Robert GOOLRICK (Etats-Unis)
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Robert GOOLRICK (Etats-Unis)
Robert Goolrick vit a new York. Féroces est son premier roman. Le deuxième, Une femme simple et honnête a été N°1 sur la liste des bestsellers du New York Times (paru en France aux Éditions Anne Carrière).
Source : site des éditions Anne Carrière
Source : site des éditions Anne Carrière
Une femme simple et honnête - Robert Goolrick
(Éditions Anne Carrière, 2009, 413 p.)
(Éditions Anne Carrière, 2009, 413 p.)
Je dois l'avouer d'entrée de jeu, j'ai opté pour ce livre car j'ai complètement flashé sur la couverture. Pour le reste, je m'en suis donc remise à l'histoire comme on avance dans le brouillard. Autant vous le dire, j'ai lu par petites bouchées ce livre car j'ai eu un mal fou à entrer dedans. C'est dur à décrire mais moi qui plonge toujours à corps perdu dès les premières pages, là je suis de glace un bon moment. C'est d'ailleurs un livre que j'ai lu, posé, repris, reposé avec malgré tout un certain agacement dû à cette flemme d'avancer car je voulais avoir la preuve que ce livre valait le détour.
L'incipit est d'ores et déjà une plongée dans le vif du sujet puisqu'on découvre un personnage : Ralph Truitt, un veuf célibataire d'une cinquantaine d'années. On est dans le Wisconsin à l'automne 1907 et il fait très froid. Notre homme attend un train, celui qui lui amène Catherine Land, une femme célibataire qui a répondu à son annonce passée dans un journal de Chicago. C'est une affaire matrimoniale qui est donc censée les réunir.
Catherine arrive et c'est une dame simple, sans prétention, bonne à marier. Ralph est sous le charme car elle incarne parfaitement l'épouse qu'il recherchait. Et si Catherine avait des intentions malveillantes vis-à-vis de cet homme riche et esseulé?
Peu à peu des secrets de famille sont dévoilés et les personnalités de l'un et de l'autre sont mises en lumière. Ralph est un homme torturé, culpabilisé par son passé. Quant à Catherine qui avait déjà triché dans sa lettre (elle avait envoyé la photo d'une amie), elle se révèle troublante, changeante voire fuyante. Pourquoi est-elle venue si cet homme ne l'attirait pas? Pourquoi demeure-t-elle auprès de lui, feignant le jeu de l'amour?
Tant de questions se bousculent et la lecture reste tortueuse. On avance pas à pas bien décidé à lever les mystères mais parfois l'ennui s'insinue et on a l'impression de faire du surplace.
L'histoire s'accélère dans les cent dernières pages avec un revirement de situation. Catherine devient quelqu'un d'humble, de dévoué et on a de l'empathie pour cette femme pleine de patience. Avant cela ce personnage était une anti-héroïne parfaite, celle qui se trouvait là parce que son flair l'avait menée dans les parages.
Ralph Truitt quant à lui reste tout au long de la narration un brave homme, constant dans ses sentiments, plein de bonne foi et dont la compagnie est agréable. Pourtant les premières pages qui content les médisances, que la population rapporte à son sujet, nous laissaient entrevoir un parfait goujat asocial dont on se moque sitôt le dos tourné. Dans le huis-clos de sa demeure il s'ouvre, entretient une relation privilégiée avec son couple de domestiques (les Larsen), fait des projets, sait recevoir.
C'est ça qui est fascinant : le revirement total des personnages qui s'apprivoisent, se testent et se démasquent. On entre pleinement dans une relation de couple qui n'est pas ordinaire, dans une relation où les jeux sont faussés au départ mais dont la vérité peut être salvatrice pour le bien de tous.
J'ai eu une drôle d'impression en fermant ce livre. J'ai apprécié la peinture des sentiments qui émergent peu à peu, j'ai moins aimé le style qui m'a plus d'une fois paru hésitant, le rythme étant dur à tenir. Il n'est absolument pas question de lacunes dans le roman car Goolrick est un bon écrivain. Ce qui m'a manqué c'est un espèce de regain d'intérêt ravivé sans cesse. Car je me suis attaquée à l'ouvrage, je me suis comme qui dirait laissé endormir par la narration. Difficile à décrire mais j'ai dû me "forcer" pour persévérer dans la lecture et pourtant le tour des événements auraient dû me suspendre au récit.
Bilan mitigé... il faudrait que quelqu'un d'autre s'y attelle pour me donner son sentiment. Mais s'il a été n°1 des bestsellers du New York Times c'est qu'il doit bien y avoir des raisons. Peut-être suis-je passée à côté...
L'incipit est d'ores et déjà une plongée dans le vif du sujet puisqu'on découvre un personnage : Ralph Truitt, un veuf célibataire d'une cinquantaine d'années. On est dans le Wisconsin à l'automne 1907 et il fait très froid. Notre homme attend un train, celui qui lui amène Catherine Land, une femme célibataire qui a répondu à son annonce passée dans un journal de Chicago. C'est une affaire matrimoniale qui est donc censée les réunir.
Catherine arrive et c'est une dame simple, sans prétention, bonne à marier. Ralph est sous le charme car elle incarne parfaitement l'épouse qu'il recherchait. Et si Catherine avait des intentions malveillantes vis-à-vis de cet homme riche et esseulé?
Peu à peu des secrets de famille sont dévoilés et les personnalités de l'un et de l'autre sont mises en lumière. Ralph est un homme torturé, culpabilisé par son passé. Quant à Catherine qui avait déjà triché dans sa lettre (elle avait envoyé la photo d'une amie), elle se révèle troublante, changeante voire fuyante. Pourquoi est-elle venue si cet homme ne l'attirait pas? Pourquoi demeure-t-elle auprès de lui, feignant le jeu de l'amour?
Tant de questions se bousculent et la lecture reste tortueuse. On avance pas à pas bien décidé à lever les mystères mais parfois l'ennui s'insinue et on a l'impression de faire du surplace.
L'histoire s'accélère dans les cent dernières pages avec un revirement de situation. Catherine devient quelqu'un d'humble, de dévoué et on a de l'empathie pour cette femme pleine de patience. Avant cela ce personnage était une anti-héroïne parfaite, celle qui se trouvait là parce que son flair l'avait menée dans les parages.
Ralph Truitt quant à lui reste tout au long de la narration un brave homme, constant dans ses sentiments, plein de bonne foi et dont la compagnie est agréable. Pourtant les premières pages qui content les médisances, que la population rapporte à son sujet, nous laissaient entrevoir un parfait goujat asocial dont on se moque sitôt le dos tourné. Dans le huis-clos de sa demeure il s'ouvre, entretient une relation privilégiée avec son couple de domestiques (les Larsen), fait des projets, sait recevoir.
C'est ça qui est fascinant : le revirement total des personnages qui s'apprivoisent, se testent et se démasquent. On entre pleinement dans une relation de couple qui n'est pas ordinaire, dans une relation où les jeux sont faussés au départ mais dont la vérité peut être salvatrice pour le bien de tous.
J'ai eu une drôle d'impression en fermant ce livre. J'ai apprécié la peinture des sentiments qui émergent peu à peu, j'ai moins aimé le style qui m'a plus d'une fois paru hésitant, le rythme étant dur à tenir. Il n'est absolument pas question de lacunes dans le roman car Goolrick est un bon écrivain. Ce qui m'a manqué c'est un espèce de regain d'intérêt ravivé sans cesse. Car je me suis attaquée à l'ouvrage, je me suis comme qui dirait laissé endormir par la narration. Difficile à décrire mais j'ai dû me "forcer" pour persévérer dans la lecture et pourtant le tour des événements auraient dû me suspendre au récit.
Bilan mitigé... il faudrait que quelqu'un d'autre s'y attelle pour me donner son sentiment. Mais s'il a été n°1 des bestsellers du New York Times c'est qu'il doit bien y avoir des raisons. Peut-être suis-je passée à côté...
2/5
Re: Robert GOOLRICK (Etats-Unis)
très étonnant,
je viens de terminer Féroces et jamais je n'avais fait le rapprochement avec ce roman que j'avais lu il y a quelques mois et totalement oublié jusqu'au nom de l'auteur !
deux ouvrages extrêmement éloignés l'un de l'autre.
non, je ne pense pas que tu sois passée à côté de quelque chose. Ce roman ne vaut que par la description des sentiments, l'histoire est banale à souhait, j'ai même cru lire à un moment un mauvais roman de gare type à l'eau de rose !!
Féroces est par contre scotchant !
4° de couv :
Les Goolrick étaient des princes. Et tout le monde voulait leur ressembler. C'étaient les années 50, les femmes se faisaient des coiffures sophistiquées, elles portaient des robes de taffetas ou de soie, des gants et des chapeaux, et elles avaient de l'esprit. Les hommes préparaient des cocktails, des Gimlet, des Manhattan, des Gibson, des Singapore Ming, c'était la seule chose qu'ils prenaient au sérieux.
Dans cette petite ville de Virginie, on avait vraiment de la classe, d'ailleurs on trouvait son style en lisant le New Yorker. Chez les Goolrick, il y avait trois enfants, tous brillants. Et une seule loi: on ne parle jamais à l'extérieur de ce qui se passe à la maison. À la maison, il y avait des secrets. Les Goolrick étaient féroces.
il faut absolument que je fasse des recherches pour vérifier si le récit est vraiment autobiographique .
On reçoit une grande claque, on est assez mal à l'aise à la lecture du roman et peu à peu on comprend pourquoi.
Le style est excellent, la description de la société des années 50-60 du sud des États Unis passionnante, et la souffrance du narrateur extrêmement touchante sans jamais tomber dans le pathos...
On ne sort pas de cette lecture indemne. C'est un livre dur témoignage d'une souffrance dont l'auteur ne se défera jamais
j'ai reproduit la 4° de couv mais je ne pense pas qu'il faille s'y fier elle est bien en deçà de la réalité...
ma note : 4,5/5
je viens de terminer Féroces et jamais je n'avais fait le rapprochement avec ce roman que j'avais lu il y a quelques mois et totalement oublié jusqu'au nom de l'auteur !
deux ouvrages extrêmement éloignés l'un de l'autre.
non, je ne pense pas que tu sois passée à côté de quelque chose. Ce roman ne vaut que par la description des sentiments, l'histoire est banale à souhait, j'ai même cru lire à un moment un mauvais roman de gare type à l'eau de rose !!
Féroces est par contre scotchant !
4° de couv :
Les Goolrick étaient des princes. Et tout le monde voulait leur ressembler. C'étaient les années 50, les femmes se faisaient des coiffures sophistiquées, elles portaient des robes de taffetas ou de soie, des gants et des chapeaux, et elles avaient de l'esprit. Les hommes préparaient des cocktails, des Gimlet, des Manhattan, des Gibson, des Singapore Ming, c'était la seule chose qu'ils prenaient au sérieux.
Dans cette petite ville de Virginie, on avait vraiment de la classe, d'ailleurs on trouvait son style en lisant le New Yorker. Chez les Goolrick, il y avait trois enfants, tous brillants. Et une seule loi: on ne parle jamais à l'extérieur de ce qui se passe à la maison. À la maison, il y avait des secrets. Les Goolrick étaient féroces.
il faut absolument que je fasse des recherches pour vérifier si le récit est vraiment autobiographique .
On reçoit une grande claque, on est assez mal à l'aise à la lecture du roman et peu à peu on comprend pourquoi.
Le style est excellent, la description de la société des années 50-60 du sud des États Unis passionnante, et la souffrance du narrateur extrêmement touchante sans jamais tomber dans le pathos...
On ne sort pas de cette lecture indemne. C'est un livre dur témoignage d'une souffrance dont l'auteur ne se défera jamais
j'ai reproduit la 4° de couv mais je ne pense pas qu'il faille s'y fier elle est bien en deçà de la réalité...
ma note : 4,5/5
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résister c'est exister
odilette84- Nombre de messages : 2261
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Re: Robert GOOLRICK (Etats-Unis)
Féroces
(Anne Carrière, 250 pages)
(Anne Carrière, 250 pages)
Écrivain new-yorkais, Robert Goolrick a écrit deux romans, Une femme simple et honnête et Féroces, récit hautement biographique et basé sur son enfance.
Et l'enfance de Robert Goolrick va s'avérer une enfance particulièrement troublante...
États-Unis, années cinquante et soixante. Dans une petite ville de Virginie, vivent les Goolrick, famille simple, respectée et respectable, enviée de tout un chacun. Trois enfants; le père professeur à l'université de la ville, la mère, belle et spirituelle à la fois, et maitresse de maison reconnue de tous. Les jours passent, seulement rythmée par les cocktails et autres réceptions entre connaissances où les hommes sont adeptes de bons mots et où les femmes rivalisent d'élégance et de grâce. Les Goolrick rayonnent dans cet univers et leur gloire parait intemporelle, inouï, infinie.
Mais derrière la porte de leur maison, cloisonnés derrière leurs secrets et leurs non-dits, les Goolrick sont tout autres...
Assurément on se demande bien ce que l'auteur nous cache quand on commence à lire Féroces. Car on ne peut que tomber en admiration, pour ne pas dire en pâmoison, en lisant le récit de l'histoire de cette famille bien sous tous les rapports. Au contraire, c'est presque avec stupéfaction que l'on se rend compte de la déchéance dans laquelle cette famille se trouve quelques années plus tard. A commencer par le narrateur, Robert, cadet de la famille, et qui, bien que loin de Virginie, est rattrapé et pourchassé par ses vieux démons toute sa vie, quoiqu'il fasse. Et c'est avec horreur et stupeur que l'on comprend que Robert a été bafoué, rejeté, dénié par sa famille tout entière et s'est auto-mutilé pendant des jours dans l'indifférence générale.
La seule chose qui fera bondir ses parents sera lorsqu'il osera lever le voile sur le passé, sur ces choses non dites et que l'on tait avec rage.
Car si on gratte un peu le vernis de cette famille bien sous tous les rapports à première vue, on se rend que le tableau idyllique que l'on croyait n'est en fait qu'une vulgaire croute d'artiste. Que le père n'a fait que ruminer pendant des années sa déception de n'être qu'un "petit" et médiocre professeur d'université de province. Que la mère, à l'instar de nombreuses autres femmes de l'époque, a été obligée de s'arrêter de travailler pour s'occuper du foyer car cela ne se faisait pas. Que les Goolrick vivaient au dessus de leurs moyens, qu'ils allaient très vite se couper du reste de la société et sombrer dans l'alcool et la crasse. Mais pire que tout, que les Goolrick n'étaient pas aussi bien que cela. Car il y a des secrets de famille que l'on tente d'enfouir mais qui font mal, terriblement mal...
Alors oui, Féroces mérite bien son nom et c'est avec stupeur, que dis-je, avec horreur, dégout et malaise que l'on s'enfonce un peu plus dans le méandres et secrets de cette famille qui, à première vue, incarnait tellement bien "l'american way of life". Où, à la fin du récit, on comprend tout ce que l'auteur tentait de nous susurrer avec sa voix désespérée. Et non, on ne peut ressentir indemne d'un tel récit qui vous étreint, vous broie, vous terrifie tellement que l'on tremble presque à la lecture des dernières pages. Car la souffrance de l'auteur, sans jamais sombrer dans le larmoyant ou le sordide, ne peut que toucher tout un chacun.
Et pourtant c'est avec une note d'espoir que Goolrick achève son récit tout en justifiant son récit dans les dernières lignes : "Je la raconte car je tente de croire, car je crois de tout mon cœur, que toujours demeure l'écho obstiné d'une chanson."
Ma note : 4,5/5
Dernière édition par Liza_lou le Dim 13 Fév 2011 - 19:43, édité 1 fois
Liza_lou- Nombre de messages : 1625
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Re: Robert GOOLRICK (Etats-Unis)
Très belle critique je note Liza
matw25- Nombre de messages : 865
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Date d'inscription : 10/01/2011
Re: Robert GOOLRICK (Etats-Unis)
éd. pocket
Féroces
249 pages, 2012
4/5
Robert Goolrick nous présente ici un portrait cinglant d'une famille américaine des années cinquante. J'ai tout de suite accroché au style de l'auteur, qui use de l'ironie avec beaucoup de talent. J'ai bien aimé la façon dont il s'adressait au lecteur pour nous faire connaître sa famille qu'il aime et déteste à la fois. Une famille de classe moyenne qui vit dans un monde d'apparence ; vivant à crédit, organisant des soirées ou l'alcool coule à flot, donnant l'illusion d'une famille parfaite... Puis peu à peu, l'auteur laisse poindre un malaise : Et si tout n'était pas parfait ? Et si au-delà de l'apparence se cachait des secrets de famille inavouables ? Le roman tourne alors au drame. On plonge en pleine souffrance humaine ; là où la résilience laisse place à la déchéance et les blessures qui refont surface. Un livre dur, poignant, et noir... mais pas vraiment Féroces... (Le titre ne colle pas du tout au livre.) Un livre que j'ai aimé, mais pas un coup de coeur non plus. Coeurs sensibles s'abstenir.
Féroces
249 pages, 2012
4/5
Robert Goolrick nous présente ici un portrait cinglant d'une famille américaine des années cinquante. J'ai tout de suite accroché au style de l'auteur, qui use de l'ironie avec beaucoup de talent. J'ai bien aimé la façon dont il s'adressait au lecteur pour nous faire connaître sa famille qu'il aime et déteste à la fois. Une famille de classe moyenne qui vit dans un monde d'apparence ; vivant à crédit, organisant des soirées ou l'alcool coule à flot, donnant l'illusion d'une famille parfaite... Puis peu à peu, l'auteur laisse poindre un malaise : Et si tout n'était pas parfait ? Et si au-delà de l'apparence se cachait des secrets de famille inavouables ? Le roman tourne alors au drame. On plonge en pleine souffrance humaine ; là où la résilience laisse place à la déchéance et les blessures qui refont surface. Un livre dur, poignant, et noir... mais pas vraiment Féroces... (Le titre ne colle pas du tout au livre.) Un livre que j'ai aimé, mais pas un coup de coeur non plus. Coeurs sensibles s'abstenir.
Dernière édition par Isaby le Mer 5 Sep 2012 - 17:01, édité 1 fois
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Re: Robert GOOLRICK (Etats-Unis)
C'est pas le livre du mois ? Je suis tellement décalée, je sais plus où on en est !
Shan_Ze- Admin
- Nombre de messages : 9276
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Location : Lyon/France
Date d'inscription : 26/10/2008
Re: Robert GOOLRICK (Etats-Unis)
si du mois d'Octobre
Isaby : moi aussi, j'ai beaucoup apprécié sa manière de manier l' ironie. Lui aussi est "Féroces"...
Isaby : moi aussi, j'ai beaucoup apprécié sa manière de manier l' ironie. Lui aussi est "Féroces"...
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Lectures en cours : Indépendance de Richard Ford ([i]Frank Bascombe T2) $
Dernières lectures : L' Intérêt de l' enfant de Ian McEWAN (4/5), Un week-end dans le Michigan de Richard Ford (4,5/5)(Frank Bascombe T1), [/i]L' Homme du verger d' Amanda COPLIN (4/5), La Pyramide de glace J-F Parot (3,75/5)(T12)
Re: Robert GOOLRICK (Etats-Unis)
Oui, c'est le livre du mois d'octobre 2012. J'ai déposé ma critique ici parce que si je ne la fait pas de suite en terminant ma lecture, je ne la ferai jamais.
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Re: Robert GOOLRICK (Etats-Unis)
Arrive un vagabond
Le vagabond en question est Charlie Beale. Mais il ne faut pas prendre le mot vagabond dans son sens péjoratif. Charlie arrive un jour dans un village de Virginie: nul ne sait qui il est ni d'où il vient. Une seule chose semble importante pour lui: se poser et s'installer. Il propose gracieusement ses services au boucher du village et étant un professionnel très expérimenté et amoureux de son métier, un homme discret, serviable et honnête, il ne tarde pas à être apprécié par la population.
Il se prend d'amitié avec le jeune fils de son employeur: Sam a 5 ans et une réelle affection va naître entre eux.
Possédant une belle somme d'argent ( dont on ignore la provenance) il achète rapidement un lopin de terre puis une maison. Tout aurait pu être parfait s'il n'avait rencontré Sylvan, une très jeune femme épousée pour ne pas dire achetée par le plus gros propriétaire terrien du bourg.
Sylvan et Charlie vont vivre une histoire d'amour aussi passionnée que destructrice sous les yeux de Sam.
Raconté comme cela, ce roman a tout l'air d'une petite bleuette. Mais on en est bien loin. Dès le départ on sent que cette belle histoire ne peut bien finir. Petit à petit la trame du drame se forme et l'auteur tisse habilement son récit.
Le contexte du roman est très important bien sûr: un petit bourg rural de Virginie où tout le monde épie et juge son voisin, où la religion et la peur du péché ont une grande importance et où enfin la ségrégation raciale est bien présente: bref l'Amérique profonde des années 1950.
Un très beau roman pour moi.
Ma note 4,5/5
Le vagabond en question est Charlie Beale. Mais il ne faut pas prendre le mot vagabond dans son sens péjoratif. Charlie arrive un jour dans un village de Virginie: nul ne sait qui il est ni d'où il vient. Une seule chose semble importante pour lui: se poser et s'installer. Il propose gracieusement ses services au boucher du village et étant un professionnel très expérimenté et amoureux de son métier, un homme discret, serviable et honnête, il ne tarde pas à être apprécié par la population.
Il se prend d'amitié avec le jeune fils de son employeur: Sam a 5 ans et une réelle affection va naître entre eux.
Possédant une belle somme d'argent ( dont on ignore la provenance) il achète rapidement un lopin de terre puis une maison. Tout aurait pu être parfait s'il n'avait rencontré Sylvan, une très jeune femme épousée pour ne pas dire achetée par le plus gros propriétaire terrien du bourg.
Sylvan et Charlie vont vivre une histoire d'amour aussi passionnée que destructrice sous les yeux de Sam.
Raconté comme cela, ce roman a tout l'air d'une petite bleuette. Mais on en est bien loin. Dès le départ on sent que cette belle histoire ne peut bien finir. Petit à petit la trame du drame se forme et l'auteur tisse habilement son récit.
Le contexte du roman est très important bien sûr: un petit bourg rural de Virginie où tout le monde épie et juge son voisin, où la religion et la peur du péché ont une grande importance et où enfin la ségrégation raciale est bien présente: bref l'Amérique profonde des années 1950.
Un très beau roman pour moi.
Ma note 4,5/5
Re: Robert GOOLRICK (Etats-Unis)
Belle critique, tu me donnes envie de le découvrir
Ladybug- Nombre de messages : 1969
Date d'inscription : 22/05/2009
Re: Robert GOOLRICK (Etats-Unis)
Une femme simple et honnête
L'auteur nous emmène dans le Wisconsin en 1907 par un hiver glacial. Ralph, un homme veuf et seul de 50 ans attend sur le quai de la gare la femme qui a répondu à son annonce passée dans un journal. Sa solitude lui pèse trop et il a décidé de refaire sa vie. Catherine s'est présentée à lui comme une femme simple et honnête.
Dès le départ leur relation est compliquée puisque la femme qui descend du train n'est pas celle dont il avait reçu la photo.
Qui est vraiment Catherine et que vient-elle chercher dans cette région si inhospitalière ? Le lecteur se doute rapidement que ses intentions ne sont pas si honnêtes qu'elle le prétend. Mais Ralph aussi a semble-t-il un passé mouvementé et que cache-t-il derrière ce personnage élégant et respecté voire craint de tous?
J'avais beaucoup apprécié Féroces et Arrive un vagabond du même auteur. Ici le registre est un peu différent et j'ai trouvé ce roman un peu moins abouti que les deux précédents.
Cependant l'écriture et le style de Robert Goolrick sont bien présents. Il analyse avec précision les sentiments des personnages et leur évolution.
Ce roman se lit très facilement et d'autant plus que l'on veut savoir l'issue de cette histoire.....
Ma note 3,5/5
L'auteur nous emmène dans le Wisconsin en 1907 par un hiver glacial. Ralph, un homme veuf et seul de 50 ans attend sur le quai de la gare la femme qui a répondu à son annonce passée dans un journal. Sa solitude lui pèse trop et il a décidé de refaire sa vie. Catherine s'est présentée à lui comme une femme simple et honnête.
Dès le départ leur relation est compliquée puisque la femme qui descend du train n'est pas celle dont il avait reçu la photo.
Qui est vraiment Catherine et que vient-elle chercher dans cette région si inhospitalière ? Le lecteur se doute rapidement que ses intentions ne sont pas si honnêtes qu'elle le prétend. Mais Ralph aussi a semble-t-il un passé mouvementé et que cache-t-il derrière ce personnage élégant et respecté voire craint de tous?
J'avais beaucoup apprécié Féroces et Arrive un vagabond du même auteur. Ici le registre est un peu différent et j'ai trouvé ce roman un peu moins abouti que les deux précédents.
Cependant l'écriture et le style de Robert Goolrick sont bien présents. Il analyse avec précision les sentiments des personnages et leur évolution.
Ce roman se lit très facilement et d'autant plus que l'on veut savoir l'issue de cette histoire.....
Ma note 3,5/5
Re: Robert GOOLRICK (Etats-Unis)
UNE FEMME SIMPLE ET HONNETE : (Wisconsin)
Editions Anne Carrière - 411 pages
J'ai vraiment le même ressenti qu'Aurore : des moments où j'appréciais la lecture, d'autres où j'avais l'impression que rien n'avançait…des moments où je trouvais l'auteur un bon écrivain, et d'autres où il m'indisposait par ses longueurs et son style d'écriture. Des moments où je trouvais l'histoire intéressante et d'autres où je la trouvais à la fois prévisible et abracadabrante. Je me suis forcée après trois quarts de lecture, puis j'ai survolé bien des passages pour le finir tout de même car je voulais en connaître la fin et ses différentes péripéties. Mais j'étais bien contente de le terminer.
2,5/5
Editions Anne Carrière - 411 pages
- J'ai eu une drôle d'impression en fermant ce livre. J'ai apprécié la peinture des sentiments qui émergent peu à peu, j'ai moins aimé le style qui m'a plus d'une fois paru hésitant, le rythme étant dur à tenir. Il n'est absolument pas question de lacunes dans le roman car Goolrick est un bon écrivain. Ce qui m'a manqué c'est un espèce de regain d'intérêt ravivé sans cesse. Car je me suis attaquée à l'ouvrage, je me suis comme qui dirait laissé endormir par la narration. Difficile à décrire mais j'ai dû me "forcer" pour persévérer dans la lecture et pourtant le tour des événements auraient dû me suspendre au récit.:
J'ai vraiment le même ressenti qu'Aurore : des moments où j'appréciais la lecture, d'autres où j'avais l'impression que rien n'avançait…des moments où je trouvais l'auteur un bon écrivain, et d'autres où il m'indisposait par ses longueurs et son style d'écriture. Des moments où je trouvais l'histoire intéressante et d'autres où je la trouvais à la fois prévisible et abracadabrante. Je me suis forcée après trois quarts de lecture, puis j'ai survolé bien des passages pour le finir tout de même car je voulais en connaître la fin et ses différentes péripéties. Mais j'étais bien contente de le terminer.
2,5/5
Chantal- Nombre de messages : 3226
Location : France
Date d'inscription : 22/12/2008
Re: Robert GOOLRICK (Etats-Unis)
Arrive un vagabond
En 1948, à Brownsburg en Virginie, Charlie Beale se présente avec sa camionnette et ses couteaux de boucher. Il montre rapidement ses compétences et gagne l’estime des habitants. Il s’achète une maison et s’intègre dans la communauté, on trouve qu’il ne lui manque qu’une femme. Lui l’a trouvée, mais, malheureusement, elle est déjà mariée. Les amoureux ne pourront toutefois pas résister à leur attirance. Les habitants acceptent d’abord de regarder ailleurs, mais une telle situation ne pourra durer toujours, le drame couve.
Un bon récit bien ficelé. Le personnage de Charlie conserve sa complexité quelques mystères tout au long du récit. Les habitants de la petite ville de Brownsburg ne sont pas dépeints comme une troupe de péquenauds bigots, c’est rafraîchissant. Une chouette histoire.
3,5/5
le Réaliste-romantique
En 1948, à Brownsburg en Virginie, Charlie Beale se présente avec sa camionnette et ses couteaux de boucher. Il montre rapidement ses compétences et gagne l’estime des habitants. Il s’achète une maison et s’intègre dans la communauté, on trouve qu’il ne lui manque qu’une femme. Lui l’a trouvée, mais, malheureusement, elle est déjà mariée. Les amoureux ne pourront toutefois pas résister à leur attirance. Les habitants acceptent d’abord de regarder ailleurs, mais une telle situation ne pourra durer toujours, le drame couve.
Un bon récit bien ficelé. Le personnage de Charlie conserve sa complexité quelques mystères tout au long du récit. Les habitants de la petite ville de Brownsburg ne sont pas dépeints comme une troupe de péquenauds bigots, c’est rafraîchissant. Une chouette histoire.
3,5/5
le Réaliste-romantique
Réaliste-romantique- Nombre de messages : 3257
Age : 48
Location : Outaouais, Québec
Date d'inscription : 30/12/2008
Re: Robert GOOLRICK (Etats-Unis)
Arrive un vagabond
Charlie Beale débarque dans une petite ville de Virginie en 1948. Dans ses valises, un gros paquet de pognon en liquide et un jeu de couteaux de boucherie. Tout naturellement c'est à la Boucherie qu'il trouvera un boulot. Charlie mène une vie tranquille, apprécié de ses nouveaux concitoyens, très pieux. Mais un jour il rencontre la belle Sylvan, mariée au plus gros propriétaire terrien du coin. Le début des ennuis.
Je découvre cet auteur américain avec ce petit roman que j'ai bien aimé. Beaucoup de mystères au début, qui ne seront pas tous révélés d'ailleurs. Une histoire classique, le mari, la femme, l'amant, mais traité d'une façon surprenante.
Note: 3,5/5
Charlie Beale débarque dans une petite ville de Virginie en 1948. Dans ses valises, un gros paquet de pognon en liquide et un jeu de couteaux de boucherie. Tout naturellement c'est à la Boucherie qu'il trouvera un boulot. Charlie mène une vie tranquille, apprécié de ses nouveaux concitoyens, très pieux. Mais un jour il rencontre la belle Sylvan, mariée au plus gros propriétaire terrien du coin. Le début des ennuis.
Je découvre cet auteur américain avec ce petit roman que j'ai bien aimé. Beaucoup de mystères au début, qui ne seront pas tous révélés d'ailleurs. Une histoire classique, le mari, la femme, l'amant, mais traité d'une façon surprenante.
Note: 3,5/5
Le petit montagnard- Nombre de messages : 1334
Location : Toulouse - France
Date d'inscription : 13/01/2011
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