Jacques STERNBERG (Belgique)

From: Le-réaliste-romantique (Original Message) Sent: 5/4/2008 12:38 PM
Jacques Sternberg
Auteur belge (1923-2006)
Romancier, pamphlétaire, essayiste, journaliste et chroniqueur


Bibliographie tirée de Wikipédia
Recueils de nouvelles
La géométrie dans l'impossible - Losfeld (1953)
La géométrie dans la terreur - Losfeld (1955)
Entre deux mondes incertains - Denoël (1958)
Univers Zéro - André Gérard Marabout (1970)
Futurs sans avenirs - Laffont (1971)
Contes glacés - André Gérard Marabout (1974)
188 Contes à régler - Denoël (1988); Gallimard, "Folio", 1998
Histoires à dormir sans vous - Denoël (1990); Gallimard, "Folio", 1993
Histoires à mourir de vous - Denoël (1991); Gallimard, "Folio", 1995
Contes griffus - Denoël (1993)
Dieu, moi et les autres - Denoël (1995)
Si loin de nulle part - Les Belles Lettres (1998)
300 contes pour solde de tout compte - Les Belles Lettres (2002)

Sous le pseudonyme de Jacques Bert

La Boite à guenilles - Belgique - le Sablon (1945)
Jamais je n’aurais cru cela! - Belgique - la Nouvelle revue Belgique (1945)

Romans
Le Délit - Plon (1954)
La Sortie est au fond de l'espace - Denoël (1956)
L'Employé - Éditions de Minuit (1958)
L'Architecte - Losfeld (1960)
La Banlieue - Julliard (1961)
Un jour ouvrable - Losfeld, Le Terrain vague (1961)
Toi, ma nuit - Losfeld (1965); Gallimard, "Folio"
Attention, planète habitée - Losfeld (1970)
Le Cœur froid - Christian Bourgeois (1972)
Sophie, la mer et la nuit - Albin Michel (1976)
Le Navigateur - Albin Michel (1976)
Mai 86 - Albin Michel (1978)
Suite pour Eveline, sweet Evelin - Albin Michel (1980)
Agathe et Béatrice, Claire et Dorothée - Albin Michel (1982)
L'Anonyme - Albin Michel (1982)
Le Shlemihl - Julliard (1989)

Théâtre
C'est la guerre, monsieur Gruber - Losfeld (1968)
Théâtre : Kriss l'emballeur, Une soirée pas comme les autres - Albin Michel (1979)

Essais
Une succursale du fantastique nommée science-fiction - Losfeld (1958)
Topor - Seghers (1978)

Lettres ouvertes
Lettre ouverte aux gens malheureux et qui ont bien raison de l’être - Losfeld (1972)
Lettre ouverte aux Terriens - Albin Michel (1974)

Dictionnaires
Dictionnaire du mépris - Calmann-Lévy (1973)
Dictionnaire des idées revues - Denoël (1985)

Essais autobiographiques
A la dérive en dériveur - Julliard (1974)
Mémoires provisoires - Retz (1977)
Vivre en survivant - Tchou (1977)
Profession, mortel : fragments d’autobiographie - Les Belles lettres (2001)

Autres publications
Manuel du parfait petit secrétaire commercial - Losfeld (1960)
Les Pensées - Le Cherche Midi (1986), recueil d'aphorismes
Chroniques de France Soir - Losfeld (1971)
Les charmes de La publicité - Denoël (1971)
Graveurs et illustrateurs du rêver la mer - Gallimard (1979)
Ports en eaux-fortes - Maritimes et d’outre-mer (1980)

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Sophie, la mer et la nuit
1976

Dès qu’Éric croise Sophie dans un bar de Bruxelles, il est foudroyé. Malheureusement, il ne réagit pas assez vite et ne peut la retrouver. Par un incroyable hasard, il l’a retrouve dans un bar parisien. Cette fois, il ne rate pas sa chance. C’est une beauté exceptionnelle, et une femme d’une simplicité et d’un naturel désarmants. Elle ne s’arrête pas aux broutilles du quotidien, vie dans un éther. Même s’il se lie avec elle, Éric ne réussit jamais à en connaître sur son passé. Sophie possède de fascinantes capacités, comme mémoriser instantanément des pages de textes, mais possède aussi de grandes lacunes dans des domaines de connaissances de base…à moins que ceci ne soit une dissimulation recherchée. Éric vit un bonheur avec cette femme, il s’y consacre entièrement, mais elle se dérobe toujours lorsqu’il veut en savoir plus. Éric cherchera à percer le mystère, mais ceci entrainera une catastrophe.

Le livre traite d’abord de la vie désabusée du narrateur, alter ego de l’auteur. C’est l’occasion d’une critique acerbe de la société superficielle de consommation de l’époque. Toutefois, je ne m’y attendais pas, le livre prend un virage fantastique, des éléments surnaturels, ou qui apparaissent tels, sont introduits, ce qui change le genre du livre. J’ai eu plus de difficulté à « croire » en l’histoire à partir de ce moment. De plus, le modèle de la femme éthérée et éternellement recherchée ne me parle pas. La conclusion rappelle le mythe de Pandore : parfois il vaut mieux profiter de ce qu’on a et ne pas chercher à en savoir plus, au risque de tout perdre.

2,5/5
le réaliste-romantique