Camilla GIBB (Royaume-Uni)

Le miel D’Harar
Camilla Gibb
Babel février 2013
437 pages

Présentation de l’éditeur
Lilly, née de parents anglais globe-trotters, se retrouve orpheline au Maroc et se voit confiée à un maître soufi qui l’élève dans l’amour de l’Islam. Quelques années plus tard, elle se réfugie en Ethiopie à Harar, la quatrième ville de l’Islam. Confrontée au rejet et à la méfiance, la jeune Blanche musulmane ne cessera de chercher une place qu’elle devra se créer sur mesure, puisant chaleur auprès des enfants auxquels elle enseigne le Coran, et tendresse auprès d’Aziz qu’elle fréquente discrètement. C’est de Londres que Lilly fait le récit de ses exils, tissant un cocon d’odeurs et de saveurs évoquant l’Ethiopie.
Mon avis
Entre déracinements et spiritualité, c’est une Lilly sensible, forte et fragile à la fois. C’est en Ethiopie qu’elle découvre le fondamentalisme de l’islamisme qui est une autre facette de la violence de l’intégrisme. Une belle plume qui rend avec bonheur les odeurs, les saveurs, les bruits et les couleurs de l’Ethiopie, cela dans un contexte politique. Un roman qui se promène entre deux époques et deux pays, 1974 en Ethiopie et 1990 à Londres. Roman de dépaysement, de personnages attachants, de l’exil et de la tolérance. Des thèmes tels que l’Islam, la grande famine, le Coran dont il est beaucoup question car l’héroïne l’enseigne aux enfants dans un pays soumis aux révolutions en 1974 qui précèdent la chute d’Hailé Sélassié. J’ai aimé le personnage de Lilly pour son intégrité et maintenant la ligne de vie qu’elle s’est donnée, cela dans un grand tournant de l’Histoire. Un bon roman qui m’a intéressée par son atmosphère et la vie passionnante de Lilly. 4/5

Je le note!

Merci de votre passage

Mince, je l'ai vu aujourd'hui en tout cas je le retiens, merci Lalyre

Lacazavent, c'est un grand plaisir pour de faire des chroniques