Thomas BERGER (Etats unis)

LITTLE BIG MAN de Thomas BERGER



Quatrième de couverture
Etats-Unis, territoire cheyenne, 1852 - un petit convoi d'immigrants en route pour la Californie est stoppé par des Chevennes. Après plusieurs heures de palabres et beaucoup de whisky, la rencontre dégénère en bagarre. Un enfant de dix ans, Jack Crabb, et sa soeur Caroline, sont kidnappés par les indiens. Le jeune garçon sera alors adopté et élevé dans la tradition cheyenne, sous la tutelle du vieux chef Peau-de-la-Vieille-Cabane. Sur les traces de Jack Crabb, nous suivons l'histoire légendaire de l'Ouest américain, le massacre des Cheyennes par Custer à Wahista River en 1868 et, le 25 juin 1876, la bataille de Little Big Horn qui voit la fin du même général. A l'arrière-plan de cette fresque historique, nous découvrons la vie des Cheyennes au quotidien, dans leur intimité, leurs traditions. C'est à l'âge canonique de cent onze ans que le dénommé Jack Crabb aurait raconté, sur magnétophone, ses " mémoires de visage pâle ". Le récit est-il véridique ? On n'en sait rien. Toujours est-il qu'il fut le prétexte et la pulsion d'une créativité littéraire exceptionnelle, picaresque, truculent, toujours surprenant dans sa façon d'associer les mots, d'enchaîner les situations, ce " roman " fut unanimement salué par la critique américaine.
　
Mon avis
Jack Crabb, nous conte sa vie et l’histoire américaine, comment pas leur esprit de conquête les migrants ont exterminés les amérindiens . Crabb n’est pas toujours clair au niveau de son appartenance car il change de coté au gré des situations , je pense qu’il un problème d’identité car élevé par les cheyennes dés l’âge de 10 ans, puis enrôlé dans l’armé jeune adulte. Nous apprenons beaucoup sur la culture tant cheyenne que d’autres tribus car ils se sont détruit aussi eux même par leur luttes intestines et leur fonctionnement hélas qui n’arien à voir avec le rêve américain. Le nomadisme des cheyennes et le fait de se déplacer tous ensemble , femmes et enfants compris. Quand la cavalerie chargeait il est vrai qu’elle ne faisait pas de quartier d’où des moments émouvants nous montrant la bravoures des guerriers qui ont su après avoir subit une défaite cuisante, se ressaisir et rendre la monnaie de sa pièce au vaniteux Général Custer et ses sbires. Crabb ne parait pas toujours sympathique mes ce sont les conditions de l’époque ou les blancs cherchent l’enrichissement à tout prix et détruisent autant les peuples, la faune, la flore en construisant des villes champignons, nous retrouvant en plein western ou les hommes sont prêts à s’entretuer pour l’esquisse un geste mal interpréter. Dans tout cela les indiens signent des traités non respectés et se retrouvent dans des réserves pour mourir de maladies apportées par les visages pâles et leur eau de feu.
La différence avec le film est la désillusions car Arthur Penn par son film avait un engagement politique vis à vis de la guerre au Viêtnam. Maintenant beaucoup de mes idéaux sont partis mais je suis bien contente que Custer se soit pris une raclée.

Note : 3/5