Jean ECHENOZ (France)
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Jean ECHENOZ (France)
De : 5859Chouette (Message d'origine) Envoyé : 24/04/2003 07:27
Au piano , Jean ECHENOZ
D'habitude peu attirée par les prix Goncourt , j'avoue m'être laissée tentée par cet ouvrage que Freddo m'avait bien vendu , d'autant que j'avais entendu une émission sur ce livre sur France Inter et l'auteur m'avait charmé !
C'est un roman qui sort des sentiers battus, un roman étrange,d'une écriture simple mais riche, qui ne ressemble en rien à ce que j'ai déjà pu lire de lui (Je m'en vais).
C'est une fiction loufoque sur la peur de vivre, une version moderne du purgatoire. Elle est présentée sous la forme d'un triptique :
on fait connaissance de Max, un pianiste angoissé à chaque représentation, ayant un penchant prononcé vers l'alcool pour soulager son stress. Dés la première page, on apprend qu'il va mourir dans 22 jours, mais on ne sait rien d'autre ! Il est accompagné d'un "garde du corps" très spécial qui n'est présent que pour protéger Max de lui-même. Max, au jour J se fait agresser dans la rue et meurt comme annoncé. Fin de la première partie
deuxième partie : on arrive dans un monde étrange, le Centre, une espèce de "clinique - hôtel - restau" qui a tout l'air d'un purgatoire. Max attend son verdict: enfer ou paradis ? Il finira en enfer ...
Amérique du Sud puis retour sur terre. Je n'en dirai pas plus, vous laissant le plaisir de découvrir l'enchainement accéléré des faits jusqu'à l'épilogue (à la dernière page !) dont on ne sait pas s'il relève de la justice immanente ou de la névrose de destinée.
En dehors de la trame, Jean Echenoz nous livre des portraits de Doris Day et de Dean Martin très sympas. Il n'en n'a pas oublié pour autant les personnages secondaires comme son garde du corps, son impressario ainsi que tous ses personnages féminins qui tiennent en filigrane le haut du pavé.
Un roman bien à part, qui se lit d'une traite, que l'on se retient de dévorer pour en apprécier le style. Merci cher Jean Echenoz d'avoir été aussi poli avec nous lecteurs !
Peut-être est-ce ce côté étrange et fictif, je ne sais pas, toujours est-il que j'ai par moment pensé à Eric Faye et ses nouvelles en lisant ce bouquin.
Note: 4/5
De : Chantal5500 Envoyé : 21/02/2005 14:21
Jean ECHENOZ : JE M'EN VAIS
Editions de Minuit - Collection "double" - 226 p. (Prix Goncourt 1999)
Ferrer possède une galerie d'art à Paris. Début Janvier, il rend les clés de son pavillon à sa femme et lui dit : "Je m'en vais." De là, commence l'histoire qui raconte tout une année de la vie de cet homme, qui s'installe dans l'arrière-salle de sa galerie et décide de partir au Pôle Nord récupérer dans un bateau coincé dans les glaces, un trésor d'art esquimau...
J'ai été déçue. L'histoire se lit bien, mais sans plus. Je ne suis pas entrée dans le texte, je suis restée à l'extérieur, je ne me suis pas sentie accrochée, je n'ai pas vibré. L'auteur raconte des faits,des évènements, des comportements, les uns après les autres, sans recherche psychologique sur les personnages et ça donne un texte froid et impersonnel. De plus, il a une façon de prendre le lecteur à partie tout à coup, en utilisant le "on" ou le "nous" qui me semblait superflue et complètement mal placée. Bref, je n'aime pas son style d'écriture, mais cela reste très personnel.
3/5.
Au piano , Jean ECHENOZ
D'habitude peu attirée par les prix Goncourt , j'avoue m'être laissée tentée par cet ouvrage que Freddo m'avait bien vendu , d'autant que j'avais entendu une émission sur ce livre sur France Inter et l'auteur m'avait charmé !
C'est un roman qui sort des sentiers battus, un roman étrange,d'une écriture simple mais riche, qui ne ressemble en rien à ce que j'ai déjà pu lire de lui (Je m'en vais).
C'est une fiction loufoque sur la peur de vivre, une version moderne du purgatoire. Elle est présentée sous la forme d'un triptique :
on fait connaissance de Max, un pianiste angoissé à chaque représentation, ayant un penchant prononcé vers l'alcool pour soulager son stress. Dés la première page, on apprend qu'il va mourir dans 22 jours, mais on ne sait rien d'autre ! Il est accompagné d'un "garde du corps" très spécial qui n'est présent que pour protéger Max de lui-même. Max, au jour J se fait agresser dans la rue et meurt comme annoncé. Fin de la première partie
deuxième partie : on arrive dans un monde étrange, le Centre, une espèce de "clinique - hôtel - restau" qui a tout l'air d'un purgatoire. Max attend son verdict: enfer ou paradis ? Il finira en enfer ...
Amérique du Sud puis retour sur terre. Je n'en dirai pas plus, vous laissant le plaisir de découvrir l'enchainement accéléré des faits jusqu'à l'épilogue (à la dernière page !) dont on ne sait pas s'il relève de la justice immanente ou de la névrose de destinée.
En dehors de la trame, Jean Echenoz nous livre des portraits de Doris Day et de Dean Martin très sympas. Il n'en n'a pas oublié pour autant les personnages secondaires comme son garde du corps, son impressario ainsi que tous ses personnages féminins qui tiennent en filigrane le haut du pavé.
Un roman bien à part, qui se lit d'une traite, que l'on se retient de dévorer pour en apprécier le style. Merci cher Jean Echenoz d'avoir été aussi poli avec nous lecteurs !
Peut-être est-ce ce côté étrange et fictif, je ne sais pas, toujours est-il que j'ai par moment pensé à Eric Faye et ses nouvelles en lisant ce bouquin.
Note: 4/5
De : Chantal5500 Envoyé : 21/02/2005 14:21
Jean ECHENOZ : JE M'EN VAIS
Editions de Minuit - Collection "double" - 226 p. (Prix Goncourt 1999)
Ferrer possède une galerie d'art à Paris. Début Janvier, il rend les clés de son pavillon à sa femme et lui dit : "Je m'en vais." De là, commence l'histoire qui raconte tout une année de la vie de cet homme, qui s'installe dans l'arrière-salle de sa galerie et décide de partir au Pôle Nord récupérer dans un bateau coincé dans les glaces, un trésor d'art esquimau...
J'ai été déçue. L'histoire se lit bien, mais sans plus. Je ne suis pas entrée dans le texte, je suis restée à l'extérieur, je ne me suis pas sentie accrochée, je n'ai pas vibré. L'auteur raconte des faits,des évènements, des comportements, les uns après les autres, sans recherche psychologique sur les personnages et ça donne un texte froid et impersonnel. De plus, il a une façon de prendre le lecteur à partie tout à coup, en utilisant le "on" ou le "nous" qui me semblait superflue et complètement mal placée. Bref, je n'aime pas son style d'écriture, mais cela reste très personnel.
3/5.
gallo- Nombre de messages : 2598
Location : Pays-Bas
Date d'inscription : 29/10/2008
Re: Jean ECHENOZ (France)
De : lacazavent | Envoyé : 2008-12-15 11:33 |
" Courir " de Jean ECHENOZ Edition de minuit - 142 pages Biographie Romancé C'est l'histoire d'un homme qui fut le plus rapide de son temps Émile Zatopek, ni un héros ni une légende simplement un homme presque comme les autres. Athlète surnommée la "locomotive tchèque", il gagna de très nombreuses course de fond, fut le détenteur de plus de huit record mondiaux. C'est de cet homme que s'empare Jean Echenoz, fasciné par son allure lorsqu'il court -dénué de tous style -, fasciné également par son destin fait de hasard. On le sens absorber par son personnages, il retrace sa vie simplement en pureté en fluidité. Cela malgré la trame narrative haletante, faussement désinvolte. Le tour de force réside en ce que Jean Echenoz semble avoir réussi à insuffler dans cette biographie romancé l'âme de ce coureur : sa façon de courir. Cependant, je n'est pas véritablement été transporté,et je me suis vite 'essoufflé' ! Aucune vibration, pas de passion, parfois seulement quelques instant de tension. Bref décevant, ... Malgré cela reste un texte agréable à lire, une bonne petite pause détente ; que l'on apprécie mieux je pense en ayant vu des images d'archives des courses menés par Zatopek. 3,75/5 |
Cocotte- Nombre de messages : 870
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Location : Québec / Canada
Date d'inscription : 26/10/2008
Re: Jean ECHENOZ (France)
Lac, de Jean Echenoz
1989
On retrouve le style d’Echenoz que j’apprécie : une belle écriture imagée, un ton légèrement ironique, comme s’il riait de ses personnages. Mais l’intrigue est ici plutôt complexe; on passe d’un personnage à l’autre, en semant les premiers dans l’oubli. Le livre se révèle être une histoire d’espionnage entre James Bond et OSS117, avec de nombreux revirements abracadabrants à la clé. Mais il y a néanmoins le style d’Echenoz…
3,5/5
Le réaliste-romantique
1989
On retrouve le style d’Echenoz que j’apprécie : une belle écriture imagée, un ton légèrement ironique, comme s’il riait de ses personnages. Mais l’intrigue est ici plutôt complexe; on passe d’un personnage à l’autre, en semant les premiers dans l’oubli. Le livre se révèle être une histoire d’espionnage entre James Bond et OSS117, avec de nombreux revirements abracadabrants à la clé. Mais il y a néanmoins le style d’Echenoz…
3,5/5
Le réaliste-romantique
Réaliste-romantique- Nombre de messages : 3255
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Date d'inscription : 30/12/2008
Re: Jean ECHENOZ (France)
Un an, de Jean Echenoz
Une femme quitte précipitamment Paris, car elle se réveille à côté du cadavre de son compagnon. Elle se retrouve à St-Jean-de-Luz, où elle passe le temps, mais épuise ses ressources et descend dans la misère. Clandestine, sans plus de ressources, comment survivre, et pourquoi survivre?
Echenoz a une très belle écriture, imagée et épurée. On s’attache à son personnage. Il flotte une aura de mystère autour d’elle, comme un relent de l’écume du large.
4,5/5
le réaliste-romantique
Une femme quitte précipitamment Paris, car elle se réveille à côté du cadavre de son compagnon. Elle se retrouve à St-Jean-de-Luz, où elle passe le temps, mais épuise ses ressources et descend dans la misère. Clandestine, sans plus de ressources, comment survivre, et pourquoi survivre?
Echenoz a une très belle écriture, imagée et épurée. On s’attache à son personnage. Il flotte une aura de mystère autour d’elle, comme un relent de l’écume du large.
4,5/5
le réaliste-romantique
Réaliste-romantique- Nombre de messages : 3255
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Re: Jean ECHENOZ (France)
Je m’en vais, de Jean Echenoz
Un antiquaire, célibataire entre deux ex-copines, décide de tenter un grand coup par une expédition dans le Grand Nord pour retrouver la cargaison d’œuvres inuit d’un bateau échoué. Ce voyage au pays du soleil qui ne se couche jamais est aussi une quête de soi et une remise en question. Il découvre l’épave, mais à son retour, se retrouve mêlé à des aventures qui le dépassent.
Echenoz semble s’amuser de ses personnages, ses phrases apparaissent souvent légèrement ironiques. Il a toujours une plume agréable à lire.
4,5/5
le réaliste-romantique
Un antiquaire, célibataire entre deux ex-copines, décide de tenter un grand coup par une expédition dans le Grand Nord pour retrouver la cargaison d’œuvres inuit d’un bateau échoué. Ce voyage au pays du soleil qui ne se couche jamais est aussi une quête de soi et une remise en question. Il découvre l’épave, mais à son retour, se retrouve mêlé à des aventures qui le dépassent.
Echenoz semble s’amuser de ses personnages, ses phrases apparaissent souvent légèrement ironiques. Il a toujours une plume agréable à lire.
4,5/5
le réaliste-romantique
Réaliste-romantique- Nombre de messages : 3255
Age : 48
Location : Outaouais, Québec
Date d'inscription : 30/12/2008
Re: Jean ECHENOZ (France)
14
Cinq hommes sont partis à la guerre, une femme attend le retour de deux
d’entre eux. Reste à savoir s’ils vont revenir. Quand. Et dans quel
état.
C'est un très beau texte...l'écriture est vraiment fantastique: dépouillée et un peu décalée: elle donne à voir les évènements et les sentiments.
Vais lire d'autre Echenoz, ne connaissais pas....mais juste ce style là, superbe!
5/5
- Broché: 123 pages
- Editeur : Les Editions de Minuit (4 octobre 2012)
- Collection : ROMANS
- Langue : Français
- ISBN-10: 2707322571
- ISBN-13: 978-2707322579
Cinq hommes sont partis à la guerre, une femme attend le retour de deux
d’entre eux. Reste à savoir s’ils vont revenir. Quand. Et dans quel
état.
C'est un très beau texte...l'écriture est vraiment fantastique: dépouillée et un peu décalée: elle donne à voir les évènements et les sentiments.
Vais lire d'autre Echenoz, ne connaissais pas....mais juste ce style là, superbe!
5/5
noemiejardine- Nombre de messages : 604
Date d'inscription : 05/08/2009
Re: Jean ECHENOZ (France)
Le nouveau roman de Jean Echenoz me tente beaucoup. Cela me permettrait de faire connaissance avec sa plume...
Invité- Invité
Re: Jean ECHENOZ (France)
14
Il n'a fallu que 120 pages à Jean Echenoz pour nous raconter la guerre de 14 dans toute son horreur. C'est par un bel après-midi ensoleillé d'été que l'histoire commence lorsque les tocsins de toutes les églises se mettent à sonner pour annoncer la mobilisation.
Nos soldats sont ainsi partis ne sachant pas ce qui les attendait, persuadés de rentrer deux semaines plus tard. Mais cette guerre-éclair va s'éterniser. Les forces en présence vont bientôt s'immobiliser, embourbées dans les tranchées.
Mais la guerre c'est aussi ceux qui restent à l'arrière, essentiellement les femmes pour lesquelles la vie va aussi changer.
Avec de longues phrases parois tortueuses Jean Echenoz va à l'essentiel. La guerre et en particulier la vie dans les tranchées est décrite avec un réalisme surprenant. Le lecteur est pris comme témoin de scènes terribles. Tout est dans la description des faits.
Malgré le résumé et la quatrième de couverture, la toile de fond romanesque est tout à fait secondaire dans ce récit.
Avec ce roman j'ai réellement ressenti ce que veut dire le sens de l'expression "le poids des mots". Ce court récit frappe le lecteur comme un coup de poing.
Ma note:5/5
Il n'a fallu que 120 pages à Jean Echenoz pour nous raconter la guerre de 14 dans toute son horreur. C'est par un bel après-midi ensoleillé d'été que l'histoire commence lorsque les tocsins de toutes les églises se mettent à sonner pour annoncer la mobilisation.
Nos soldats sont ainsi partis ne sachant pas ce qui les attendait, persuadés de rentrer deux semaines plus tard. Mais cette guerre-éclair va s'éterniser. Les forces en présence vont bientôt s'immobiliser, embourbées dans les tranchées.
Mais la guerre c'est aussi ceux qui restent à l'arrière, essentiellement les femmes pour lesquelles la vie va aussi changer.
Avec de longues phrases parois tortueuses Jean Echenoz va à l'essentiel. La guerre et en particulier la vie dans les tranchées est décrite avec un réalisme surprenant. Le lecteur est pris comme témoin de scènes terribles. Tout est dans la description des faits.
Malgré le résumé et la quatrième de couverture, la toile de fond romanesque est tout à fait secondaire dans ce récit.
Avec ce roman j'ai réellement ressenti ce que veut dire le sens de l'expression "le poids des mots". Ce court récit frappe le lecteur comme un coup de poing.
Ma note:5/5
Re: Jean ECHENOZ (France)
Dodie, à plusieurs reprises je suis tombé sur des émissions de radio où Echenoz était invité pour parler de son livre; l'idée générale rejoint en tous points ta critique: "un réalisme surprenant" dans la description de la vie dans les tranchées. Très certainement un livre marquant...que je note pour plus tard.
_________________
Challenge "Book around the States": 20/50
géromino- Nombre de messages : 5628
Age : 59
Location : Finistère, FRANCE
Date d'inscription : 07/11/2008
Re: Jean ECHENOZ (France)
14
La Première Guerre Mondiale en à peine 120 pages. Le lecteur suit le destin de quatre hommes d’un village, de la mobilisation jusqu’à la fin de la guerre (pas nécessairement 1918, pour beaucoup c’est plus tôt que ça).
Echenoz a réussi un coup de maître en évoquant les différents aspects de cette guerre en si peu de pages. Et c’est très bien écrit. Certaines horreurs sont suggérées en seulement quelques lignes. Plutôt que faire un étalage de détails affreux, l’auteur a choisi de seulement les évoquer. C’est une excellente introduction à ce conflit. Les passionnés d’histoire resteront peut-être sur leur faim, mais cette lecture pourrait les amener à d’autres sur le même sujet.
4,5/5
le réaliste-romantique
La Première Guerre Mondiale en à peine 120 pages. Le lecteur suit le destin de quatre hommes d’un village, de la mobilisation jusqu’à la fin de la guerre (pas nécessairement 1918, pour beaucoup c’est plus tôt que ça).
Echenoz a réussi un coup de maître en évoquant les différents aspects de cette guerre en si peu de pages. Et c’est très bien écrit. Certaines horreurs sont suggérées en seulement quelques lignes. Plutôt que faire un étalage de détails affreux, l’auteur a choisi de seulement les évoquer. C’est une excellente introduction à ce conflit. Les passionnés d’histoire resteront peut-être sur leur faim, mais cette lecture pourrait les amener à d’autres sur le même sujet.
4,5/5
le réaliste-romantique
Réaliste-romantique- Nombre de messages : 3255
Age : 48
Location : Outaouais, Québec
Date d'inscription : 30/12/2008
Re: Jean ECHENOZ (France)
au piano
Gallo en a donné un très bon résumé.
Bien écrit, très fouillé quant aux personnages.....
vie et mort d'un pianiste qui a le trac et des angoisses, qui boit un peu trop et se fait bêtement tuer dans la rue alors qu'il croyait avoir croisé la femme qui le hante depuis bientôt 30 ans...
l'enfer? le retour à la vie, sans jamais pouvoir retrouver ceux qu'on aime ou croit aimer....
n'ai pas trop aimé pour ma part....mais bon, ces jours-ci ai peine à trouver quelque chose qui me branche vraiment.
3.5/5
Gallo en a donné un très bon résumé.
Bien écrit, très fouillé quant aux personnages.....
vie et mort d'un pianiste qui a le trac et des angoisses, qui boit un peu trop et se fait bêtement tuer dans la rue alors qu'il croyait avoir croisé la femme qui le hante depuis bientôt 30 ans...
l'enfer? le retour à la vie, sans jamais pouvoir retrouver ceux qu'on aime ou croit aimer....
n'ai pas trop aimé pour ma part....mais bon, ces jours-ci ai peine à trouver quelque chose qui me branche vraiment.
3.5/5
noemiejardine- Nombre de messages : 604
Date d'inscription : 05/08/2009
Re: Jean ECHENOZ (France)
Envoyée spéciale de Jean Echenoz
Pour cette mission, le général Bourgeaud veut une femme. Pas n’importe quelle femme, une qui remplit certains critères et jolie, quand même. Constance remplit bien ces critères alors des hommes de main vont s’occuper de son kidnapping. Point de départ des mésaventures de Constance et consorts.
Je ne connaissais pas Jean Echenoz mais ce roman est vraiment une très bonne surprise. C’est une histoire un peu atypique, une femme quelconque qu’on utilise à des fins d’espionnage et tout ce qu’il s’ensuit. La narration est originale : les dialogues sont incorporés aux diverses descriptions et demandent une bonne concentration. Malgré un sujet qui pourrait paraitre barbant, rebutant, Jean Echenoz arrive à faire un texte plein d’un humour sobre mais efficace ! Beaucoup de passages m’ont fait rire, même dans les moments un peu répugnants. Une chose que je pourrai reprocher : la quantité importante de personnages et des relations existant entre eux (euh, vite un schéma !).
Jean Echenoz met en scène une prise d’otage absurde et dénonce les régimes politiques autoritaires, en particulier celui de la Corée du Nord. C’est un roman qui peut plaire (ou pas), ça dépend de la sensibilité du lecteur à cette parodie de roman d’espionnage qui part dans tous les sens. Pour ma part, c’était vraiment un étonnant et agréable moment de lecture, un auteur que je suis sûre de relire.
Merci à Babelio, aux Editions de Minuit et au Prix Relay des Voyageurs pour cette découverte !
Note : 4.5/5
Shan_Ze- Admin
- Nombre de messages : 9276
Age : 40
Location : Lyon/France
Date d'inscription : 26/10/2008
Re: Jean ECHENOZ (France)
ENVOYEE SPECIALE :
Editions de Minuit - 313 pages.
4è couv : Constance étant oisive, on va lui trouver de quoi s'occuper. Des bords de Seine aux rives de la Mer Jaune, en passant par les fins fonds de la Creuse, rien ne devrait l'empêcher d'accomplir sa mission. Seul problème : le personnel chargé de son encadrement n'est pas toujours bien organisé.
Deuxième livre que je lis de cet auteur, (cf mon avis sur "Je m'en vais") et j'en sors avec exactement le même ressenti : difficulté à rester dans l'histoire et dans le texte, style d'écriture qui ne me plaît pas (emploi du on etc) et il a fallu vraiment que je m'accroche pour finir le roman… Bon quelques touches d'humour, mais je n'ai guère ri, et en comparaison dans le même genre "Le vieux qui ne voulait pas fêté son anniversaire" m'avait bien plus accroché et plu.
Je crois que je vais laisser tomber cet auteur, il n'est pas pour moi.
2,5/5
Editions de Minuit - 313 pages.
4è couv : Constance étant oisive, on va lui trouver de quoi s'occuper. Des bords de Seine aux rives de la Mer Jaune, en passant par les fins fonds de la Creuse, rien ne devrait l'empêcher d'accomplir sa mission. Seul problème : le personnel chargé de son encadrement n'est pas toujours bien organisé.
Deuxième livre que je lis de cet auteur, (cf mon avis sur "Je m'en vais") et j'en sors avec exactement le même ressenti : difficulté à rester dans l'histoire et dans le texte, style d'écriture qui ne me plaît pas (emploi du on etc) et il a fallu vraiment que je m'accroche pour finir le roman… Bon quelques touches d'humour, mais je n'ai guère ri, et en comparaison dans le même genre "Le vieux qui ne voulait pas fêté son anniversaire" m'avait bien plus accroché et plu.
Je crois que je vais laisser tomber cet auteur, il n'est pas pour moi.
2,5/5
Chantal- Nombre de messages : 3226
Location : France
Date d'inscription : 22/12/2008
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