LEE Eun (Corée)

Merci Elfe, moi qui cherche un bon polar celui-là m'a l'air très sympathique je le note.

il me plait bien aussi!

LEE Eun.

Né à Séoul, Lee Eun a étudié l'histoire de l'art et la photographie à l'université de Hongik. En 2003 son roman policier Qui a tué Spinoza ? a remporté un  grand succès auprès des lecteurs coréens. Il a également écrit deux autres romans policiers et est devenu un auteur majeur dans le genre. Familier de l'univers artistique, il dit avoir voulu, en écrivant Les rats de musée, inviter à réfléchir sur la signification et la place de l'art dans notre époque. Les rats de musée ont également été traduits et publiés au Japon.

Les rats de musée.
Editions Philippe Picquier. 2011 - 218 pages. Traduit du coréen par Lim Yeong-hee et Françoise Nagel.

Quatrième de couverture : Un accident inexpliqué, une singulière disparition, et maintenant un suicide... ça fait désordre dans un établissement aussi respectable que le musée Geongno, célèbre pour sa collection de peinture contemporaine coréenne. En tout cas, c'est l'avis du jeune artiste Kim Jun-li et de son amie Nuri qui, au péril de leur vie, vont tenter de percer les secrets du musée, en marge de l'enquête officielle de la police. Un polar sur les dessous et les trafics du monde de l'art, ou le sang qui jaillit évoque un tableau de Jackson Pollock, et dont la clé de l'énigme pourrait bien se cacher dans le mystérieux tableau de l'artiste vénitien Giorgione, La Tempête.

Mon avis : La signification et la place de l'art dans notre époque ? Certes, comme nous le montre l'auteur, il existe encore des artistes et des conservateurs passionnés par leur métier et honnêtes. Mais pour beaucoup, aussi bien parmi les artistes que parmi les conservateurs et plus encore peut-être parmi les collectionneurs, c'est surtout l'argent qui compte, ce qui mène à des dérives menant jusqu'au crime. L'intrigue est bien menée, le policier fait tranquillement son enquête, mais c'est surtout la finesse d'observation de la jeune Nuri, conservatrice stagiaire, et l'audace du jeune peintre qui vont l'aider à débrouiller l'affaire. Cependant on devine un peu trop facilement quels sont les coupables. Les rats de musée, un bon titre dont le sens n'est découvert qu'à la fin.  Une bonne lecture à laquelle je donnerai la note de 4 / 5.

LES RATS DE MUSEE
LEE Eun
Traduit du coréen par Liu Yeong-hee et Françoise Nagel
Editions Philippe Picquier poche, 2014, 265 pages.

Juste avant une exposition importante, le directeur d’un musée privé de Séoul, célèbre pour ses peintures coréennes d’art contemporain, se suicide. L’enquête policière qui s’en suit amène à découvrir les dessous mafieux du monde de l’art.
Avant son suicide, le directeur du musée, Pak Kilyong,  avait confié au jeune peintre Kim Jung-Ki une enveloppe avec un article destiné à une revue d’art et intitulé « Les rats de musée ». Kim Jung-Ki perd cette enveloppe…
 
Ce roman nous mène sur la piste de la production et de l’écoulement des faux tableaux. Le journaliste destinataire de l’enveloppe du directeur Pak est en train de mener une enquête sur les faux tableaux en vue d’un article. L’inspecteur qui mène l’enquête apprend comment gonfler la cote d’un artiste avant sa mise en vente sur le marché de l’art…


Le lecteur découvre le milieu de la peinture en suivant cette enquête policière sur les dessous du monde de l’art. En même temps, ce livre est une lecture riche du tableau de Giorgione, « La tempête ». C’est un roman  agréable à lire, une fois que le lecteur a réussi à se familiariser avec les noms coréens, et le suspense est tenu jusqu’à la fin du roman. C’est un roman policier coréen mais qui pourrait être un roman policier parisien. Le monde de l’art n’est-il pas international ?

Note 4/5