement nombre de personnes ne voyaient pas. La pandémie n’est qu’un prétexte à dépeindre un régime totalitaire basé sur le genre. Je vous le recommande.
4/5
RR
Réaliste-romantique- Nombre de messages : 3241
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Date d'inscription : 30/12/2008
Re: Robert MERLE (France)
La mort est mon métier
Biographie romancée de 1914 à 1947 d'un jeune homme allemand qui deviendra le commandant SS du camp d'extermination d'Auschwitz pendant la 2° guerre mondiale. Mais avant cela, l'engagement à 16 ans dans la 1° Guerre Mondiale en Turquie, la crise économique et sociale des années 20, puis l'adhésion au parti nazi.
Très bon roman historique qui décrit un triste épisode de l'histoire en se plaçant du point de vue des bourreaux. La lecture est souvent assez dure, comme toujours avec ce thème.
Note : 4/5
Biographie romancée de 1914 à 1947 d'un jeune homme allemand qui deviendra le commandant SS du camp d'extermination d'Auschwitz pendant la 2° guerre mondiale. Mais avant cela, l'engagement à 16 ans dans la 1° Guerre Mondiale en Turquie, la crise économique et sociale des années 20, puis l'adhésion au parti nazi.
Très bon roman historique qui décrit un triste épisode de l'histoire en se plaçant du point de vue des bourreaux. La lecture est souvent assez dure, comme toujours avec ce thème.
Note : 4/5
Le petit montagnard- Nombre de messages : 1318
Location : Toulouse - France
Date d'inscription : 13/01/2011
Re: Robert MERLE (France)
LES HOMMES PROTEGES
Robert MERLE
Folio 441 Pages
Résumé (4° de couverture)
À la suite d'une épidémie d'encéphalite qui ne frappe que les hommes, les femmes les remplacent dans leurs rôles sociaux, et c'est une Présidente, Sarah Bedford, féministe dure, qui s'installe à la Maison-Blanche.
Le Dr. Martinelli, qui recherche un vaccin contre l'encéphalite, est enfermé avec d'autres savants à Blueville, dans une « zone protégée » qui les tient à l'abri de l'épidémie mais dans un climat de brimades, d'humiliations et d'angoisse. Martinelli acquiert vite la conviction que son vaccin ne sera pas utilisé, du moins sous l'Administration Bedford.
C'est paradoxalement chez les femmes qu'il trouvera ses alliées les plus sûres et par les femmes qu'il sera libéré.
Mais, une fois Bedford remplacée à la Maison-Blanche par une féministe modérée, Martinelli saura-t-il s'adapter à une société où les hommes ne jouent plus qu'un rôle subalterne ?
Mon avis
Ce roman n’a pas suscité ni passion, ni gros intérêt pour moi. Probablement le genre est-il responsable de ce manque d’engouement. De science-fiction ou anticipation peu importe son appellation, mais j’ai trouvé facile ce moyen d’amener réflexion sur l’émancipation de la femme et les relations homme / femme. Le livre a été écrit en 1974, donc à l’amorce des mouvements féministes, et l’auteur a profité de ce mouvement sociétal pour imaginer, avec un parti prix assez partagé, accordons lui cela, un monde qui basculerai du tout au tout. On peut s’y amuser, y réfléchir, ou pour mon cas s’y ennuyer.
Avec un autre regard, on peut aussi lire ce roman comme une sorte de recueil des phantasmes masculins. La soumission, l’adultère, la polygamie… A vrai dire c’est avec ce regard que j’ai principalement lu ce livre. Mais pour ces thèmes pas besoin de science-fiction, il y a les genres spécialisés !
Ma note : 2,5 / 5
Robert MERLE
Folio 441 Pages
Résumé (4° de couverture)
À la suite d'une épidémie d'encéphalite qui ne frappe que les hommes, les femmes les remplacent dans leurs rôles sociaux, et c'est une Présidente, Sarah Bedford, féministe dure, qui s'installe à la Maison-Blanche.
Le Dr. Martinelli, qui recherche un vaccin contre l'encéphalite, est enfermé avec d'autres savants à Blueville, dans une « zone protégée » qui les tient à l'abri de l'épidémie mais dans un climat de brimades, d'humiliations et d'angoisse. Martinelli acquiert vite la conviction que son vaccin ne sera pas utilisé, du moins sous l'Administration Bedford.
C'est paradoxalement chez les femmes qu'il trouvera ses alliées les plus sûres et par les femmes qu'il sera libéré.
Mais, une fois Bedford remplacée à la Maison-Blanche par une féministe modérée, Martinelli saura-t-il s'adapter à une société où les hommes ne jouent plus qu'un rôle subalterne ?
Mon avis
Ce roman n’a pas suscité ni passion, ni gros intérêt pour moi. Probablement le genre est-il responsable de ce manque d’engouement. De science-fiction ou anticipation peu importe son appellation, mais j’ai trouvé facile ce moyen d’amener réflexion sur l’émancipation de la femme et les relations homme / femme. Le livre a été écrit en 1974, donc à l’amorce des mouvements féministes, et l’auteur a profité de ce mouvement sociétal pour imaginer, avec un parti prix assez partagé, accordons lui cela, un monde qui basculerai du tout au tout. On peut s’y amuser, y réfléchir, ou pour mon cas s’y ennuyer.
Avec un autre regard, on peut aussi lire ce roman comme une sorte de recueil des phantasmes masculins. La soumission, l’adultère, la polygamie… A vrai dire c’est avec ce regard que j’ai principalement lu ce livre. Mais pour ces thèmes pas besoin de science-fiction, il y a les genres spécialisés !
Ma note : 2,5 / 5
Dkois- Nombre de messages : 3511
Age : 61
Location : Nord France
Date d'inscription : 10/01/2015
Re: Robert MERLE (France)
Malgré ta critique plutôt tiède ça me donne envie de le lire. J'ai lu récement Le pouvoir de Naomi Alderman qui s'inscrit dans le même genre mais avec une différence majeure. Merle décrit un monde où l'homme est affaiblit alors qu'Alderman nous parle d'un monde où la femme acquiert un pouvoir lui donnant l'avantage. Ce serait bien de pouvoir comparer les deux. RR j'ai vu que tu avais lu les deux, qu'est-ce que tu en penses?
(Ce serait une super idée d'activité ça pour le forum, de lire deux livres et d'en faire la comparaison... à retenir!).
(Ce serait une super idée d'activité ça pour le forum, de lire deux livres et d'en faire la comparaison... à retenir!).
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Philcabzi
Ainsi qu'une journée bien remplie donne un doux dormir, ainsi une vie bien employée donne un doux mourir. Leonardo da Vinci
Lecture du moment: Le collier de la reine de Alexandre Dumas
Re: Robert MERLE (France)
Philcabzi : J'ai entretemps revisité les avis au sujet de cet auteur et plus particulièrement de ce roman. En 2013, tu faisais un autre parallèle avec un roman de James Conan : "Dans la ville des veuves intrépides". Peut-être l'occasion de ressortir également ce roman pour étayer le sujet.
Oui, c'est une bonne idée que de faire une étude comparative entre deux romans traitant d'un même sujet. Pourquoi pas faire une rubrique supplémentaire ? A suivre...
Oui, c'est une bonne idée que de faire une étude comparative entre deux romans traitant d'un même sujet. Pourquoi pas faire une rubrique supplémentaire ? A suivre...
Dkois- Nombre de messages : 3511
Age : 61
Location : Nord France
Date d'inscription : 10/01/2015
Re: Robert MERLE (France)
Je suis allée relire ma critique du livre de James Conan... et j'y parle de Chroniques aux pays des mères d'Elizabeth Vonarburg. Je sens que je vais proposer un thème sur le sujet pour le prochain quadri: Changement dans la dynamique homme/femme.!
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Philcabzi
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Re: Robert MERLE (France)
L'île
Au 18° siècle, en Océanie, un équipage anglais se révolte contre leur capitaine cruel et le tue. Ils font escale à Tahiti avant de partir se cacher avec quelques Tahitiens et vahinés sur une petite île encore inconnus des européens. Sur l'île, la tension monte rapidement entre les Britanniques et les Tahitiens.
Roman basé sur les faits historiques des "révoltés de la Bounty", mais Robert Merle se détache des faits historiques pour raconter son histoire, un superbe roman d'aventures et d'évasion, mais aussi une analyse détaillée des personnalités qui s'affrontent sur cette petite île perdue au milieu de l'Océan. Le Paradis pollué par les hommes blancs.
Note : 4,5/5
Au 18° siècle, en Océanie, un équipage anglais se révolte contre leur capitaine cruel et le tue. Ils font escale à Tahiti avant de partir se cacher avec quelques Tahitiens et vahinés sur une petite île encore inconnus des européens. Sur l'île, la tension monte rapidement entre les Britanniques et les Tahitiens.
Roman basé sur les faits historiques des "révoltés de la Bounty", mais Robert Merle se détache des faits historiques pour raconter son histoire, un superbe roman d'aventures et d'évasion, mais aussi une analyse détaillée des personnalités qui s'affrontent sur cette petite île perdue au milieu de l'Océan. Le Paradis pollué par les hommes blancs.
Note : 4,5/5
Le petit montagnard- Nombre de messages : 1318
Location : Toulouse - France
Date d'inscription : 13/01/2011
Re: Robert MERLE (France)
Le Petit Montagnard, Les révoltés du Bounty (le film, avec Marlon Brando!) avait enchanté mes jeunes années. Et plus tard, la lecture de L'île m'avait complètement embarqué, dans son analyse mi-aventurière, mi-sociétale. Mais je n'ai pas de souvenir que l'équipage du Bounty ait tué le capitaine Bligh... (puisqu'il est retourné en Angleterre où il a été jugé). "Au 18° siècle, en Océanie, un équipage anglais se révolte contre leur capitaine cruel et le tue" me pose question... Ma mémoire me fait défaut...
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géromino- Nombre de messages : 5608
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Date d'inscription : 07/11/2008
Re: Robert MERLE (France)
Bonjour,
oui il y a des différences entre la réalité et le roman, c'est ce que je voulais dire par "Robert Merle se détache des faits historiques":
En vrai le capitaine et 15 marins ont été abandonnés dans une chaloupe. Ils ont rejoint le Timor puis l'Angleterre.
Dans le roman, le capitaine est assassiné dès le début
En vrai, sur l'île, les Anglais ont tués les Tahitiens, puis se sont entretués entre eux. A la fin il restait 3 Anglais, mais plus qu'un seul avec 10 vahinés, quand un bateau européens a accosté l'île de nombreuses années plus tard.
Dans le roman, il y a des morts de chaque côté jusqu'à ce qu'il ne reste plus qu'un Anglais et un Tahitien.
oui il y a des différences entre la réalité et le roman, c'est ce que je voulais dire par "Robert Merle se détache des faits historiques":
En vrai le capitaine et 15 marins ont été abandonnés dans une chaloupe. Ils ont rejoint le Timor puis l'Angleterre.
Dans le roman, le capitaine est assassiné dès le début
En vrai, sur l'île, les Anglais ont tués les Tahitiens, puis se sont entretués entre eux. A la fin il restait 3 Anglais, mais plus qu'un seul avec 10 vahinés, quand un bateau européens a accosté l'île de nombreuses années plus tard.
Dans le roman, il y a des morts de chaque côté jusqu'à ce qu'il ne reste plus qu'un Anglais et un Tahitien.
Le petit montagnard- Nombre de messages : 1318
Location : Toulouse - France
Date d'inscription : 13/01/2011
Re: Robert MERLE (France)
Ma mémoire avait donc éludé ce trait du roman pour calquer dessus l'image du film... Bon, je l'avais lu en 1989 ou 90, donc de l'eau a coulé sous les ponts depuis! Merci Le Petit Montagnard pour cette remise à niveau !
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géromino- Nombre de messages : 5608
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Location : Finistère, FRANCE
Date d'inscription : 07/11/2008
Re: Robert MERLE (France)
FORTUNE DE FRANCE I
Le Livre de Poche 423 pages
Ma note : 3,5/5
Quatrième de couverture : De la mort de François Ier en 1547 à l'édit de Nantes en 1599, la France s'enlise dans l'épreuve des guerres de religion. C'est dans ce pays dévasté, en proie à la misère, au brigandage, à la peste, à la haine, que grandit le jeune Pierre de Siorac, rejeton d'une noble famille périgourdine et huguenote, héros et narrateur du roman.
Dès ce premier volume d'une saga qui nous conduira jusqu'à la fin du siècle, c'est toute une époque qui revit à travers l'histoire des Siorac, avec ses paysans, ses princes, ses hommes d'épée ou d'Eglise, ses truculences et ses cruautés ; sa langue, aussi, savoureuse, colorée, merveilleusement restituée au lecteur d'aujourd'hui. Époque où peu à peu va naître une exigence de tolérance et de paix, en écho au cri d'indignation et d'espoir de Michel de l'Hospital : "Ne verra-t-on la Fortune de France relevée ?"
Mon avis : J'ai enfin exhumé ce livre de ma PAL. Pour vous donner une idée, je l'ai acheté neuf et le prix est indiqué en francs... Il était donc temps qu'un challenge le fasse remonter à la surface.
J'ai toujours un certaine frustration sur les romans historiques, car j'adore ça, mais à chaque fois, je me rends compte à quel point j'ai de grosses lacunes en Histoire. Ça me permet tout de même d'apprendre des choses.
Je suis donc entrée dans la vie de Pierre de Siorac, qui nous raconte, dans ce premier tome, son enfance au XVIème siècle. Son père est huguenot, sa mère est catholique. La Nuit de la Saint Barthélemy laissera des traces. Pierre de Siorac nous raconte, entre autres, comment certains se cachaient pour pratiquer leur religion. Les guerres de territoire et de religion font rage, et nous dépeignent une société bien cruelle.
L'auteur utilise un vocabulaire de l'époque, rendant son roman plus réaliste. Un glossaire est disponible à la fin du livre et m'a bien aidé. Au-delà du réalisme, ça donne forcément un petit côté vieillot. Comme je lis beaucoup de romans contemporains depuis quelques années, j'ai eu un peu de difficultés à entrer dans ce style, mais une fois dedans, on se laisse embarquer. Malgré tout, je pense que je l'aurais plus apprécié lorsque j'étais étudiante, époque pendant laquelle je lisais plus de romans de ce genre.
Le Livre de Poche 423 pages
Ma note : 3,5/5
Quatrième de couverture : De la mort de François Ier en 1547 à l'édit de Nantes en 1599, la France s'enlise dans l'épreuve des guerres de religion. C'est dans ce pays dévasté, en proie à la misère, au brigandage, à la peste, à la haine, que grandit le jeune Pierre de Siorac, rejeton d'une noble famille périgourdine et huguenote, héros et narrateur du roman.
Dès ce premier volume d'une saga qui nous conduira jusqu'à la fin du siècle, c'est toute une époque qui revit à travers l'histoire des Siorac, avec ses paysans, ses princes, ses hommes d'épée ou d'Eglise, ses truculences et ses cruautés ; sa langue, aussi, savoureuse, colorée, merveilleusement restituée au lecteur d'aujourd'hui. Époque où peu à peu va naître une exigence de tolérance et de paix, en écho au cri d'indignation et d'espoir de Michel de l'Hospital : "Ne verra-t-on la Fortune de France relevée ?"
Mon avis : J'ai enfin exhumé ce livre de ma PAL. Pour vous donner une idée, je l'ai acheté neuf et le prix est indiqué en francs... Il était donc temps qu'un challenge le fasse remonter à la surface.
J'ai toujours un certaine frustration sur les romans historiques, car j'adore ça, mais à chaque fois, je me rends compte à quel point j'ai de grosses lacunes en Histoire. Ça me permet tout de même d'apprendre des choses.
Je suis donc entrée dans la vie de Pierre de Siorac, qui nous raconte, dans ce premier tome, son enfance au XVIème siècle. Son père est huguenot, sa mère est catholique. La Nuit de la Saint Barthélemy laissera des traces. Pierre de Siorac nous raconte, entre autres, comment certains se cachaient pour pratiquer leur religion. Les guerres de territoire et de religion font rage, et nous dépeignent une société bien cruelle.
L'auteur utilise un vocabulaire de l'époque, rendant son roman plus réaliste. Un glossaire est disponible à la fin du livre et m'a bien aidé. Au-delà du réalisme, ça donne forcément un petit côté vieillot. Comme je lis beaucoup de romans contemporains depuis quelques années, j'ai eu un peu de difficultés à entrer dans ce style, mais une fois dedans, on se laisse embarquer. Malgré tout, je pense que je l'aurais plus apprécié lorsque j'étais étudiante, époque pendant laquelle je lisais plus de romans de ce genre.
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Lecture en cours : La guerre de la faille I : Magicien - L'apprenti de Raymond E. Feist
PAL : 571
Livres lus depuis le début de l'année : 17 (7478 pages)
Re: Robert MERLE (France)
Les hommes protégés
Folio - 448 pages - 1974
Quatrième de couverture : À la suite d'une épidémie d'encéphalite qui ne frappe que les hommes, les femmes les remplacent dans leurs rôles sociaux, et c'est une Présidente, Sarah Bedford, féministe dure, qui s'installe à la Maison-Blanche. Le Dr. Martinelli, qui recherche un vaccin contre l'encéphalite, est enfermé avec d'autres savants à Blueville, dans une "zone protégée" qui les tient à l'abri de l'épidémie mais dans un climat de brimades, d'humiliations et d'angoisse. Martinelli acquiert vite la conviction que son vaccin ne sera pas utilisé, du moins sous l'Administration Bedford. C'est paradoxalement chez les femmes qu'il trouvera ses alliées les plus sûres et par les femmes qu'il sera libéré. Mais, une fois Bedford remplacée à la Maison-Blanche par une féministe modérée, Martinelli saura-t-il s'adapter à une société où les hommes ne jouent plus qu'un rôle subalterne ?
Mon avis : euh…comment dire…Début prometteur (non sans rappeler une certaine pandémie qui toucha le monde en 2019 alors que le roman a été écrit en 1974…) mais traitement du sujet très lourdingue….
Je reconnais à l’auteur ses qualités d’écrivain : il y a de l’humour, du second degrés, du rythme. Mais que les propos sont appuyés, et parfois tellement mysogynes…. Alors c’était peut être voulu, le thème étant clairement les rapports hommes/femmes qu’il faut évidemment recontextualiser par rapport à la date d’écriture du roman. Mais bon, c’est quand même assez poussif, grossier, prévisible, et terriblement daté. J'ai été particulièrement génée par les descriptions physiques qu'il fait de ses personnages, notamment les personnages féminins qui ne sont pas gâtés ! Et que dire de la fin...? Est-ce vraiment là le monde "d'après" ?
Dois-je en conclure que les dystopies ne sont vraiment pas ma tasse de thé ou que je devrais mieux choisir mes titres ? Il me semble que l’auteur est plus connu pour ses romans historiques. Peut-être aurais-je du commencer par là avec lui ?
Ma note : 1,5/5
Folio - 448 pages - 1974
Quatrième de couverture : À la suite d'une épidémie d'encéphalite qui ne frappe que les hommes, les femmes les remplacent dans leurs rôles sociaux, et c'est une Présidente, Sarah Bedford, féministe dure, qui s'installe à la Maison-Blanche. Le Dr. Martinelli, qui recherche un vaccin contre l'encéphalite, est enfermé avec d'autres savants à Blueville, dans une "zone protégée" qui les tient à l'abri de l'épidémie mais dans un climat de brimades, d'humiliations et d'angoisse. Martinelli acquiert vite la conviction que son vaccin ne sera pas utilisé, du moins sous l'Administration Bedford. C'est paradoxalement chez les femmes qu'il trouvera ses alliées les plus sûres et par les femmes qu'il sera libéré. Mais, une fois Bedford remplacée à la Maison-Blanche par une féministe modérée, Martinelli saura-t-il s'adapter à une société où les hommes ne jouent plus qu'un rôle subalterne ?
Mon avis : euh…comment dire…Début prometteur (non sans rappeler une certaine pandémie qui toucha le monde en 2019 alors que le roman a été écrit en 1974…) mais traitement du sujet très lourdingue….
Je reconnais à l’auteur ses qualités d’écrivain : il y a de l’humour, du second degrés, du rythme. Mais que les propos sont appuyés, et parfois tellement mysogynes…. Alors c’était peut être voulu, le thème étant clairement les rapports hommes/femmes qu’il faut évidemment recontextualiser par rapport à la date d’écriture du roman. Mais bon, c’est quand même assez poussif, grossier, prévisible, et terriblement daté. J'ai été particulièrement génée par les descriptions physiques qu'il fait de ses personnages, notamment les personnages féminins qui ne sont pas gâtés ! Et que dire de la fin...? Est-ce vraiment là le monde "d'après" ?
Dois-je en conclure que les dystopies ne sont vraiment pas ma tasse de thé ou que je devrais mieux choisir mes titres ? Il me semble que l’auteur est plus connu pour ses romans historiques. Peut-être aurais-je du commencer par là avec lui ?
Ma note : 1,5/5
Pistoufle- Nombre de messages : 1468
Age : 39
Location : Val-de-Marne - FRANCE
Date d'inscription : 10/03/2011
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