Dominique BONA (France)
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Dominique BONA (France)
De : Arti77772 (Message d'origine) Envoyé : 2005-05-25 04:54
La ville d'hiver
Sarah, la quarantaine, se remet d’une déception sentimentale et d’un revers professionnel. Une amie proche lui prête les clefs de sa villa Belle Epoque, dans les hauteurs d’Arcachon. Elle s’y rend, seule, pour se changer les idées. La maison fantasque et son décor invraisemblable la fascine. Sarah entame des recherches : qui a vécu, vibré, aimé ici ? Mais en sondant la mémoire des murs, c’est un autre passé qui lui revient : le sien, imprégné de blessures enfouies.
Un roman envoûtant sur le poids du passé et les secrets des vieilles maisons.
ma note : 4/5 Arti
De : Chantal5500 Envoyé : 2005-07-04 11:17
LE MANUSCRIT DE PORT-EBENE :
Grasset - 365 pages - Prix Renaudot 1998
De nos jours, un éditeur français Jean Camus, découvre en même temps que le lecteur "Le manuscrit de Port-Ebene" qui est le récit de la vie à Saint Domingue (colonie française du 18è siècle, aujourd'hui Haïti) de la femme d'un planteur de canne à sucre. Celle-ci, fraîchement débarquée de sa Vendée natale, va s'intégrer peu à peu à la vie de l'île, et y connaître une vie agitée à ce moment de l'Histoire, la Révolution Française, où la révolte gronde....
Malgré quelques longueurs et un manque d'action au début du livre, très vite compensés par une fin pleine d'évènements qui se succèdent à un rythme rapide, j'ai bien aimé cette histoire de femme qui va s'épanouir dans ce climat exotique et vivre des moments de bonheur, et aussi de grands malheurs à cette époque si sanglante. Les thèmes du colonialisme, de l'esclavagisme, du métissage y sont soulevés avec force et lucidité ; les rites africains (vaudous, sorciers, pouvoir des plantes), les nuits remplies des battements de tambour et des mélopées noires, la végétation luxuriante, le climat moite nous plongent dans une ambiance exotique et inquiétante ; l'écriture, dans un registre classique, m'a beaucoup plu. On découvre avec l'éditeur cette vie passionnante et c'est lui qui nous apprendra que la vie et les amours de nos ancêtres peuvent avoir des répercussions incontrôlables sur nos vies...
4/5
De : Bibliocat2 Envoyé : 2005-08-31 05:29
La Ville D’Hiver de Dominique Bona
Résumé
Sarah, la quarantaine, se remet d’une déception sentimentale et d’un revers professionnel. Une amie proche lui prête les clés de sa villa Belle Epoque, sur les hauteurs d’Arcachon.
Elle s’y rend, seule, pour se changer les idées. La maison fantasque et son décor invraisemblable la fascinent.
Sarah entame des recherches : qui a vécu, vibré, aimé ici ? Mais en sondant la mémoire des murs, c’est un autre passé qui lui revient : le sien, imprégné de blessures enfouies.
Un roman envoûtant sur le poids du passé et les secrets des vieilles maisons.
Mon avis :
Que dire de ce livre, tout y est empreint de nostalgie, fondu dans des nuances subtiles de gris comme ce paysage qu’elle décrit « calme mais gris, dont les mouvements imperceptibles sont des vagues et des battements d’ailes ». C’est un voyage dans le passé, passé d’une ville, d’une maison et des gens qui y ont habité mais aussi le passé de Sarah avec ces déchirures, ces blessures jamais refermées. Quand elle referme la porte de la Villa Thérésa, on a la sensation qu’elle clôt toute une partie de son histoire pour passer à autre chose.
Note : 4,5/5
De : van1709 Envoyé : 2005-09-23 16:46
Le manuscrit de Port-Ebène
4ème de couverture: Saint-Domingue, au dix-huitième siècle, la plus belle colonie du Roi de France. La jeune femme d’un planteur de canne à sucre d’abord effrayée par l’île opulente, se laisse peu à peu envoûter : les chevauchées à cru sur la plage, les peaux noires et nues, le tambour de la nuit africaine qui monte avec les ombres. Une nuit tropicale et dangereuse, une nuit vaudoue. La dame de Saint-Domingue va risquer sa vie et l’honneur des siens, alors que l’île s’affranchit de l’esclavage, dans la passion. Elle laisse en héritage le manuscrit de Port-Ebène. De nos jours, au mas de Maguelonne, l’éditeur Jean Camus lit dans la hâte le récit de la dame d’autrefois.
Mon avis : voici un livre magnifiquement bien écrit. Les descriptions, que je n’apprécie pas d’habitude, sont faites avec beaucoup de précision et aide énormément à se faire une image précise de l’île dans toute sa splendeur. Description qui donne envie d’y aller, description qui transporte dans un autre monde pendant la lecture et fait perdre conscience de l’endroit où l’on se trouve. Ce roman se déroule peu avant l’indépendance d’Haïti, on n’assiste pas à tous les mouvements qui y ont conduits, mais ce récit donne un très bon aperçu de ce qui s’est passé ainsi que les grandes lignes de l’histoire, on est ainsi en période d’esclavage, de colonies, on assiste de loin à la Révolution française. Seul point négatif, je n’ai pas aimé les passages où on revenait au présent avec l’éditeur, interruptions, quand on est à fond dans le livre, plongé dans une atmosphère particulière, qui arrivent comme un cheveu sur la soupe à chaque fois qu’on arrive à un passage important.
Note : 4.75/5
La ville d'hiver
Sarah, la quarantaine, se remet d’une déception sentimentale et d’un revers professionnel. Une amie proche lui prête les clefs de sa villa Belle Epoque, dans les hauteurs d’Arcachon. Elle s’y rend, seule, pour se changer les idées. La maison fantasque et son décor invraisemblable la fascine. Sarah entame des recherches : qui a vécu, vibré, aimé ici ? Mais en sondant la mémoire des murs, c’est un autre passé qui lui revient : le sien, imprégné de blessures enfouies.
Un roman envoûtant sur le poids du passé et les secrets des vieilles maisons.
ma note : 4/5 Arti
De : Chantal5500 Envoyé : 2005-07-04 11:17
LE MANUSCRIT DE PORT-EBENE :
Grasset - 365 pages - Prix Renaudot 1998
De nos jours, un éditeur français Jean Camus, découvre en même temps que le lecteur "Le manuscrit de Port-Ebene" qui est le récit de la vie à Saint Domingue (colonie française du 18è siècle, aujourd'hui Haïti) de la femme d'un planteur de canne à sucre. Celle-ci, fraîchement débarquée de sa Vendée natale, va s'intégrer peu à peu à la vie de l'île, et y connaître une vie agitée à ce moment de l'Histoire, la Révolution Française, où la révolte gronde....
Malgré quelques longueurs et un manque d'action au début du livre, très vite compensés par une fin pleine d'évènements qui se succèdent à un rythme rapide, j'ai bien aimé cette histoire de femme qui va s'épanouir dans ce climat exotique et vivre des moments de bonheur, et aussi de grands malheurs à cette époque si sanglante. Les thèmes du colonialisme, de l'esclavagisme, du métissage y sont soulevés avec force et lucidité ; les rites africains (vaudous, sorciers, pouvoir des plantes), les nuits remplies des battements de tambour et des mélopées noires, la végétation luxuriante, le climat moite nous plongent dans une ambiance exotique et inquiétante ; l'écriture, dans un registre classique, m'a beaucoup plu. On découvre avec l'éditeur cette vie passionnante et c'est lui qui nous apprendra que la vie et les amours de nos ancêtres peuvent avoir des répercussions incontrôlables sur nos vies...
4/5
De : Bibliocat2 Envoyé : 2005-08-31 05:29
La Ville D’Hiver de Dominique Bona
Résumé
Sarah, la quarantaine, se remet d’une déception sentimentale et d’un revers professionnel. Une amie proche lui prête les clés de sa villa Belle Epoque, sur les hauteurs d’Arcachon.
Elle s’y rend, seule, pour se changer les idées. La maison fantasque et son décor invraisemblable la fascinent.
Sarah entame des recherches : qui a vécu, vibré, aimé ici ? Mais en sondant la mémoire des murs, c’est un autre passé qui lui revient : le sien, imprégné de blessures enfouies.
Un roman envoûtant sur le poids du passé et les secrets des vieilles maisons.
Mon avis :
Que dire de ce livre, tout y est empreint de nostalgie, fondu dans des nuances subtiles de gris comme ce paysage qu’elle décrit « calme mais gris, dont les mouvements imperceptibles sont des vagues et des battements d’ailes ». C’est un voyage dans le passé, passé d’une ville, d’une maison et des gens qui y ont habité mais aussi le passé de Sarah avec ces déchirures, ces blessures jamais refermées. Quand elle referme la porte de la Villa Thérésa, on a la sensation qu’elle clôt toute une partie de son histoire pour passer à autre chose.
Note : 4,5/5
De : van1709 Envoyé : 2005-09-23 16:46
Le manuscrit de Port-Ebène
4ème de couverture: Saint-Domingue, au dix-huitième siècle, la plus belle colonie du Roi de France. La jeune femme d’un planteur de canne à sucre d’abord effrayée par l’île opulente, se laisse peu à peu envoûter : les chevauchées à cru sur la plage, les peaux noires et nues, le tambour de la nuit africaine qui monte avec les ombres. Une nuit tropicale et dangereuse, une nuit vaudoue. La dame de Saint-Domingue va risquer sa vie et l’honneur des siens, alors que l’île s’affranchit de l’esclavage, dans la passion. Elle laisse en héritage le manuscrit de Port-Ebène. De nos jours, au mas de Maguelonne, l’éditeur Jean Camus lit dans la hâte le récit de la dame d’autrefois.
Mon avis : voici un livre magnifiquement bien écrit. Les descriptions, que je n’apprécie pas d’habitude, sont faites avec beaucoup de précision et aide énormément à se faire une image précise de l’île dans toute sa splendeur. Description qui donne envie d’y aller, description qui transporte dans un autre monde pendant la lecture et fait perdre conscience de l’endroit où l’on se trouve. Ce roman se déroule peu avant l’indépendance d’Haïti, on n’assiste pas à tous les mouvements qui y ont conduits, mais ce récit donne un très bon aperçu de ce qui s’est passé ainsi que les grandes lignes de l’histoire, on est ainsi en période d’esclavage, de colonies, on assiste de loin à la Révolution française. Seul point négatif, je n’ai pas aimé les passages où on revenait au présent avec l’éditeur, interruptions, quand on est à fond dans le livre, plongé dans une atmosphère particulière, qui arrivent comme un cheveu sur la soupe à chaque fois qu’on arrive à un passage important.
Note : 4.75/5
Re: Dominique BONA (France)
Deux Sœurs
Yvonne et Christine Rouart
Les muses de l’Impressionisme
Dominique Bona
Grasset 29 mars 2012
374 pages
Quatrième de couverture
Tout le monde connaît les soeurs Rouart... sans pourtant les connaître : peintes par Renoir, au piano, elles sont aussi mythiques que les Danseuses de Degas ou les Tournesols de Van Gogh. Leurs visages sont des icônes de l'Impressionnisme.
Filles du peintre et collectionneur Henry Lerolle, les belles Yvonne et Christine ont grandi au milieu d'artistes de génie. Renoir, Degas, mais aussi Debussy, Ernest Chausson, ou encore Claudel, Gide et Mallarmé étaient des familiers, toujours enclins à peindre ces deux jeunes filles modèles, à les photographier, à jouer du piano avec elles.
C'est Degas, le peintre préféré de leur père, qui a l'idée de les marier aux frères Eugène et Louis Rouart, les fils de son ami, le collectionneur Henri Rouart.
Issues d'un milieu libéral, elles allaient se heurter au caractère impétueux et sombres des deux énergumènes, pourtant venus comme elles d'une famille éprise d'art, jusqu'à la folie.
Elles avaient tout pour être heureuses... L'amour sera leur grande blessure. Leurs mariages, par des chemins détournés, les conduiront de l'insouciance au désenchantement. Jusqu'à la tragédie.
Derrière les lourds rideaux de ces hôtels particuliers fréquentés par tant d'artistes exceptionnels, ou dans les ateliers des peintres, c'est tout un univers qui renaît avec ses passions et des drames, ses secrets et ses ombres. Ce monde, Dominique Bona le fait revivre dans cette biographie foisonnante, à travers l'aventure de deux sœurs au destin brisé.
Mon avis
Ce livre est la biographie des deux sœurs Yvonne et Christine Lerolle. Pourquoi une biographie de ces deux jeunes filles ? Parce que le célèbre tableau (Les deux sœurs au piano) de Renoir est célèbre…Elles ont d’ailleurs posé pour les plus grands peintres impressionnistes. Comme le dit si bien la quatrième de couverture , elles ont grandi dans le milieu de l’Art, c’est toute l’histoire d’une époque ou l’on rencontre Gide, Eugène Rouart qui a écrit « La villa sans maître «, François Mauriac, Degas qui joua le rôle de marieur pour le malheur des deux jeunes femmes, et beaucoup d’autres personnages connus, qu’ils soient écrivains, poètes, sculpteurs ou peintres, un monde de l’Art en pleine effervescence. Tous ces gens on les connaît mieux car l’auteure nous raconte très bien leur vie (parfois intime). Oui c’est la biographie des deux sœurs mais aussi celles de toutes les personnes présentes dans le livre. Par ailleurs pour mieux connaître ces deux sœurs, il était indispensable pour l’auteure de se documenter sur la famille et leurs amis, tous des gens exceptionnelles. En dernière page, on y trouve les arbres généalogiques de familles Rouart et Lerolle. Ce qui n’est pas mal non plus ce sont les photos et détails de peintures très réalistes qui se trouvent au milieu de ce livre que l’on pourrait presque lire comme une saga. Un livre que je recommande aux lecteurs amateurs d’Art. 4,5/5
Yvonne et Christine Rouart
Les muses de l’Impressionisme
Dominique Bona
Grasset 29 mars 2012
374 pages
Quatrième de couverture
Tout le monde connaît les soeurs Rouart... sans pourtant les connaître : peintes par Renoir, au piano, elles sont aussi mythiques que les Danseuses de Degas ou les Tournesols de Van Gogh. Leurs visages sont des icônes de l'Impressionnisme.
Filles du peintre et collectionneur Henry Lerolle, les belles Yvonne et Christine ont grandi au milieu d'artistes de génie. Renoir, Degas, mais aussi Debussy, Ernest Chausson, ou encore Claudel, Gide et Mallarmé étaient des familiers, toujours enclins à peindre ces deux jeunes filles modèles, à les photographier, à jouer du piano avec elles.
C'est Degas, le peintre préféré de leur père, qui a l'idée de les marier aux frères Eugène et Louis Rouart, les fils de son ami, le collectionneur Henri Rouart.
Issues d'un milieu libéral, elles allaient se heurter au caractère impétueux et sombres des deux énergumènes, pourtant venus comme elles d'une famille éprise d'art, jusqu'à la folie.
Elles avaient tout pour être heureuses... L'amour sera leur grande blessure. Leurs mariages, par des chemins détournés, les conduiront de l'insouciance au désenchantement. Jusqu'à la tragédie.
Derrière les lourds rideaux de ces hôtels particuliers fréquentés par tant d'artistes exceptionnels, ou dans les ateliers des peintres, c'est tout un univers qui renaît avec ses passions et des drames, ses secrets et ses ombres. Ce monde, Dominique Bona le fait revivre dans cette biographie foisonnante, à travers l'aventure de deux sœurs au destin brisé.
Mon avis
Ce livre est la biographie des deux sœurs Yvonne et Christine Lerolle. Pourquoi une biographie de ces deux jeunes filles ? Parce que le célèbre tableau (Les deux sœurs au piano) de Renoir est célèbre…Elles ont d’ailleurs posé pour les plus grands peintres impressionnistes. Comme le dit si bien la quatrième de couverture , elles ont grandi dans le milieu de l’Art, c’est toute l’histoire d’une époque ou l’on rencontre Gide, Eugène Rouart qui a écrit « La villa sans maître «, François Mauriac, Degas qui joua le rôle de marieur pour le malheur des deux jeunes femmes, et beaucoup d’autres personnages connus, qu’ils soient écrivains, poètes, sculpteurs ou peintres, un monde de l’Art en pleine effervescence. Tous ces gens on les connaît mieux car l’auteure nous raconte très bien leur vie (parfois intime). Oui c’est la biographie des deux sœurs mais aussi celles de toutes les personnes présentes dans le livre. Par ailleurs pour mieux connaître ces deux sœurs, il était indispensable pour l’auteure de se documenter sur la famille et leurs amis, tous des gens exceptionnelles. En dernière page, on y trouve les arbres généalogiques de familles Rouart et Lerolle. Ce qui n’est pas mal non plus ce sont les photos et détails de peintures très réalistes qui se trouvent au milieu de ce livre que l’on pourrait presque lire comme une saga. Un livre que je recommande aux lecteurs amateurs d’Art. 4,5/5
lalyre- Nombre de messages : 5806
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Date d'inscription : 01/03/2009
Re: Dominique BONA (France)
BERTHE MORISOT - LE SECRET DE LA FEMME EN NOIR :
Le livre de Poche - 378 pages
Cette jeune femme en noir, au bouquet de violettes, aux yeux profonds, que peint Manet dans les années 1870, c'est Berthe Morisot. Elle garde sur son visage altier comme un secret. Un modèle parmi d'autres ? Non : la seule femme du groupe des Impressionnistes. Berthe Morisot, née dans la province française en 1841, fille de préfet, peint et expose parmi ce clan d'hommes, ceux qui sont encore des réprouvés sans public, des réfractaires à l'art officiel : Manet, Degas, Monet, Renoir. Ardente mais ténébreuse, douce mais passionnée, aimant la vie de famille mais modèle et amie - et qui sait ? peut-être davantage - d'Édouard Manet dont elle épouse le frère : il y a une énigme dans les silences et les ombres de Berthe Morisot.Dominique Bona, puisant aux archives inédites, fait tournoyer la fresque de l'Impressionnisme : de Giverny aux plages normandes, de Mallarmé rédigeant des billets doux pour Méry Laurent ou Nina de Callias aux lavandières qui posent pour Renoir, de la sanglante Commune de Paris au règne de la bourgeoisie corsetée, des salles du Louvre aux ateliers de la Bohème.Dominique Bona peint ici le portrait subtil d'une artiste qui inventa sa liberté.
Très belle biographie, bien écrite, bien documentée, très intéressante et agréable à lire sur une des seules femmes impresionnistes (avec Mary Cassat). Elle nous fait revivre l'Histoire de la fin du 19è et du début du 20è siècle (guerre de 70, commune,...), nous fait côtoyer des peintres célèbres comme Manet, Degas, Renoir, Courbet... J'ai recherché sur internet et vu quasi toutes les peintures décrites dans le livre au fil de ma lecture, lecture qui a encore complété mes connaissances après ma visite au musée Marmottan. Cette lecture n'est pas du tout rébarbative, elle est très agréable, mêlant agréablement vie quotidienne de l'artiste, souvent sombre, perfectionniste et rebelle à la peinture académique, de ses proches, de la société de l'époque.
4,25/5
Le livre de Poche - 378 pages
Cette jeune femme en noir, au bouquet de violettes, aux yeux profonds, que peint Manet dans les années 1870, c'est Berthe Morisot. Elle garde sur son visage altier comme un secret. Un modèle parmi d'autres ? Non : la seule femme du groupe des Impressionnistes. Berthe Morisot, née dans la province française en 1841, fille de préfet, peint et expose parmi ce clan d'hommes, ceux qui sont encore des réprouvés sans public, des réfractaires à l'art officiel : Manet, Degas, Monet, Renoir. Ardente mais ténébreuse, douce mais passionnée, aimant la vie de famille mais modèle et amie - et qui sait ? peut-être davantage - d'Édouard Manet dont elle épouse le frère : il y a une énigme dans les silences et les ombres de Berthe Morisot.Dominique Bona, puisant aux archives inédites, fait tournoyer la fresque de l'Impressionnisme : de Giverny aux plages normandes, de Mallarmé rédigeant des billets doux pour Méry Laurent ou Nina de Callias aux lavandières qui posent pour Renoir, de la sanglante Commune de Paris au règne de la bourgeoisie corsetée, des salles du Louvre aux ateliers de la Bohème.Dominique Bona peint ici le portrait subtil d'une artiste qui inventa sa liberté.
Très belle biographie, bien écrite, bien documentée, très intéressante et agréable à lire sur une des seules femmes impresionnistes (avec Mary Cassat). Elle nous fait revivre l'Histoire de la fin du 19è et du début du 20è siècle (guerre de 70, commune,...), nous fait côtoyer des peintres célèbres comme Manet, Degas, Renoir, Courbet... J'ai recherché sur internet et vu quasi toutes les peintures décrites dans le livre au fil de ma lecture, lecture qui a encore complété mes connaissances après ma visite au musée Marmottan. Cette lecture n'est pas du tout rébarbative, elle est très agréable, mêlant agréablement vie quotidienne de l'artiste, souvent sombre, perfectionniste et rebelle à la peinture académique, de ses proches, de la société de l'époque.
4,25/5
Chantal- Nombre de messages : 3226
Location : France
Date d'inscription : 22/12/2008
Re: Dominique BONA (France)
J'adore les impressionnistes et les biographies, je note donc ce livre. Merci !
_________________
Challenge US : 29/51
Re: Dominique BONA (France)
Et après, il faudra aller au musée Marmottan, où tu verras les oeuvres de Monet et Morisot...
Dernière édition par Chantal le Ven 21 Aoû 2015 - 19:26, édité 1 fois
Chantal- Nombre de messages : 3226
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Date d'inscription : 22/12/2008
Re: Dominique BONA (France)
Il me plairait bien ce livre, je le note merci Chantal
lalyre- Nombre de messages : 5806
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Date d'inscription : 01/03/2009
Re: Dominique BONA (France)
Et moi, j'ai noté "Deux soeurs"...
Chantal- Nombre de messages : 3226
Location : France
Date d'inscription : 22/12/2008
Re: Dominique BONA (France)
Chantal a écrit:Et après, il faudra aller au musée Marmottan, où tu verras les oeuvres de Monet et Morisot...
Je ne suis jamais allée dans ce musée, je vais organiser ça avec ma mère. Il y a une belle expo qui commence en septembre. Il faut que j'y aille avant de ne plus pouvoir me déplacer
_________________
Challenge US : 29/51
Re: Dominique BONA (France)
Moi aussi ce livre m'intéresse à titre personnel et parce qu'il pourrait être source d'échanges avec ma mère. Merci
myrtille- Nombre de messages : 325
Age : 52
Location : loiret
Date d'inscription : 28/04/2015
Re: Dominique BONA (France)
DEUX SOEURS
YVONNE ET CHRISTINE ROUART LES MUSES DE L’IMPRESSIONNISME
Dominique BONA
Le Livre de Poche - 2019 - 446 pages
Nous connaissons tous le portrait de ces deux soeurs immortalisées par Renoir sans toujours savoir qui elles sont. Filles d’un homme aisé, peintre et collectionneur, elles ont côtoyé dès leur enfance les artistes, écrivains , musiciens qui ont marqué leur époque: Renoir, Degas, Debussy, Mallarmé, Gide, Claudel,…
Elles furent mariées à deux frères, Eugène et Louis Rouart. Deux mariages malheureux qui sonnèrent la fin d’une enfance lumineuse. C’est leur vie que nous raconte Dominique Bona et qui profite de cette histoire romanesque pour nous tracer un tableau très précis de la vie intellectuelle et artistique de leur temps, la fin du 19ème et le début du 20ème siècle.
De fait ce n’est pas tant la biographie des deux soeurs que nous conte Dominique Bona, qu’une invitation à pénétrer dans l’intimité de la vie culturelle et artistique de leur époque.
J’ai eu parfois l’impression d’étouffer sous l’abondance des détails, parfois repris à plusieurs reprises, concernant la création artistique qui va de la fin du 19ème siècle au début du 20ème siècle. Cette réticence ne doit pas occulter que l’auteur a écrit une histoire passionnante qui fourmille d’informations sur la manière de vivre de ces peintres, poètes et musiciens, ainsi que sur leurs soucis de créateurs. J’ai aussi trouvé beaucoup d’intérêt à retrouver les événements qui ont marqué profondément cette époque (l’affaire Dreyfus, la guerre de 1014,…)et inscrits dans la vie même des hommes et femmes de cette société.
La lecture de ce livre va m’amener à lire un autre livre de Dominique Bona sur Berthe Morisot: Le secret de la femme en noir.
Note: 4/5
YVONNE ET CHRISTINE ROUART LES MUSES DE L’IMPRESSIONNISME
Dominique BONA
Le Livre de Poche - 2019 - 446 pages
Nous connaissons tous le portrait de ces deux soeurs immortalisées par Renoir sans toujours savoir qui elles sont. Filles d’un homme aisé, peintre et collectionneur, elles ont côtoyé dès leur enfance les artistes, écrivains , musiciens qui ont marqué leur époque: Renoir, Degas, Debussy, Mallarmé, Gide, Claudel,…
Elles furent mariées à deux frères, Eugène et Louis Rouart. Deux mariages malheureux qui sonnèrent la fin d’une enfance lumineuse. C’est leur vie que nous raconte Dominique Bona et qui profite de cette histoire romanesque pour nous tracer un tableau très précis de la vie intellectuelle et artistique de leur temps, la fin du 19ème et le début du 20ème siècle.
De fait ce n’est pas tant la biographie des deux soeurs que nous conte Dominique Bona, qu’une invitation à pénétrer dans l’intimité de la vie culturelle et artistique de leur époque.
J’ai eu parfois l’impression d’étouffer sous l’abondance des détails, parfois repris à plusieurs reprises, concernant la création artistique qui va de la fin du 19ème siècle au début du 20ème siècle. Cette réticence ne doit pas occulter que l’auteur a écrit une histoire passionnante qui fourmille d’informations sur la manière de vivre de ces peintres, poètes et musiciens, ainsi que sur leurs soucis de créateurs. J’ai aussi trouvé beaucoup d’intérêt à retrouver les événements qui ont marqué profondément cette époque (l’affaire Dreyfus, la guerre de 1014,…)et inscrits dans la vie même des hommes et femmes de cette société.
La lecture de ce livre va m’amener à lire un autre livre de Dominique Bona sur Berthe Morisot: Le secret de la femme en noir.
Note: 4/5
Awara- Nombre de messages : 7156
Age : 79
Location : PARIS
Date d'inscription : 03/01/2011
Re: Dominique BONA (France)
Bon je le sur-note .
Chantal- Nombre de messages : 3226
Location : France
Date d'inscription : 22/12/2008
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