R.J. ELLORY (Royaume-Uni)
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Re: R.J. ELLORY (Royaume-Uni)
Les anonymes
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Sonatine éditions - 2010 - 689 pages
Résumé :
Trois meurtres. Trois femmes. Un ruban autour du cou, une étiquette à bagages et une forte odeur de lavande près du corps. Puis une quatrième victime, féminine elle aussi. Cependant le mode opératoire diffère. La police de Washington s'interroge, un tueur en série ou deux tueurs ? L'inspecteur Miller et son coéquipier Roth enquêtent.
Mon avis :
Washington, époque contemporaine.
Ellory nous bluffe une nouvelle fois et nous entraîne dans une enquête à rebondissements ininterrompus.
La police a bien du mal à trouver ses marques et le point de départ est mince, très mince, trop mince ou trop, bien trop évident. Alors on creuse, on cherche, on interroge, on vérifie, on repart de zéro et de cul de sac en impasse, les duettistes Miller et Roth stagnent.
Il y a forcément un point commun entre ces meurtres. Pourquoi du parfum, écoeurant qui plus est ? Pourquoi un ruban de couleur différente à chaque fois ? Pourquoi des photos laissées pour être trouvées lors du quatrième meurtre et pas pour les autres ? Pourquoi, pourquoi ? Rien, juste ces photos. La télé parle des meurtres, une jeune black, maman d'une fillette, dont le mari, drogué, a été abattu, reconnait la femme et commence à avoir peur, peur que cela recommence, mais quoi justement, oui, recommencer quoi ? Elle signera son arrêt de mort en enquêtant de son côté. Meurtre inutile, peut-être, pas sûr. Est-ce ce salaud ou l'un de ces salauds ou un nouveau salaud, qui a, ont, fait le coup.
Et puis, alors, doucement, comme un adagietto, comme une vague naissante, comme un ciel fauve avant la tempête, la machine se met en branle, plus écrasante qu'un rouleau compresseur, plus oppressante qu'un étau, la marche vers la vérité, la découverte d'un vide absolu mettront en évidence l'inconcevable : ces victimes n'existent pas, n'ont aucune identité, pas d'empreinte, pas d'ADN, pas de signe de reconnaissance, ce sont des anonymes.
Miller va devoir donner le plus formidable coup de pied dans la termitière de mémoire de flic de Washington. Mais, gaffe, mon gars, nous on est avec toi, mais comme disait un dauphin à son papa, garde-toi non seulement à gauche ou à droite, mais surtout de partout, mets des rétros, y a du monde en embuscade et pas forcément des gentils !
Alors certains écrivent avec leurs tripes, d'autres vous balancent une prose pugilistique à mettre K.O. Cassius Clay, lui, le père Ellory, il y va paisiblement, tranquillement, il monte son affaire comme un maçon son mur, attendez je n'ai posé que la clé de voute, vous verrez plus tard et on voit, on voit tellement bien que l'on, moi, entre autres, sommes paumés, minable lecteur de pacotille, allez ressaisit-toi, sois digne de ton statut, relève la tête, bombe le torse ! J'aimerais bien, mais voilà, fortiche le Ellory...
D'une part nous suivons Miller aux basques et d'autre part, en écriture off un John, c'est pas mon nom qu'il dit, alors on peut l'appeler comme on veut, n'empêche ce gars il nous en dit des vertes et des pas mures, comme disait ma grand-mère, sainte femme s'il en fut. Il nous raconte son histoire, le gars, la CIA et tout le toutim et du pas beau, du pas reluisant, la honte oui, hou ! Le Nicaragua, le financement des coups d'état à force d'inondation de drogue sur le territoire, soi-disant au vu et au su des instances dirigeantes et/ou fédérales de surcroît, avec bénédiction des singes de Menarès, je vois rien, j'entends rien, je dis rien, circulez, soyez gentils, y a le feuilleton à la télé, allez, ouste !
Les deux récits se rejoignent, bien sûr, sinon ça sert à rien et l'histoire continue de plus belle avec cette rencontre de deux types qui évoluent dans une situation de sourd-muet-aveugle pour l'un (Miller) et de tu-ne-comprends-rien-mon-pauvre, pour l'autre (John). Mais, sans l'appui de sa hiérarchie, en courbant l'échine devant les quolibets, avec un esprit de déduction lent mais constant, une pugnacité bernardienne (je sais ça fait prétentieux, mais connais-toi toi même disait l'autre), un risque insensé, il ira au bout le Miller et quel dénouement, je ne vous dis que ça, plus je serais gêné, si, vraiment, sans char !
Robert Littell avec son La Compagnie et Légendes ainsi que James Ellroy avec son Underworld USA, sans oublier Rober Ludlum avec nombre de ses ouvrages situés aux Etats Unis ont montré la voie à Ellory, en mieux diront certains, peut-être, pas sûr, manque encore de maturité, cependant, avec courage, talent, joli plume, simple mais ô combien efficace, Ellory prouve, s'il était encore besoin, que la littérature devra compter avec lui d'ores et déjà, mais également à l'avenir.
R.J tu peux continuer, si-si, blanc-seing accordé, go ahead, man !
B
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Sonatine éditions - 2010 - 689 pages
Résumé :
Trois meurtres. Trois femmes. Un ruban autour du cou, une étiquette à bagages et une forte odeur de lavande près du corps. Puis une quatrième victime, féminine elle aussi. Cependant le mode opératoire diffère. La police de Washington s'interroge, un tueur en série ou deux tueurs ? L'inspecteur Miller et son coéquipier Roth enquêtent.
Mon avis :
Washington, époque contemporaine.
Ellory nous bluffe une nouvelle fois et nous entraîne dans une enquête à rebondissements ininterrompus.
La police a bien du mal à trouver ses marques et le point de départ est mince, très mince, trop mince ou trop, bien trop évident. Alors on creuse, on cherche, on interroge, on vérifie, on repart de zéro et de cul de sac en impasse, les duettistes Miller et Roth stagnent.
Il y a forcément un point commun entre ces meurtres. Pourquoi du parfum, écoeurant qui plus est ? Pourquoi un ruban de couleur différente à chaque fois ? Pourquoi des photos laissées pour être trouvées lors du quatrième meurtre et pas pour les autres ? Pourquoi, pourquoi ? Rien, juste ces photos. La télé parle des meurtres, une jeune black, maman d'une fillette, dont le mari, drogué, a été abattu, reconnait la femme et commence à avoir peur, peur que cela recommence, mais quoi justement, oui, recommencer quoi ? Elle signera son arrêt de mort en enquêtant de son côté. Meurtre inutile, peut-être, pas sûr. Est-ce ce salaud ou l'un de ces salauds ou un nouveau salaud, qui a, ont, fait le coup.
Et puis, alors, doucement, comme un adagietto, comme une vague naissante, comme un ciel fauve avant la tempête, la machine se met en branle, plus écrasante qu'un rouleau compresseur, plus oppressante qu'un étau, la marche vers la vérité, la découverte d'un vide absolu mettront en évidence l'inconcevable : ces victimes n'existent pas, n'ont aucune identité, pas d'empreinte, pas d'ADN, pas de signe de reconnaissance, ce sont des anonymes.
Miller va devoir donner le plus formidable coup de pied dans la termitière de mémoire de flic de Washington. Mais, gaffe, mon gars, nous on est avec toi, mais comme disait un dauphin à son papa, garde-toi non seulement à gauche ou à droite, mais surtout de partout, mets des rétros, y a du monde en embuscade et pas forcément des gentils !
Alors certains écrivent avec leurs tripes, d'autres vous balancent une prose pugilistique à mettre K.O. Cassius Clay, lui, le père Ellory, il y va paisiblement, tranquillement, il monte son affaire comme un maçon son mur, attendez je n'ai posé que la clé de voute, vous verrez plus tard et on voit, on voit tellement bien que l'on, moi, entre autres, sommes paumés, minable lecteur de pacotille, allez ressaisit-toi, sois digne de ton statut, relève la tête, bombe le torse ! J'aimerais bien, mais voilà, fortiche le Ellory...
D'une part nous suivons Miller aux basques et d'autre part, en écriture off un John, c'est pas mon nom qu'il dit, alors on peut l'appeler comme on veut, n'empêche ce gars il nous en dit des vertes et des pas mures, comme disait ma grand-mère, sainte femme s'il en fut. Il nous raconte son histoire, le gars, la CIA et tout le toutim et du pas beau, du pas reluisant, la honte oui, hou ! Le Nicaragua, le financement des coups d'état à force d'inondation de drogue sur le territoire, soi-disant au vu et au su des instances dirigeantes et/ou fédérales de surcroît, avec bénédiction des singes de Menarès, je vois rien, j'entends rien, je dis rien, circulez, soyez gentils, y a le feuilleton à la télé, allez, ouste !
Les deux récits se rejoignent, bien sûr, sinon ça sert à rien et l'histoire continue de plus belle avec cette rencontre de deux types qui évoluent dans une situation de sourd-muet-aveugle pour l'un (Miller) et de tu-ne-comprends-rien-mon-pauvre, pour l'autre (John). Mais, sans l'appui de sa hiérarchie, en courbant l'échine devant les quolibets, avec un esprit de déduction lent mais constant, une pugnacité bernardienne (je sais ça fait prétentieux, mais connais-toi toi même disait l'autre), un risque insensé, il ira au bout le Miller et quel dénouement, je ne vous dis que ça, plus je serais gêné, si, vraiment, sans char !
Robert Littell avec son La Compagnie et Légendes ainsi que James Ellroy avec son Underworld USA, sans oublier Rober Ludlum avec nombre de ses ouvrages situés aux Etats Unis ont montré la voie à Ellory, en mieux diront certains, peut-être, pas sûr, manque encore de maturité, cependant, avec courage, talent, joli plume, simple mais ô combien efficace, Ellory prouve, s'il était encore besoin, que la littérature devra compter avec lui d'ores et déjà, mais également à l'avenir.
R.J tu peux continuer, si-si, blanc-seing accordé, go ahead, man !
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Bernard- Nombre de messages : 3697
Age : 79
Location : 94160 Saint-Mandé
Date d'inscription : 28/10/2009
Re: R.J. ELLORY (Royaume-Uni)
c'est encore du tout bon donc !!
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résister c'est exister
odilette84- Nombre de messages : 2261
Age : 59
Location : Provence
Date d'inscription : 28/10/2008
Re: R.J. ELLORY (Royaume-Uni)
Ah, oui, alors ! Fonce, je l'ai emprunté à ma bib, ça doit se trouver chez toi également.
B
B
Bernard- Nombre de messages : 3697
Age : 79
Location : 94160 Saint-Mandé
Date d'inscription : 28/10/2009
Re: R.J. ELLORY (Royaume-Uni)
VENDETTA
je passe après Bernard, ...c'est déjà en soi une épreuve...
mais je dois avouer que rédiger un commentaire sur ce roman représente aussi une épreuve pour moi ...
j'ai tellement aimé "seul le silence" que je me suis jetée dans ce nouveau roman les yeux fermés...
Commencé pendant les vacances de Noël, je ne l'ai terminé qu' hier soir. Ça n'est pas dans mes habitudes de trainer ainsi, mais je dois avouer que j'ai été déroutée.
J'ai retrouvé la plume prolifique de l'auteur qui aime bien donner au lecteur tous les détails qu'il juge nécessaires sur ses personnages, qu'ils soient collatéraux ou non...on passe par l'enfance voire la généalogie, les lieux où ils ont grandi ...
Sauf que parfois c'est un peu longuet, surtout quand l'histoire ne démarre pas. On hésite à tout retenir ...cela sera-t-il bien nécessaire finalement ?
On entre enfin dans le vif du sujet au bout de ...voyons... 100 pages ? environ ?
Et là, c'est vrai que le lecteur est accroché, l'intrigue nous intéresse, le personnage de Ernesto Perez nous fascine, tout comme il fascine notre héros... l'enquêteur Ray Hartmann.
Ernesto Perez, Un homme qui attache et répulse à la fois et dont l'histoire va se dérouler sous nos yeux.
En effet, il est là le tour de force de l'auteur. L'histoire dans l'histoire, le personnage central n'est plus celui que l'on croyait et l'on entre au cœur de la mafia italienne aux Etats Unis. On parcourt un bon demi siècle et peu à peu tout se met en place .
Bien entendu l'auteur prend son temps , (je me suis perdue dans ces ramifications mafieuses !)
Tout comme les enquêteurs on patauge allègrement .
Puis dénouement final...on avait bien deviné avant ... disons dans les 30 dernières pages .
happy end, pas morale, mais c'est pas grave
On les aime bien nos personnages ... même ce méchant, on se prend à le regarder différemment au fil des pages ...
Alors me direz vous ...
Pourquoi ai-je mis aussi longtemps à terminer ce livre alors que mon commentaire est somme toute plutôt positif ?
Eh bien trop c'est trop, Mr Ellory, je sais bien que l'on ne peut pas changer radicalement de style et que cette manière d'écrire est un peu votre marque de fabrique mais ...un tout petit peu plus court, moins détaillé...on aurait pu gagner 100 pages, et là, j'aurais dévoré le roman
ma note 3,90/5
toutefois, comme je vous aime vraiment bien
je me jetterai de nouveau les yeux fermés dans "les anonymes" dès qu'il me tombera sous la main !
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odilette84- Nombre de messages : 2261
Age : 59
Location : Provence
Date d'inscription : 28/10/2008
Re: R.J. ELLORY (Royaume-Uni)
Juste pour dire que je suis en train de lire Seul le silence.... et je suis très très emballée, je l'étais dès la première page en fait.
Dire que ca faisait un an et demi que ce roman traînait dans ma PAL - ah la PAL, au moins je me console en me disant que je dois encore avoir bien d'autres trésors.
Dire que ca faisait un an et demi que ce roman traînait dans ma PAL - ah la PAL, au moins je me console en me disant que je dois encore avoir bien d'autres trésors.
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Mousseline
Magasin général tome 2 : Serge de Loisel et Tripp et L'île des chasseurs d'oiseaux de Peter May
"Happiness is only real when shared." (Christopher McCandless)
Re: R.J. ELLORY (Royaume-Uni)
Joli commentaire Odilette et foncièrement juste. je reconnais que pour qui ne connait pas le système mafieux américain on se perd, d'autant que Perez n'est ni un affranchi, ni un parent, ne faisant pas partie de la famille, n'étant pas italien. Personnellement étant passé entre les lignes de Ellroy et autres grands spécialistes de la mafia, la lecture s'en est trouvée simplifiée car je connaissais les différents personnages cités. Je te conseille American Tabloïd de Ellroy, qui, entre autre, dissèque l'assassinat de Kennedy et brosse bien le système mafieux américain.
B
- Spoiler:
- Tu risques d'avoir un problème avec Les anonymes si tu ne connais pas la CIA. Cependant l'inspecteur est formidable et la lecture est plus versée vers le polar. Pour la CIA, il y a La compagnie de Littell - 1000 pages
B
Bernard- Nombre de messages : 3697
Age : 79
Location : 94160 Saint-Mandé
Date d'inscription : 28/10/2009
Re: R.J. ELLORY (Royaume-Uni)
(Sonatine, 2008, 504 p.)
Voilà, c'est ça "Seul le silence"... J'ai été vraiment déçue.
L'histoire débute en 1939 avec le mort du père de Joseph Vaughan, il avait presque 12 ans à l'époque. On est dans un petit bled en Georgie à Augusta Falls plus exactement. La mort du père de Joseph est suivie d'une série de meurtres. D'abord une première fillette, Alice Van Horne, elle était dans la même classe que Joseph. On l'a violée et mutilée. Puis une deuxième petite fille, encore une fois violée et affreusement mutilée. Suivront sur plusieurs années d'autres assassinats similaires de petites filles. Joseph se sent concerné. Il est obsédé par ces meurtres de petites filles, il en a connu certaines. Il voudrait les protéger.
L'histoire se déroule sur une trentaine d'années, on suit Joseph Vaughan dans sa carrière d'écrivain jusqu'à New York. Il n'y a pas de gars plus malchanceux que Joseph Vaughan, il y a toujours une tuile qui l'attend au tournant, plus on avance plus ça devient lassant...
On suit en parallèle la Deuxième Guerre Mondiale du moins les informations qui en arrivent en Georgie. C'est comme si l'horreur de ce qui se passe Europe déteint sur la Georgie. On cherche un coupable, Gunther Kruger un Allemand qui vit avec sa famille à côté de de Joseph et sa mère est le bouc-émissaire idéal. Après tout les Allemands tuent tellement de Juifs en Europe, pourquoi pas alors un Allemand dans le fond de la Georgie qui tuerait des petites filles.
Ça me gêne quand même qu'un Anglais écrive un roman américain. C'est bien plus qu'un roman dont l'histoire se déroule aux Etats-Unis c'est un roman d'ambiance, c'est vraiment comme si R.J. Ellory s'était mis dans la peau d'un auteur américain, comme s'il avait emprunté la voix de d'autres, de William Faulkner par exemple ou encore de Truman Capote. Mais J.R. Ellory n'est pas Faulkner pas plus que Capote ou Ellroy, loin s'en faut.
R.J. Ellory a probablement lu énormément de littérature américaine. Il veut jouer parmi les grands, il dédie son livre à Truman Capote et on a qu'à switcher le o avec le r de son nom pour avoir Ellroy.
Dans plusieurs des commentaires (très élogieux) que j'ai lus sur le net ça dit que c'est comme de lire Faulker ou encore Capote ou..., une très pâle imitation peut-être. A choisir, lisons plutôt Faulkner alors.
Tiens dans un interview avec Paris Match j'ai trouvé ceci :
Pourquoi situez-vous toujours l’action de vos romans en Amérique ?
Parce que l’Angleterre est trop petite! Alors que l’Amérique m’offre des possibilités infinies. Je peux parler des Kennedy ou de la prohibition, évoquer de vastes conspirations, faire voyager le lecteur de Cuba à Chicago, peindre une miniature ou une fresque géante.
R.J. Ellory n'est pas né au bon endroit.
Tout le monde parle de l'écriture fabuleuse de R.J. Ellory... oui mais c'est souvent très lourd, pompeux, artificiel. Il y a quelque chose qui sonne faux.
Un livre qui se lit quand même jusqu'à la fin... la fin je n'en parle même pas.
Note : 2,5/5
p.s. C'est incroyable les éloges qu'à reçus cet auteur pour ce livre dans le web francophone. Je me sens à part de tout le monde mais j'assume mes goûts.
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Mousseline
Magasin général tome 2 : Serge de Loisel et Tripp et L'île des chasseurs d'oiseaux de Peter May
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Re: R.J. ELLORY (Royaume-Uni)
mais non tu n'es pas seule moi aussi j'avais trouvé ce livre vraiment très très moyen.
Je suis entièrement d'accord avec toi lorsque tu dis : ''Tout le monde parle de l'écriture fabuleuse de R.J. Ellory... oui mais
c'est souvent très lourd, pompeux, artificiel. Il y a quelque chose qui
sonne faux.''
Personnellement je me suis presque ennuyée en le lisant un drame pour un policier qui se veut "tenir ses lecteurs haleine". D'ailleurs régulièrement j'ai eu l'impression d'avoir déjà lu certaines scènes assez proche ailleurs dans d'autres lectures.
Je suis entièrement d'accord avec toi lorsque tu dis : ''Tout le monde parle de l'écriture fabuleuse de R.J. Ellory... oui mais
c'est souvent très lourd, pompeux, artificiel. Il y a quelque chose qui
sonne faux.''
Personnellement je me suis presque ennuyée en le lisant un drame pour un policier qui se veut "tenir ses lecteurs haleine". D'ailleurs régulièrement j'ai eu l'impression d'avoir déjà lu certaines scènes assez proche ailleurs dans d'autres lectures.
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Lectures en cours : Indépendance de Richard Ford ([i]Frank Bascombe T2) $
Dernières lectures : L' Intérêt de l' enfant de Ian McEWAN (4/5), Un week-end dans le Michigan de Richard Ford (4,5/5)(Frank Bascombe T1), [/i]L' Homme du verger d' Amanda COPLIN (4/5), La Pyramide de glace J-F Parot (3,75/5)(T12)
Re: R.J. ELLORY (Royaume-Uni)
Alors bien contente de voir que je ne suis pas toute seule dans mon coin. En tout cas Lacazavent on doit faire alors partie des moins de 1% des lecteurs du Web qui n'ont pas aimé ce livre.
Dans le même livre je ne sais pas si vous avez remarqué mais il y a deux paragraphes identiques dans deux chapitres différents pour décrire New York... et un troisième très semblable aux deux autres.
J'aurais dû noter les pages mais en tout cas c'est vraiment frappant!
Ca me donne vraiment l'impression d'un gars qui essaie d'imiter certains auteurs et ca ne passe pas car ca manque de naturel.
C'est comme si un Québécois écrivait un roman d'ambiance se déroulant en Provence en essayant d'écrire comme Pagnol dont il a lu tous les livres mais n'ayant jamais habité en Provence... au mieux quelques semaines de vacances.
Dans le même livre je ne sais pas si vous avez remarqué mais il y a deux paragraphes identiques dans deux chapitres différents pour décrire New York... et un troisième très semblable aux deux autres.
J'aurais dû noter les pages mais en tout cas c'est vraiment frappant!
Ca me donne vraiment l'impression d'un gars qui essaie d'imiter certains auteurs et ca ne passe pas car ca manque de naturel.
C'est comme si un Québécois écrivait un roman d'ambiance se déroulant en Provence en essayant d'écrire comme Pagnol dont il a lu tous les livres mais n'ayant jamais habité en Provence... au mieux quelques semaines de vacances.
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Mousseline
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Re: R.J. ELLORY (Royaume-Uni)
Bonsoir,
Et bien moi je suis tout à fait d'accord avec vous, j'avais placé son bouquin dans la liste des "abandonnés" et mon opinion n'a pas changé sur cet auteur. Voilà mon commentaire de l'époque :
"Conseillé par un ami féru de polars modernes, j'ai attaqué il y quelques temps "seul le silence" de James Ellory. Pour laisser tomber assez rapidement, assommé par cette écriture très apprêtée, par cette histoire qui se traîne à la vitesse d'un escargot. J'avais lu déjà de cet auteur, très à la mode apparemment, "City of lies" que j'avais trouvé extrêmement barbant, mais j'avais attribué cette sensation à mes lacunes en anglais. Déjà le récit était d'un vide sidérant et ses descriptions de New York semblaient sortir tout droit d'un guide touristique. J'avais réussi néanmoins à aller jusqu'au bout par je ne sais quel miracle. Mais alors là, non, c'est au dessus de mes forces. Rien ne sonne juste, et cela ne m'a pas étonné d'apprendre qu'il était anglais (alors que ses romans se déroulent aux US). Bref, il y a un monde (à mes yeux évidemment) entre cet usurpateur et le fameux James Ellroy qui lui sort des bouquins qui sentent la sueur mais qui tiennent toujours la route .."
Et bien moi je suis tout à fait d'accord avec vous, j'avais placé son bouquin dans la liste des "abandonnés" et mon opinion n'a pas changé sur cet auteur. Voilà mon commentaire de l'époque :
"Conseillé par un ami féru de polars modernes, j'ai attaqué il y quelques temps "seul le silence" de James Ellory. Pour laisser tomber assez rapidement, assommé par cette écriture très apprêtée, par cette histoire qui se traîne à la vitesse d'un escargot. J'avais lu déjà de cet auteur, très à la mode apparemment, "City of lies" que j'avais trouvé extrêmement barbant, mais j'avais attribué cette sensation à mes lacunes en anglais. Déjà le récit était d'un vide sidérant et ses descriptions de New York semblaient sortir tout droit d'un guide touristique. J'avais réussi néanmoins à aller jusqu'au bout par je ne sais quel miracle. Mais alors là, non, c'est au dessus de mes forces. Rien ne sonne juste, et cela ne m'a pas étonné d'apprendre qu'il était anglais (alors que ses romans se déroulent aux US). Bref, il y a un monde (à mes yeux évidemment) entre cet usurpateur et le fameux James Ellroy qui lui sort des bouquins qui sentent la sueur mais qui tiennent toujours la route .."
Invité- Invité
Seul le silence, R.J. Ellory
A la fin des années 30, en Géorgie, des corps de petites filles sont retrouvées affreusement mutilés. Joseph Vaugham, alors qu'il a une dizaine d'années, en découvre une. Cette découverte va le marquer et il décide, comme il le peut, de protèger les fillettes de son village et de retrouver le tueur. Mais les échecs dans ses deux objectifs va le hanter une grande partie de sa vie.
Même en écrivant cette critique une semaine après l'avoir lu, en ayant eu le temps de le digérer, en ayant eu le temps d'y penser, je ne sais pas trop quoi en dire. Car il y a bien trop de choses qui viennent à l'esprit.
Au cours de ma lecture, en me représentant des scènes, des passages de films me revenaient (Flesh And Bones, Un monde parfait ), tous en relation avec la perte de l’innocence, l'enfance gâchée, l'injustice.
Car même si on vend Seul le silence comme un roman policier, ça n'en est pas un. C'est le récit d'une vie que l'horreur a bouleversée.
5/5
Même en écrivant cette critique une semaine après l'avoir lu, en ayant eu le temps de le digérer, en ayant eu le temps d'y penser, je ne sais pas trop quoi en dire. Car il y a bien trop de choses qui viennent à l'esprit.
Au cours de ma lecture, en me représentant des scènes, des passages de films me revenaient (Flesh And Bones, Un monde parfait ), tous en relation avec la perte de l’innocence, l'enfance gâchée, l'injustice.
Car même si on vend Seul le silence comme un roman policier, ça n'en est pas un. C'est le récit d'une vie que l'horreur a bouleversée.
5/5
Re: R.J. ELLORY (Royaume-Uni)
Ta critique me tente beaucoup, je le rajoute à ma LAL.
nauticus45- Nombre de messages : 2413
Age : 47
Location : Haut-Rhin, France
Date d'inscription : 27/10/2008
Re: R.J. ELLORY (Royaume-Uni)
Seul le Silence, 600 pages
Pour le résumé, voir ci dessus je ne ferai pas mieux
Mon avis: Un livre que j'ai lu très rapidement. Après, l'écriture de ce dernier m'a un peu dérangé. En effet, on part sur un réel polar et on se retrouve dans un roman plus autobiographique qu'un réel polar donc je me divisé ma critique en deux parties. Pour le polar, rien à dire une très belle intrigue, prenante, personnellement je suis tombé totalement dans la fausse piste et ait été bluffé par le dénouement du roman. Pour le style utilisé par l'auteur, il m'a semblé efficace, clair donc là aussi que du positif.
La partie " biographie" m'a elle un peu plus déçue. L'idée de suivre le jeune Joseph jusqu'à l'âge adulte et sa nouvelle vie m'a beaucoup plu, la partie sur l'enfance m'a captivé avec les promesses à tenir, cette envie de protéger les autres et la quête poursuivie m'ont passionné. Mais après l'histoire se gatte avec l'histoire avec l'institutrice qu'on voit venir de très très loin pour ma part et ensuite on tombe dans une histoire beaucoup trop détaillée à mon gout qui a pour conséquence de nous éloigner de l'intrigue principale d'où une petite déception.
La fin juste parfaitement écrite et totalement bluffante m'a réconcillé avec ce roman qui restera sans nul doute un bon moment de lecture et que je conseille tout de même malgré mes quelques réserves évoquées ci dessus.
Ma note: 4.5/5
Pour le résumé, voir ci dessus je ne ferai pas mieux
Mon avis: Un livre que j'ai lu très rapidement. Après, l'écriture de ce dernier m'a un peu dérangé. En effet, on part sur un réel polar et on se retrouve dans un roman plus autobiographique qu'un réel polar donc je me divisé ma critique en deux parties. Pour le polar, rien à dire une très belle intrigue, prenante, personnellement je suis tombé totalement dans la fausse piste et ait été bluffé par le dénouement du roman. Pour le style utilisé par l'auteur, il m'a semblé efficace, clair donc là aussi que du positif.
La partie " biographie" m'a elle un peu plus déçue. L'idée de suivre le jeune Joseph jusqu'à l'âge adulte et sa nouvelle vie m'a beaucoup plu, la partie sur l'enfance m'a captivé avec les promesses à tenir, cette envie de protéger les autres et la quête poursuivie m'ont passionné. Mais après l'histoire se gatte avec l'histoire avec l'institutrice qu'on voit venir de très très loin pour ma part et ensuite on tombe dans une histoire beaucoup trop détaillée à mon gout qui a pour conséquence de nous éloigner de l'intrigue principale d'où une petite déception.
La fin juste parfaitement écrite et totalement bluffante m'a réconcillé avec ce roman qui restera sans nul doute un bon moment de lecture et que je conseille tout de même malgré mes quelques réserves évoquées ci dessus.
Ma note: 4.5/5
matw25- Nombre de messages : 865
Age : 32
Location : Besançon (25)
Date d'inscription : 10/01/2011
Re: R.J. ELLORY (Royaume-Uni)
Vendetta de R.J. Ellory
(Livre de Poche, 764 pages)
(Livre de Poche, 764 pages)
Un homme est retrouvé dans le coffre d’une voiture, c’est le garde du corps de la fille du gouverneur de Louisiane. Ernesto Perez, ancien tueur à gages, se rend à la police. Il révèlera où se trouve la jeune fille dès qu’il aura raconté toute sa vie à Ray Hartmann. Imperturbable à l’impatience des policiers, il dépeint une vie pleine de haine, de violence mais aussi d’amour et de perte.
Un suspens monte lentement dans une ambiance un peu angoissante : l’attente de Ray Hartmann pour retrouver sa femme et sa fille après une séparation, la vie de la fille qui ne tient qu’à un fil. Sans compter qu’on veut savoir : pourquoi Perez a-t-il choisi Hartmann ? L’auteur fait un mélange aigre-doux de mafia, violence et drogue avec ceux d’amour, famille et … une fin épicée. La froideur et l’insensibilité d’Ernesto m’ont mise mal à l’aise et les longueurs incommodée mais Ellory maitrise son sujet et manipule bien son lecteur en tirant les liens invisibles entre les différents personnages.
Note : 3.5/5
Un suspens monte lentement dans une ambiance un peu angoissante : l’attente de Ray Hartmann pour retrouver sa femme et sa fille après une séparation, la vie de la fille qui ne tient qu’à un fil. Sans compter qu’on veut savoir : pourquoi Perez a-t-il choisi Hartmann ? L’auteur fait un mélange aigre-doux de mafia, violence et drogue avec ceux d’amour, famille et … une fin épicée. La froideur et l’insensibilité d’Ernesto m’ont mise mal à l’aise et les longueurs incommodée mais Ellory maitrise son sujet et manipule bien son lecteur en tirant les liens invisibles entre les différents personnages.
Note : 3.5/5
Shan_Ze- Admin
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Re: R.J. ELLORY (Royaume-Uni)
Les anonymes
Washington. Quatre femmes sont assassinées dans des circonstances similaires. Il ne fait aucun doute pour l'inspecteur Miller, qui se remet à peine d'une mise à pied pour une affaire un peu louche, que l'on a affaire à un tueur en série.
L'enquête se met en route de façon classique mais Miller se rend rapidement compte que quelque chose ne colle pas avec cette théorie: la dernière victime vivait sous une fausse identité. Qui était-elle? Pourquoi cette double vie? Quel est le rapport avec les autres victimes? Petit à petit les zones d'ombre s'éclairent et apparaît au grand jour une réalité qui fait froid dans le dos. Il est difficile de vous en dire plus afin de respecter le suspens.
Une chose est sure: en refermant ce livre je me suis demandée s' il pouvait exister une part de vérité dans ce récit
Un très bon polar avec un héros inspecteur américain classique( c'est-à-dire au passé mouvementé, à la vie complètement désordonnée, au moral frisant la déprime.....). Une écriture dynamique. Un suspens très bien mené. Bref un coup de coeur!
Ma note 5/5
Washington. Quatre femmes sont assassinées dans des circonstances similaires. Il ne fait aucun doute pour l'inspecteur Miller, qui se remet à peine d'une mise à pied pour une affaire un peu louche, que l'on a affaire à un tueur en série.
L'enquête se met en route de façon classique mais Miller se rend rapidement compte que quelque chose ne colle pas avec cette théorie: la dernière victime vivait sous une fausse identité. Qui était-elle? Pourquoi cette double vie? Quel est le rapport avec les autres victimes? Petit à petit les zones d'ombre s'éclairent et apparaît au grand jour une réalité qui fait froid dans le dos. Il est difficile de vous en dire plus afin de respecter le suspens.
Une chose est sure: en refermant ce livre je me suis demandée s' il pouvait exister une part de vérité dans ce récit
Un très bon polar avec un héros inspecteur américain classique( c'est-à-dire au passé mouvementé, à la vie complètement désordonnée, au moral frisant la déprime.....). Une écriture dynamique. Un suspens très bien mené. Bref un coup de coeur!
Ma note 5/5
Re: R.J. ELLORY (Royaume-Uni)
Seul le silence- R.J.Ellory
J‘ai aimé ce roman car c’est plus qu’un policier, il pourrai aussi être dans la rubrique “contemporain”
Le sujet principal est le narrateur, Joseph qui est, malgré lui, lié à des meurtres en série de petites filles. Nous sommes au départ juste avant la 2° guerre mondiale, d’autres préoccupations vont occupés les Américains ; le peu de moyen donne à l’assassin une liberté d”action. Ces meutres vont continuer pendant 20 ans sans que personnes s’en préoccupe car le coupable idéal s’est pendu ; Les rumeurs d’une petite ville, où tout a commencé, vont fausser les conclusions.
Le fait que cela se passe dans les années 30/40 m’ont plu, la proximité des gens, leurs peurs et leur façon de vivre est interressante. J’ai moins aimé la période où joseph vit à New York, bien que celle ci est son importance pour la suite.
La fin est surprenante, je n’avais aucun doute sur l’assassin, les pistes créés pour nous embrouiller sont réussis, je garderais un bon souvenir de ce policier, très riche et complet.
J‘ai aimé ce roman car c’est plus qu’un policier, il pourrai aussi être dans la rubrique “contemporain”
Le sujet principal est le narrateur, Joseph qui est, malgré lui, lié à des meurtres en série de petites filles. Nous sommes au départ juste avant la 2° guerre mondiale, d’autres préoccupations vont occupés les Américains ; le peu de moyen donne à l’assassin une liberté d”action. Ces meutres vont continuer pendant 20 ans sans que personnes s’en préoccupe car le coupable idéal s’est pendu ; Les rumeurs d’une petite ville, où tout a commencé, vont fausser les conclusions.
Le fait que cela se passe dans les années 30/40 m’ont plu, la proximité des gens, leurs peurs et leur façon de vivre est interressante. J’ai moins aimé la période où joseph vit à New York, bien que celle ci est son importance pour la suite.
La fin est surprenante, je n’avais aucun doute sur l’assassin, les pistes créés pour nous embrouiller sont réussis, je garderais un bon souvenir de ce policier, très riche et complet.
Re: R.J. ELLORY (Royaume-Uni)
les anonymes
une nouvelle fois Mr Ellory nous plonge dans un univers particulier
La CIA et ses ramifications tentaculaires, ses actions peu reluisantes et ses relations avec le pouvoir en place .
Sur ce plan, le roman est passionnant car il est important de ne pas oublier et de rester vigilant.
Certains passages sont tout de même édifiants (administration BUSH and Co )
J'ai donc aimé ce roman à deux voix qui maintient le suspens et le lecteur en haleine.
Toutefois, comme dans bon nombre de romans, la fin s'accélère et m'a un peu déçue, tout va trop vite...
Une bonne lecture tout de même
ma note 4/5
_________________
résister c'est exister
odilette84- Nombre de messages : 2261
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Re: R.J. ELLORY (Royaume-Uni)
Seul le silence
La trame de ce roman est la vie du héros Joseph dont nous faisons connaissance alors qu'il a une dizaine d'années et que son père vient de mourir. Quelques temps plus tard une petite fille est retrouvée assassinée et atrocement mutilée. Ce ne sera malheureusement que la première d'une longue série de meurtres de fillettes se situant à Augusta Falls, la ville natale de Joseph, tout cela sur fond de deuxième guerre mondiale et de racisme anti-allemand.
Sous la forme d'un thriller, qui est l'auteur de pareils crimes ?, c'est en réalité toute la vie du héros que nous suivons depuis ses jeunes années traumatisées par les meurtres impunis,son adolescence solitaire ( sa mère souffrant de graves problèmes psychiatriques) , et le début de sa vie d'adulte marqué là aussi par la mort.
Voulant fuir son passé et le lieu maudit siège de tant de malheurs, il décide de partir pour New-York. Il parvient à y trouver une certaine forme de bonheur, écrit un livre qui l'aidera à exorciser ses idées noires.....Mais les jours heureux n'auront qu'un temps et la mort resurgira dans sa vie.
Ce roman est bien plus qu'un thriller. Nous suivons l'évolution de Joseph, de ses pensées, de ses peurs. Malgré son désir de tourner la page, il se sentira obligé de se lancer lui-même à la poursuite du tueur.
C'est un roman noir, très noir même. On ne peut qu'avoir de la sympathie pour Joseph dont la vie n'est qu'une succession de malheurs jusqu'à la fin que je n'avais à aucun moment soupçonnée........
4/5
La trame de ce roman est la vie du héros Joseph dont nous faisons connaissance alors qu'il a une dizaine d'années et que son père vient de mourir. Quelques temps plus tard une petite fille est retrouvée assassinée et atrocement mutilée. Ce ne sera malheureusement que la première d'une longue série de meurtres de fillettes se situant à Augusta Falls, la ville natale de Joseph, tout cela sur fond de deuxième guerre mondiale et de racisme anti-allemand.
Sous la forme d'un thriller, qui est l'auteur de pareils crimes ?, c'est en réalité toute la vie du héros que nous suivons depuis ses jeunes années traumatisées par les meurtres impunis,son adolescence solitaire ( sa mère souffrant de graves problèmes psychiatriques) , et le début de sa vie d'adulte marqué là aussi par la mort.
Voulant fuir son passé et le lieu maudit siège de tant de malheurs, il décide de partir pour New-York. Il parvient à y trouver une certaine forme de bonheur, écrit un livre qui l'aidera à exorciser ses idées noires.....Mais les jours heureux n'auront qu'un temps et la mort resurgira dans sa vie.
Ce roman est bien plus qu'un thriller. Nous suivons l'évolution de Joseph, de ses pensées, de ses peurs. Malgré son désir de tourner la page, il se sentira obligé de se lancer lui-même à la poursuite du tueur.
C'est un roman noir, très noir même. On ne peut qu'avoir de la sympathie pour Joseph dont la vie n'est qu'une succession de malheurs jusqu'à la fin que je n'avais à aucun moment soupçonnée........
4/5
Re: R.J. ELLORY (Royaume-Uni)
Le résumé a déjà été fait plusieurs fois alors je ne vais pas recommencer. Ce roman est prenant, l'intrigue est bien ficelée et le style de l'auteur m'a beaucoup plu, on sent une recherche dans les mots mais pas de lourdeur pour autant. Le personnage principal est attachant, son histoire est hors du commun mais reste vraisemblable car les détails sont soignés, et les personnages qui l'entourent sont crédibles. Seul le temps de l'action m'a gênée, en effet une bonne partie du roman est consacrée à l'enfance du personnage et aux meurtres qui sont perpétrés près de chez lui, on le voit ensuite débuter une histoire d'amour qui est longuement décrite, puis le temps s'accélère brutalement et des dizaines d'années s'écoulent en quelques dizaines de pages. Ce déroulement inégal du temps m'a un peu gênée mais ne m'a pas enlevé le plaisir de la lecture, ce roman reste pour moi un très bon policier, avec un côté autobiographique qui le rend vraiment intéressant.
4/5
nauticus45- Nombre de messages : 2413
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Location : Haut-Rhin, France
Date d'inscription : 27/10/2008
Re: R.J. ELLORY (Royaume-Uni)
J'ai ce roman dans ma Pal j'ai commencé quelques pages sans être tentée d'aller plus loin j'essaierai à nouveau
_________________
La Terre - Zola
Re: R.J. ELLORY (Royaume-Uni)
Seul le silence
Note : 3.5/5
Le résumé a déjà été fait plusieurs fois ci-dessus.
Critique : un poil déçue par ce livre. C'était sympathique mais sans plus. C'est le premier livre que je lis de cet auteur et j'ai eu un peu de mal à me faire à son genre que je trouvais parfois un peu pompeux, je trouvais que certains passages sonnaient faux. Je ne sais pas si c'est dû au fait que l'auteur soit anglais alors que l'action se situe aux USA mais je trouvais que c'était parfois un peu creux. Ensuite, la 4ème de couverture laisse entendre que c'est un polar alors qu'en fait, je trouve que le livre tire plus sur le roman noir que sur le policier classique, c'est très lent pour un thriller, ça manque un peu de rythme. L'histoire est intéressante, on a envie de connaitre l'identité du tueur, on rentre rapidement dans le vif du sujet, on suit Joseph pendant plus de 3 décennies avec plaisir mais la révélation finale a été un poil décevante pour moi. Et du coup, j'ai refermé le livre avec une pointe de déception. Bref, j'ai passé tout de même un bon moment mais pas exceptionnel.
Note : 3.5/5
Le résumé a déjà été fait plusieurs fois ci-dessus.
Critique : un poil déçue par ce livre. C'était sympathique mais sans plus. C'est le premier livre que je lis de cet auteur et j'ai eu un peu de mal à me faire à son genre que je trouvais parfois un peu pompeux, je trouvais que certains passages sonnaient faux. Je ne sais pas si c'est dû au fait que l'auteur soit anglais alors que l'action se situe aux USA mais je trouvais que c'était parfois un peu creux. Ensuite, la 4ème de couverture laisse entendre que c'est un polar alors qu'en fait, je trouve que le livre tire plus sur le roman noir que sur le policier classique, c'est très lent pour un thriller, ça manque un peu de rythme. L'histoire est intéressante, on a envie de connaitre l'identité du tueur, on rentre rapidement dans le vif du sujet, on suit Joseph pendant plus de 3 décennies avec plaisir mais la révélation finale a été un poil décevante pour moi. Et du coup, j'ai refermé le livre avec une pointe de déception. Bref, j'ai passé tout de même un bon moment mais pas exceptionnel.
cookie610- Nombre de messages : 5559
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Location : Lyon
Date d'inscription : 28/07/2009
Re: R.J. ELLORY (Royaume-Uni)
LES NEUFS CERCLES
Roger Jon ELLORY
Traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Fabrice Pointeau
Le Livre de Poche coll. Thriller - 2015 - 696 pages
Un thriller prenant, mais aussi un roman sur les traumatismes laissés par les guerres sur les hommes qui sont au plus près des combats et dont ils ne peuvent revenir indemnes.
Côté thriller, le lecteur se met dans les pas du shérif Gaines qui découvre dans la vase d’une rivière le cadavre d’une jeune-fille tuée vingt ans plus tôt. L’enquête le mène vers l’entourage de cette dernière dont un ancien combattant de la deuxième guerre mondiale et les enfants d’une famille riche et influente de la région. Nous sommes dans les années 70, au sud des Etats-Unis, à Whytesburg, une petite ville du Mississippi. Les rapports sociaux sont marqués par le ségrégationnisme, le Klan est toujours présent et pour les noirs, l’enfer est à leur porte. Les pratiques vaudou continuent et ont toujours leur place.
John Gaines est un ancien de la guerre du Vietnam; sa mémoire et ses rêves sont hantés par des souvenirs traumatisants et indélébiles dont il a du mal à se remettre. Il est revenu des neuf cercles de l’enfer Vietnamien et replonge dans l’enfer d’une petite ville en apparence tranquille avec cette nouvelle enquête.
Je me suis attachée aux personnages de ce récit, le shérif, son adjoint, ses amis, sa mère,… L’enquête criminelle est bien menée et l’interrogation sur le coupable maintenue jusqu’à la fin du roman. L’écriture est juste et la peur est palpable. J’ai été happée par l’angoisse de ces hommes qui peinent à guérir des blessures de guerre, blessures physiques, mais aussi morales et psychologiques. Cependant l’importance de ces retours sur la guerre alourdit le rythme du roman et je les ai trouvés pesants, même si j’imagine bien que c’est la volonté de l’auteur. Ces réflexions sur l’horreur plombent le roman qui aurait été plus efficace si l’auteur avait eu une écriture plus sobre dans certains passages.
Note: 4/5
Roger Jon ELLORY
Traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Fabrice Pointeau
Le Livre de Poche coll. Thriller - 2015 - 696 pages
Un thriller prenant, mais aussi un roman sur les traumatismes laissés par les guerres sur les hommes qui sont au plus près des combats et dont ils ne peuvent revenir indemnes.
Côté thriller, le lecteur se met dans les pas du shérif Gaines qui découvre dans la vase d’une rivière le cadavre d’une jeune-fille tuée vingt ans plus tôt. L’enquête le mène vers l’entourage de cette dernière dont un ancien combattant de la deuxième guerre mondiale et les enfants d’une famille riche et influente de la région. Nous sommes dans les années 70, au sud des Etats-Unis, à Whytesburg, une petite ville du Mississippi. Les rapports sociaux sont marqués par le ségrégationnisme, le Klan est toujours présent et pour les noirs, l’enfer est à leur porte. Les pratiques vaudou continuent et ont toujours leur place.
John Gaines est un ancien de la guerre du Vietnam; sa mémoire et ses rêves sont hantés par des souvenirs traumatisants et indélébiles dont il a du mal à se remettre. Il est revenu des neuf cercles de l’enfer Vietnamien et replonge dans l’enfer d’une petite ville en apparence tranquille avec cette nouvelle enquête.
Je me suis attachée aux personnages de ce récit, le shérif, son adjoint, ses amis, sa mère,… L’enquête criminelle est bien menée et l’interrogation sur le coupable maintenue jusqu’à la fin du roman. L’écriture est juste et la peur est palpable. J’ai été happée par l’angoisse de ces hommes qui peinent à guérir des blessures de guerre, blessures physiques, mais aussi morales et psychologiques. Cependant l’importance de ces retours sur la guerre alourdit le rythme du roman et je les ai trouvés pesants, même si j’imagine bien que c’est la volonté de l’auteur. Ces réflexions sur l’horreur plombent le roman qui aurait été plus efficace si l’auteur avait eu une écriture plus sobre dans certains passages.
Note: 4/5
_________________
Lectures en cours:
Prochaine lecture:
Avis en attente:
Awara- Nombre de messages : 7146
Age : 79
Location : PARIS
Date d'inscription : 03/01/2011
Seul le silence
RJ Ellory est un grand auteur, cela ne fait aucun doute. Il y a une virtuosité dans son écriture capable de nous faire ressentir n'importe quelle émotion comme si l'on y était. Dans ce seul roman, on passe de la peur au bonheur, du sordide à la banalité quotidienne et on se sent autant chez soi dans la brousse nauséeuse et poisseuse de la Géorgie que dans le brouhaha organique de New York. On est ici très proche du chef d'oeuvre et pourtant...
Pourtant, il y a des passages où on sent qu'Ellory se la pète en en faisant trop. Un peu comme si il voulait nous en mettre plein la vue sur son style d'écriture quitte à gâcher le rythme de l'histoire. Et puis, quelle fin désastreuse. De ma mémoire de poisson rouge, je ne me souviens pas avoir été autant déçu par la fin d'un livre. Pourquoi la fin m'a autant déplu? Attention spoiler
Voilà, je vous le conseille quand même car c'est très agréable à lire. Et parce que pour une fois, j'ai cru que j'avais trouvé une véritable plume pour un thriller. À ce jour, seul Donna tartt avec le maître des illusions a réussi le pari à mes yeux de réunir une grande qualité d'écriture et une histoire noire à en pleurer.
revolte
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Date d'inscription : 16/02/2010
Pourtant, il y a des passages où on sent qu'Ellory se la pète en en faisant trop. Un peu comme si il voulait nous en mettre plein la vue sur son style d'écriture quitte à gâcher le rythme de l'histoire. Et puis, quelle fin désastreuse. De ma mémoire de poisson rouge, je ne me souviens pas avoir été autant déçu par la fin d'un livre. Pourquoi la fin m'a autant déplu? Attention spoiler
"Parce qu'il préfère l'effet de style à la logique de l'histoire. L'avant dernier chapitre n'a rien à faire là s'il on considère la fin, il sert juste à l'auteur pour nous mettre une fausse piste, c'est ridicule"
Note: 4/5
Voilà, je vous le conseille quand même car c'est très agréable à lire. Et parce que pour une fois, j'ai cru que j'avais trouvé une véritable plume pour un thriller. À ce jour, seul Donna tartt avec le maître des illusions a réussi le pari à mes yeux de réunir une grande qualité d'écriture et une histoire noire à en pleurer.revolte
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Date d'inscription : 16/02/2010
revolte- Nombre de messages : 146
Date d'inscription : 16/02/2010
Re: R.J. ELLORY (Royaume-Uni)
LES ANGES DE NEW YORK
De R.J ELLORY
Le Livre de Poche 566 Pages
Résumé 4° de couverture
Malgré l’avis de sa hiérarchie, Frank Parish, inspecteur au NYPD, s'entête à enquêter sur le meurtre d'une adolescente, victime, pense-t-il, d’un tueur en série. Contraint de consulter une psychothérapeute après la mort de son partenaire, Frank va lui livrer l'histoire de son père, figure éminente des Anges de New York, ces flics d'élite qui, dans les années 1980, ont nettoyé Manhattan de la pègre et des gangs. Une histoire bien différente de la légende communément admise. À travers la police de New York, Ellory s'attaque de nouveau à la mythologie américaine. Avec ce récit d'une rare profondeur, il nous offre un thriller au suspense omniprésent et le portrait déchirant d'un homme en quête de justice et de rédemption.
Mon avis :
J'ai l'impression de commencer mes avis de romans policier toujours de la même façon !!! Toujours cette impression d'être dans les clichés habituels de ce type de roman. Ici c'est le cliché du flic ayant le poids de la responsabilité de la mort d'un collègue, le poids de l'héritage de son père mort en "super flic", du flic mal vu de sa hiérarchie, du flic alcoolique, du flic abandonné par sa femme et ses enfants, du flic ayant trouvé refuge affectif chez une prostituée... Bref le goût du déjà vu ou plutôt du déjà lu.
Mais... avec Ellory ça fonctionne !!!! Ca fonctionne parce que :
Tout d'abord, et pour en finir avec cela, les clichés sont abordés à juste doses. Ils sont utiles à la construction de roman. Ils ne sont pas là par principe; ils aident à comprendre le fonctionnement de l'inspecteur dans son entêtement à vouloir résoudre son enquête.
Ensuite l'enquête est crédible. Elle est étayée avec pragmatisme. Sans élément concret de départ, c'est grâce à son intuition et ses forces de persuasion et de caractère, que Frank Parish parviendra à ses fins.
Pas de "trash" mais des descriptions réalistes ( l'intrigue se situant dans les milieux pédophiles) qui émeuvent mais ne choquent pas.
Enfin, l'écriture n'est pas de celle des séries B. Il a une force d'écriture rarement utilisée dans ce domaine littéraire.
De R.J ELLORY
Le Livre de Poche 566 Pages
Résumé 4° de couverture
Malgré l’avis de sa hiérarchie, Frank Parish, inspecteur au NYPD, s'entête à enquêter sur le meurtre d'une adolescente, victime, pense-t-il, d’un tueur en série. Contraint de consulter une psychothérapeute après la mort de son partenaire, Frank va lui livrer l'histoire de son père, figure éminente des Anges de New York, ces flics d'élite qui, dans les années 1980, ont nettoyé Manhattan de la pègre et des gangs. Une histoire bien différente de la légende communément admise. À travers la police de New York, Ellory s'attaque de nouveau à la mythologie américaine. Avec ce récit d'une rare profondeur, il nous offre un thriller au suspense omniprésent et le portrait déchirant d'un homme en quête de justice et de rédemption.
Mon avis :
J'ai l'impression de commencer mes avis de romans policier toujours de la même façon !!! Toujours cette impression d'être dans les clichés habituels de ce type de roman. Ici c'est le cliché du flic ayant le poids de la responsabilité de la mort d'un collègue, le poids de l'héritage de son père mort en "super flic", du flic mal vu de sa hiérarchie, du flic alcoolique, du flic abandonné par sa femme et ses enfants, du flic ayant trouvé refuge affectif chez une prostituée... Bref le goût du déjà vu ou plutôt du déjà lu.
Mais... avec Ellory ça fonctionne !!!! Ca fonctionne parce que :
Tout d'abord, et pour en finir avec cela, les clichés sont abordés à juste doses. Ils sont utiles à la construction de roman. Ils ne sont pas là par principe; ils aident à comprendre le fonctionnement de l'inspecteur dans son entêtement à vouloir résoudre son enquête.
Ensuite l'enquête est crédible. Elle est étayée avec pragmatisme. Sans élément concret de départ, c'est grâce à son intuition et ses forces de persuasion et de caractère, que Frank Parish parviendra à ses fins.
Pas de "trash" mais des descriptions réalistes ( l'intrigue se situant dans les milieux pédophiles) qui émeuvent mais ne choquent pas.
Enfin, l'écriture n'est pas de celle des séries B. Il a une force d'écriture rarement utilisée dans ce domaine littéraire.
En conclusion : C'est un bon "Policier"
Ma note : 4/5
Dkois- Nombre de messages : 3547
Age : 61
Location : Nord France
Date d'inscription : 10/01/2015
Re: R.J. ELLORY (Royaume-Uni)
MAUVAISE ETOILE
R.J ELLORY
Le Livre de Poche 592 pages
Résumé (source éditeur)
Texas, 1960. Elliott et Clarence sont deux demi-frères nés sous une mauvaise étoile. Après l’assassinat de leur mère, ils ont passé le plus clair de leur adolescence dans des maisons de correction et autres établissements pénitentiaires pour mineurs. Le jour où Earl Sheridan, un psychopathe de la pire espèce, les prend en otages pour échapper à la prison et à la condamnation à mort, ils se retrouvent embarqués dans un périple douloureux et meurtrier. Alors que Sheridan, accompagné des deux adolescents, sème la terreur dans les petites villes américaines bien tranquilles qui jalonnent leur route, une sanglante et terrible partie se met en place entre les trois protagonistes. Loin de se douter de la complexité de celle-ci, la police, lancée à leurs trousses, et en particulier l’inspecteur Cassidy ne sont pas au bout de leurs surprises. Avec ce récit au suspense implacable et à la noirceur absolue, R. J. Ellory se consacre de la façon la plus flamboyante qui soit à son sujet de prédilection : le mal. Tout comme Shane Stevens dans Au-delà du mal, il aborde les thèmes de l’innocence corrompue et de l’origine des déviances. On y retrouve ici intact tout l’art d’Ellory, qui a fait la force de Seul le silence : une écriture à la fois poétique et très réaliste ; des personnages d’une humanité complexe et déchirante aux prises avec leur face sombre ; une intrigue qui tient le lecteur captif jusqu’à la dernière page. Un thriller intense, poignant et inoubliable.
Avant-propos anecdotique (que je n'avais pas précisé lors de mon avis précédent concernant les Anges de New York mais que je tenais à exprimer, comme ça pour le plaisir)
On rencontre des auteurs par hasard, par références à d’autres, en participant à un forum , par le bouche à oreille…Ma rencontre avec J.R Ellory s’est établie sur un malentendu. Monsieur Ellory n’est aucunement responsable de cet événement. Non, toute la faute m’en incombe.
Je flânais sur les grands boulevards Parisien quand… « Super, un bouquiniste !!! ». Inutile de vous décrire ma joie et ma hâte à y entrer. Par instinct, le bac livre de poche est rapidement repéré, et la fouille commence. La pile « bonne pioche » ne tarde pas à s’échafauder… Quand : « Tiens, un Ellroy ? Allez embarqué !!! »
Bien des semaines après, au moment de choisir une lecture « Eh !! Mon Ellroy… c’est le bon moment… Heu Ellroy, non. Ellory… Mince : E.L.L.O.R.Y C’est qui J.R Ellory ? Polar de série B ? Bon pour les oubliettes ! »
Et puis un jour me suis résolu à entamer ce « Vendetta » de J.R Ellory et quelle fut ma bonne surprise…Une surprise que je fais durée.
Mon avis
Âmes sensibles s’abstenir serait-on tenté de dire. Les cadavres se multiplient à la vitesse des pages qu’on tourne, ça saigne, ça flingue, ça poignarde…enfin tous les verbes qualifiant la barbarie meurtrière peuvent être utilisés. Assez pour décourager un lecteur qui, comme moi, est loin d’apprécier ce genre de situation littéraire et qui lirait ce début d’avis.
Mais non !!! Parce qu’à l’opposé de cela, il y a un fort et humaniste message. Le bien et le mal sont à la lutte au bras de fer à travers chacun des frères (Demi-frère pour être précis). Si chacun sont nés sous une seule et même étoile, le fait qu’elle soit bonne ou mauvaise n’a tenu qu’à chacun d’eux.
En parallèle de cela, ce roman est un excellent thriller. Le suspens monte en puissance au fil des chapitres. Les événements s’accélèrent. L’atmosphère s’alourdie. La passion monte. Bref la mécanique fonctionne.
A ceux qui ne sont pas passionnés particulièrement par le genre thriller (un peu comme moi), je conseille toutefois ce livre. On a bien souvent en tête le cliché du thriller uniquement marqué par la qualité du suspens et du morbide. Celui-ci est d’une toute autre veine. Il y a cela mais pas que…
De manière générale, je vous conseille de découvrir les romans de J.R Ellory.
Ma note 4 / 5
R.J ELLORY
Le Livre de Poche 592 pages
Résumé (source éditeur)
Texas, 1960. Elliott et Clarence sont deux demi-frères nés sous une mauvaise étoile. Après l’assassinat de leur mère, ils ont passé le plus clair de leur adolescence dans des maisons de correction et autres établissements pénitentiaires pour mineurs. Le jour où Earl Sheridan, un psychopathe de la pire espèce, les prend en otages pour échapper à la prison et à la condamnation à mort, ils se retrouvent embarqués dans un périple douloureux et meurtrier. Alors que Sheridan, accompagné des deux adolescents, sème la terreur dans les petites villes américaines bien tranquilles qui jalonnent leur route, une sanglante et terrible partie se met en place entre les trois protagonistes. Loin de se douter de la complexité de celle-ci, la police, lancée à leurs trousses, et en particulier l’inspecteur Cassidy ne sont pas au bout de leurs surprises. Avec ce récit au suspense implacable et à la noirceur absolue, R. J. Ellory se consacre de la façon la plus flamboyante qui soit à son sujet de prédilection : le mal. Tout comme Shane Stevens dans Au-delà du mal, il aborde les thèmes de l’innocence corrompue et de l’origine des déviances. On y retrouve ici intact tout l’art d’Ellory, qui a fait la force de Seul le silence : une écriture à la fois poétique et très réaliste ; des personnages d’une humanité complexe et déchirante aux prises avec leur face sombre ; une intrigue qui tient le lecteur captif jusqu’à la dernière page. Un thriller intense, poignant et inoubliable.
Avant-propos anecdotique (que je n'avais pas précisé lors de mon avis précédent concernant les Anges de New York mais que je tenais à exprimer, comme ça pour le plaisir)
On rencontre des auteurs par hasard, par références à d’autres, en participant à un forum , par le bouche à oreille…Ma rencontre avec J.R Ellory s’est établie sur un malentendu. Monsieur Ellory n’est aucunement responsable de cet événement. Non, toute la faute m’en incombe.
Je flânais sur les grands boulevards Parisien quand… « Super, un bouquiniste !!! ». Inutile de vous décrire ma joie et ma hâte à y entrer. Par instinct, le bac livre de poche est rapidement repéré, et la fouille commence. La pile « bonne pioche » ne tarde pas à s’échafauder… Quand : « Tiens, un Ellroy ? Allez embarqué !!! »
Bien des semaines après, au moment de choisir une lecture « Eh !! Mon Ellroy… c’est le bon moment… Heu Ellroy, non. Ellory… Mince : E.L.L.O.R.Y C’est qui J.R Ellory ? Polar de série B ? Bon pour les oubliettes ! »
Et puis un jour me suis résolu à entamer ce « Vendetta » de J.R Ellory et quelle fut ma bonne surprise…Une surprise que je fais durée.
Mon avis
Âmes sensibles s’abstenir serait-on tenté de dire. Les cadavres se multiplient à la vitesse des pages qu’on tourne, ça saigne, ça flingue, ça poignarde…enfin tous les verbes qualifiant la barbarie meurtrière peuvent être utilisés. Assez pour décourager un lecteur qui, comme moi, est loin d’apprécier ce genre de situation littéraire et qui lirait ce début d’avis.
Mais non !!! Parce qu’à l’opposé de cela, il y a un fort et humaniste message. Le bien et le mal sont à la lutte au bras de fer à travers chacun des frères (Demi-frère pour être précis). Si chacun sont nés sous une seule et même étoile, le fait qu’elle soit bonne ou mauvaise n’a tenu qu’à chacun d’eux.
En parallèle de cela, ce roman est un excellent thriller. Le suspens monte en puissance au fil des chapitres. Les événements s’accélèrent. L’atmosphère s’alourdie. La passion monte. Bref la mécanique fonctionne.
A ceux qui ne sont pas passionnés particulièrement par le genre thriller (un peu comme moi), je conseille toutefois ce livre. On a bien souvent en tête le cliché du thriller uniquement marqué par la qualité du suspens et du morbide. Celui-ci est d’une toute autre veine. Il y a cela mais pas que…
De manière générale, je vous conseille de découvrir les romans de J.R Ellory.
Ma note 4 / 5
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