James ELLROY (Etats-Unis)

Un tueur sur la route


résumé (4e de couverture): "Il existe une dynamique dans la mise en œuvre de l'horreur : servez-la garnie d'hyperboles fleuries, et la distance s'installe même si la terreur est présente, puis branchez tous les feux du cliche littéral ou figuratif, et vous ferez naître un sentiment de gratitude parce que le
cauchemar prendra fin, un cauchemar au premier abord trop horrible pour être vrai. Je n'obéirai pas a cette dynamique. Je ne vous laisserai pas
me prendre en pitié. Charles manson, qui déblatéré dans sa cellule mérite, lui, la pitié ; ted bundy, qui proteste de son innocence pour que les femmes solitaires lui écrivent, mérite le mépris. Je mérite crainte et respect pour être demeure inviolé jusqu'au bout du voyage queje vais décrire, et puisque la force de mon cauchemar interdit qu'il prenne fin un jour, vous me les offrirez."
Ainsi parle martin michael plunkett, age de 35 ans, coupable de plusieurs dizaines de meurtres sexuels couvrant tout le territoire des Etats-unis sur une
période de dix années.



Mon avis : Passionnant ! Je n'avais jamais lu de livres de Ellroy, et j'ai adoré ce style d'écriture, très froid, sec, sans aucune fioritures. Ce qui m'a plu aussi ce sont les coupures de journaux, qui nous permettent de suivre l'histoire de Martin autrement.Et le fait qu ' Ellroy parle de faits divers véridique qui croisent le trajet du héros. Très bien construit, et les 100 dernières pages, on sent que la fin est proche pour Martin, et le fait de lire le journal du policier rajoute au suspense, je tournais les pages, j'avais vraiment hâte d'arriver à la confrontation, c'est vraiment intenable, car dès le début, on sait qu'il se fait arrêter, mais pas comment.
J'ai lu sur internet que ce livre servait de modèle dans les formations sur les tueurs en série pour les policiers. Après ça on a pas envie de faire du stop ( j'étais déjà pas très motivée ! ), de sortir seul et de visiter les Etats Unis !
Passionnant et effrayant ! (Un peu dans le même style que De sang froid de Capote, que j'avais adoré aussi !)

note 5/5

Merci DM29, tu prêches un convaincu, je note ce livre que je ne connaissais pas.

B

Le Dahlia noir de James Ellroy
Poche / 500 pages






J'avais beau le savoir, je n'ai pu m'empêcher d'être surprise par la noirceur permanente de ce roman.
J'aurais du mal à préciser pourquoi mais je l'ai beaucoup aimé. J'ai principalement été séduite par l'histoire, par son développement
touffu et par moment d'une incroyable complexité mais également, une fois que je m'y étais habituée, par le style si différent de mes dernières lectures. Par contre, j'ai été de temps en temps gêné et dérangé par l'écriture assez sèche ainsi que par les réactions par trop souvent violentes des personnages.
Je n'ai pas l'habitude de lire des romans aussi noir, je ne pourrai pas en lire plusieurs de suite mais c'est une bonne découverte.

5/5

J'adooooooooooooore....

Moi j'aime les gens zinzin... la folie chez les autres, ca me passionne vraiment.

Les gens extrêmes ca doit faire des bons écrivains, il y a une passion qui les anime.

Vraiment, je l'adoooore!!! à date mon entrevue préférée.

Et c'est aussi vraiment sympa toutes les images de LA - on voit comment les lieux sont importants pour un auteur.

J'ai l'intention de lire aussi American Death Trip - on s'en fait une lecture commune ?

American tabloid de James Ellroy
Rivages poche/ 800 pages


Résumé Amazon (Claude Mesplède) :
Ancien flic, Pete Bondurant est un tueur. Il alimente le journal à potins du producteur Howard Hughes et dirige avec sa maîtresse Gail une officine de flagrants délits d'adultère. Kemper Boyd, du FBI, a été chargé par son patron Hoover d'infiltrer une commission d'enquête sur les rackets syndicalistes, tandis que son collègue Ward J. Littell espionne les réseaux communistes. John Stanton, agent de la CIA, est chargé de former militairement les expulsés cubains pour une opération de représailles.
Mêlant allègrement la fiction à des faits réels, James Ellroy se sert de ses quatre protagonistes pour réécrire l'histoire politique des États-Unis de 1958 à 1963, date de l'assassinat de John F. Kennedy. Il utilise des faits jusqu'alors ignorés ou cachés qui démythifient l'honorable famille Kennedy et notamment son patriarche. Dans cette fresque épique à quatre voix, il adopte sa forme stylistique préférée : phrases courtes, descriptions minimales, nombreux dialogues. Une fois capté dans cet écheveau, le lecteur ne peut s'en défaire et se trouve pris dans un tourbillon qui le laisse assommé.




Je suis enfin parvenue au bout de ce gros morceau, plutôt une bonne découverte même si je vous avouerai que je me suis parfois lassée tant il est dense, foisonnant et complexe. Très vite on a l’ impression que les histoires partent dans tous les sens, drôle d' impression puisque tout y est important de stylo oublié à la bagarre, des règlements entre mafieux aux écoutes du FBI et de la CIA, tout contribuent et amènent vers le dénouement l’ assassinant de Kennedy.
Un excellent exercice de mémoire pour le lecteur, on a vite fait de se retrouver perdu.
Ce qui m’ a gênée le plus dans ce livre c’est de ne pas savoir où s’ arrêtait la réalité, les faits avérés, historique et où commençait l’ imagination de l’ auteur.

A CAUSE DE LA NUIT
JAMES ELLROY
Rivage/Noir 333 pages
 
Résumé (4° de couverture)
 
Il est psychiatre, manipule les solitaires et les faibles. C'est la nuit qu'il exerce son pouvoir maléfique. Plus il soutire d'informations à ses malades, plus sa puissance s'accroît. Jusqu'au jour où ce voyageur de la nuit croise le chemin du sergent Lloyd Hopkins
 
Mon avis
 
A peine Dkois eut-il le temps de refermer son livre que l’inspecteur Le Rat et son adjoint De Biblio interpellèrent
 
« Dkois ? Nous sommes en charge d’enquêter sur une sombre affaire de lecteur de roman policier. Nous aurions quelques questions à vous poser. Vous permettez ? »
 
Comprenant qu’il n’avait pas le choix, Dkois fit entrer les 2 inspecteurs.
 
« Je vous écoute Messieurs… »
 
L’inspecteur Le Rat entama l’interrogatoire  de manière cordiale tandis que De Biblio sortit un carnet et un stylo «  Quelles sont vos relations avec ce James Ellroy ? Comment l’avez-vous d’ailleurs connu ? »
 
N’ayant rien à se reprocher, du moins l’estimait-il Dkois répondis sans hésitation :  
 
« Et bien cela remonte à quelques années. Lors d’une émission de radio qui parlait du mystère du DAHLIA NOIR, les animateurs faisaient référence à l’ouvrage que James Ellroy avait rédigé à ce sujet. J’ai voulu en savoir plus sur ce fait divers et j’ai acheté le livre de James Ellroy. J’ai fait d’une pierre deux coups. J’en ai appris un peu plus sur ce Dahlia Noir et j’ai surtout découvert un admirable écrivain !!! … et…»
 
Le Rat interrompit Dkois.
 
«  D’après nos renseignements vos relations ne se sont pas arrêtées là ? »
 
«  Non, de temps en temps, je sors de mes habitudes de lecture pour faire un détours vers un Polar. Je me souviens d’avoir lu L.A CONFIDENTIEL et un peu plus récemment LUNE SANGLANTE. »
 
«  Parlez-moi de ce  A CAUSE DE LA NUIT. Je suis certain que cela intéressera du monde »
 
«  Une nouvelle fois, cette lecture m’a captivé. On est vraiment dans l’ambiance des Polars Américains. C’est violent, noir, oppressant… J’avoue que l’intrigue m’a un peu déboussolé. Plusieurs affaires s’entrecroisent et le rapport entre elles est difficile à établir. Mais l’intérêt de ce roman tient surtout dans le face à face de John Havilland, psychiatre manipulateur qui renvoie ses instincts et pulsions sexuelles et meurtrières vers ses patients et le Sergent Hopkins, flic pragmatique et insoumis. Sorte de duel psychologique. Pas facile à lire, mais mon attention a été récompensée par une belle lecture… »
 
L’inspecteur Le Rat, consultât du regard son collègue comme pour lui demander si cette déposition lui était précise et suffisante. Le fait de remettre son calepin dans sa poche intérieur fut son signe que « oui ».
 
C’est Le Biblio qui prit cette fois-ci la parole :

« Nous vous remercions de cette déposition Dkois. J’espère qu’elle sera utile pour la suite de notre enquête. Je vous demanderez toutefois de rester à disposition de ceux qui voudraient en savoir encore un peu plus à ce sujet »
 
Alors que les 2 inspecteurs se dirigeaient vers la sortie, Le Rat se retourna, inquiétant au passage Dkois qui pensait en avoir fini.
 
«  Ah, j’oubliais… si vous aviez une note à donner ? Quelle serait-elle ? Juste une histoire de stat… vous savez ce que c’est dans l’administration. Ils aiment ça !!! »
 
Dkois, dans un souffle de soulagement :
 
«  Une note ? 3.5 / 5 »

 
 

DKOIS :cheers:Bravo pour cette critique.


Jolie critique cookie.

B

UN TUEUR SUR LA ROUTE
James ELLROY
Rivages 352 Pages
 
Résumé (4° d couverture)
 
" Il existe une dynamique dans la mise en œuvre de l'horreur: servez la garnie d'hyperboles fleuries, et la distance s'installe même si la terreur est présente, puis branchez tous les feux du cliché littéral ou figuratif, et vous ferez naître un sentiment de gratitude parce que le cauchemar prendra fin, un cauchemar au premier abord trop horrible pour être vrai. Je n'obéirai pas à cette dynamique. Je ne vous laisserai pas me prendre en pitié. Charles Manson, qui déblatère dans sa cellule mérite, lui, la pitié ; Ted Bundy, qui proteste de son innocence pour que les femmes solitaires lui écrivent, mérite le mépris. Je mérite crainte et respect pour être demeuré inviolé jusqu'au bout du voyage que je vais décrire, et puisque la force de mon cauchemar interdit qu'il prenne fin un jour, vous me les offrirez. "

Ainsi parle Martin Michael Plunkett, âgé de 35 ans, coupable de plusieurs dizaines de meurtres sexuels couvrant tout le territoire des Etats-Unis sur une période de dix années. Avec un tueur sur la route, James Ellroy s'est attaché à faire le portrait, de "l'intérieur", d'un "serial killer ".
 
Mon avis :
 
Voici le parcours d’un tueur en série. Sujet bien souvent traité dans la série des romans policiers, noirs ou autre Thrillers. On est donc loin d’un scénario original, je vous l’accorde. Là où est la différence notoire par rapport à bien d’autres histoires du genre, c’est que James Ellroy nous entraîne en priorité dans le mécanisme psychologique du personnage principal. De sa jeunesse à son emprisonnement (je ne dévoile rien, je vous rassure, le roman débute par cette information), on suit sa construction meurtrière qui monte en puissance au fil des 10 années que durera sa cavale sanguinaire. Et c'est peu dire !


« Mais que fait la police, mon bon monsieur ? » me direz-vous !!! Et bien la police est bien discrète (mais au final efficace. C’est rassurant). L’enquête est rangée au second rang et pour donner la place à l’étude psychologique chère à l’auteur l‘enquête est traitée uniquement à travers des rapports de police et des coupures de presse. Bon, ça présente l’avantage d’être précis, efficace et réaliste mais cela donne un sérieux coup à la qualité littéraire du roman. Ça c’est le « hic »
 
Enfin, James Ellroy s’est permis, et ça fonctionne à merveille, de mélanger réalité et fiction. En effet, lors d’un premier séjour en prison, alors que notre tueur en série n’est encore qu’en phase d’apprentissage, il croise le chemin de Charles Manson. Celui-ci ne vous dit peut-être rien, mais il fut un des grands criminels de l’histoire U.S, récemment décédé (vous invite de découvrir son « œuvre » sur widipédia par exemple). Cette rencontre sera un des nombreux déclics de la carrière de notre tueur du jour. Un peu comme si l’élève dépassait le professeur.
 
Au final donc : Roman noir, plus que policier, écrit avec le talent réputé de James Ellroy. Hormis les longueurs des rapports d’enquête qui brisent l’élan de passion soulever par la personnalité du meurtrier, c’est une lecture qui dépasse l’intérêt qu’un simple Polar peut procurer. Bref bonne lecture !!!
 
Ma note  3.5 / 5

CLANDESTIN
JAMES ELLROY
Rivages/noir 445 Pages
 
Résumé (4° de couverture)
 
Il n'y a pas que les enquêtes de police qui soient clandestines dans ce roman de James Ellroy. Il y a aussi les ambitions, les liaisons amoureuses et sexuelles, les pulsions, les violences, les vies anodines, les morts atroces, les rédemptions. Elles mèneront l'agent de police Freddy Underhill sur la piste d'un tueur de femmes pendant les dernières années de sa jeunesse. Clandestin se situe, dans l'œuvre de James Ellroy, entre Brown's Requiem et Lune sanglante.
 
Mon avis.
 
   Oui, certains me diront : Encore une histoire de meurtres et de tueurs en série. De flics ambitieux, véreux ou corrompus. De vengeance et de trahison.
 Encore une ambiance de bars et de bas-fonds où se retrouvent de jolies filles, des truands et pervers en tout genre. Où l’alcool et la drogue circulent en retour de quelques dollars.
 
A ceux-là, je réponds. Oui. Mais c’est écrit par James Ellroy. Pourquoi en dire plus ?...
 
Ma note 4 / 5

Même écrit par James Ellroy ???

J'ai personnellement mis beaucoup de temps à accepter l'univers des polars. J'ai acquis un peu d'expérience dans le domaine. Concernant Ellroy, il y a plus que de la simple enquête, que quelques coups de feu et que beaucoup de sang. Il y a vraiment une plume pour décrire cela. 

Maintenant je n'ai aucune action chez "Ellroy" et d'autres auteurs du genre et je comprends très bien la réticence qu'on peut avoir à certain genre littéraire.
Tiens, Dkois, que je connais plutôt bien : Impossible de lui faire lire de la science fiction !!

Je n'ai lu que le Dahlia Noir il y a longtemps . Il est sur ma liste d'auteur à lire depuis longtemps

Comme Kattylou, Le dahlia noir. Livre qui marque et donne envie de poursuivre la connaissance de cet auteur.

Le Dahlia noir présente l'avantage "attractif" d'être issu d'un fait réel qui a défrayait la chronique à son époque. Et encore maintenant d'ailleurs du fait que le coupable de l'assassinat horrible d'une jeune fille n'ait jamais été retrouvé ouvrant ainsi la porte à toute supposition, hypothèse et fantasme. Comme bien souvent dans ces cas là.  
James Ellroy, à travers son roman  Le Dalhia noir, a fait une enquête journalistique de tout premier ordre selon ce que j'ai pu lire et entendre. Il n'a toutefois pas oublié d'y mettre son écriture et son style pour accrocher le lecteur . Ecriture et style qu'on retrouvent dans ses fictions. Au risque de me répéter, même si vous n'êtes pas spécialement amateur du genre policier mais amateur de bonne littérature, cet auteur peur être le bon compromis.

Je n'ai jamais lu cet auteur, bien qu'il soit dans mes priorités depuis de nombreuses années!!!! Le Dahlia noir est dans ma PAL, je vais m'y mettre. 2020 sera mon année de découverte de James Ellroy, c'est dit! 

TIJUANA MON AMOUR
James ELLROY
Rivage Noir 424 Pages
 
Résumé (4° de couverture)
 
Après Crimes en série et Destination morgue, ce troisième recueil clôt la publication des textes courts de James Ellroy. On connaît l'intérêt de l'auteur pour les faits divers criminels. Cette obsession constitue le thème central des articles et fictions réunis dans Tijuana mon amour. Qu'il retrace l'enquête sur la mort de la fille d'un présentateur de radio ou mette en scène l'un de ses héros préférés, l'intarissable rédacteur en chef de la gazette à scandales l'Indiscret, Ellroy n'aime rien tant qu'explorer « la jungle du glamour ». On y croisera le célèbre gangster Mickey Cohen, Lana Turner et son amant Johnny Stompanato et quelques figures d'acteurs ou autres « people » de seconde zone. On retrouve avec jubilation la patte caractéristique de l'auteur du Dahlia noir dans ces portraits au vitriol des flics, des acteurs, de la pègre et des médias. À travers ces trois articles et six nouvelles, c'est la face noire d'une Californie schizophrène qui est radiographiée avec une acuité rageuse, provocatrice, brillantissime.
 
Mon avis :
 
A ceux ou celles qui voudraient découvrir James Ellroy et qui me poseraient la question de savoir quel roman lire pour bien commencer cette découverte, il est évident que ce n’est pas ce « Tijuana mon amour » que je leur conseillerai. Moi-même qui aime cet auteur, ai trouvé ce livre difficile et peu passionnant. Pour tout dire et contrairement à mes lectures précédentes, celle-ci est un recueil de plusieurs enquêtes journalistiques ou policières se situant toutes à Los Angeles et faisant apparaître des personnages connus (plus ou moins) du grand public : Frank Sinatra, Sammy Davis, Rock Hudson et bien d’autres qu’un moteur de recherche internet m’a aidé à situer et valider l’existence. 


Le problème majeur se situe dans le fait que certaines nouvelles (appelons ces courtes histoires ainsi) alternent faits divers réels et fictions. Elles font donc intervenir des personnages connus sans qu’on puisse déterminer le vrai du faux, le lard du cochon ou plutôt concernant ce roman : l’art du torchon !!!


Plus violent, plus trash, moins psychologique, moins intriguant et passionnant que tout autre roman de James Ellroy (que j’ai personnellement lu) ce livre n’a rien pour plaire. Hormis peut-être aux « aficionados » du genre.
 
Ma note 2.5 / 5

LA COLLINE AUX SUICIDES
James ELLROY
Rivages/Noir 395 Pages
 
Résumé : (4° de couverture)


Depuis que sa femme et ses filles l'ont quitté, le sergent Lloyd Hopkins est seul. Seul contre ses anciens collègues qui veulent le forcer à prendre une retraite anticipée ; seul contre les braqueurs de banque, tueurs de flics ; contre les nouveaux chrétiens ; contre les tarés, les macs, les fêlés et les obsédés du cul. Hopkins est seul contre lui-même et sa propre folie. Il est prêt au sacrifice. Après Lune sanglante et A cause de la nuit, voici La Colline aux suicidés, nouvelle descente aux enfers du sergent Lloyd Hopkins. ... En toile de fond, Los Angeles superbe et putride : la ville de tous les vices.
 
 Mon avis :
 
Qu’est-ce qui ressemble le plus à un roman de James Ellroy ? Et bien un roman de James Ellroy. Vous vous doutiez bien de la réponse. Et pourtant… chaque fois ça fait « tilt » comme pour une première fois. A ma connaissance Ellroy n’a pas d’équivalent dans son domaine et je suis preneur si toutefois vous lui en connaissiez un.


Peut-importe l’intrigue car l’essentiel est dans le jeu des personnages : Flics, voyous (qui sont d’ailleurs parfois les mêmes), témoins, victimes… tous ont des personnalités qui s’imbriquent les unes dans les autres. Rien n’est gratuit ou inutile. Pas de temps morts. Ça se lit à la vitesse d’une voiture de police coursant celle des gangsters, ça se ressent comme des balles de révolver qui transpercent la peau d’une balance, mais jamais ça ne se vit comme une condamnation à perpétué.


Vous l’aurez compris. Ce roman est un grand « Ellroy » qui peut aider ceux ou celles qui souhaiteraient découvrir cet écrivain et faire tomber quelques à priori sur le genre.
 
Ma note 4 / 5

Merci DKOIS. Je n'ai encore jamais lu cet auteur… j'ai très envie de le découvrir, mais il me fait un peu peur  . J'ai le Dahlia noir dans ma PAL, penses-tu que c'est une bonne idée de commencer par celui-là?

Mandarine : Tout d'abord, pour découvrir le genre "roman policier noir" autant commencer parce qu'il y a de meilleur. Je suis loin d'être un spécialiste, mais du peu que j'en ai lu, c'est pour moi Ellroy le maître. Il y a tout d'abord sa plume qui est à la hauteur de celles de beaucoup d'auteurs Américains classiques. Une ambiance qui plonge le lecteur dans l'intrigue. Et surtout une description psycologique des personnages qui ajoute, ou même qui dépasse, l'intrigue.
Fait du hasard, c'est par le Dahlia noir que j'ai découvert Ellroy. J'avais entendu à la radio l'histoire (vraie) du meurtre d'une jeune fille dans les années 30,40 (??? il me semble, je ne suis pas allé vérifié), et le présentateur et son consultant faisait souvent référence à l'oeuvre de Ellroy. A vouloir en savoir plus sur ce fait divers, j'ai ainsi découvert la plume d'Ellroy. 
Cette évocation est un travail journalistique romancé. Deux raisons donc de le lire et, pour répondre à ta question, de découvrir James Ellroy.