A.E. VAN VOGT (Canada/Etats-unis)

De : Youpelidou (Message d'origine) Envoyé : 2002-10-31 14:51
Amateurs de science-fiction, vous venez de trouver votre homme. Alfred Elton van Vogt né en 1912 saura sans aucun doute possible vous étonnez par sa vision du futur.

Je viens de lire la trilogie du Non-A (ou du A? Bizarrement, les titres sur mon livre font allusion au Non-A tandis qu'à l'intérieur, les pages sont titrées A, cherchez à vous y retrouver...).

Gilbert Gosseyn est un homme avec un particularité surprenante puisqu'il y a des "doubles" de lui, à diverses phases de développement. Si Gosseyn trouve la mort, un nouveau Gosseyn est mis en route, avec la mémoire du Gosseyn précédent ou de tous les Gosseyn précédents. Il accumule ainsi les connaissances et le bagage de ses prédécesseurs. Gosseyn ignore au départ qu'il peut "survivre" et l'apprends d'une manière assez efficace.

Vous faires le résumé serait ardu. Si vous êtes attiré par la science-fiction et que vous n'avez jamais lu de Van Vogt, vous devriez faire un petit détour de son côté. Si la science-fiction n'est pas votre tasse de thé, vous pouvez passer votre tour sans problème.

Ce n'est pas un livre que j'achèterais mais je suis contente des moments que j'ai passé à le lire. Il est probable que je lirai autre chose de cet auteur, quand j'aurai le goût d'un bon livre de s-f.

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From: nimbus Sent: 7/9/2004 5:19 AM
A. E. Van Vogt "A la poursuite des slans" J'ai Lu n°381
paru en 1940 ? 218 pages.

L'auteur.
Né en 1912, canadien d'origine, il s'est installé à Los Angeles.
Il a écrit une trentaine de romans, dont de nombreux best-sellers. Le présent ouvrage a été tiré à 650 000
exemplaires, rien qu'aux Etats Unis.

L'histoire.
C'est de la science-fiction! Sur Terre, à une époque indéterminée, cohabitent très mal des humains plutôt décadents,
des slans incomplets, intelligents mais craintifs et belliqueux, et quelques slans parfaits.
Ces derniers ont toutes les qualités, surdéveloppés intellectuellement et physiquement, ils sont capables de télépathie
et d'hypnose, et ils sont pacifiques.
On suit les aventures de Jommy Cross un jeune slan au destin fabuleux....
On le voit, l'histoire est abracadabrantesque!

Mon opinion.
Il faut lire ce livre au premier degré, sans trop chercher à comprendre car il y a trop d'invraisemblances et
d'incohérences! Beaucoup de rebondissements, mais également beaucoup de caricatures: les méchants d'un côté, les
gentils de l'autre! On ne se fait pas trop de soucis pour ces derniers car on voit vite que rien n'empêcher leur
victoire.
Personnages et sociétés sont schématisés à l'extrème, et l'écriture est queconque.
Peut-être conviendrait il de replacer ce livre en son époque, mais je pense pour le moins qu'il a très mal vieilli.
J'ai déja lu ce livre il y a plus de 25 ans, mais il ne m'en restait pas grand chose! Maintenant je sais pourquoi!

Note: 3 / 5 en étant très indulgent!

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From: Philcabzi5 Sent: 6/12/2007 8:03 AM
Le monde des non-A

Ed. J'ai lu, 1970 (édition définitive), 309 pages, traduit par Boris Vian

Note: 4/5

Résumé (Wikipédia):

Un homme découvre que son identité mentale a été altérée sans qu'il sache par qui ; il part alors à la recherche de son identité réelle. Au cours de cette quête, il périt, mais son « esprit » se réincarne aussitôt dans un autre corps semblable au sien. Des examens montreront que ce corps possède de la matière cérébrale additionnelle, dont il apprendra à se servir et qui lui permettra de mettre en échec un projet d'invasion de la planète Vénus (alors colonisée) par une civilisation galactique hostile.

Mon avis:

Ce livre parut pour la première fois en 1948 était parfaitement révolutionnaire. Il est à la fois roman policier, de science-fiction, conte philosophique et essai. A.E. van Vogt utilise dans ce roman les nouvelles idées d'Alfred Korzybski sur la sémantique générale. Je ne vous expliquerai pas vraiment ce que c'est car c'est plutôt complexe, mais disont que dans le livre, les philosophies d'Aristote et de Newton sont rejetées (non-A et non-N) et que prime la physique quantique!

Il ne faut pas lire ce livre avec des yeux de 2007 mais essayer de ce remettre dans la peau des gens à cet époque bouillonante d'idées. Il faut dire aussi que j'aime bien les vieux livre de science-fiction pour voir comment les gens voyaient l'avenir et voir s'ils avaient raison!

Citation:

Un être humain est une structure physico-chimique dont la conscience d'exister provient d'un système nerveux complexe. Après la mort, le corps se désintègre; la personnalité survit en un certain nombre d'impulsions-souvenirs déformés dans le système nerveux des autres. A mesure que les années passent, ces souvenirs s'affaiblissent.

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From: lejeez Sent: 6/12/2007 5:16 PM
J'ai lu ce roman il y a quelques années, et j'ai retrouvé une critique d'outre tombe :

"Le monde du non A est ce genre de roman qu'on lit en se demandant quand est ce qu'il va commencer ?
Comme du Kafka ou du Lovecraft, la première lecture est assez difficile. L'auteur impose dès les premières pages un concept (la Machine et ses jeux) dont on peut raisonnablement penser qu'il constitura le fondement du roman (comme le rétrécissement dans l'homme qui rétrécit, la psychohistoire dans Fondation...) or au contraire, celui ci devient presque un détail. Les évènements sont quasiment des non-évènements, les rapports entre les personnages deviennent de plus en plus complexes jusqu'à devenir incomprréhensibles. Bref rien dans ce roman n'est conventionnel, et on se demande si à l'image de la philosophie non A, l'auteur n'a pas voulu écrire un roman non-aristotélicien. "

Avec le recul, je me rappelle que j'avais pas trop aimé le lire, mais adoré l'avoir lu.
Il paraît que Van Vogt pour trouver ses idées barrées avait une méthode assez particulière, il faisait sonner son réveil plusieurs fois par nuit, et notait ce qu'il lui venait à l'esprit, les rêves qu'il avait pu faire...
Je recommande sa lecture pour ceux qui veulent découvrir un autre visage de la science fiction, celui qui préfigure philip K. Dick.

"Malgré le risque, Gosseyn ne fut pas surpris de constater qu'ils progressaient. Selon une curieuse loi psychologique, ceux qui avaient un but se trouvaient protégés de ceux qui n'en avaitent pas."

"Thorson était un machiavel : il n'aimait ni ne détestait son prisonnier. Il était prudent et résolu. Crang restait neutre. Curieuse sensation que celle qu'il recevait de cet homme. Neutre, absorbé, préoccupé, jouant un jeu si complexe qu'il n'en pouvait résulter aucune réaction nette"

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De: joubjoub (Oorspronkelijk bericht) envoyé: 10-4-2008 11:33
.:: Le monde des Ā (Alfred E. VAN VOGT) ::.

Le monde des Ā est un roman de science-fiction, écrit en 1945 par le canadien Alfred E. van Vogt et traduit en français en 1953 par Boris Vian. Le titre se prononce : "le monde des non-A".

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Titre original : The World of A

Résumé : XXVIe siècle. Difficile de se faire une identité dans l'immensité anonyme de l'Empire Galactique... Surtout quand on est amnésique.

Car en prenant part aux jeux de la Machine - qui permettent aux gagnants de rejoindre la caste des nantis sur Vénus -, Gilbert Gosseyn découvre qu'il n'est pas l'homme qu'il a toujours cru être. Ses souvenirs ne sont pas les siens, sa femme qu'il croyait décédée n'est pas morte, d'autant qu'il n'a jamais été marié ! Il peut même ressusciter lorsqu'on attente à sa vie...

Mais malgré cette aptitude à se réincarner, il comprend vite qu'il n'est qu'un pion au sein d'un vaste complot dont la finalité lui échappe. Un pion ou... la pièce maîtresse ? (Source : J'ai lu)

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Jeu d'échec cosmique, conflits galactiques, souvenirs et identités truqués, humanité gouvernée par une machine des jeux... sont quelques uns des éléments de ce roman inclassable. Ce livre est aussi une réflexion personnelle sur soi et sur le monde.

L'histoire est captivante : cette quête d'un homme, qui va se révéler rapidement être un mutant et qui se cherche lui-même, tout en étant bousculé par des forces qu'il ne maîtrise pas et qui ne le maitrîsent pas plus ! La "philosophie" ou mode de pensée non-aristolécien (non-A) du héros le rende atypique par rapport aux héros habituels.

L'auteur propose une histoire à la fois intelligente et complexe, sans violence inutile ou descriptions lassantes. De l'action et de l'action. Des retournements de situations et des intrigues prenantes. Une excellente aventure qui vous embarque très vite et très loin. Des personnages mystérieux et des évènements surprenants.

Ce livre fait beaucoup réfléchir, et ce, de façon intense, philosophique, mais toujours agréable.

Ce roman est considéré comme un grand classique de la science-fiction des années 50. Il suscita à sa sortie autant d'enthousiasmes que de violentes critiques.

Note : 4/5

P.S. : Ce roman fait partie du Cycle du A et possède une suite intitulé Les joueurs du A.

La Faune de l'espace, A.E. Van Vogt
J'ai Lu, 1977, 308 pages

La Faune de l'espace est un recueil de quatre nouvelles qui forment un roman assez inégal. On suit le Fureteur, un vaisseau avec à son bord une multitude de scientifiques qui part à la découverte de mondes inconnus. Mais au cours de ses pérégrinations le vaisseau va croiser des monstres terribles dont le but est de détruire les humains afin d'assurer leur survie.

L'ensemble est assez inégal. La première partie avec un félin monstrueux est assez risible, les humains naïfs ou cons, font monter le monstre dans le vaisseau au mépris de leur sécurité. Dans la deuxième on voit des extraterrestres qui essaient d'entrer en contact avec les humains par le biais d'hallucinations mais qui ont des effets dévastateurs. La troisième est sûrement la plus intéressante, une entité qui arrive à modifier la structure moléculaire des choses a besoin d'êtres vivants pour pondre ses œufs. Eh oui ça ressemble beaucoup à Alien. Van Vogt a même le procès contre la Twentieth Century Fox car le scénario ressemblait trop à la nouvelle. La dernière l'extraterrestre est inexistant et le récit est plombé par une lutte politique au sein des scientifiques.

Les humains n'ont aucune difficulté à s'en sortir car ils ont parmi un nexialiste : quelqu'un qui connait toutes les matières scientifiques pour résoudre des problèmes car les scientifiques par une trop grande spécialisation n'ont plus de vue d'ensemble. Ce qui fait du nexialiste une sorte de surhomme.
J'ai un sentiment mitigé sur ces nouvelles en raison de la facilité des hommes à se sortir des difficultés et du caractère répétitif. Mais l'ensemble est intéressant en raison de l'inventivité dont fait preuve Van Vogt.

3/5

J'ai lu, 318 pages
3/5

Je viens de finir La faune de l'espace qui est effectivement plus un recueil de nouvelles ayant pour fil conducteur le Fureteur, qu'un roman. Je partage tout à fait l'avis de Chiwi, c'est inégal, parfois assez simpliste et expéditif mais l'aventure avec Ixtl, la créature qui survit dans l'espace, sort du lot. Je recommanderais éventuellement l'ensemble à des jeunes ou à ceux qui lisent dans les transports car ce "roman" est facile à suivre et, somme toute, pas désagréable à lire!

Rencontre cosmique


Ma note: 3.5/5

Résumé: On est en 1704 sur le bateau du pirate Fletcher, cet ancien baron déchu à cause de ses vues politiques. Il vient tout juste de jeter la jeune Lady Hemistan à la mer puisqu'elle a choisi la noyade au viol. Mais il y a aussi autre chose qui vient de descendre sous les flots: une torpille sous-marine qui récupérera la jeune femme et duquel sortira un jeune garçon qui semble pouvoir répondre à toute les question du capitaine. Un grand vaisseau spatiale fera aussi apparition, flottant sur l'eau car ne sachant pas trop où se mettre, et peuplé de robots du futur. C'est que le Temps s'est compressé, il fait des saut un peu comme un disque qui saute. Les personnages se retrouvent des années ou des heures en arrière, se souvenant de tout, tentant maintenant de prendre des chemins différents. Et tout ça à cause de l'atome centrale du Big Bang!

Mon avis: C'est toujours très difficile de résumer ce genre de roman en quelques lignes. Il n'y a rien de standard ou de prévisible, donc soit on dit tout, soit on laisse l'imagination faire son travail. J'ai bien apprécié ma lecture, je me suis laissée emporter par l'histoire qui faisait des bonds en arrière au détour d'une phrase. Il peut être déroutant de lire ce genre de S-F, car l'auteur assume qu'on connaît l'univers dont il parle, il ne nous prend pas par la main en nous donnant toutes les informations, mais laisse notre imagination remplir les trous. L'écriture est fort agréable, l'auteur a écrit des personnages qui ont de la répartie ce qui m'a fait sourire à quelques reprises.

A LA POURSUITE DES SLANS
A.E VAN VOGT
J’AI LU 217 Pages
089/2023
 
Résumé (4° de couverture)
L'humanité compte parfois des génies qui sont admirés et respectés. Mais qu'arriverait-il si, au sein de la race humaine, se développait une autre race, d'un niveau mental infiniment supérieur, celle des Slans ? Ne seraient-ils pas craints, haïs, pourchassés puisque supérieurs et donc redoutables ? Pourtant, le Slan, c'est l'avenir de l'homme, le prochain stade de son évolution. Voici son histoire à travers celle de ses membres les plus parfaits, Jommy Cross et la belle Kathleen, traqués, pourchassés, par la planète entière et cependant triomphants car rien ne peut arrêter l'évolution inéluctable de l'humanité.
 
L’auteur, le livre et moi
 
Plus que l’auteur ou le roman, ce qui importe aujourd’hui est plutôt le genre. Celui de la S.F. J’ai bien évidemment lu pour mes débuts de lecteur René Barjavel, ou encore plus récemment Ray Bradbury et son célèbre « Fahrenheit 451 » que je considère, peut-être à tort, comme des auteurs d’anticipation. Après avoir questionné les spécialistes, A.E Van Vogt c’est trouvé être l’auteur disponible dans les bacs des bouquinistes parmi ceux conseillés. Il est donc un peu mon parrain de ce premier voyage
 
Mon avis
 
Premier constat : Un lecteur de S.F doit être formé à la gymnastique nécessaire à son esprit pour accepter toutes les possibilités physique, intellectuelle, culturelle (et que sais-je encore) des personnages pour se sortir de situations des plus scabreuses. Et j’avoue n’être pas prêt à cela. Je trouve très (ou trop) facile de donner des pouvoirs inattendus venus de nulle part pour faire avancer l’intrigue. Bref, il faut abandonner tout pragmatisme pour lire de la S.F.
Ce roman est truffé de ce genre de manipulation et se limite à une course poursuite entre différents groupes ethniques extraterrestres. Tout semble facile au héros pour atteindre un objectif de départ dont bien vite on oublie le contenu.
Vous aurez compris que je reste très mitigé sur l’intérêt du roman. Du roman, mais pas du genre. C’est une première approche, et pour un avis ferme et définitif il ne faut pas s’arrêter à si peu. Je rééditerai donc un nouvel essai courant de l’année prochaine. Promis !
 
Ma note : 2.5 / 5

Geromino : Tu lis dans les esprits ??? En tout dans le mien  . Tes commentaires résument mon analyse post-lecture. C'est d'ailleurs pour cela que je n'abandonne pas l'idée de poursuivre l'expérience. Comme pour le genre policier, il doit y avoir pour le genre S.F différents univers, différents styles. Sans être un spécialiste, j'ai effectivement trouvé l'écriture un peu désuète. D'une autre temps. Je ne désespère pas de trouver un 1° auteur qui m'accrochera et ainsi m'aidera à accrocher aux wagons S.F. Et si en plus tu m'aides en cela ... 

De Van Vogt il me semble avoir lu les A il y a longtemps . Je n'en ai pas de souvenir

"A la poursuite des Slans"   J'ai lu 1989     217 pages
                         
                                               
                        Sur Terre, à une époque lointaine et indéterminée. 
                        Depuis plusieurs siècles s'est développée une race mutante dotée de capacités physiques et intellectuelles plus évoluées que la norme humaine: les Slans. Pourvus d'une sorte de cornes sur le dessus de la tête, ils sont notamment doués du pouvoir de lire dans les pensées. Considérés comme extrêmement dangereux, nuisibles et cruels envers le peuple des humains, ils sont traqués impitoyablement, et abattus sans état d'âme. 
                         Le charismatique président Kier Gray, plutôt bien disposé à l'égard des Slans, tente de tempérer les ardeurs fanatiques et violentes de son chef de la police, John Petty, qui veut les éradiquer jusqu'au dernier. Mais Gray doit aussi faire face à un complot qui vise à le destituer. Kathleen Layton, une jeune Slan qu'il protège, l'aide lors d'une confrontation avec le Conseil. 
                         Jommy Cross, est un jeune Slan en fuite, dont la mère vient d'être tuée par la police. Chez une vieille dame qui l'héberge, il grandit en perfectionnant ses connaissances, puis se lance dans la lutte contre les oppresseurs. Il découvre qu'une autre espèce de Slan existe, ne possédant pas de cornes, ni le pouvoir de télépathie, qui cherche à nuire aux Slans à cornes.
                          Jommy va devoir se battre contre deux ennemis qui veulent sa perte. 
          
                         Je vais d'abord corriger ce que j'ai dit bêtement plus haut en parlant d' "écrits ratés, bâclés ou alimentaires", tentant une explication afin de minimiser la déception de Dkois. 
                         Ce livre, écrit dans les années 40, est considéré par les amateurs avertis de Science-Fiction comme un incontournable du genre ( pour en savoir plus ). Mais n'étant pas un amateur "averti", je ne le classerai donc pas comme "incontournable". Ce roman m'a paru dans l'ensemble assez compliqué à suivre, parsemé de situations pas toujours très cohérentes, voire peu crédibles, disons même carrément extravagantes! Un pistolet atomique fabriqué plus ou moins artisanalement, qui creuse des tunnels; des vols vers la Lune et Mars en astronef sans guère de précisions particulières; et quelques approximations ici ou là. Pas mal de facilités en somme, afin d'élaborer une histoire un peu rocambolesque. 
                         J'ai failli abandonner la lecture à plusieurs reprises. Finalement, je suis content d'être allé au bout. Après réflexion (s), je me suis dit qu'il ne fallait pas oublier que Van Vogt a écrit cela dans les années 1940, que les voyages spatiaux étaient encore des rêves et que les effets en matière de force nucléaire en étaient encore à de vagues projets. Donc, indulgence à ce niveau-là.
                          Par contre, le sujet dominant, qui est celui de l'acceptation par l'Homme d'une évolution de sa propre espèce amène un sujet de réflexion qui pourrait avoir des échos encore actuellement. Et là, on voit bien que ce n'est pas gagné! 
                          Pour conclure: un livre parfois brouillon, un peu "barré", mais écrit il y a 80 ans!

Note: 3,5/5

Effectivement il faut se dire que ce roman a été écrit il y a 80 ans en tout cas cela ne m'a pas gênée pour Fondation de Asimov écrit en 1951