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Gabriel GARCIA MARQUEZ (Colombie)

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Message  Mousseline Mar 25 Nov 2008 - 13:36

De: Mousseline

Gabriel Garcia Marquez - L'amour au temps du choléra
(LGF/Livre de Poche, 1992, 479 pages)

Un grand bonheur de lecture! La passion, la grande passion!

L'histoire se déroule dans les Caraïbes, elle tourne entre deux personnages principalement. Florentino, dans sa prime jeunesse, est tombé follement amoureux de Fermina. Celle-ci accepte de l'épouser mais elle finit par rompre les fiançailles. Et plus tard elle se marie avec un médecin célèbre.

Florentino passe sa vie à attendre la mort du médecin. Il espère épouser la veuve. En attendant il multiplie les aventures, et ceci est raconté avec tellement d'humour, d'imagination, qu'on se laisse séduire facilement. C'est un personnage adorable et attachant, il m'a fait sourire bien des fois.

De son côté Fermina fait la belle vie. Elle est très en vue dans la belle société de la ville. Mais est-elle si heureuse que ça finalement avec son beau et riche médecin?

Un bouquin que j'avais très très envie de lire vite parce que je voulais toujours savoir la suite mais je m'efforçais de ralentir le rythme afin de savourer tous les détails. Mais ça m'a pris un bon 40 pages pour embarquer dans l'histoire. Et sûrement un autre 40 pages pour comprendre l'humour de Gabriel Garcia Marquez.

Un livre qui m'a vraiment envoûtée, ensorcelée. Il y a un quelque chose qui fait que c'est absolument génial... c'est sûrement la passion ce quelque chose.

Note : 5/5
(Mousseline)


De: Chatminou

L'amour au temps du choléra

Quel conteur que ce Garcia Marquez! Une plume qui coule, qui glisse, qui étonne. De la poésie, de la belle poésie, de la grande poésie. Un imaginaire débridé, insolite qui nous fait parcourir les méandres de l'esprit humain. Des punchs à la tonne, des punchs inattendus, surprenants, inimaginables.

À lire pour celles qui aiment les surprises, pour celles qui détestent le câble à bateau, pour celles qui rêvent d'être étonnées. Une magnifique histoire d'amour, charnelle, sensuelle, chaude comme les Caraïbes. La découverte d'un monde inconnu, d'un siècle disparu, l'évolution d'un peuple, le passage du temps. Une histoire d'amour à distance qui se déroule sur plus de soixante ans.

Note : 4.9/5
(Chatminou)


De : mamanlouve (Message d'origine) Envoyé : 2002-12-30 11:04

Gabriel GARCIA MARQUEZ - L'amour au temps du cholera....

super bon livre mais que je n'ai pu apprecier autant que je l'aurais voulue. JE l'ai trouver long, plein de longeur et j'avoue avoir sauter plusieurs ligne tout du long de ma lecture. Je ne l'ai pas abandonner que pour une seule et unique raison...on m'ena vais dit grand bien.

Je lui donnerias un 3.5/5


De: Gabrielle

J'ai enfin terminé L'amour au temps du choléra. Ou peut-être devrais-je dire, j'ai déjà terminé...

Je l'ai lu au compte-goutte, cette lenteur étant un peu par manque de temps, mais surtout par goût de vivre au rythme de l'histoire. Comme les personnages qui évoluent tranquillement, comme Florentino Ariza qui attend 50 ans 4 mois et 10 jours avant d'enfin vivre l'amour de sa vie avec Fermina Daza. J'ai lu ce livre à petites doses, avec une patience résignée, mais avec l'espoir que l'amour vivrait. Je n'avais pas du tout envie de le dévorer, bien que parfois je sois boulimique de lecture. La lenteur, la langueur, le và-et-viens entre le passé et le présent, entre les étapes de vie, entre les liens des personnages... Tout ça me berçait, comme les flots du Magdalena berçaient les paquebots de la Compagnie Fluviale des Caraïbes.

Dans ce beau roman d'amour et d'amitié, Gabriel Garcia Marquez nous propose une longue introduction. Je déteste les longues introductions! Mais celle-ci nous mets en scène le climat, la géographie, le peuple, quelques coutumes, à travers un personnage qui prendra une autre importance au cours de l'histoire...

C'est mouvant, émouvant, sensuel, et quelques fois érotique (la passion du Docteur Juvenal Urbibo avec la senorita Barbara Lynch... oufff), souvent cocasse, toujours touchant.

Note : 5/5
(Grabielle)


De: Doubibi

L'amour au temps du choléra

Une merveille! Une perle! Un plaisir littéraire à savourer à petit feu car très très riche.

Il est facile de se perdre dans l'interprétation des phrases aux mots fancy, expressions espagnoles et fantaisies littéraires. Il y a plein de mots dont j'ignorais la signification! Cet auteur (la première fois que je le lis!) a le DON d'utiliser les mots justes pour décrire des banalités de la vie auxquels il a osé donner de l'importance, et ces détails, racontés par Marquez, sont splendides à lire parce qu'on les vit tels quels tellement ils sont décrits à la perfection.

Aussi, le plus étrange, c'est que l'histoire se passe vers la fin des années 1800 dans un univers de convenances et de politesses, d'élégance et de bonnes manières, mais que parmi les superbes phrases (l'auteur a une plume remarquable, impressionnante), on y trouve de magnifiques descriptions comme celles où l'on raconte que Juvenal Urbino (assez spécial aussi le fait de toujours nommer les personnages par leur nom ET prénom) est le premier homme que Fermina Daza a entendu pisser, aussi, la fois où Florentino Ariza a une subite et urgente envie de péter lorsqu'il fit une des plus importantes rencontres avec la femme de sa vie, ou encore, cette fois où à un moment aussi important, un oiseau défèque sur la broderie de Mademoiselle. Les aventures sexuelles de Florentino Ariza sont toutes aussi passionnantes les unes que les autres, les chicanes de couple entre le Docteur et sa femme mignonnes comme tout, les répliques du perroquet, les manigances et sournoiseries de Fermina Daza...

MOUAH! Un délice! Mais je suis bien heureuse de l'avoir enfin fini, il est très épuisant à lire! Je suis vraiment impressionnée par l'imagination débordante de cet auteur que je ne connaissais pas! Un MUST! J'adore son humour de pince-sans-rire, cette façon de décrire des scènes tordantes en gardant un sérieux impeccable... une vraie merveille!

Note : 5/5
(Doubibi)




De : 5859Chouette Envoyé : 09/07/2003 17:28
Gabriel GARCIA MARQUEZ - Pas de lettre pour le colonel. Ed. Grasset 1980, 125 pages

Tous ceux et celles qui n'ont encore rien lu de cet auteur, si vous ne voulez pas vous engager dans un pavé du style Cent ans de solitude ou L'Amour au temps du choléra, je vous conseille de commencer votre exploration par ce roman très court. Il annonce bien les thèmes de prédilection chers à Marquez et vous y découvrirez tout son génie de la narration.

En deux mots : un vieux colonel à la retraite vit dans le dénuement et la pauvreté la plus totale en compagnie de sa femme asthmatique. Ils survivent tous les deux en espérant depuis 20 ans recevoir une lettre qui leur confirmerait l'allocation d'une pension d'ancien combattant qui leur permettrait de finir leurs vieux jours sainement.
Le plus touchant dans cette histoire, c'est la dignité du colonel et l'amour partagé de ce couple aux réparties délicieuses. Une approche du temps qui existe ou pas, cette impossibilité à appréhender l'avenir.
Le plus cocasse est la présence d'un coq de combat dans lequel reposent tous les espoirs de rentrée d'argent si la lettre n'arrive pas.
C'est simple, c'est un joyau d'une simplicité déroutante !

Note : 5/5


De : Mousseliine Envoyé : 29/07/2003 23:30

Douze contes vagabonds - Gabriel GARCIA MARQUEZ

Dans ces contes tous les personnages sont des sud-américains qui vivent ou séjournent en Europe surtout en Espagne et en Italie. Souvent il survient une aventure extraordinaire, un évènement très surprenant. L'atmosphère est parfois terrifiante comme par exemple cette femme qui par erreur est enfermée dans un asile ou encore les deux enfants qui ont retrouvé leur bonne assassinée de dix-sept coups de couteau...

Dans l'ensemble c'est moyen. C'est agréable à lire mais sans plus on est bien loin d'un chef d'oeuvre. Il manque le quelque chose qui fait qu'on a affaire à un très bon livre... c'est souvent plat, monotone, sans enthousiasme, banal. Mais par contre j'ai beaucoup aimé quatre de ces contes et franchement je vous suggère d'emprunter le livre à la bibliothèque, si vous voulez le lire à tout prix, et de vous contenter de lire Je ne voulais que téléphoner, Dix-sept anglais empoisonnés, L'été heureux de Mme Forbes et La trace de ton sang dans la neige. Selon moi c'est de loin les meilleures histoires de ce livre, le reste n'en vaut pas la chandelle!

note: 3.5/5


De : 5859Chouette Envoyé : 03/08/2003 10:25
J'ai l'intention de lire toute l'oeuvre de Marquez. J'avance tout doucement et je dois dire que ses contes et récits me plaisent autant si ce n'est plus que ses romans.

Douze contes vagabonds : d'inégale saveur, ces contes m'ont bien plu mais depuis que je découvtre les autres, je dirai que dans l'ensemble ce ne sont pas les meilleurs. 4/5
Les funérailles de la grande mémé : aussi bien que Pas de lettre pour le colonel, 5/5.
Récit d'un naufragé : on ne retrouve pas le style de Marquez mais c'est un récit intéressant car il marque un tournant dans la vie de l'auteur qui se voit obligé de fuir la Colombie du dictateur militaire Gustavo Rojas, suite à la parution de ce récit dans le journal dans lequel il travaillait. 4/5


De : 5859Chouette Envoyé : 04/08/2003 22:59

L'Incroyable et triste histoire de la candide Erendira et de sa grand-mère diabolique

Un recueil de sept nouvelles d'inégales longueur et saveur. A n'en lire qu'une, bien que ce serait vraiment dommage, lire celle qui donne son nom au tître du recueil. Elle est extraordinaire !

Calou


De : Polo Envoyé : 10/08/2003 13:47

Cent ans de solitude de Garcia Marquez

Cette oeuvre est considérée comme le chef-d'oeuvre du 20e siècle selon un sondage international. C'est 100 ans d'histoire de la Colombie à travers celle d'une famille. Comme c'est une oeuvre sud-américaine, elle en a toutes les caractéristiques. Comme disait Émile Olliver dans Mille eaux : «sous les tropiques, il n'y a pas que la végétation qui soit exubérante; les êtres le sont aussi.» Ne soyez donc pas surpris d'apprendre que le grand-père avait le pénis en tire-bouchon.

C'est une oeuvre magnifique en autant que l'on fasse l'effort de se pénétrer de la culture de l'Amérique du Sud. C'est une épopée dans le sens que la définissait Victor Hugo : «L'histoire écoutée aux portes de la légende.» Avec les peuples tropicaux, le farfelu est quelquefois mensonge, mais quelquefois vérité comme le chante Gilles Vigneault.

Note : 5 / 5


De: Dytal

Chronique d'une mort annoncée

La rumeur que les jumeaux Vicario veulent assasiner Santiago Nasar a circulé pendant plusieurs heures dans leur petit village. Toutefois le principal intéressé a été tué sans que personne n'agisse.... pourquoi? C'est ce que tente de nous expliquer dans son roman Gabriel Garcia Marquez.

C'est vraiment un bon roman, avec du suspense jusqu'à la fin. J'ai adoré. Toutefois là où j'ai eu de la difficulté c'est au niveau du nombre infernal de noms propres ce qui fait que la lecture est un peu mélangeante!

Note : 4/5
(Dytal)



De : boogok Envoyé : 2003-07-24 13:28

Gabriel GARCIA MARQUEZ - La Mala Hora

3/5

Un village, après avoir connu la guerre civile, retrouve un certain ordre grâce (sic) à un régime de terreur. Des tracts anonymes sont, depuis peu, accrochés aux portes des gens. Des vérités y sont écrites mais qui raniment des rancunes, des rancoeurs, des vengeances.

C'est un 3/ 5 qui m'est personnel. Autant j'aime certains passages des livres de Gabriel Garcia Marquez, autant certains autres passages ont sur moi un effet soporifique.

J'avais essayé de lire "Cent ans de solitude" et je m'étais arrêtée à mi-chemin. Certaines phrases de Gabriel Garcia Marquez m'endorment carrément et je n'ai aucune explication logique! Ça ne m'accroche pas, point.

J'aime ses personnages, j'aime sa façon de décrire les situations parfois. À d'autres moments, il me semble qu'il étire la sauce. Je peine à tenter de mettre des images sur ses écrits.

Bref, c'est bon. J'ai suivi jusqu'à la fin. Mais définitivement, quoique je lui reconnaisse des qualités indéniables, Gabriel Garcia Marquez n'est pas un de mes auteurs favoris.


De: Boogok

Gabriel Garcia Marquez - Chronique d'une mort annoncée
(LGF/Livre de Poche, 1987, 116 pages)

J'ai aimé le ton anecdotique du récit; l'intimité qui s'est créé entre le narrateur et moi, l'impression qu'on me racontait une histoire. Le côté un peu burlesque de l'histoire à cause des personnages très typés et pourtant si près de la réalité, m'a fait sourire. Et c'est en même temps si dramatique!

Le .5 c'est pour le silence quant à la culpabilité présumée de l'homme assassiné!

Note : 4.5/5
(Boogok)
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Message  gallo Dim 14 Déc 2008 - 17:24

De : Cryssilda_ Envoyé : 15/01/2004 23:37

Cent ans de solitude de Gabriel Garcia Marquez

L'histoire : Le destin de la famille Buendia, pendant 100 ans, dans le village de Macondo.

Alors là, j'ai été épatée ! Ce livre est un petit chef d'oeuvre ! C'est un récit où les personnages et les situations se mélangent, on a cette impression d'être complètement perdu par le nombre de personnages qui s'appellent tous pareil à travers les générations à quelque variations près, avec ce mouvement cyclique dans ce qui arrive... mais comme je me le disais dès que j'ai commencé à être un peu perdue : C'est fait exprès ! C'est déroutant mais passionnant - et c'est fait exprès.

Le loufoque se mélange à la magie et à la superstition, et Gabriel Garcia Marquez nous fait passer des situations complètement tordues pour complètement normales.

Je n'y connais absolument rien en histoire colombienne mais j'ai bien l'impression que ce récit est fortement marqué par la guerre civile, la dictature et la censure.

Bref, je conseille ce bouquin à tous.

Ma note : 5/5

Cryssilda


De : melodie74 Envoyé : 30/03/2004 02:34

García-Márquez, Gabriel (v.o. 1967) Cent ans de solitude. 437 pages.

Une saga familiale qui se déroule sur un siècle et où les personnages sont plus flyés les uns que les autres, où le réel se marie avec l'irréel, où la magie fait partie du quotidien...

Ce livre est probablement mon livre préféré dans tous ceux que j'ai lus...C'était ma troisième lecture et j'ai encore trouvé des choses nouvelles! La première fois que je l'avais lu, je n'avais aucune notion d'histoire sud-américaine et depuis, j'en ai appris un peu plus et c'est plus facile de situer les événements du livre.

L'histoire du livre évolue comme l'histoire de la Colombie, mais ce n'est pas la partie la plus importante du livre. Le plus important, ce sont les personnages et leurs histoires, leur bonheur et leur peine. Souvent, dans les livres, on nous présente de superbes personnages mais on ne les développent pas, Ici, García-Márquez nous les décrit de fond en combe, dans toute leur beauté et tous leurs vices.

Je ne sais pas trop quoi dire car pour moi, ce livre est un chef d'oeuvre. J'adore absolument tout...L'écriture est extraordinaire, les personnages déroutants, l'histoire absolument grandiose, les émotions présentes du début à la fin et les surprises n'en finissent plus...

Ma note : un 10/5! J'ai déjà hâte de le relire...

Mélodie


De : Friisette Envoyé : 30/03/2004 02:42
Mélodie, à lire ta critique, je me demande bien ce que j'attend pour le lire! Surtout qu'il est dans ma PAL... Je pense que c'est la peur d'être déçue ou de ne pas aimer autant que toi. J'aimerais ça adorer, mais j'ai peur...

J'ai essayé de lire L'amour aux temps du choléra à deux reprises et je n'ai pas accroché.

Tu as un argument convaincant pour me décider?


De : melodie74 Envoyé : 30/03/2004 03:32
Frisette, j'ai deux arguments :

1. J'ai absolument détesté L'Amour au temps du cholera...J'ai essayé à 2 reprises comme toi de le lire. La troisième fois, je me suis dit que j'allais le finir et je l'ai fait mais je sautais tellement de pages...Il ne faut pas comparer les deux oeuvres.

2. L'argument décisif pour lire ce lire c'est une envie de te lancer dans une méga saga familiale qui met en vedette une famille un peu, comment dire, désiquilibrée! Il faut laisser tomber toutes balises de réalité. Le livre est rempli de faits réels mais il y a une touche d'irréalisme qui fait sa beauté. Il faut par contre que tu sois dans le mood pour le lire.

Comme dirais Daniel Pennac, tu n'es pas obligé de le finir si tu n'aimes pas...Quand tu te sentiras prête à entamer ce genre de livre, vas-y...Tu m'en donneras des nouvelles

Mélodie


De : pépinVI Envoyé : 30/03/2004 08:28
Cent ans de solitude est la première oeuvre sérieuse de littérature que j'ai lue (à l'exception des lectures obligtoires au CEGEP). Une amie (que Dieu ait ton âme ma chérie) m'avait passé ce livre alors que nous étions en vacances, plusieurs d'entre nous, dans un chalet dans les Cantons de l'Est. Bercé par les vagues, les jeux et l'amitié, j'ai dévoré ce livre durant les 10 jours qui ont suivi. Écriture saisissante qui m'a marqué et que je devrai relire un jour (5/5).


De : Cryssilda_ Envoyé : 30/03/2004 18:22

Chronique d'une mort annoncée de Gabriel Garcia Marquez
Livre de poche, 116 pages.


L'histoire : Un assassinat se trame, étrangement tout le village le sait, sauf la future victime. Le livre est un sorte d'enquête sur le meutre qui a eu lieu.

C'est le deuxième bouquin de cet auteur que je lis, et certainement pas le dernier. On se retrouve encore une fois dans un univers un peu tordu sorti tout droit de l'imagination de Garcia Marquez, où les conventions sociales telles qu'on les connait n'existent plus. L'histoire m'a parue comme formée de deux mondes distincts : Celui de ceux qui savent et qui n'arrivent pas à prévenir la victime, et celui de la victime et des meurtriers, aucun des deux mondes ne se recontrant jamais.

Et puis, tout comme dans Cent ans de solitude, Gabriel Garcia Marquez arrive à faire preuve d'une grande justesse dans ce qu'il écrit et raconte, tout en jetant le trouble à chaque nouvelle page.

Ma note : 5/5

Cryssilda


De : Chantal5500 Envoyé : 30/03/2004 18:34
De cet auteur, j'ai lu "cent ans de solitude" et "l'amour au temps du choléra". Je n'en ferai pas de critique, les précédentes sont très bien faites, je vous donne juste mes notes : 5/5 aux deux livres. Pour moi, Gabriel Garcia Marquez est l'un des plus grand écrivain mondial du siècle. Quelle écriture! Quel style! Quelle imagination! C'est sublime! Et je vais continuer à le lire.


De : melodie74 Envoyé : 12/04/2004 03:56

MARQUEZ, Gabriel Garcia. Chronique d'une mort annoncée (1981). 200 pages.

Dans ce petit livre qui se lit tout d'un bout, le narrateur revient en arrière et nous raconte la dernière journée de Santiago Nasar, quand il fut assassiné, meurtre dont le village entier avait connaissance.

D'habitude, je ne raffole pas des livres ou des films qui commencent par la fin, c'est-à-dire quand on connaît déjà la conclusion (c'est le cas ici). Mais encore une fois, Garcia-Marquez excèle et réussit à nous fasciner. On en vient presque à croire que le meurtre n'aura pas lieu! Tous comme dans ses autres oeuvres, on y retrouve plusieurs personnages très intéressants et il y est même question du colonel Aurelanio Buendia (personnage de Cent ans de solitude) (j'aime beaucoup quand il y a des liens entre plusieurs oeuvres sans pour autant que ce soit des séries).

Ma note : un 4/5. Un très bon livre, mais il manque un petit quelque chose pour me satisfaire...Je ne sais pas trop quoi, un peu plus long? Ne pas savoir la fin au début?

Mélodie


De : Mousseliine Envoyé : 13/05/2004 04:41

Chronique d'une mort annoncée

Absolument délicieux ce petit roman!

L'histoire: Un homme est assassiné par deux frères jumeaux. Ceux-ci devaient venger l'honneur de leur soeur. Tous les gens du village connaissaient leurs intentions mais une série de hasards ont fait que le principal intéressé a été mis au courant le dernier alors qu'il était déjà trop tard...

J'ai retrouvé avec grand bonheur l'humour de Gabriel Garcia Marquez, un humour tel que dans L'amour au temps du choléra. Sa façon de raconter est tellement pittoresque qu'on est enchanté du début jusqu'à la fin sans compter que cette histoire est très prenante alors on reste accroché. L'ambiance, l'atmosphère, les personnages, tout tout tout m'a réjoui. Remarquable, j'adore!

Ah j'en veux encore! Quel bon roman! A lire sans tarder, miam, miam!

Note : 5/5


De : Chantal5500 Envoyé : 06/07/2004 19:48
CHRONIQUE D'UNE MORT ANNONCEE :

Ah!!! Quel plaisir de se replonger dans l'écriture et dans le petit monde de Gabriel Garcia Marquez!!!!!

J'ai une nouvelle fois adoré! Quel talent de donner la clé de l'énigme dès le début du livre et d'arriver à entretenir le suspense et l'intérêt du lecteur jusqu'au dernier mot.

Et cet humour, cette imagination, ce côté burlesque. Un seul mot convient : génial!

Je l'ai lu quasiment d'une seule traite : un petit bonheur!

Alors sans hésiter :5/5


De : sereinejulie1 Envoyé : 2004-09-27 15:20

Chronique d'une mort annoncée

Plusieurs critiques ont été déposées alors je vais être brève.

Chronique d'une mort annoncée est un roman hallucinant où l'humour et l'imagination de Marquez se débrident plus que jamais pour créer une nouvelle et géniale fiction sur les thèmes éternels de l'honneur et de la fatalité.

Avec Gabriel Marquez, il ne faut pas plus de 10 pages pour être dans l'ambiance. Tout se tient dans son écriture, dans sa façon de traiter le sujet. Les situations et les personnages sont très bien architecturés. Les fans de cet auteur se réjouiront du bonheur que procure la lecture de ce roman.

Gabriel Garcia Marquez a eu l'idée saugrenue de livrer la clé du roman dans... le titre ! Rien de moins ! Et c'est là tout le génie de cet homme de lettres. C'est ce qui fait que même en connaissant la fin, on ne peut pas refermer ce livre avant le point final. Et si ça ce n'est pas du génie, alors c'est certainement la fatalité !

4.50 Sereine


De : la-grande Envoyé : 18/12/2004 13:48

Chronique d'une mort annoncée

Deux jumeaux décident de venger l'honneur de leur soeur en tuant son amant.

Un résumé simple pour un petit roman charmant qui nous transporte dans l'univers de ce petit village où tout le monde sait que les 2 hommes vont perpétrer un crime mais personne n'essaiera de les arrêter - le roman nous présente le récit de ce crime et l'implicatoin des différents personnages. Même en connaissant la fin on ne peut s'empêcher de lire et on entre dans l'univers de l'auteur.

Note: 4.25/2


De : Plaisir_des_Mots Envoyé : 2004-12-28 16:19

Chronique d'une mort annoncée

Est-il possible d’échapper à son destin ? Non, semble nous dire Gabriel Garcia Marquez dans Chronique d’une mort annoncée. Effectivement, dès la première phrase du roman – Le jour où il allait être abattu, Santiago Nasar s’était levé à cinq heures du matin. – les dés sont jetés. Dès la première page, donc, nous savons que le meurtre aura lieu. Très vite, nous en connaissons les auteurs ainsi que leur modus operandi. Quelques pages de plus et le motif du forfait est dévoilé. Ne croyez toutefois pas que l’intérêt de la lecture s’émousse. Au contraire. La véritable question, celle que se pose le lecteur tout comme les protagonistes de ce drame, c’est de savoir comment on en est arrivé là :

Durant des années, nous fûmes incapables de parler d’autre chose. […] Les coqs de l’aube nous surprenaient en train d’essayer de reconstituer la chaîne des nombreux hasards qui avaient rendu l’absurde possible. (p. 95)

Santiago Nasar ne pouvait vraisemblablement pas échapper à son destin. Mais ne nous trompons-nous pas de victime ? Les assassins de Santiago Nasar ne semblent-ils pas, plus que lui encore, victimes de leur destin ? En effet, ce meurtre, ils veulent ne pas le commettre. Aussi informent-ils de leur projet l’ensemble de la population du village, espérant que l’un ou l’autre pourra les empêcher de passer à l’acte. Hélas, rien n’y fait… Mais si Pedro et Pablo Vicario avaient vraiment voulu ne pas devenir assassins, il ne tenait qu’à eux de ne pas s’estimer liés par une conception de l’honneur qui, par ses funestes conséquences, aura montré toute son absurdité.


Alors, est-il possible d’échapper à son destin ? Oui, mais à condition de le vouloir ! Merci à Gabriel Garcia Marquez de nous en convaincre d’aussi superbe manière.

Note 4,5/5

Michel.
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Message  gallo Dim 14 Déc 2008 - 17:30

De : Laetitia-Anne Envoyé : 25/02/2005 11:51

Gabriel Garcia Marquez : Vivre pour la raconter
Editions Grasset, 603 p, 22€

Un livre extraordinaire. Quand Gabriel Garcia Marquez prend la plume, c'est un enchantement, mais quand il décide de raconter son enfance et sa jeunesse, c'est au-delà des mots...
De sa petite enfance dans la maison de ses grand-parents, le genre de maison où le soir, chacun accroche son hamac là où il peut (les lits? C'est quoi, ça?), en passant par les années de pauvreté extrême au milieu de ses onze frères et soeurs, il n'y a pas une page qui ne laisse le lecteur pantois.

Un extrait pour le plaisir...
"La veille de ma première communion, le curé me confessa sans préambule, assis tel le pape sur son trône et moi agenouillé devant lui sur un coussin. Mes notions du bien et du mal étaient assez simples, mais le père ouvrit son dictionnaire des péchés afin que je dise lesquels j'avais commis et lesquels je n'avais pas commis. Je crois que je répondis comme il faut jusqu'au moment où il me demanda si je ne m'étais pas livré à des actes immondes avec des animaux. Je savais par ouï-dire et de façon confuse que certains adultes commettaient avec des ânesses un péché auquel je n'avais rien compris, mais j'appris ce jour-là qu'on pouvait aussi le faire avec les poules. Si bien que mon tout premier pas vers la première communion signifia un grand saut dans la perte de mon innocence, ce qui me découragea de continuer à servir la messe."

Garcia Marquez est un personnage en lui-même, son histoire est singulière, d'autant plus qu'il a traversé le siècle dans une Colombie en proie aux révolutions et à la guerre civile. Son regard d'enfant, puis d'étudiant et enfin de journaliste jette un regard unique sur l'histoire de ce pays toujours en convulsions.

L'aspect le plus touchant du livre est celui de sa formation d'écrivain, commencée quasiment dès le berceau. Sa passion pour les livres, son acharnement à écrire, ses premières nouvelles publiées, ("de la merde" nous affirme-t-il), ses premières armes de journaliste et d'éditorialiste s'entraînant à écrire, écrire et encore écrire, le regard, la critique, le soutien de ses aînés lors de ses premiers essais, son perfectionnisme, tout cela est raconté de façon tellement intime, sans concession (le privilège d'un homme âgé qui n'a plus rien à prouver?), que l'on a envie de remercier le grand homme de nous livrer ainsi les clefs de sa vie.

Je mettrais 6/5 si je pouvais!


De : Laetitia-Anne Envoyé : 2005-03-18 04:04

Gabriel Garcia Marquez, Cent ans de solitude

Cent ans dans la vie d’une famille, les Buendia, dont « le premier est attaché à un arbre et le dernier mangé par les fourmis rouges ». Cent ans d’une vie où chaque membre vit sa vie propre, ses choix, ses amours, ses misères, sur une partition écrite depuis longtemps.

Une succession de portraits, de personnages au vrai sens du terme, d’hommes et de femmes passionnés, passionnément vivants. Ursula, la mère de tout ce beau monde qui, à cent ans passés, harcèle tout son monde pour que l’on fasse à manger « il faut faire de tout parce qu’on ne sait pas ce que les étrangers vont vouloir manger », le colonel Aureliano Buendia, fou d’amour pour une gamine mais qui attendra patiemment sa puberté pour pouvoir enfin l’épouser, Remedios la belle, la plus folle et la plus sage de la famille qui ne meurt pas mais monte directement au ciel dans un souffle divin, Rebecca et Amaranta, les deux soeurs, figées toute leur vie dans une haine née d’un même amour, Aureliano le second qui va au bout du monde chercher la femme de son rêve mais continue de vivre avec sa concubine, dont l’amour a le don de faire se reproduire les troupeaux...

L’histoire des Buendia, c’est aussi celle de Macondo, le village fondé par l’aïeul, qui suit la famille dans sa grandeur et sa décrépitude. L’auteur a rassemblé dans ce villlage imaginaire les soulèvements et les tragédies vraies qu’il a rencontrées alors qu’il était journaliste, comme le massacre des 3000 manifestants, hommes, femmes, enfants, nié au point d’être oublié et compté au rang des légendes. Comme la guerre, où s’illustre le colonel Aureliano Buendia comme le propre grand-père de Garcia Marquez. Les histoires vraies se mêlent d’histoires fantastiques, de visions, de personages toujours entourés de papillons, de fleurs qui envahissent tous les espaces en une nuit, de pluie qui tombe sans discontinuer pendant plusieurs années...

Un roman vraiment extraordinaire, riche, baroque, truffé d’inventions, de détails surréalistes, absolument dépourvu d’adverbes en « ment » (bravo !). Un roman où l’on se perd parfois entre les Aureliano et les José Arcadio (tous les hommes s’appellent comme ça !), mais dont on ne sort que pour trouver la vie terriblement plate et sans goût...

Ne me demandez pas de noter, c'est au-delà des notes


De : gaikoala Envoyé : 18/03/2005 15:50
Moi, si j'ai aimé "Cent ans de solitude", j'ai tout de même éprouvé certaines longueurs, même si elles sont voulues et alourdies par la répétition des prénoms qui embrouille le lecteur pas assez attentif !...

Pourtant, et malgré ces "difficultés" de lecture, Gabriel GARCIA MARQUEZ est un auteur à découvrir absolument car il témoigne d'une culture et d'une époque particulières.

Gaikoala


De : Friisette Envoyé : 28/03/2005 14:40

Chronique d'une mort annoncée

3.75/5

Deux frères décident de venger l'honneur de leur soeur en tuant son prétendu amant, alors que tout les gens du village sont au courant de leurs intentions.

Cette intrigue, nous la connaissons dès les premières pages du romans. Et pourtant, notre intérêt est maintenu tout au long de la lecture. Par une habile distillation des indices, Garcia Marquez nous permet de mettre en place les éléments qui ont mené les deux hommes à vouloir commettre ce méfait. Il nous impressionne aussi par des personnages qui n'agissent pas, malgré qu'ils sachent qu'un meurtre sera commis. Bref, il met en scène des gens qui nous stupéfient par leur inaction... Cela m'a frustrée à quelques reprises, j'aurais bien aimé pouvoir leur donné un ou deux coups de pieds bien placés pour les réveiller. Mais bon c'est aussi ce qui fait le charme du roman!


De : Laetitia-Anne Envoyé : 05/04/2005 10:18
... et c'est tiré d'un fait réel !
J'avais lu ce roman il y a quelques années, mais il ne m'a pas laissé une impression aussi forte que "Cent ans de solitude" ou "Vivre pour la raconter".
Ta critique est très juste, Frisette


De : Cocotte8017 Envoyé : 06/04/2005 22:26

Vivre pour la raconter
(Grasset, 2002, 603 pages)

Lire l'autobiographie de Gabriel Garcia Marquez est un pur bonheur! L'auteur nous livre ici ses mémoires d'enfance et de jeunesse avec passion. Il nous raconte tout plein d'histoires, nous présente les personnes qui ont peuplé sa vie, nous transporte allègrement de son enfance au sein d'une famille de onze enfants, jusqu'à ses années d'études, son métier de journalisme et ses débuts d'écrivain. C'est cette dernière partie qui m'a le plus fascinée, ce besoin viscéral d'écrire malgré ce qu'en pense les autres. Comme toile de fond de ce récit, la Colombie et toutes ses tribulations, ses guerres, ses révolutions. Garcia Marquez nous transmet à travers son roman une page d'histoire.
Ce qui m'a également happée dès les premières phrases, c'est l'écriture de l'auteur ; une plume sublîme, riche qui va droit au but et au coeur. Gabriel Garcia Marquez a vraiment tout un talent!

Un récit à lire absolument!

Ma note : 5/5


De : Cocotte8017 Envoyé : 2005-04-18 19:19

Chronique d'une mort annoncée

Gabriel Garcia Maruqez raconte ici la chronique de la mort de Santiago Nasar, mort qui a été annoncée par les frères Vicario qui voulaient sauver l'honneur de leur soeur. Tout le monde savait les intentions des auteurs de ce meutre sauf le principal visé.
J'ai beaucoup aimé la structure ingénieuse de ce roman. Dès le départ, on connaît la conclusion, mais l'auteur réussit à capter notre intérêt de façon remarquable! Il nous raconte les réactions des différents personnages tous très intéressants. Certains ont tenté d'agir pour empêcher le meurtre, d'autres n'y ont pas cru, c'est fascinant de constater qu'un tel crime n'a pu être évité et que la fatalité du destin a triomphé! L'écriture de Gabriel Garcia Marquez est toujours très bien, il sait vraiement créer une ambiance spéciale!

J'ai beaucoup aimé!

Ma note : 4,75/5


De : la-grande Envoyé : 03/05/2005 15:13

Living to Tell the Tale (Vivre pour le raconter)

Living to Tell the Tale c'est la première partie de l'autobiographie de Gabriel Garcia Marquez... un auteur qui nous a enchanté avec ses romans et qui offre de nous raconter sa vie avec autant de prose, d'humour et de profondeur.

On comprend, à la lecture de ce livre, où l'auteur est allé chercher ses inspirations pour ses livres comme Cent ans de solitude, L'amour au temps du choléra et Le général dans son labyrinthe.

J'ai beaucoup appris sur l'auteur, sur sa culture colombienne fortement influencée par les courants des Caraïbes (puisqu'il vient de la côte de Colombie), sur la révolution qui a soulevée son pays et, bien suûr, sur l'auteur.

C'est un livre puissant, complexe, rempli d'informations, d'émotions et de personnages tous plus colorés les uns que les autres. La famille de Marquez est attachante et j'ai particulièrement aimé sa mère... une femme qui a eu 11 enfants dans des conditions invraisemblables avec un père plus souvent qu'autrement absent.

Mais, principalement, c'est Gabriel lui-même qui nous envoute par son parcours un peu particulier... les études qu'il fera pour faire plaisir à ses parents, les gens qui feront partie de sa vie, son travail de journaliste, la découverte de la Colombie intérieure (c'est court dans le livre mais ça m'a frappée) et aussi ses lectures...

Le seul petit bémol - je pense que j'aurais dû lire ce livre en français, la traduction en anglais est excellente mais très riche en vocalulaire, comme doit l'être la version espagnole et j'espère pouvoir un jour relire l'espagnol assez couramment pour en refaire une lecture dans sa langue d'origine.

Note: 4.5/5


De : Lilynumismate1 Envoyé : 27/08/2005 19:57
Je viens de terminer Cent ans de solitude et je ne sais vraiment par où commencer la critique de ce bouquin... j'en suis encore toute retournée...

Je ne vais pas faire de résumé parce que vous en avez déjà fait plusieurs.. je me contenterai donc de donner mon humble avis.

Ce bouquin est un vrai chef d'oeuvre. Marquez retrace à travers la famille des Buendia et le village de Macondo l'histoire de la Colombie, le mode de vie et moeurs de son peuple, ses superstitions et ses mythes... Je ne sais vraiment pas quoi dire concernant ce livre tellement il est fort l'effet qu'il m'a fait, je dirai tout simplement merci à vous tous de m'avoir fait découvrir cet auteur.

10/5

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Message  gallo Dim 14 Déc 2008 - 17:51

De : lalyre7032 Envoyé : 29/08/2005 14:31

Mémoires de mes putains tristes - Gabriel Garcia Màrquez

Une ville ou se passe le récit d'une passion sans issue sur un fond d'averses tropicales,ou l'on découvre la corruption des édiles et des hommes d'affaires.
L'auteur met en scène deux personnages,un vieillard et une jeune vierge de quatorze ans,le vieillard nonagénaire devrait incarner la sagesse face à la pureté de la fille,ce n'est pas du tout cela,me rendant compte au cours de ma lecture qu'il a une libido super-active,le face à face entre les deux personnages m'a beaucoup dérangée et il faut bien dire que les scènes se passent dans un lieu appelé bordel.
Voila mon résumé est très court et je trouve dommage qu'un auteur de cette qualité n'aie trouvé que cela comme sujet et avec un titre accrocheur qui pour moi ne veut rien dire.Je tiens à préciser que ce n'est pas mon genre de lecture mais mon biblio m'ayant demandé de le lire,ben heu!!!!!!!
2/5
Lalyre


De : 2550Chimère Envoyé : 28/10/2005 19:01

MEMOIRE DE MES PUTAINS TRISTES de Gabriel Garcia MARQUEZ
Ed Grasset/129p, Trad : Annie Morvan

Résumé : un vieil homme de 90 ans sentant sa fin proche décide de s'offrir une nuit d'amour avec une vierge. Il fait ainsi connaissance avec une jeune adolescente de 14 ans dans un bordel tenue par une de ses connaissances. Et si c'était le commencement d'une vie d'amour.

Mon avis : Ce n'est pas forcément le meilleur roman de l'auteur mais il y a un petit quelque chose dans ces pages. Certes le sujet est plutôt délicat et m'a un peu gênée aux entournures mais les relations entre la jeune fille et le vieil homme sont assez platoniques au départ ce qui atténue un peu le côté scabreux de l'affaire.Les réflexions du narrateur sur le fait qu'il vit sa première histoire d'amour alors qu'il n'attendait plus que la mort sont ce qu'il y a de plus intéressant dans le roman. Il n'est jamais trop tard pour vivre une passion. Est-il besoin d'une jeune fille vierge pour ça ? J'ai des doutes.

Ma note : 3/5


De: Nateva

Gabriel Garcia Marquez - Mémoire de mes putains tristes
(Grasset, 2005, 128 pages)

Emotions d'un vieillard qui réclame une jeune vierge pour ses 90 ans. Pour le résumé, ça suffira. Un phrase à retenir à la page 80: "Le sexe c'est la consolation quand l'amour ne suffit pas."

Je suis allée au bout car il n'y avait que 127 pages et j'ai regretté de lui avoir consacré mes heures de lecture pensant que la notoriété donnait le droit à la publication de brouillons bien lucratifs. En effet, je n'ai aucun remord à abandonner en cours de route les livres cultes et les auteurs célèbres car j'en ai fini depuis longtemps avec les lectures obligatoires. Si j'ai loupé un degré de lecture, tant pis, le premier m'a assez parasité comme ça. J'ai détesté le personnage jusqu'à la nausée, ce vieillard qui expie sa conduite passée auprès d'une belle endormie n'est même pas pitoyable en prince aux ardeurs comateuses. Pirouettes littéraires ou chevauchées réelles, l'arthrose s'accouple mal avec l'acné. Un esprit acide dans un corps rance, heureusement qu'il n'a pas vécu plus d'une centaine de pages.

Note : 1/5
(Nateva)


De : JoAnn_Kamar Envoyé : 2006-01-25 22:08

Gabriel GARCIA MARQUEZ (Colombie)
Chronique d'une mort annoncée (Cronica de una muerte anunciada) - 1981
(Lu en portugais - Ed D. Quixote, 133 p. )
3/5

► Pire (ou mieux) que ça, on ne peut pas faire. Tout le monde, mais absolument TOUT de monde de la ville SAVAIT que les frères Vicario voulaient tuer Santiago Nasar. C'était un crime d'honneur, tout le monde était au courant, les jumeaux Vicario ayant pris le soin de le dire à tous qu'ils allaient le faire, postés devant la maison de Santiago avec qui ils avaient fait la fête toute la nuit lors du mariage de la soeur Vicario. Mais... c'est sans compter que Angela Vicario n'était plus vierge (Santiago Nasar est l'auteur de mon crime) et que son nouveau mari, Bayardo San Román, l'a reconduite chez ses parents deux heures à peine après la fête.
► Le narrateur (on ne connait pas son nom), ami des jumeaux et de Santiago, cousin de tout le monde, est revenu dans sa ville pour faire lui-même l'investigation, savoir ce qu'il s'est passé, ce jour fatidique il y a 23 ans de cela.
Tout le monde savait, tout le monde était au courant. Sauf Santiago. Ils n'avaient pas encore dessoulé, on ne les a pas cru fut la phrase qui revenait sans cesse, dans la bouche de tout le monde.
► C'était un petit livre plaisant, avec un humour bien particulier.


De : Le-réaliste-romantique Envoyé : 24/02/2006 20:27

L'Amour au temps du choléra - Gabriel Garcia Marquez

Après la lecture de La peste, j'ai continué dans le thème des maladies...

Ce livre suit les destins sentimentaux entremêlés de plusieurs personnages colombiens, de leur jeunesse vers 1860 à la fin de leur vie dans les années 1930. Chaleur tropical, guerres civiles continuelles, spectre des épidémies : tout pousse à l'éclosion des passions, et à vivre sa vie intensément. Les couples se font et se défont, les hommes au sang chaud ne peuvent s'empêcher d'être infidèles, tandis que d'autres, encore plus chauds, attendent toute leur vie l'objet de leur désir. On assiste aussi au passage du siècle dans un coin de la planète qui n'est pas souvent mis en lumière.

J'ai trouvé ce livre intéressant, mais sans passion. Je crois que je suis trop "nordique" pour totalement apprécier les livres chauds du sud. Ce livre est totalement romantique (au sens des auteurs du XIXe) avec l'émotion qui exulte. J'aime bien lire des Laferrière et de Kokis, mais je ressens rarement de la sympathie pour les personnages qui vivent à fond leurs émotions, au point de commettre des gestes qui leur font perdre ce qu'ils aiment, que ce soit une femme, un pays ou même la vie. C'est peut être mes gènes de Belgique et d'Abitibi, mais je me sens plus près des angoisses torturés des personnages d'auteurs russes que des histoires de ce livre.

3,5/5


De : DKOIS Envoyé : 25/02/2006 14:45

L' Amour au temps du choléra

" réaliste- romantique "- Nous sommes un peu cousin ( quelques kilométres et une frontiére fictive nous sépare) et contairement à toi j' ai été passionné par ce roman, ce qui tenterai à prouver que les "gènes géographiques" n' ont rien à voir nos appréciations et nos goûts culturels. Mais,pourquoi pas ouvrir le débat ???


De : Cryssilda_ Envoyé : 2006-07-10 06:47

L’Amour au temps du choléra de Gabriel Garcia Marquez

Livre de poche, 443 pages

- Colombie –

Dans une petite ville de la Caraïbe (le pays n’est pas clairement identifié), Florentino Ariza tombe follement amoureux de Fermina Daza alors qu’ils sont tous les deux adolescents. Après une longue période d’amour épistolaire, Fermina tombe sur Florentino dans la rue et décide de rompre la relation.

Le roman va ensuite raconter la vie de ces deux personnages, de Fermina qui va se marier et avoir des enfants, alors que Florentino l’attend toujours, lui, dans le plus grand secret. Quarante ans plus tard, Florentino se présente chez Fermina, et lui réitère sa promesse d’amour éternel...

Voici un très bon roman. Gabriel Garcia Marquez est sans conteste un grand écrivain. Il construit son livre avec le plus grand soin, sans jamais laisser d’approximation, en faisant tout au long du livre des rappels / des clins d’œil : sur l’intrigue, sur les personnages etc…

Les personnages ont une grande profondeur, et restent fidèles à eux-mêmes et à leur originalité tout au long du livre.

L’écriture de Gabriel Garcia Marquez est très inattendue : Plein de poésie et de belles phrases, et d’un coup, on plonge dans le cru et l’égrillard, du coup, le roman est aussi très amusant.

Par contre, j’ai trouvé la fin un peu facile, un peu trop bateau (si je peux me permettre ce jeu de mot – pour ceux qui ont lu le livre), la dernière phrase du roman tombe même dans le cliché. Mais bon, vu l’agréable moment de lecture que j’ai passé, je peux bien pardonner cette petite faiblesse au roman.

4/5

Cryssilda


De : symphonium Envoyé : 31/07/2006 20:02
Très belle critique!! J'ai beaucoup aimé ce roman même si je suis biaisée, Gabriel Garcia Marquez est l'un de mes écrivains favoris!! C'est pourquoi j'étais très contente de mettre la main sur Les funérailles de la grande mémé, premier ouvrage de l'auteur.

C'est un recueil de nouvelles à propos du quotidien des gens de Macondo: le voleur de boules de billard, la sieste du mardi, la visite chez le dentiste, etc.

J'ai trouvé ce recueil plutôt décevant. Le monde imaginaire, que Gabriel Garcia Marquez sait normalement pousser aux limites du réel, n'était pas prenant. J'ai eu du mal à m'y plonger mais j'ai surtout trouvé les chutes des nouvelles (conclusions) assez mauvaises. Il faut oublier les chutes inattendues et surprenantes, ici elles semblent être une phrase comme une autre de l'histoire.

Ma note: 2/5 même si je suis triste de le donner


De : zeta-b Envoyé : 18/08/2006 11:37

"Vivre pour la raconter" de Gabriel Garcia Marquez

Avant de faire ma critique je voudrais vous faire part de réactions que j’aies depuis que je fais partie de ce club.

Cela peut paraître bizarre, à moins que d’autres éprouvent la même chose mais cela trouble ma lecture. Avant je commençais un livre pour moi et je le lisais d’une traite sans essayer d’analyser ce que je ressentais. Plus maintenant : je réfléchis sur le style, sur ce que les phrases évoquent et surtout je pense à ce que je vais pouvoir en dire. C’est gênant.

Bientôt cela disparaîtra, j’espère. Je crois en plus que cela m’ennuie de ne pas apprécier ce que vous avez aimé. Je sais combien on éprouve de déception à recommander un livre qui a beaucoup compté pour vous et constater que l’autre n’a pas le même ressenti. Pourtant c’est inévitable et on le voit dans les critiques que vous faites.

Ceci étant dit revenons à Garcia Marquez.

« Cent ans de Solitude » a été une énorme découverte pour moi, j’ai lu ce livre avec avidité, je n’arrivais pas à le lâcher (il y en a eu quelques uns comme cela). Je le lisais dans les transports, dans la rue en marchant, et j’aurais presque pu le lire en cachette dans les toilette de mon bureau. Ce style et cette histoire m’ont laissée pantoise et éblouie.

Dans son dernier ouvrage, une autobiographie, Garcia Marquez revient sur son enfance et sa jeunesse et l’on y apprend qu’il a puisé dans sa vie réelle pour son œuvre, il y est beaucoup question de ses amis de son apprentissage de la littérature et du journalisme, de la vie politique en Colombie. Je préfère indéniablement ses romans. Pour moi l’inspiration et la genèse d’un roman culte doit rester secrète, mystérieuse. Mais par moment je retrouvais l’écrivain qui m’avait captivé. L’aspect « histoire de la Colombie » est intéressant mais je connais trop peu ce pays pour tout comprendre. Cette autobiographie est prévue en trois volumes et je lirai la suite. Reste que je posais mon livre pour vaquer à mes occupations sans problème…..


De : Cryssilda_ Envoyé : 28/08/2006 11:59

Journal d'un enlèvement de Gabriel Garcia Marquez
Livre de poche, 317 pages

Ce livre de Gabriel Garcia Marquez, n'est pas un roman, et ça peut être déroutant au départ, car impossible de reconnaitre son univers. C'est donc un récit sur la vague d'enlèvements qui a eu lieu en Colombie de 1990 à 1991, des journalistes et des gens influents. Le livre de GGM s'appuie sur des récits et des notes que les otages ont pris pendant leur détention pour ce qui est des otages eux-mêmes, et de tout ce qui s'est passé au niveau médiatique pendant la détention des otages.

Ce livre est très perturbant, car on vit en même temps que les protagonistes, les événements qui mèneront à leur libération ou à leur mort. J'ai beaucoup appris en lisant ce livre, oui je savais qu'il y avait des prises d'otages en Colombie, mais sans vraiment connaitre le fond du problème. Maintenant je suis incollable sur les extradables, les redditions et Pablo Escobar...

Bon hé bien bravo GGM, d'avoir réussi a mener ce roman en ne relatant que les faits, en toute objectivité!

5/5

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Message  gallo Dim 14 Déc 2008 - 17:51

De : Plaisir_des_Mots Envoyé : 29/01/2007 10:38

Mémoires de mes putains tristes

Que le narrateur veuille fêter ses nonante ans par une folle nuit d’amour n’a rien pour me déplaire, au contraire : je trouve cette décision particulièrement roborative !Qu’il choisisse pour ce faire une prostituée,lui qui n’a connu d’amours que tarifées, soit, je ne suis pas bégueule. Qu’il la veuille vierge me semble déjà beaucoup plus malsain, d’autant qu’il la désire adolescente ! Mais le sommet de l’indécence est atteint lorsque, la maquerelle lui annonçant qu’elle a à peine quatorze ans, il répond, cynique « Ça m’est égal de changer les couches ».

Si au moins le but de l’ouvrage était justement de mettre au pilori pareil comportement ! Hélas, il n’en est rien : ses quelques deux cent pages constituent plutôt à mon sens un panégyrique à peine voilé de la pédophilie…

Qu’on ne vienne pas me dire qu’il n’y a finalement aucune défloration et que le thème du livre est la découverte tardive par le narrateur de l’amour : le point de vue de Delgadina n’est jamais pris en compte, ce qui me semble un amoral oubli !

S’agit-il d’un erreur de traduction ? Ce roman aurait dû s’appeler « Pitoyables mémoires de mes putains ».

0/5


De : Cryssilda_ Envoyé : 30/01/2007 20:25

Douze contes vagabonds de Gabriel Garcia Marquez
Livre de poche, 157 pages

Des personnages différents, toujours sud-américains, se retrouvent dans une Europe qu'ils découvrent et dont ils ont parfois du mal à comprendre les règles...

Un très bon recueil de nouvelles, du Gabriel Garcia Marquez pur! J'ai particulière aimé La lumière est comme l'eau, qui raconte une inondation (littérale) de lumière, j'ai beaucoup aimé cette image. Et puis toujours beaucoup d'humour et de dérision à travers ces contes (qui n'en sont pas vraiment, ou bien contes lugubres)... enfin il faut le lire, car ce n'est pas évident de parler de nouvelles...

Note : 4/5

Concernant le commentaire de Plaisir des mots : J'aurais moi-même bien du mal à lire les différents tomes de l'autobiographie de Gabriel Garcia Marquez. Il écrit somptieusement bien (pour mon plus grand malheur) mais je n'aime pas le personnage, je n'aime pas l'image qu'il dégage, je n'aime pas du tout certaines de ses amitiés... Mais c'est un très bon auteur (pour mon plus grand malheur), alors je continue à lire ses histoires... et le pire, c'est que j'adore (pour mon plus grand malheur ...)

Cryssilda


De : Sue Envoyé : 27/03/2007 13:55

Memoires de mes putains tristes

Les putains sont tristes, l'homme est triste, l'histoire est ignoble, l'homme est dégoutant, mais le roman est intrigant.
Plusieurs fois je l'ai posé en me disant "Je ne lirais plus l'histoire de ce vieux cochon!" et un quart d'heure apres quand je me rendais compte que je n'arretais pas d'y penser je le reprenais et je le lisais à nouveau.
Les émotions que j'ai éprové en lisant ce livre ont été diverses et c'etait la première fois que je ressentait tout cela pour un personnage.
J'ai détesté le personnage jusqu'a la fin du livre. Et je me demandais pourquoi il lui fallait une vierge pour qu'il se rende compte qu'il avait gaché ça vie entière. Et pourquoi il utilisait les femmes comme des objets sexuels. Et encore pourquoi il essayait de se convaincre qu'il avait une carrière quand il n'ecrivait dans ce journal que parce qu'on avait de la pitié pour lui.
Et puis la réponse m'est venu, comme avidité que j'avais pour le bouquin: Le vieux Gabriel Garcia Marquez nous a joué un tour. C'est exactement ce qu'il voulait nous racconter!
Une histoire ignoble, d'un homme insipide et sans interet, qui se fait des films sur une jeune prostituée, et qui croit à ce que l'on lui dit a son sujet pour tenir jusqu'a sa mort sans admettre qu'il n'est qu'un crétin.
C'est écrit brillament, comme tous les livres de Marquez. Le style est là, la poésie est là, mais les fait derrangeants ne sont qu'un caprice d'un autre viel homme pour nous montrer que lui aussi il est encore capable de nous étonner. Et il a reussi, c'est sur et certain.
5/5


De : Mousseliine Envoyé : 15/09/2007 17:50

L'amour au temps du choléra au cinéma : sortie le 16 novembre :

Drame romantique réalisé par Mike Newell. Avec Javier Bardem, Giovanna Mezzogiorno, Catalina Sandino Moreno, Benjamin Bratt.
Pour conquérir le coeur de celle qu'il aime, qui lui préfère un prétendant plus fortuné, un homme s'applique à remporter succès et fortune.

Adapter en anglais pour le cinéma l'un des romans sud-américains les plus appréciés est une entreprise très risquée. Le cinéaste Mike Newell le sait très bien. Ce qui n'a pas empêché le réalisateur de Harry Potter et la coupe de feu de s'attaquer quand même à l'adaptation cinématographique de L'Amour au temps du choléra, un roman du Colombien Gabriel Garcia Marquez, lauréat du prix Nobel de la littérature en 1982. Newell a quand même plusieurs atouts en main: un scénario écrit par Ronald Harwood (Oscar du meilleur scénario pour The Pianist), de même qu'une distribution de prestige parmi laquelle on retrouve l'excellent Javier Bardem, et

Catalina Sandino Moreno, une actrice colombienne remarquable, révélée sur la scène internationale grâce à Maria Full of Grace.


De : Houppelande Envoyé : 21/10/2007 17:54

L'amour au temps du choléra

Le résumé a déjà été fait de nombreuses fois, alors je ne le referai pas.

J'ai beaucoup aimé ma première rencontre avec Gabriel Garcia Marquez. Dès les premières pages du roman, j'ai été envouté par le style de l'auteur, c'est vraiment très riche et très poétique. À certains moments j'ai trouvé certaines longueurs, je présume que quand on aime la même femme pendant quarante ans, sans partager sa vie avec elle, on finit par se répèter!

Mais ce fut somme toute une très belle lecture, et c'est certain que je vais lire d'autres romans de Garcia Marquez.

4/5


De : joubjoub Envoyé : 05/01/2008 11:06

.:: Cent ans de solitude (Gabriel GARCÍA MÁRQUEZ) ::.

Cent ans de solitude est considéré comme une oeuvre maîtresse de la littérature hispano-américaine en particulier et de la littérature universelle de manière générale. A ce jour, à peu près 30 millions d'exemplaires de l'ouvrage ont été vendus dans le monde depuis sa première parution. Il a été traduit dans 35 langues.

Titre original : Cien años de soledad

Résumé : À Macondo, petit village isolé d'Amérique du Sud, l'illustre famille Buendia est condamnée à cent ans de solitude par la prophétie du gitan Melquiades... Dans un tourbillon de révolutions, de guerres civiles, de fléaux et de destructions, elle vit une épopée mythique, à la saveur inoubliable, qui traverse les trois âges de la vie : naissance, vie et décadence... Ce roman époustouflant est un chef-d'oeuvre du XXe siècle.

Né en 1928 en Colombie, Gabriel Garcia Marquez a obtenu le prix Nobel de littérature en 1982.

"Cent ans de solitude est un chef d'oeuvre et certainement l'un des meilleurs romans latino-américains à ce jour." Times

(Source : Points)

Véritable pavé, ce roman inclassable est riche en émotions, en événements, en couleurs, plein de rêve et de réel. On ne le lâche pas tellement cette épopée familiale et ce village imaginaire de Macondo sont captivants.

Une vaste histoire à la fois minutieuse et délirante d'une dynastie : la fondation, par l'ancêtre, d'un village sud-américain isolé du reste du monde ; les grandes heures marquées par la magie et l'alchimie ; la décadence ; le déluge et la mort des animaux.

Gabriel García Márquez est un grand conteur. Son oeuvre est un hommage au pouvoir de l'imagination et aux mystères du coeur humain. La frontière entre la réalité et le rêve est floue. Le monde de ces oeuvres est rempli de beauté et de grande cruauté, c'est aussi un monde où l'amour apporte à la fois la rédemption et l'asservissement.

Souvent montré comme le roman le plus représentatif du réalisme magique, il fait cohabiter plusieurs genres littéraires et juxtapose un cadre historique avéré et des références culturelles vraisemblables à des éléments surnaturels ou irrationnels.

A découvrir absolument...

Note : 4/5


De : Mousseliine Envoyé : 06/01/2008 17:18

Cent ans de solitude

Ce livre a traîné longtemps dans ma bibliothèque avant que je décide de l'ouvrir, j'en remettais toujours la lecture, le moment n'était jamais le bon. Parce que je croyais que c'est une lecture très exigeante. Loin de là. La seule difficulté est de se démêler avec les noms de personnages car tout le monde ou presque dans ce livre s'appelle soi Aureliano José ou soi José Arcadio, mais faites-vous un arbre généalogique et vous n'aurez aucun mal à suivre. En fait la plus grande difficulté est finalement de se retenir de dévaler les pages à toute vitesse afin de mieux savourer...

C'est l'histoire d'une famille sur plusieurs générations, la famille Buendia, qu'on suit depuis la fondation du village de Macondo. Une famille avec ses joies, ses malheurs, du beau et du moins beau. C'est l'évolution aussi de Macondo, d'un petit village de rien du tout au village prospère et finalement le déclin.

Le début est déconcertant, car le style est très fantaisiste et excessif, ça peut être rebutant pour qui n'a pas l'habitude de la littérature sud-américaine ou qui comme moi n'avait pas lu depuis longtemps ce genre. Mais on s'y fait rapidement tellement l'écriture est mélodieuse, imagée et dynamique. Bref c'est un enchantement juste à lire les phrases de Gabriel Garcia Marquez.

Sous le couvert de la fantaisie, c'est l'histoire de l'Amérique du Sud durant cent ans. Ce roman soulève énormément de thèmes on pourrait le lire plusieurs fois et toujours y découvrir quelque chose de nouveau qu'on n'avait pas remarqué les fois d'avant parce qu'on se laissait emporter par le rythme et l'histoire.

Par exemple, les guerres civiles dans ce pays (comme dans bien d'autres j'imagine) de l'Amérique du Sud sont vouées à l'échec dès le départ, les élections sont truquées, des milliers de morts inutiles, des guerres qui durent pendant d'innombrables années et quand vraiment c'est fini on n'est pas plus avancé qu'avant.

C'est aussi l'évolution d'une société avec les répercussions qu'ont eu les nouvelles technologies. Et les étrangers qui s'amènent - ici des Étatuniens - pour profiter des ressources que l'endroit offre sans jamais rien donner en retour, déjà ils vivent dans leur propre quartier avec tout le luxe désiré et quand les travailleurs avec leurs revendications se manifestent, ils décampent. On constate alors le peu de moyens qu'ont les habitants pour défendre leurs droits.

Et encore il y a l'inceste, la pédophilie, la religion, les supertitions, les bordels...

Je suis très très contente d'avoir enfin lu ce grand roman, c'est bel et bien un grand roman. Mais contrairement à certains lecteurs qui jurent de le relire, ce ne sera pas mon cas, une fois me suffit même si j'ai certainement passé à côté de certaines choses. Il y a bien des romans qu'on oublie aussitôt lus mais pas "Cent ans de solitude" qu'on aime ou pas.

Extraits :

"Ce qui me préoccupe, poursuivit-il, c'est qu'à force de tellement haïr les militaires, de tant les combattre, de tant songer à eux, tu as fini par leur ressembler en tout point."

"Il lui avait fallu violer tous ses pactes avec la mort, et se vauter comme un porc dans le fumier de la gloire, pour découvrir avec près de quarante ans de retard tous les privilèges de la simplicité. "

Note : 4,5/5
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Message  Prospéryne Sam 4 Juil 2009 - 15:55

Mémoires de mes putains tristes Gabriel Garcia Marquèz Le livre de poche 157 pages

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Résumé:
Le narrateur décide de s'offrir pour la nuit de ses 90 ans une folle nuit d'amour avec une vierge. Or, rien ne se passe comme prévu pour lui et de simple passion d'un soir, l'histoire devient la première passion amoureuse de cet homme, qui à son âge, découvre l'amour.

Critique:
J'ai vu beaucoup de ressemblances entre ce livre et L'amour au temps du choléra, les grandes passions contrariées, la liste des femmes qui sont passées par son lit, des choses comme ça. Par contre, cette histoire-ci est différente car elle fait un dialogue du rapport entre la vie, l'amour et la mort. Une belle histoire empreinte de beaucoup de douceur et de subtilité, rien à voir avec ce que l'on pourrait s'attendre en lisant les premières phrases du livre. La manière de l'auteur d'écrire les dialogues est aussi très particulière donnant au livre un cachet inhabituel et très personnel. Une bonne lecture, mais rien pour rester dans les mémoires par contre.

Ma note: 3.5/5

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Message  Van Mer 30 Déc 2009 - 22:16

L’amour aux temps du choléra

Florentino Ariza a 18 ans lorsqu’il rencontre pour la première fois Fermina Daza, 14 ans. Dès lors, il tombe amoureux d’elle et tente de l’approcher. Pendant près de trois ans, ils vont s’écrire des lettres et « être fiancés », malgré toutes les tentatives de son père pour les tenir éloignés. Mais Fermina Daza décide sur un coup de tête que Florentino Ariza n’est pas celui qu’il lui faut. Elle rompt avec lui et se marie plus tard avec Juvenal Urbino, brillant médecin. Pendant cinquante ans, leur mariage va durer, et Florentino Ariza n’aura de cesse d’espérer qu’un jour Fermina Daza lui reviendra. En attendant, il a des aventures avec plusieurs femmes.

L’histoire commence à la fin. Les trois protagonistes sont âgés, ils ont bien vécu. Puis tout est chamboulé, et on reprend l’histoire là où tout a commencé. Petit à petit, cette histoire d’amour va se présenter, et j’ai accroché. Je ne sais pas pourquoi, cet auteur me faisait un peu peur. Je crois que j’en ai entendu tellement de bien que j’avais peur d’être déçue. Et même si j’ai aimé, les personnages ne m’ont pas vraiment plu. Florentina Ariza m’a paru trop mou, et, tout à son amour, ne semble vivre sa vie que comme un fantôme. J’ai eu du mal à saisir le personnage de Fermina Daza. Et même après avoir fini, je n’arrive toujours pas à me faire une opinion sur elle. Elle a changé d’avis tellement brutalement qu’on pourrait la croire incertaine, et pourtant, elle a l’air d’être sûre d’elle. On n’a eu que quelques aperçus de la vie de mariée de Fermina Daza. Mais cela ne manque pas, car l’essentiel a été dit. C’est un très beau livre que j’ai lu et découvert avec énormément de plaisir. Je relirais très certainement cet auteur.

Note : 4.75/5
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Message  cookie610 Jeu 1 Avr 2010 - 11:12

L'amour aux temps du choléra
Note : 4/5
Résumé : A 19 ans, Florentino Ariza tombe amoureux de Fermina Daza, agée de 14 ans. Ils vont entretenir une relation epistolaire passionnée. Mais, lorsqu'elle le rencontre à nouveau, elle décide de rompre leurs fiancialles. Puis elle épouse un docteur, Juvenal Uribo. Florentino va quand même continuer à aimer Fermina et va l'attendre pendant plus de cinquante-tois ans.
Critique : J'ai bien aimé, cette histoire d'amour est incroyable. C'est difficile d'imaginer que Florentino a pu attendre 53 ans pendant lesquels il continue d'aimer Fermina. GG Marquez décrit très bien les sentiments des personnages, l'amour et la peur de la mort, la vieillesse. J'ai eu un peu de mal avec le personnage de Fermina, je ne l'aimais pas beaucoup surtout au début-milieu mais ça s'est arrangé vers la fin. D'ailleurs, j'ai été surpris par la fin, sans vouloir la révéler, je ne m'attendais pas à ça. Comme Zéta l'a dit dans la discussion commune, il y a de la magie dans ce livre, l'ambiance, le contexte. Par contre, j'ai eu des problèmes, surtout au début avec le style littéraire du roman, pas de dialogue, des grands paragraphes, sans sauts de ligne et des immenses chapitres de 60 pages !!!! De plus, je trouve bizarre qu'il y ait dans des descriptions magnifiques sur l'amour, des passages un peu crus. Donc, finalement, j'ai vraiment bien aimé.
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Message  zeta Jeu 1 Avr 2010 - 11:56

Comme toi Cookie, je trouve surprenant et d'une remarquable rareté que Garcia Marquez mélange l'exaltation du sentiment amoureux avec les réalités pas toujours ragoutantes du corps. C'est un contraste que l'on ne trouve pas souvent dans les romans et qui est intéressant par le réalisme qu'il apporte. Après tout on n'est pas que des créatures éthérées.
J'ai d'ailleurs relu avec émerveillement le récit qui est fait dans ce roman de la nuit de noce de Fermina, c'est un bijou de précision pragmatique et, à la fois, de romantisme. Sans aucune vulgarité, ni envolées lyriques, Garcia Marquez montre comme l'appréhension de l'héroïne, innocente et farouche, fait place au désir. Rien que pour cette nuit de noce, je trouve Juvénal éminemment sympathique.
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Message  lalyre Jeu 1 Avr 2010 - 12:36

L'amour au temps du cholèra
Gabriel Garcia Marquez
Grasset 2009
379 P.
Une petite ville des Caraïbes vers la fin du XlXème siècle.
Florentino Ariza, un jeune télégraphiste ,visage émacié ,cheveux genre coiffés et domptés avec une pommadé parfumée,de grosses lunettes de myope qui n'arrange guère son physique ,toujours habillé de vêtements sombres ,l'esemble ne donne guère un air avenant .
Fermina Dàza,une jeune fille d'une nature timide ,a les yeux en amande ,une longue chevelure noire coiffée en une seule tresse ,elle marche fièrement ,la tête haute ,pas très jolie mais possède un certain charme.
Juvenal Urbino ,docteur ,très absorbé par son travail pour éradiquer l'épidémie de cholèra qui sévit ,cet un homme sérieux et savant ,pas très beau ,laisse pousser une moustache ,a souvent mal au dos .
Voici les trois principaux personnages de ce roman,pendant trois ans Fermina et Florentino qui se sont jurer un amour éternel ,ne font que penser rêver l'un de l'autre puisque Fermina lui a promis de l'épouser.
Mais,éloignés l'un de l'autre pendant si longtemps ,Fermina, lassée épouse le docteur Juvenal ,au grand désespoir de Florentino lorsqu'il apprend la chose ,mais il attendra pendant trente ans ,gravissant les échelons de la hiérarchie de la société ou il travaille ,il se réfugie dans la poésie et devient un véritable séducteur ,court d'une maîtresse à l'autre mais n'oublie pas Fermina ,qui mène une vie paisible entre son mari et ses enfants .les années ont passés ,les enfants sont partis ,Juvenal et Fermina vivent en vieux couple,heureux dans les habitudes prises pendant trente ans .Mais voila que le docteur se tue en voulant rattraper son perroquet qui s'est sauvé et s'est perché dans un arbre .Fermina se sent seule ,elle vit mal son deuil ,mais c'est le moment qu'attendait Florentino pour réapparaître car il n'a jamais cesser de l'aimer .....Fermina le repoussera t-elle encore ??
Je dois avouer n'avoir pas trop aimé ce roman et pourtant quelques passages m'ont fait sourire ,j'ai trouvé trop de longueurs bien que les personnages sont sympathiques ,un méli-mèlo qui m'a souvent donné l'envie d'abandonner ,mais non je l'ai lu jusqu'au bout et je n'ai rien ressenti de particulier en le terminant sauf un soupir de soulagement ,ouf.......3/5
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Message  Shan_Ze Mer 14 Avr 2010 - 10:30

L'amour aux temps du choléra de Gabriel Garcia Marquez
(Livre de poche, 440 pages)

Gabriel GARCIA MARQUEZ (Colombie) Livre_l_amour_aux_temps_du_cholera_reference

Quelle belle et difficile lecture ! J’ai été complètement bluffée par le style de Garcia Marquez, il m’a fait par moments penser à celui d’Isabel Allende quand il distille de l’humour dans ses longues phrases, mais le sien est plus discret, moins fantastique et plus poétique.

Il faut être pleinement concentrée pour comprendre son écriture parfois très compacte, où l’on passe d’un personnage à un autre. Heureusement qu’il y en a que deux principaux ici. On peut perdre le fil très facilement et se demander de quoi l’auteur est en train en parler.
Mais l’histoire est très belle, celle d’un homme qui s’est juré d’attendre son amour, et il l’attend en aimant passionnément ses conquêtes. On passe à la femme qui vit sa vie de femme mariée, qui ne sait pas vraiment si elle aime mais qui accepte son destin.

Le titre donne la tonalité du roman, on y parle d’amour possible ou impossible, du temps qui passe, du choléra, maladie qui a les mêmes symptômes que l’amour. Belles descriptions autour de ces trois composantes. Il illustre aussi bien la fin du roman.

C’est le premier roman que je lis de cet auteur et ça ne sera pas le dernier. Merci Petitemartine !

Quelques citations, qui montrent le style de l’auteur qui donne aux moments ordinaires de l’amour, toute sa beauté ou des instants insolites plein d’humour… (Déçue de ne pas en avoir relevé plus !)

p84 : "...sa mère fut terrorisée car son état ne ressemblait pas aux désordres de l'amour mais aux ravages du choléra."

p96 : "... une patrouille militaire le surprit un beau matin en train de perturber la chasteté des morts par ses provocations amoureuses. Il échappa par miracle à une exécution sommaire, accusé d'être un espion envoyant des messages en clef de sol aux navires libéraux qui rodaient dans les eaux voisines."

p168 : "A première vue, il lui semblait impossible que sa cousine eut été sur le point de devenir folle pour cet employé presque invisible, qui avait des airs de chien battu et dont la tenue de rabbin en disgrâce et les manières solennelles ne pouvaient battre le cœur de personne."

p205 : "Elle continua de l’examiner, demandant à quoi servait cela, et lorsqu’elle se considéra bien informée, elle le soupesa des deux mains pour bien se prouver que même son poids n’en valait pas la peine et le laissa tomber avec une grimace de dédain."

p287 :"Ils finirent par tant se connaître qu’avant trente ans de mariage ils étaient comme un seul être divisé en deux, et se sentaient gênés de la fréquence avec laquelle, sans le vouloir, l’un devinait la pensée de l’autre, ou de leur situation ridicule lorsque l’un anticipait en public ce que l’autre allait dire."


Note : 4.25/5
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Message  rose Mer 21 Avr 2010 - 20:44

L'Amour aux temps du choléra


"J'ai vu beaucoup de ressemblances entre ce livre et L'amour au temps du choléra, les grandes passions contrariées, la liste des femmes qui sont passées par son lit, des choses comme ça. "



Comme Prospéryne, l'ambiance de ce livre m'a immédiatement plongé dans celui des Mémoires de mes putains tristes. L'histoire en est bien différente, mais l'atmosphère des amours cachés dans une moiteur ambiante est similiare...

Fermina Daza s'ouvre dans sa prime jeunesse à l'amour d'un jeune télégraphiste, Florentino qui lui écrit des lettres d'amour enflammées. Cet amour impossible sera combattu par son père qui va l'exiler afin qu'elle oublie. Elle n'oublie pas, mais sera changée à son retour et verra soudain Florentino comme un "pauvre homme". Convaincue que son destin est ailleurs, elle se laissera séduire par un jeune médecin prometteur, Juvenal Urbino. Florentino ne s'en remettra pas, et toute sa vie il sera dans son ombre, écrivant des lettres d'amour pour les autres, cherchant l'amour charnel auprès d'une multitude de femmes, mais préservant son coeur pour Fermina....Ce récit est beau tant dans le texte que dans la panoplie de sentiments qui y sont exposés: amour, rage, frustration, déception et découverte. Florentino va attendre que Fermina soit veuve pour l'approcher à nouveau...et 50 ans après les premiers émois épistolaires, le miracle se créé, mais est-ce vraiment de l'amour, est-ce vraiment comme cela aurait pu se passer un demi siècle plus tôt?
Ce livre m'a séduite et intriguée à la fois, car je sens que Fermina n'est pas vraiment heureuse auprès de Juvenal, cela ressemble à de la douce tendresse, de la complicité mais est-ce vraiment de l'amour. Mais une fois sa vie passée et qu'elle retrouve Florentino, je n'arrive pas à nommer le nouveau sentiment qui les unit enfin. Est-ce qu'une passion enfuie peut-elle renaître ainsi de ses cendres ? J'aime le croire

4/5

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Kafka sur le rivage,Haruki Murakami
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Message  petitemartine Dim 13 Juin 2010 - 18:43

L'amour au temps du choléra

D'abord rose, pour rebondir sur ta critique je pense que oui, l'amour peut renaitre de ses cendres.... des années plus tard, sous une forme différente avec la maturité... une passion plus douce, un bel amour...

Ah... Quel beau livre ! plus d'un mois après avoir terminé ma lecture j'en suis toujours sous le charme. Je suis ravie d'avoir poursuivi ma lecture après avoir péniblement lu le premier chapitre. C'est un livre qui se mérite, le temps d'entrer dans l'histoire et dans l'écriture sublime de GG Marquez...

L'histoire d'amour platonique de Florentino pour la jeune Fermina durera donc plus de 53 ans, 9 mois et 11 jours....
Nous nous trouvons donc dans les Caraibes, ambiance fin de siècle XIX où sévit encore le choléra.
Florentino, jeune homme d'origine modeste va donc tomber éperdument amoureux de la jeune Fermina au premier regard. Des échanges de lettres durant plusieurs années n'aboutiront pas car le père de la jeune fille est fermement opposé à leur union. ll veut un beau mariage pour sa fille unique ; elle épousera donc par devoir un jeune médecin Juveno Urbinal sans passion mais avec une certaine tendresse qui naitra peu à peu entre eux. La vie suit son cours, une vie aisée et pleine de voyages pour le couple...
Pendant ce temps le pauvre Florentino décide de rester "vierge" pour sa belle, enfin seulement par l'esprit Gabriel GARCIA MARQUEZ (Colombie) 401775 . Il veut améliorer sa situation et va peu à peu gravir les échelons dans la compagnie fluviale où il travaille. Pendant son temps libre, ce jeune poète continue d'écrire des lettres pour des amoureux qui ne savent comment se déclarer, c'est réjouissant ! Il aura XX amantes, toutes plus originales, charmantes et attendrissantes les unes que les autres en attendant Fermina... Des épisodes plein de fraicheur et d'humour !
Il y a en effet plein d'humour, d'ironie,de charme dans cette superbe histoire d'amour.
Les personnalités sont attachantes et diverses. Fermina est plutot têtue et autoritaire, à la recherche d'un statut social. Florentino, lui, est un grand rêveur, il n'aspire qu'à retrouver sa belle amoureuse. Juveno, qui lui aussi est, par son mariage, à la recherche d'un statut social est attachant car il va peu à peu être très amoureux de sa femme... jusqu'à sa mort accidentelle...
C'est alors que Florentino va devoir reconquérir Fermina. L'amour n'est plus le même que 50 ans plus tôt !!! Comment va-t-il s'y prendre ? Ses lettres d'adolescents sont bien loin... Cette reconquête est ravissante, pleine de tendresse, de mélancolie....
Je ne vous en dirai pas plus, j'ai peur d'en dévoiler trop !
C'est un livre sublime ! Un coup de coeur je pense... Gabriel GARCIA MARQUEZ (Colombie) 397940
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Message  Ysla Ven 14 Jan 2011 - 19:35

CRONICA DE UNA MUERTE ANUNCIADA
(Chronique d'une mort annoncée)

J'hésite toujours à poster une critique quand il s'agit de romans si connus et que beaucoup de rats ont critiqués avant moi, parce que je ne vois pas trop ce que je pourrais ajouter...

J'ai lu ce livre dans le cadre d'un club de lecture en espagnol et j'ai trouvé très intéressant d'en discuter ensuite avec les autres participants et d'écouter leur ressenti. Tout le monde a aimé ce roman, dans le groupe.
Je n'avais jamais vraiment lu Garcia Marquez (sauf La Mala Hora quand j'étais trop jeune) mais ça fait longtemps que je projette de lire Cent ans de solitude. Je pense que ce projet va vite être lancé car Chronique d'une mort annoncée m'a beaucoup plu et le style de l'auteur est remarquable. J'ai aimé la galerie de personnages, chacun jouant son rôle dans la tragédie qui se déroule. J'ai apprécié aussi la structure en spirale du roman ; au début, on a les grandes lignes de l'affaire et puis progressivement on en apprend un peu plus, jusqu'à presque tout savoir.
J'ai appris que le roman était issu d'un fait réel, survenu dans l'environnement proche de Marquez et au sujet duquel il aurait aussitôt voulu écrire. Sa mère lui aurait demandé d'attendre que les protagonistes du drame vieillissent ou disparaissent pour raconter l'histoire. Bien sûr, Marquez n'a pas raconté les faits tels quels, mais malgré tout, le terme "chronique" appelle bien quelque chose d'authentique.

J'ajoute que c'est une lecture que je recommande dans le texte, pour ceux qui voudraient tenter l'expérience. Il y a bien quelques expressions typiques latino-américaines, mais dans l'ensemble, c'est un roman très agréable à lire en espagnol.

Ma note : 4,5/5
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Message  nanet Sam 19 Mar 2011 - 13:21

"Un chien couleur de cendre, une lune blanche sur le front, fit
irruption dans les venelles du marché l premier dimanche de décembre,
culbuta les éventaires de fritures, renversa les étals des Indiens et
les échoppes de la loterie, et dans sa course mordit quatre personnes
qui tentaient de lui barrer le chemin."
(Première page)


Gabriel GARCIA MARQUEZ (Colombie) De+l%2527amour+et+autres




Résumé officiel

En 1942, au cours de travaux dans un couvent d'Amérique latine, sont mis au jour les restes d'une adolescente, Sierva Maria de Todos Los Angeles. Sa splendide chevelure mesure vingt-deux mètres de long... Le romancier du Général dans son labyrinthe aurait-il tiré cette étrange découverte de sa flamboyante imagination ? Réelle ou fictive, en tout cas, elle est le point de départ d'une singulière histoire d'amour, dans le cadre joyeux, coloré, décadent de Carthagène des Indes, au milieu du XVIIIe siècle. Fille unique du marquis de Casalduero, Sierva Maria a douze ans lorsqu'elle est mordue par un chien couleur de cendre, portant une lune blanche au front. Soupçonnée de rage ou de possession diabolique, enfermée au couvent par l'Inquisition, elle vivra avec son exorciste, Don Cayetano Delaura, une passion folle, destructrice, forcément maudite...


Le Réalisme-Magique

Le réalisme magique est une appellation utilisée par la critique littéraire et la critique d’art depuis 1925 (Franz Roh, dans son livre Post-expressionnisme, réalisme magique : problèmes de la nouvelle peinture européenne) lorsque des évènements magiques (surnaturels ou encore irrationnels) apparaissent dans un environnement défini comme « réaliste », à savoir un cadre historique, géographique, culturel et linguistique vraisemblable et ancré dans une réalité reconnaissable. On pourrait parler de Fantasy Historique.

Cette appellation est surtout associée aujourd’hui à certaines œuvres ou à quelques auteurs de la littérature latino-américaine du XXe siècle et le roman Cent ans de solitude de Gabriel García Márquez est souvent cité comme exemplaire.


L'histoire

J'ai rencontré cet auteur, il y a quelques années, après avoir vu le film Chronique d'une mort annoncée. J'avais trouvé l'histoire touchante, et un ami m'avait prêté le livre.

Dès les premières pages, après une lettre à l'intention des lecteurs apposée par l'auteur lui même et expliquant pourquoi il a choisi de nous narrer cette histoire, j'ai plongé. L'auteur nous entraine avec son brio dans un conte fantastique mêlant religion chrétienne et rites africains, amour courtois et parfois outrageux, réflexion sur une inquisition et humour le reste du temps.

L'héroïne, une enfant de douze ans, va se voir enfermée dans un couvent et subira d'atroces sévices sous l'égide d'une soeur persuadée de voir en elle une possédée ! Les démons sont parfois vindicatifs, ceux que Sierva Maria invoque,les diables yorubas, sont cruels et affreusement tentateurs. En tout cas, c'est ce que croient (et voient) les autres...

Car cette jeune fille se contente d'errer dans un monde un peu lascif, abandonnée par des parents occupés à jouir de plaisirs interdits (mélasse, cacao et sexe) pour l'une et de s'adonner à l'oubli pour l'autre. Sierva Maria va donc grandir au milieu des noirs africains qui vont lui inculquer leurs coutumes, leurs croyances et leurs langages. Elle finira par parler trois de leurs dialectes sans être capable de communiquer correctement en Castillan. D'eux, elle prendra aussi l'affreuse habitude de taire la vérité, et de ne répondre aux blancs que ce qu'ils veulent entendre. Pourquoi se fatiguer à expliquer alors que les mensonges semblent les ravir ?

Mais, le jour où un chien vient à la mordre, tout bascule. L'animal est enragé et mourra ainsi que les trois autres personnes mordues le même jour que Sierva Maria. C'est à ce moment que son père se décide à s'intéresser à elle. Comme si sa mort imminente la rendait tout d'un coup attirante...sauf qu'elle ne présente aucun des symptômes de la rage, même après plusieurs mois. Ses seules souffrances seront surtout dues aux traitements infligés par les apothicaires et autres médecins désirant extraire le venin.

Certes, la demoiselle a parfois des réaction un peu bizarres et a deux ou trois reprises, quelques accès de colère vont la montrer sous un aspect fort inquiétant. Ce sont dans ce rares passages que le Réalisme Magique apparait, au détour des accès de rage de la jeune fille, pas la maladie, non, juste la rage de vivre, d'aimer... Car, au final, c'est cette rage là dont on va tenter de la faire expier... "l’amour ici est une rage qu’on tente en vain de conjurer et qui mène directement a dieu, a travers toutes les larmes du corps."

Gabriel Garcia Marquez nous offre ici une analyse poussée d'hommes et de femmes vivant chacun dans un univers particulier et se croisant autour de cette jeune beauté. Ainsi, au fil des pages de ce tout petit livre nous rencontrons un marquis ruiné et passant ses journées dans un hamac... , de sa femme dont le corps semble expulser toutes les drogues ingurgitées (très drôle), un couvent de sœurs clarisses bigotes et sottes avec une mère rancunière (cent après), une sœur assassine convertie aux joies de la broderie, un bibliothécaire déclaré officiellement exorciste mais qui tombe folement amoureux de notre belle héroïne de vingt ans sa cadette, et un médecin juif lisant Voltaire (belle citation) ! D'autres personnages apparaissent au fil des pages, le vire-roi et son épouse, ainsi qu'une esclave abyssinienne au corps parfait et envoutant, sans oublier l'évocation de la première épouse du marquis, morte foudroyée avant que ne soit consumé leur mariage.

Tout ce petit monde aime ! mais l'amour est parfois démoniaque... et pour chacun l'auteur va donner une vision bien spécifique de cet amour que ce soit de façon spirituelle ou tout simplement pour les plaisir du corps... C'est talentueux, c'est drôle, c'est riche mais être pompeux. C'est un petit bijoux !

Le style

"Plus l'écriture est transparente, plus on découvre la poésie"

Et oui, le talent est là, cru, beau, déroutant. Les phrases sont d'une simplicité envoutante et chantent, nous entrainant au fil de cette histoire en cinq acte sans nous lasser. Les descriptions sont divines mais courtes, sobres. Claires. Les dialogues sont posés avec justesse, coupant de longs passages narratifs.

Le narrateur est extérieur et suit plusieurs des personnages. Ainsi, tout à tour, nous découvrons leurs pensées fasse aux évènements les liants (la rage de Sierva Maria) mais aussi leurs souvenirs. Et tout cela avec une clarté incroyable, sans surcharge, sans fausse pudeur, avec une bonne dose d'humour parfois caustique.

Les personnages sont fabuleux et complexes alors que l'ensemble du livre ne fait que 187 pages ! il n'y a donc pas de perte de temps, pas d'éléments inutiles...et de chacun je suis capable de donner un trait de caractère, une remarque sur le physique... extraordinaire, surtout qu'il y a beaucoup de protagonistes.

Le temps est évoqué régulièrement, afin de bien suivre l'évolution de cette belle histoire.


Au final

Gabriel GARCIA MARQUEZ (Colombie) Gre-c-de-coeur


Et bien voilà mon deuxième coup de cœur de l'année !

notation : 5/5
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Gabriel GARCIA MARQUEZ (Colombie) Empty L'amour aux temps du choléra

Message  Invité Mar 22 Mar 2011 - 13:12

Génial!!!!

J'avais essayé de lire cent ans de solitude sans succès et je voulais me remettre à cet auteur car on m'en avait dit du bien et c'est un classique.
J'ai donc essayé l'amour aux temps du choléra et j'ai vraiment adoré! Ce n'est pas lent (comme cent ans de solitude), c'est drôle et vraiment beau!

5/5

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Message  Cyrielle Ven 25 Mar 2011 - 9:45

CENT ANS DE SOLITUDE


Gabriel GARCIA MARQUEZ (Colombie) 51zM5VnNgaL._SS500_

Quatrième de couverture
Une épopée vaste et multiple, un mythe haut en couleur plein de rêve et de réel. Histoire à la fois minutieuse et délirante d'une dynastie: la fondation, par l'ancêtre, d'un village sud-américain isolé du reste du monde; les grandes heures marquées par la magie et l'alchimie; la décadence; le déluge et la mort des animaux. Ce roman proliférant, merveilleux et doré comme une enluminure, est à sa façon un Quichotte sud-américain: même sens de la parodie, même rage d'écrire, même fête cyclique des soleils et des mots.
Cent Ans de solitude compte parmi les chefs d'oeuvre de la littérature mondiale du XXe siècle. L'auteur a obtenu le prix Nobel de littérature en 1982

Mon avis: 5/5 coeur
J'avais ce livre dans ma PAL depuis des années et je suis heureuse d'avoir enfin lu ce chef d'oeuvre, car pour moi il s'agit bel et bien d'un chef d'oeuvre.
C'est un roman de pur réalisme merveilleux, un genre que j'aime beaucoup. A chaque chapitre il se passe un évènement cocasse qui m'a fait rire ou m'a émut.
Je me suis très vite attachée à cette famille Buendia que l'on suit sur plusieurs générations, à ses membres tous aussi loufoques les uns que les autres.
Je peux comprendre que certains ont du mal surtout avec les nombreux personnages et les prénoms identiques mais c'est vraiment un livre qu'il faut lire, tellement il nous fait voyager.

Ce livre a confirmé mon intérêt pour la littérature d'amérique latine que je compte approfondir et aussi l'oeuvre de Garcia Marquez.

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Message  catherine Dim 27 Mar 2011 - 18:50

Douze contes vagabonds
Éditions le livre de poche
157 pages


J'ai voulu m'initier à Gabriel Garcia Marquez avec un livre court - Cent ans de solitude m'apparaît un long ouvrage sans l'avoir vu; c'est fou ce qu'un titre peut invoquer!

Douze contes donc, avec en prime une introduction de l'auteur nous expliquant le contexte de l'écriture de ceux-ci. Je ne lis pas souvent de contes - il me semble que la plupart sont sans intérêts ou alors trop courts, évidemment!

Ici, les contes sont empreints d'un peu de surréalisme tout à fait sympathique. Certains m'ont paru tout à fait sans intérêt (Bon voyage, monsieur le président - histoire d'un président déchu en fin de vie, La sainte - efforts d'un père pour faire canoniser sa fille, retrouvée intacte après plusieurs années d'enterrement) mais d'autres m'ont accroché (Je ne voulais que téléphoner - une fille dont la voiture tombe en panne obtient de l'aide d'un conducteur d'autobus de passage qui la laisse dans un hôpital psychiatrique dont elle ne peut sortir, L'avion de la belle endormie - un homme qui tombe amoureux d'une belle femme qui passe se trouve par coïncidence à côté d'elle dans l'avion, où celle-ci s'endort dès le départ..., La trace de ton sang dans la neige)

Recueil un peu inégal, comme c'est souvent le cas, mais ça fait du bien de temps en temps de butiner d'une histoire à une autre.

3/5

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Message  cookie610 Dim 8 Mai 2011 - 12:34

Chronique d'une mort annoncée

Note : 4.5/5

Résumé : Tout le monde savait dans le village que les frères Vicario voulaient assassiner Santiago Nasar. Personne n’a essayé de prévenir Santiago ou, s’il y en a un qui a essayé, le hasard en avait décidé autrement. Gabriel Garcia Marquez retrace dans ce roman l’histoire de ce crime.

Critique : Pas grand-chose à rajouter par rapport aux nombreuses autres critiques ci-dessus. C'est vraiment un très bon roman, sans beaucoup de suspense puisque que l’on sait dès le début le fin mot de l’histoire, mais vraiment très prenant. On a envie de comprendre le pourquoi et le comment de ce meurtre. Il m’a fait un peu penser à De sang froid de Truman Capote où l’auteur décrit méticuleusement un fait divers. C’est vraiment très très bien écrit, avec un ton intimiste, très juste ; qui fait que dès les premières lignes du roman, on est happé par l’histoire. Gabriel Garcia Marquez dresse une série de portrait de personnages tous aussi intéressant les uns que les autres. Chacun jouera un rôle plus ou moins important et il nous expose les raisons qui l’ont poussé à agir ou justement à ne rien dire. Le livre fait moins de 120 pages et se lit très rapidement, quasiment d’une traite. C’est dommage par contre qu’on ne sache pas à la fin qui est responsable de « l’offense » faite à Angela, je trouve que ça clôturerait bien le roman en achevant de montrer l’absurdité de ce crime et son caractère évitable certain.
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Message  Cyrielle Lun 26 Sep 2011 - 13:39

DOUZE CONTES VAGABONDS

Gabriel GARCIA MARQUEZ (Colombie) 5126P46190L._SS500_

Résumé tiré d'amazon
Une femme prise en auto-stop par l'autobus d'un asile d'aliénés se retrouve enfermée. Un Colombien fait le siège du Vatican avec le cadavre imputrescible de sa fille, qu'il voudrait faire béatifier. Dix-sept Anglais sont empoisonnés à Naples par une soupe aux huîtres... Le romancier de L'Amour aux temps du choléra, prix Nobel de littérature, se montre aussi souverain dans la brièveté que dans l'épopée. Chacune des nouvelles de ce livre nous entraîne en quelques pages au coeur de situations ahurissantes, où le " réalisme magique " cher à l'écrivain colombien imprègne tour à tour Vienne, Naples, Genève, Barcelone...

Mon avis: 4/5
Moi qui ne suis pas très nouvelle, le grand Garcia Marquez m'a réconcilié avec ce genre.
Même si certaines ne m'ont pas emballé comme L'avion de la belle endormie ou encore La lumière est comme l'eau. D'autres m'ont beaucoup plus surtout Je ne voulais que téléphoner et Un métier de rêve.
L'écriture de cet auteur est tellement belle que même si l'histoire n'est pas extraordinaire, on ne peut que être transporté dans son univers surréaliste et poétique.

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Message  Lyreek Dim 22 Juil 2012 - 15:31

Gabriel GARCIA MARQUEZ (Colombie) Centan10

Cent ans de solitude - Gabriel Garcia Marquez
Points - 460 pages

Désolée, désolée mais ma critique va détonner au milieu de toutes les vôtres Embarassed
Pourtant je me suis accrochée, mais arrivée à la moitié du livre, je déclare forfait. Ce livre n'est pas pour moi.
Déjà à la base, je ne suis pas fan du fameux réalisme magique sud-américain mais bon, avec Isabel Allende, ça va. Ici, ce n'est pas le réalisme magique qui m'a le plus gêné mais la multitude de personnages, qui en plus portent tous le même prénom. En plus, l'histoire est décousue, ça part dans tous les sens et du coup, je me suis sentie bien vite perdue. Difficile dans ces conditions d'apprécier ma lecture, même si je reconnais que l'écriture est belle.
Zut, je n'aime pas être la voix dissonante au milieu de tant d'éloges, d'autant que je m'attendais à un chef d'oeuvre et qu'au final, je me suis ennuyée. Tant pis!

2/5

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Message  catherine Mer 14 Nov 2012 - 3:06

Cent ans de solitude
Éditions Points
437 pages


Je n'ai malheureusement pas apprécié ce pavé autant que la quasi-totalité des rats. J'ai apprécié, certes, mais je me perdais trop souvent entre les personnages aux noms similaires... (j'aurais dû me faire un arbre généalogique!!!)

Mon sentiment est mitigé... j'ai tout d'abord le sentiment d'être passé à côté de pleins de choses et d'allusions. Ma connaissance de l'histoire sud-américaine est trop limitée pour distinguer le vrai du faux - je viens d'apprendre que le meurtre camouflé de 3000 habitants est réellement arrivé!?! L'emprise des compagnies étrangères sur ces peuples est incroyable. L'auteur aborde plusieurs thèmes, notamment la mort, qui occupe un rôle prédominant dans le livre - les morts reviennent à la vie, les vivants survivent miraculeusement ou attendent leur mort qu'ils prédisent plus ou moins précisément... La relation avec la religion est aussi spéciale, on sent que les personnages s'en distancent, mais c'est pour mieux se rapprocher de la superstition.

Je souriais parfois, mais je sourcillais plus souvent lors des passages complètement loufoques. Des papillons jaunes qui suivent partout un jeune homme, la folie du colonel qui façonne, fond, et refaçonne sans relâche des petits poissons d'or, le grand-père fou attaché à son arbre, la pluie qui dure de années... beaucoup de métaphores sûrement que je n'ai pas toutes comprises, malheureusement. C'est peut-être un peu la façon de survivre à la perte d'espoir de générations entières, dont les vies se lézardent comme les murs des maisons et dont les fondations sont rongées par les fourmis... ces histoires horribles qui sont racontées tout en douceur, entre deux prédictions de vieux gitan.

J'ai le sentiment étrange que j'ai beaucoup à réfléchir sur ma lecture (et j'y pense!) mais je n'ai malheureusement pas passé un moment de lecture mémorable.

3/5

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Message  Lacazavent Ven 15 Nov 2013 - 20:25

Récit d' un naufragé de Gabriel Garcia Marquez
Grasset, Les Cahiers rouges  / 182 pages

Gabriel GARCIA MARQUEZ (Colombie) 41QE9NHHB5L._SL160_
" Le 28 février 1955 on apprit la nouvelle : huit membres de l'équipage du destroyer {Caldas}, appartenant à la marine de guerre colombienne, étaient tombés à l'eau où ils avaient disparu, victimes d'une tempête dans la mer des Antilles. Le navire avait quitté le port de l'Alabama pour Carthagène-des-Indes, qu'il avait rallié à l'heure prévue cent vingt minutes après la tragédie. La recherche des naufragés commença immédiatement, avec la collaboration des forces nord-américaines du Canal de Panama. Au bout de quatre jours on renonça à l'opération et les marins disparus furent déclarés morts, officiellement. Une semaine plus tard, pourtant, l'un deux apparut, un certain Luis Alejandro Velasco, moribond, sur une plage déserte du nord de la Colombie. Ce livre est la reconstitution journalistique de son récit, tel qu'il me fut donné de le publier un mois après le désastre dans {El Espectador} de Bogota. " Gabriel Garcia Marquez.


Une lecture en demi-teinte pour ce Récit d' un naufragé, après plusieurs centaine d'heures d' entretien avec Luis Alejandro Velasco, le rescapé, Gabriel Garcia Marquez écrit son histoire. Un récit journalistique auquel l'emploi de la première personne du singulier donne une forme de confession, les sentiments et les sensations la peur, la solitude, l'espoir, la faim, la soif …etc y sont exacerbés.
J' ai eu du mal à être absorbé par le texte l' histoire est vrai cela me touche cela me marque mais sans plus.  
C'est un récit qui au-delà de l' histoire humaine d' un homme seul survivant d' un naufrage à la dérive dans une barque semble perdre de sa force contestataire, le temps passe les régimes changent et pour moi, il y manque un petit quelque chose pour en faire un texte universel.

3,25/5

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Message  Cyrielle Lun 5 Mai 2014 - 9:01

L'AMOUR AU TEMPS DU CHOLERA

Gabriel GARCIA MARQUEZ (Colombie) 51vs%2Bn6M-lL._


Ma note: 4/5


Gabriel Garcia Marquez nous conte ici l'histoire d'amour pas comme les autres de Fermina  et Florentino. Ils se rencontrent à la fin du 18ème siècles dans une petite ville des Caraïbes, tombent amoureux très jeunes, Florentino est même fou d'amour pour sa Fermina. Hélas le destin en décide autrement et Fermina épouse un médecin riche et respecté. Florentino jure alors fidélité éternel à sa belle.


L'amour au temps du choléra n'est vraiment pas un roman d'amour ordinaire, nous ne sommes pas dans les romans à l'eau de rose. Je trouve même pour ma part que dans ce roman, l'amour est proche de la folie, le fait que Florentino attende tant d'année de retrouver l'amour de sa jeunesse, sacrifie autant son existence pour une promesse qu'il s'est fait, me semblait parfait complètement irréel.
Fermina me semble une femme prisonnière des convenances, elle a décidé de s'enfermer dans une vie qui ne lui convient pas, jusqu'au jour où...


L'écriture de Garcia Marquez est magnifique, il nous plonge dans le 18ème caribéen, les couleurs, la chaleur, les odeurs, tout y est. Un vrai plaisir à lire, même si parfois l'histoire tournait un peu en rond.


Un roman à lire pour bien se rendre compte de la beauté de l'écriture de ce grand monsieur de la littérature.

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Message  géromino Sam 2 Aoû 2014 - 10:52

"Cent ans de solitude" Points 1980 437 pages


Il y a longtemps que je voulais le lire, sans oser m'y plonger; c'est fait! J'ai pris une bonne respiration, car en le feuilletant auparavant, j'avais remarqué le peu de dialogues, les pages bien remplies d'une écriture fine et dense, sans beaucoup de blancs et peu de paragraphes! Heureusement, les chapitres permettent de reprendre son souffle.


C'est l'histoire de la famille Buendia sur plusieurs générations. José Arcadio Buendia et sa femme Ursula fondent le village de Macondo. Microcosme perdu au milieu de nulle part et isolé du reste du pays par des barrières naturelles, le village vit replié sur lui-même, seulement visité par des gitans et des marchands ambulants. Peu à peu, Macondo s'ouvre au monde extérieur, tout en conservant un certain repli sur lui-même. Bientôt la guerre frappe le pays. Le fils Auréliano deviendra un défenseur acharné de la cause libérale, deviendra colonel à la tête des rebelles, sera condamné à être fusillé. 


J'arrête là mon résumé, parce que je me rend compte que la tâche est impossible! Très touffue, cette saga grandiose et surréaliste débite son torrent de mots et de phrases imposant un rythme de lecture soutenue; il faut être concentré pour ne pas perdre le fil -parfois un peu décousu- de l'histoire, dont les personnages mâles portent tous le même nom ou presque (Aureliano, Aureliano le second, Aureliano José, José Arcadio, Arcadio, José Arcadio le second). Les personnages, justement: Garcia Marquez s'est employé à dresser des portraits très complets, très riches, de chaque être, mais je dois dire qu'à part trois ou quatre, je n'ai pas réussi à m'attacher réellement. José Arcadio Buendia, patriarche et fondateur de Macondo est absolument truculent et imprévisible, dans ses recherches scientifiques pas toujours couronnées de succès. Ursula, sa femme, est ma préférée; elle incarne la sagesse, la sérénité; elle impose le respect; son grand âge la rendra vénérable. Le colonel Aureliano fait aussi partie de mes favoris, en militaire qui refuse les honneurs et pour cette curieuse passion qu'il a de sculpter des petits poissons en or (qu'il revend contre des pièces d'or, lesquelles vont servir à la fabrication d'autres petits poissons!). Les autres ne possèdent pas ce charisme, ni n'appellent autant à la sympathie.


Roman surréaliste donc, à l'ampleur démesurée, où les événements historiques (qu'on devine comme tels si on ne connaît pas l'histoire de la Colombie, c'est mon cas) sont englobés dans une fresque lyrique et surnaturelle, tour à tour délirante, déroutante et féérique! Garcia Marquez brosse un univers décalé, où magie et superstition se mélangent habilement à la réalité. Mais j'avoue que j'ai trouvé l'exercice un peu long; ceci dit, sans que jamais l'idée d'abandonner ne m'effleure. Au contraire, après cette lecture fleuve, j'avais hâte de savoir comment tout ceci allait bien pouvoir se terminer! La fin, c'est une des facettes du livre, due au génie de l'auteur d'avoir superposé l'histoire proprement dite avec la découverte de ce parchemin mystérieux légué par Melquiades le gitan et qu'Aureliano n'aura de cesse de traduire (j'en ai trop dit!).


Sans que ce soit un coup de coeur, j'ai pris du plaisir à dévorer cette lecture mythique, originale et tout de même passionnante (malgré quelques passages longuets, il faut bien le dire). 


Note: 4/5

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