Forrest CARTER (pseudo d'Ara Earl Carter) USA
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Forrest CARTER (pseudo d'Ara Earl Carter) USA
(présentation de l'éditeur Gallimard, dans le livre "Pleure, Géronimo" -folio 1997-)
Forrest CARTER, décédé à 40 ans en 1980, est un indien cherokee. Il a publié "Les hors la loi du Texas" et "La vengeance de Josey Wales" porté à l'écran avec Clint Eastwood.
Son superbe livre "Petit arbre" est directement inspiré de son enfance d'indien cherokee.
Voici ce que j'ai relevé sur WIKIPEDIA :
Asa Earl Carter né le 4 sept 1925 à Anniston dans l'Alabama et mort le 7 juin 1979 à Abilene au Texas est un homme politique et écrivain américain. Ségrégationniste et membre de Ku Klux Klan, il est également connu sous le nom de plume de Forrest Carter.
(...) présentateur radio avant de s'orienter vers la politique. Membre du Ku Klux Klan, il écrit notamment les discours ségrégationnistes de George Wallace, gouverneur de l'Alabama.
Il publie en 1973, un western intitulé "The rebel outlaw" sous le nom de plume de Forrest Carter, que Clint Eastwood adaptera en 1976 sous le titre "Josey Wales, hors la loi".
(...) Carter publie la même année (1976?) son best seller "The education of Little Tree", qui est publié en français sous le titre de "Petit Arbre". D'abord présenté comme l'autobiographie d'un petit indien cherokee orphelin à l'âge de cinq ans, ce roman se révèle être en fait un canular (...) c'est le quotidien The New York Times qui dévoile sa véritable identité et révèle la supercherie.
Carter travaille sur un nouveau roman, "The Wanderings of Little Tree" la suite de "The education of Little Tree", quand il décède en 1979, à l'âge de cinquante-trois ans.
Forrest CARTER, décédé à 40 ans en 1980, est un indien cherokee. Il a publié "Les hors la loi du Texas" et "La vengeance de Josey Wales" porté à l'écran avec Clint Eastwood.
Son superbe livre "Petit arbre" est directement inspiré de son enfance d'indien cherokee.
Voici ce que j'ai relevé sur WIKIPEDIA :
Asa Earl Carter né le 4 sept 1925 à Anniston dans l'Alabama et mort le 7 juin 1979 à Abilene au Texas est un homme politique et écrivain américain. Ségrégationniste et membre de Ku Klux Klan, il est également connu sous le nom de plume de Forrest Carter.
(...) présentateur radio avant de s'orienter vers la politique. Membre du Ku Klux Klan, il écrit notamment les discours ségrégationnistes de George Wallace, gouverneur de l'Alabama.
Il publie en 1973, un western intitulé "The rebel outlaw" sous le nom de plume de Forrest Carter, que Clint Eastwood adaptera en 1976 sous le titre "Josey Wales, hors la loi".
(...) Carter publie la même année (1976?) son best seller "The education of Little Tree", qui est publié en français sous le titre de "Petit Arbre". D'abord présenté comme l'autobiographie d'un petit indien cherokee orphelin à l'âge de cinq ans, ce roman se révèle être en fait un canular (...) c'est le quotidien The New York Times qui dévoile sa véritable identité et révèle la supercherie.
Carter travaille sur un nouveau roman, "The Wanderings of Little Tree" la suite de "The education of Little Tree", quand il décède en 1979, à l'âge de cinquante-trois ans.
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Challenge "Book around the States": 20/50
géromino- Nombre de messages : 5637
Age : 59
Location : Finistère, FRANCE
Date d'inscription : 07/11/2008
Re: Forrest CARTER (pseudo d'Ara Earl Carter) USA
"Pleure, Géronimo" folio 1997 423 pages
(titre original "Watch me on the mountain")
4e de couv: Nous sommes en 1886, à la réserve de San Carlos, Arizona. Les Apaches Chiricahuas croupissent et s'étiolent sur une terre aride et désolée. Tous les espoirs sont morts. Cochise est mort. Géronimo, chamane de guerre, prépare leur évasion. Et la grande fresque se déploie, renouant avec les rêves et la nostalgie des Apaches... soixante années d'Histoire.
Toute la dimension de la légende Géronimo prend corps dans cette vaste fresque guerrière.
En 1829 dans l'actuel Nouveau-Mexique (alors sous domination mexicaine) naît Gokhlayeh (Celui-qui-baîlle). Depuis presque deux cents ans, les Apaches sont habitués à combattre les Espagnols, devenus plus tard avec le temps et l'Histoire, les Mexicains.
En 1858, toute sa famille est horriblement massacrée par les Mexicains. Un an plus tard, le 30 sept 1859, le village mexicain de Kaskiyeh est en fête; les villageois célèbrent le saint du jour: San Geronimo. Les Apaches décident d'attaquer le village. Cochise, le Grand Chef respecté par tous, propose Gokhlayeh comme chef de guerre. Ce dernier mène l'attaque avec une audace peu commune, un sang-froid et une maîtrise extraordinaires. Les villageois saluent leur Saint en scandant "Géronimo, Géronimo, Géronimo!"... Puis, lorsque l'attaque prend fin, les Apaches, vainqueurs "dressant des lances et des poignards pleins de sang vers le ciel, chantaient "Géronimo! Géronimo! Géronimo! Géronimo!".
Ce tacticien habile et visionnaire n'aura de cesse de combattre ses ennemis -Mexicains, puis Américains- qui envahissent le territoire Apache. Pour l'or, pour la terre, les colonisateurs tuent, massacrent, anéantissent hommes, femmes, enfants, dans la plus abjecte brutalité. Alors Géronimo, infatigable, se battra pour son peuple jusqu'au bout. Mais les quelques dizaines seulement de guerriers qui lui restent ne seront plus de taille à affronter les milliers de Tuniques Bleues qui traquent méthodiquement les indiens rebelles. Il se rend le 4 septembre 1886.
Curieusement, un auteur ségrégationniste prend le parti de défendre la cause des indiens. Son ouvrage paraît remarquablement bien documenté. Si par moment le roman semble prendre le pas sur la réalité, ce n'est que pour mieux décrire le personnage légendaire. Décrire son histoire, raconter son existence parmi les siens et sa vie faite de guérillas et d'embuscades meurtrières. C'est un beau portrait d'homme, un homme humble, profondément spirituel, qui n'a qu'une parole, mais que les Blancs n'ont pas hésité à trahir et trahir encore. Géronimo était avide de liberté et de rêve pour lui et son peuple. Ce rêve Apache qui apparaît presque possible, mais à chaque fois, s'effondre dans le sang et l'horreur. Quelques passages sont véritablement atroces.
Note: 4,5/5
(titre original "Watch me on the mountain")
4e de couv: Nous sommes en 1886, à la réserve de San Carlos, Arizona. Les Apaches Chiricahuas croupissent et s'étiolent sur une terre aride et désolée. Tous les espoirs sont morts. Cochise est mort. Géronimo, chamane de guerre, prépare leur évasion. Et la grande fresque se déploie, renouant avec les rêves et la nostalgie des Apaches... soixante années d'Histoire.
Toute la dimension de la légende Géronimo prend corps dans cette vaste fresque guerrière.
En 1829 dans l'actuel Nouveau-Mexique (alors sous domination mexicaine) naît Gokhlayeh (Celui-qui-baîlle). Depuis presque deux cents ans, les Apaches sont habitués à combattre les Espagnols, devenus plus tard avec le temps et l'Histoire, les Mexicains.
En 1858, toute sa famille est horriblement massacrée par les Mexicains. Un an plus tard, le 30 sept 1859, le village mexicain de Kaskiyeh est en fête; les villageois célèbrent le saint du jour: San Geronimo. Les Apaches décident d'attaquer le village. Cochise, le Grand Chef respecté par tous, propose Gokhlayeh comme chef de guerre. Ce dernier mène l'attaque avec une audace peu commune, un sang-froid et une maîtrise extraordinaires. Les villageois saluent leur Saint en scandant "Géronimo, Géronimo, Géronimo!"... Puis, lorsque l'attaque prend fin, les Apaches, vainqueurs "dressant des lances et des poignards pleins de sang vers le ciel, chantaient "Géronimo! Géronimo! Géronimo! Géronimo!".
Ce tacticien habile et visionnaire n'aura de cesse de combattre ses ennemis -Mexicains, puis Américains- qui envahissent le territoire Apache. Pour l'or, pour la terre, les colonisateurs tuent, massacrent, anéantissent hommes, femmes, enfants, dans la plus abjecte brutalité. Alors Géronimo, infatigable, se battra pour son peuple jusqu'au bout. Mais les quelques dizaines seulement de guerriers qui lui restent ne seront plus de taille à affronter les milliers de Tuniques Bleues qui traquent méthodiquement les indiens rebelles. Il se rend le 4 septembre 1886.
Curieusement, un auteur ségrégationniste prend le parti de défendre la cause des indiens. Son ouvrage paraît remarquablement bien documenté. Si par moment le roman semble prendre le pas sur la réalité, ce n'est que pour mieux décrire le personnage légendaire. Décrire son histoire, raconter son existence parmi les siens et sa vie faite de guérillas et d'embuscades meurtrières. C'est un beau portrait d'homme, un homme humble, profondément spirituel, qui n'a qu'une parole, mais que les Blancs n'ont pas hésité à trahir et trahir encore. Géronimo était avide de liberté et de rêve pour lui et son peuple. Ce rêve Apache qui apparaît presque possible, mais à chaque fois, s'effondre dans le sang et l'horreur. Quelques passages sont véritablement atroces.
Note: 4,5/5
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Challenge "Book around the States": 20/50
géromino- Nombre de messages : 5637
Age : 59
Location : Finistère, FRANCE
Date d'inscription : 07/11/2008
Re: Forrest CARTER (pseudo d'Ara Earl Carter) USA
Ce livre me semble bien intéressant, geromino;
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Lectures en cours:
Prochaine lecture:
Avis en attente:
Awara- Nombre de messages : 7159
Age : 79
Location : PARIS
Date d'inscription : 03/01/2011
Re: Forrest CARTER (pseudo d'Ara Earl Carter) USA
Oui Awara, et pas mal instructif sur les moeurs des Apaches: comment ils sont attachés à leur famille, comment ils voient le monde, leur spiritualité, etc...
Quand je repense aux westerns de mon enfance, les Apaches ont rarement le beau rôle; ils sont souvent présentés comme sanguinaires, indomptables, cruels... Mais, jamais les films n'évoquent l'autre côté du miroir: par exemple l'asservissement inhumain des indiens (de nombreux Apaches mouraient en esclavage dans les mines; des jeunes indiennes étaient mises enceintes par les Mexicains afin que leurs enfants pallient au manque de main d'oeuvre dû au taux de mortalité effroyable qui frappait ces malheureux...)
Quand je repense aux westerns de mon enfance, les Apaches ont rarement le beau rôle; ils sont souvent présentés comme sanguinaires, indomptables, cruels... Mais, jamais les films n'évoquent l'autre côté du miroir: par exemple l'asservissement inhumain des indiens (de nombreux Apaches mouraient en esclavage dans les mines; des jeunes indiennes étaient mises enceintes par les Mexicains afin que leurs enfants pallient au manque de main d'oeuvre dû au taux de mortalité effroyable qui frappait ces malheureux...)
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Challenge "Book around the States": 20/50
géromino- Nombre de messages : 5637
Age : 59
Location : Finistère, FRANCE
Date d'inscription : 07/11/2008
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