Dominique de RIVAZ (Suisse)
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Dominique de RIVAZ (Suisse)
Dominique de Rivaz est une cinéaste, scénariste et écrivain suisse. Elle est née en 1953 à Zurich.
Crédit-photo : ici
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La poussette - Dominique de Rivaz
(Buchet-Chastel, 2011, 105 p.)
(Buchet-Chastel, 2011, 105 p.)
Une jeune femme raconte son histoire qui s'est arrêtée un fameux jour où le traumatisme s'est formé. Lors d'un cours de puériculture, en pleine adolescence - à quatorze ans précisément -, elle a promené la poussette apportée par sa maitresse ce jour-là. Sauf que la poussette n'était pas vide, sauf que le tour de l'école a pris un tour dramatique. Les années passent et cet événement reste au présent. C'est que la narratrice est maintenant en âge d'avoir son propre enfant et que le blocage demeure. Son passe-temps, sa lubie, c'est d'admirer tous les modèles de poussette, d'en mémoriser les noms, les caractéristiques. Dans sa vie, il y a un homme, qui lui aspire à devenir père et ce n'est pas n'importe quel homme puisqu'elle l'a reconnu comme son mari dès l'apparition dans son champ de vision (et cela semble l'évidence de part et d'autre). Ainsi soit-il... et pourquoi pas être mère, après tout?
Je n'en dévoile pas plus car l'histoire est déjà suffisamment courte pour ne pas être résumée complètement. J'ai toutefois relevé un passage relatant la rencontre incongrue entre ces deux êtres faits l'un pour l'autre : la narratrice et son "héros" de mari :
Mon mari, il a interprété ça autrement, il m'a serrée dans ses bras, il m'a demandé si je ne voulais pas me marier avec lui, parce que lorsqu'il avait ouvert la porte et qu'il m'avait vue là, avec un ventre rebondi plein de balles de golf, il avait eu une vision. Alors on s'est embrassés et j'ai dit oui, entre sa combinaison de plongeur d'obstacles qui gouttait pendue sur un cintre et le vase rempli de balles de couleur comme de gros Smarties. (pp. 28-29)
En somme, ce passage est encore plus parlant qu'un résumé puisqu'il dévoile un grand point commun des deux protagonistes : les balles de golf (qui sont tout sauf inutiles). Et dans leur cas, elles ne se jouent pas seulement sur le gazon.
C'est loufoque et plutôt drôle ! Dominique de Rivaz nous entraine dans son petit monde décalé où même les poissons ont voix au chapitre. Et ça reste cohérent !
Je n'en dévoile pas plus car l'histoire est déjà suffisamment courte pour ne pas être résumée complètement. J'ai toutefois relevé un passage relatant la rencontre incongrue entre ces deux êtres faits l'un pour l'autre : la narratrice et son "héros" de mari :
Mon mari, il a interprété ça autrement, il m'a serrée dans ses bras, il m'a demandé si je ne voulais pas me marier avec lui, parce que lorsqu'il avait ouvert la porte et qu'il m'avait vue là, avec un ventre rebondi plein de balles de golf, il avait eu une vision. Alors on s'est embrassés et j'ai dit oui, entre sa combinaison de plongeur d'obstacles qui gouttait pendue sur un cintre et le vase rempli de balles de couleur comme de gros Smarties. (pp. 28-29)
En somme, ce passage est encore plus parlant qu'un résumé puisqu'il dévoile un grand point commun des deux protagonistes : les balles de golf (qui sont tout sauf inutiles). Et dans leur cas, elles ne se jouent pas seulement sur le gazon.
C'est loufoque et plutôt drôle ! Dominique de Rivaz nous entraine dans son petit monde décalé où même les poissons ont voix au chapitre. Et ça reste cohérent !
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