James ELLROY (Etats-Unis)

Super, merci beaucoup!  Tu me donnes envie de m'y mettre au plus vite! 

DICK’ CONTINO’S BLUES
James ELLROY
Rivages / Noir 292 Pages
 
Résumé (4° de couverture)
 
Un joueur d'accordéon prodige (il vit actuellement à Las Vegas), Hollywood en proie à la chasse aux sorcières, le tournage d'une série Z qui deviendra un film-culte, un tueur en liberté, les années cinquante et leur fureur de vivre... A travers le blues de Dick Contino, c'est son passé que James Ellroy apprend à mieux comprendre. Le court roman Dick Contino's blues est suivi de cinq nouvelles.
 
Mon avis
 
  Voici 6 courtes histoires qui vous emmèneront, lecteurs, en compagnie de flics foireux qui vous feront personnellement découvrir au volant d’un Speedster Auburn de 1936, les quartiers les plus sournois de Los Angeles. Et si vous avez la chance que les balles d’un calibre 38 sifflent à vos oreilles plutôt que vous planter, là,  sur le macadam d’un parking de supermarché, vous croiserez alors de jolies filles aussi pulpeuses que dangereuses, réclamant un peu de dope contre beaucoup de tendresse. A moins que ce ne soit l’inverse. Comme lors d’une visite guidée, vous rencontrerez ce que ce monde connait de pire : Mafieux, ripoux, proxénètes, dealers ou encore tueurs à gage.
 Inutile de dire que vous n’aurez pas le temps de vous ennuyer lors de ce voyage dans l’univers de James Ellroy. Il a fait, bien sûr, mieux comme voyage organisé. Disons qu’il s’agit là d’un long week-end de découverte. C’est trop court pour apprécier, mais ça donne envie de réserver pour une prochaine fois.
 
Ma note 3 / 5

Mandarine a écrit:Je n'ai jamais lu cet auteur, bien qu'il soit dans mes priorités depuis de nombreuses années!!!! Le Dahlia noir est dans ma PAL, je vais m'y mettre. 2020 sera mon année de découverte de James Ellroy, c'est dit! 

Bon, ok, j'avais dit 2020, c'est finalement 2021... Mais ça y est, c'est fait!

Et quelle découverte!!!

Je partais sans a priori... Je sais que beaucoup adorent Ellroy, beaucoup le détestent, et le personnage en lui-même, que j'ai déjà vu dans plusieurs interviews, a l'air un peu dingue... J'avais donc envie de le découvrir, mais ne savais pas si j'allais aimer ou non...

Je me lance donc dans son plus connu, et le 1er du "quatuor de Los Angeles" (ainsi, si j'aime bien, je continue avec les 3 autres, me disais-je): Le Dahlia Noir

Quand, après plus de soixante pages à ne parler que de boxe, sport auquel je ne connais strictement rien et qui, je dois le dire, ne m'intéresse pas du tout, je me rends compte que je suis scotchée au texte et que je ne peux pas décoller les yeux du livre, je me dis: Waouw... Je crois que là, je tiens entre les mains un auteur de génie.

Pour le reste, je ne vais pas m'étendre, beaucoup a déjà été écrit sur ce livre, ici et ailleurs...

En 2 mots, le style est incroyable, les personnages sont complexes, l'histoire est prenante, le tout est d'une puissance infernale.

J'ai adoré.
Je n'ai jamais vraiment lu de romans noirs, et, bien que je lisais énormément de polars pendant mon adolescence, ça fait des années que je n'en lis plus beaucoup. Je lis des enquêtes policières mais pas vraiment de polars à proprement parler.
Je vais changer ça, ce livre m'a redonné le goût des polars. Il m'a surtout donné envie de lire toute l'oeuvre d'Ellroy...


5/5

AMERICAN DEATH TRIP
James ELLROY
Rivages/Noir 951 Pages
 
Résumé : (4° de couverture)
 
Dallas, novembre 63. Le cœur du rêve américain explose. Un jeune flic arrive de Las Vegas avec 6000 dollars en liquide et un sale boulot à exécuter. Il ne sait pas qu’il va faire partie du complot visant à étouffer la vérité sur l’assassinat de Kennedy. Il s’appelle Wayne Tedrow. Cinq années dans les coulisses de la politique vont le conduire de Dallas au Vietnam, en passant par le sud des États-Unis. Cinq années avec J. Edgar Hoover, Howard Hughes, la Mafia et le Ku Klux Klan. Le cauchemar américain nourri des coïncidences de l’Histoire, les années 60 passées au crible par Ellroy…
 
Mon avis :
 
En jouant habilement, je dirai même comme seul Ellroy sait le faire, entre des événements et des personnages réels et une mise en scène de fiction, James Ellroy nous fait voyager dans l’histoire U.S des années 60. Et Dieu sait si ce n’est pas beau à voir. Ou du moins à lire.
Ce cauchemar démarre avec l’assassinat de John.F.Kennedy pour se terminer avec celui de Robert.F.Kennedy, (le petit frère), succédant de peu à celui de Martin Luther King. Ce roman n’apporte en rien une hypothèse sur la mort de J.F.K mais plutôt les dessous les plus sombres de cette Amérique où règnent la mafia, le Ku Klux Klan, le F.B.I véreux. On se balade dans les milieux de la prostitution, de la drogue, des quartiers noirs et donc pauvres. On rencontre des personnages connus : Howard Hughes, John Edgard Hoover, Sammy Davies, Sonny Liston,…. On baigne dans la guerre du Viet-Nam après avoir évité celle de Cuba. Dans tout cela ne cherchez pas les bons et les méchants. Il n’y a que des méchants !!! C’est noir, décapant, déprimant, violent.
 
Le style enfin. Ecriture limite télégraphique. Pas une phrase de plus de 10 mots qui donne plus un ton de compte-rendu que de prose. Cela donne du rythme et facilite à une lecture rapide. Mais inutile de dire qu’il faut s’accrocher pour avaler 950 pages de cette plume acérée.
 
Pour lecteur averti et courageux donc. Mais si on réunit ces conditions, on apprend beaucoup en se référant toutefois aux personnages via la toile internet. J’en sais personnellement beaucoup plus sur cette page de l’histoire. Une sorte de récompense en quelque sorte
 
Ma note 4 / 5

DKOIS, tu me donnes envie de lire de nouveau Ellroy. Le dahlia noir me trotte encore dans la tête! Quel roman!

Je me note aussi celui-là, merci Dkois!

Ca donne envie!

j'ai vu que c'était le 1er tome de son second "Quatuor de Los Angeles"... D'autres bons tomes en perspective...

Mandarine : Tu nous devez pas un avis sur un roman se situant proche de cet univers ? Ou suis-je tout simplement passé à côté ?

Si si Dkois, en effet! Mais pour une fois j'ai fait mon devoir de rate et posté ma petite critique. Ici: Je te fais un lien...

WHITE JAZZ
James ELLROY
Rivages/Noir 534 Pages
 
Résumé (4° de couverture)
Los Angeles, fin des années cinquante. Ed Exley cherche à éliminer de la course aux élections municipales, Morton Diskant, opposé à l'éviction des Mexicains habitant Chavez Ravine. Des fourrures ont été volées dans un entrepôt pour un montant de deux millions de dollars. Dudley Smith est chargé de l'affaire. Un cambriolage se produit chez les Kafesjian, trafiquants de drogue, propriétaires de laveries et indicateurs privilégiés de la brigade des stupéfiants. Un tueur de clochards, le feu follet fou, rôde dans la ville. Le lieutenant Dave Klein, du LAPD, passe d'une affaire à l'autre. Bien des années après, il se souvient. Je suis vieux, j'ai peur d'oublier. J'ai tué, j'ai trahi, j'ai moissonné l'horreur. Je veux sombrer avec la musique.
 
L’auteur, le livre et moi
 
Tout a commencé par le « Dalhia Noir ». J’avais bien sûr, entendu parler de James Ellroy. Difficile d’être un lecteur assidu sans avoir entendu prononcer ce nom. Lors d’une émission radiophonique dont le thème était le mystère de la disparition d’une jeune fille, (surnommée pour ce drame le Dalhia noir) aux U.S dans les années 40, référence était fait au roman « historique » de James Ellroy. Il ne m’en a pas fallu plus pour avoir la curiosité de découvrir cet auteur. Nous étions alors en 2013.
Depuis ce sont succédées une douzaine de lectures. Si certaines d’entre elles furent dans leur genre des déceptions, bien souvent le style « Ellroyen » a agit sur moi avec la plus grande des passions. Qu’en est-il de « White jazz » ?
 
Mon avis
Avril 2022 : Du 2022/04/10 au 2022/04/14 : Dkois soupçonné- lecture White jazz / Auteur James Ellroy / Police/truands. Question : Trop de personnages ? Oui lecteur perdu. Haut les mains.
Style type rapport-télégraphique : Rapide. Précis. Pages se tournent-Attention s’évapore
Bon Ellroy ? Avoué ! Non. Déconseille lecteur novice. Style Ellroy puissance 10. Longueur : 534 pages. Uniforme. Lassant. Incompréhensible.
Donnez preuve- Extrait-
Vérif téléphone-la criminelle. De la merde en barre-pas la moindre trace du dossier Chino de Richie Herrick-Pete Bondurant-8 heures, le Smokehouse, Burbank.
Travail en force. A deux pas : Silverlake-Griffith Park. La route Est, montée-l’observatoire.
Le smog qui se lève, point de vue : Hollywood, plein sud. Télescope à pièces : Soudés à demeure, pivot sur 180 degrés.
Etc etc…
 
Note 2.5 / 5

En effet si c'est comme ça tout le temps ça doit être fatiguant !

Nauticus : Le problème avec Ellroy, et j'en suis bien souvent la première victime, est qu'il a écrit des trilogies, des quadrilogies même à la pelle, et que par manque d'attention on acquière un de ses romans sans être attentifs à cela. Pour celle-ci j'ai eu la chance de lire "Perfidia" en premier lieu (par hasard je l'avoue) que j'ai largement apprécié (mon avis en attestant). Alors je vais m'empresser de trouver cette "Tempête qui vient" pour poursuivre cette aventure. En tout cas bravo pour ta persévérance et cet avis qui m'encourage d'autant plus à ne pas perdre de temps. Et ce Ellroy... quelle écriture !

Bonjour Dkois, si tu as lu "Perfidia" je ne peux que t'encourager à lire "La tempête qui vient", je pense qu'il va te bluffer. C'est vrai qu'Ellroy a une écriture originale et en même temps de qualité. C'est un des rares auteurs chez qui j'apprécie l'usage du présent. C'est difficile à manier lors d'une narration mais lui le fait très bien! A l'avenir je me renseignerai avant sur la chronologie de son œuvre, j'en profiterai davantage!

Moi aussi ça me donne envie de continuer à découvrir cet auteur!

J'aime beaucoup la couverture du livre!

Mandarine: Pour poursuivre la découverte de cet auteur, suis les conseils des vieux briscards que Nauticus et moi-même sommes. Sois vigilante à l'ordre chronologique des séries. Cela t'évitera quelques déconvenues 

Nauticus: Personnellement je n'ai jamais fait attention, et donc été perturbé, au fait qu'un roman soit écrit au présent, au passé ou à tout autre temps de conjugaison. Je serai même incapable d'estimer la proportion selon laquelle les romans sont écrits. J'y ferai plus attention à présent, en espérant que cela ne devienne pas une source de perturbation..

Oui, j'ai bien l'intention de les lire dans l'ordre... Du coup, le prochain pour moi est Le Grand Nulle Part... qui d'ailleurs ne reçoit pas les meilleures critiques, mais bon, ce n'est pas bien grave! Je me ferai mon propre avis

DESTINATION MORGUE
James ELLROY
Rivages / Noir 270 Pages
 
Résumé (4° de couverture)

Le regard que j’ai toujours porté sur Los Angeles est celui d’un autochtone. Je n’ai jamais vu cette ville comme une terre étrangère dépeinte par des écrivains venus d’ailleurs. C’est là que j’ai grandi. Les données que je récoltais, je les passais au crible, je les transfigurais comme un gamin peut le faire… James Ellroy poursuit la psychanalyse sauvage de sa propre vie et de sa ville natale dans des textes percutants, comme « Où je trouve mes idées tordues » ou «Ma vie de branleur»?; il passe la boxe au crible dans un article intitulé Sport sanglant et, dans «Stephanie», il exprime sa fascination et sa compassion pour les victimes de crimes sexuels
 
L’auteur, le livre et moi
 
Malgré la déception de ma lecture précédente, me voici de retour avec un livre de James Ellroy. Et comment pourrait-il en être autrement? Rares sont les auteurs qui jamais ne déçoivent. Et puis ce livre, qui n’est pas un roman, arrive au bon moment dans ma vie de lecteur Ellroyen. Mon avis vous explique pourquoi…
 
Mon avis
 
Et non, il ne s’agit pas d’un roman mais d’une sorte d’auto-analyse de l’auteur sur sa condition d’écrivain. Hormis une nouvelle en fin de lecture « Un baisodrome à Hollywood » (comme pour illustrer ses propos), James Ellroy nous explique comment sa vie d’écrivain s’est construite. Quel fût en quelque sorte le terreau dans lequel poussa sa vocation. On découvre sa jeunesse, ses parents, l’assassinat de sa mère, sa cohabitation compliquée avec son père, ses premiers larcins, ses petits boulots. Et cet univers on pourrait croire qu’il l’a volontairement vécu pour préparer son métier d’écrivain tant il était convaincu de le devenir. L’intérêt de ce récit tient dans les 3 premiers chapitres. Ensuite il s’agit de participer à sa passion pour la boxe et les enquêtes policières dont il n’a pas hésité à en rouvrir certaines. Superbement écrit, on partage ses passions.
Si tous les écrivains passés par cet exercice de propre analyse, plutôt que t’attendre d’improbables biographes je pense que nous comprendrions mieux leurs œuvres et la raison de leur existence. C’est un point de vue
 
Ma note 4 / 5

MA PART D’OMBRE
James ELLROY
Rivages/Noir 575 Pages
037/2023
 
Résumé (4° de couverture)
 
Ma part d'ombre est le récit d'une double enquête que mène Ellroy sur l'assassinat de sa mère, tuée le 22 juin 1958, et sur sa propre vie d'enfant orphelin, d'adolescent perturbé et d'écrivain hanté. Voyage à travers ses souvenirs les plus secrets, ce livre est aussi un reportage sur le crime en Amérique, et en particulier les meurtres de femmes, d'autant plus saisissant qu'Ellroy a travaillé aux côtés d'un policier de la brigade criminelle de Los Angeles, Bill Stoner, qui a tissé des liens de plus en plus forts avec l'auteur au fil des mois.
 
L’auteur, le livre et moi
 
J’avais abandonné ma découverte de James Ellroy par une presque autobiographie avec "Destination morgue", je la reprends avec une vraie et intégrale autobiographie. Pas particulièrement amateur de ce genre littéraire, je suis toutefois impatient d’en savoir plus sur cet auteur bien particulier. L’intérêt de sa vie sera-t-elle égale à la passion que je porte habituellement à ses fictions ?
 
Mon avis
 
Et bien voici une autobiographie comme je les aime car égale à un roman.
Celle-ci se décompose en plusieurs parties. D’abord le meurtre de Jean Ellroy, la mère du petit James alors qu’il n’a que 10 ans. Le récit est mené dans le pur style de l’auteur. C’est passionnant
Puis, en utilisant cette fois la première du singulier, il nous décrit sa jeunesse et son adolescence. C’est tout autant passionnant.
La troisième partie est réservé à la présentation de l’inspecteur de police Stoner et les faits d’armes de sa carrière. Pas forcément passionnant mais nécessaire.
La quatrième et dernière partie : La contre-enquête de l’assassinat de sa mère, 30 ans après les faits, qu’Ellroy mènera personnellement avec l’aide de Stoner. Passionnant et finalement étonnamment émouvant.
 
A travers les événements hors du commun de la vie de James Ellroy, c’est la construction d’un écrivain qu’on suit au fil des pages. Balloté entre ses parents divorcés, une mère « légère » et un père permissif, le petit Ellroy baignera tôt entre la fiction des romans policiers qu’il dévore et la réalité d’un meurtre pour devenir ce que je considère comme le plus grand auteur du roman policier.
 
Je conseille vivement ce livre à ceux et celles qui ont déjà lu du Ellroy. Ils reverront leurs précédentes lectures d’un autre œil. Je le conseille tout autant à ceux et celles qui souhaiteraient découvrir cet auteur. Une façon en quelque sorte de commencer par le début et de mieux appréhender la suite.
 
Ma note : 4.5 / 5

Je le note de suite Dkois, merci!

Nauticus: Me doutais bien d'une réaction de ta part à ce sujet. C'est du pur Ellroy, mais là c'est de la pure réalité.

LA TEMPÊTE QUI VIENT
James ELLROY
Rivages / Noir 756 Pages
079/2023
 
Résumé (4° de couverture)
 
En janvier 1942, Los Angeles est encore sous le choc de l'attaque de Pearl Harbor.
Les Américains d'origine japonaise sont massivement arrêtés tandis que des pluies torrentielles s'abattent sur la ville. Un corps est découvert dans Griffith Park à la faveur d'un glissement de terrain. C'est le début du chaos : entre un braquage de grande ampleur qui refait surface, des nazis surexcités, des espions, des trafics de drogue, des flics corrompus, des chassés-croisés amoureux et les « usual suspects » Dudley Smith et le sergent Jackson du LAPD, la troublante Kay Lake, le génie de la police scientifique Hideo Ashida, et la flamboyante Joan Conville, le maestro Ellroy orchestre une brillante et inoubliable symphonie.
 
L’auteur, le livre et moi
 
Un « Ellroy » n’est pas fait pour moisir dans une quelconque P.A.L. En tout cas pas dans la mienne. Après la surprenante lecture de l’autobiographie de l’auteur concernant l’assassinat de sa mère,« Ma part d’ombre », c’est à la suite de « Perfidia » à laquelle j’ai droit avec « La tempête qui vient ». Alors réelle tempête ou uniquement petit coup de vent ?...
 
Mon avis
 
De « Perfidia » j’avais écrit le 15 Janvier 2022 (Déjà !!!). Je me cite :

"Noir. Déprimant. Machiavélique.
Bien d’autres mots pourraient qualifier ce roman. Je me limiterai à ceux-là.
Aucun répit pour reprendre son souffle dans ce roman où il est inutile de chercher des gentils. Il n’y en a aucun. Ou alors on les appelle des victimes. 
Des traîtres, des policiers corrompus, des véreux,... pour les personnages. Des tripots, des voitures de polices et Los Angeles pour le décor. Pearl Harbour pour l’histoire. Une incroyable écriture pour la mise en scène. Tout cela pour faire un des romans de James Ellroy les plus puissants et les plus aboutis qu’il m’a été permis de lire. 
Un grand roman pour les amateurs du genre."
 
Si je voulais faire court pour résumer cette nouvelle lecture, je pourrai dire : Pareil !
Et là est bien le bémol de cette lecture. On y retrouve les mêmes personnages centraux. Le même contexte historique : L’attaque de Pearl Harbor et l’entrée des U.S.A dans le conflit mondial de la seconde guerre mondiale, et bien sûr la même ambiance : Drogue, sexe, corruption, règlement de compte,…
Mais ceci dit, le talent d’écriture du génial Ellroy prend rapidement le dessus et tout aussi rapidement le lecteur (à condition qu’il soit adepte du genre, bien sur) s’immerge dans les méandres des enquêtes policières.
Du Ellroy pur jus à réserver toutefois aux initiés et donc peut-être pas la lecture pour adopter l’auteur.

P.S Etonnant également dans la rédaction de ses romans, est l'habitude  de J.E de faire intervenir des personnages réels dans ses fictions. Dans d'autres romans, nous avions eu le droit à l'apparition de Frank Sinatra ou encore à celle Sammy Davis.Jr. Cette fois c'est à celle d'Orson Welles que nous avons l'honneur. Le plus étonnant est que celui-ci intervient  dans des scènes de "parties fines", réalisateur de film porno, indicateur de la police et j'en passe. Alors fiction ou réalité ? Là est pour moi une question sans réponse.
 
Ma note 4 / 5