Paolo COGNETTI (Italie)

le garçon sauvage

tout à fait d'accord avec Chantal, dont le post vous dit l'essentiel, ce livre est superbe....
on regrette de n'être pas montagnard....
c'est un "nature writing" fantastique

5/5

Les huit montagnes

décidément ce Cognetti est une merveille

• Broché: 304 pages
  
• Editeur : Stock (23 août 2017)
  
• Collection : La cosmopolite
  
• Langue : Français
  
• ISBN-10: 2234083192
  
• ISBN-13: 978-2234083196
  

résumé sur Amazon:

« Quel que soit notre destin, il habite les montagnes au-dessus  de nos têtes. »

Pietro est un garçon de la ville, Bruno un enfant des montagnes.  Ils ont 11 ans et tout les sépare. Dès leur rencontre à Grana,  au coeur du val d’Aoste, Bruno initie Pietro aux secrets de la  montagne. Ensemble, ils parcourent alpages, forêts et glaciers,  puisant dans cette nature sauvage les prémices de leur amitié.
Vingt ans plus tard, c’est dans ces mêmes montagnes et auprès  de ce même ami que Pietro tentera de se réconcilier avec son  passé – et son avenir.
Dans une langue pure et poétique, Paolo Cognetti mêle  l’intime à l’universel et signe un grand roman d’apprentissage  et de filiation.

J'ai adoré la description du père....un type impossible, despotique, un bosseur, mais un mec qui n'a qu'une passion: la très haute montagne...

lire "les huit montagnes" c'est un moment magique  où l'on regarde soi aussi en arrière, et refait le parcours de ce qui nous a mené là où nous sommes....

Cognetti sait décrire la nature qui nous entoure...prodigieux.

5/5

Effectivement, vous êtes convaincantes! je le note aussi, vous donnez vraiment envie de le lire!

Hé Hé je suis en train de le lire, ,je l'aurai certainement terminé demain

Cognetti Paolo
Les huit montagnes
Editions Stock 23 août 2017
ISBN 978 2 234 08319 6
299 pages

Quatrième de couverture
Pietro est un garçon de la ville, Bruno un enfant des montagnes.  Ils ont 11 ans et tout les sépare. Dès leur rencontre à Grana,  au coeur du val d’Aoste, Bruno initie Pietro aux secrets de la  montagne. Ensemble, ils parcourent alpages, forêts et glaciers,  puisant dans cette nature sauvage les prémices de leur amitié.
Vingt ans plus tard, c’est dans ces mêmes montagnes et auprès  de ce même ami que Pietro tentera de se réconcilier avec son  passé – et son avenir.
Dans une langue pure et poétique, Paolo Cognetti mêle  l’intime à l’universel et signe un grand roman d’apprentissage  et de filiation.

Mon avis
Voici un roman écrit d’une façon pure et fluide, une belle histoire d’amitié et de filiation, une belle déclaration d’amour à la montagne, une immense joie à suivre les sentiers de pâturages et grimper vers les sommets de ces belles montagnes du Val d’Aoste. C’est aussi une histoire d’hommes et de femmes, de relations familiales, notamment entre Pierro et son père mais aussi des moments émouvants entre Bruno et Pierro, il y a la mère extrêmement attachante et Lara qui entre les deux hommes liés par une amitié indéfectible et farouche va entrer dans une autre vie. Un roman sur la vie et la montagne me faisant éprouver de l’émotion par les phrases sublimes, exprimant une exaltante tendresse pour les personnages, une écriture humaine et poétique, des descriptions qui font rêver, la neige, les lacs gelés, les torrents, les longues marches dans des paysages sauvages, tout cela exprimé avec beaucoup de poésie. Autant de moment doux et intense de cette belle littérature qui ne saurait être qu’un coup de coeur,,,,5/5

Eh bien, il semble faire l'unanimité!!! Je le note, bien sûr, merci pour vos avis!!

Les huit montagnes

Résumé : voir plus haut

Avis : je rejoins les avis enthousiastes des précédentes lectrices. Ce roman est très beau, et entre parfaitement dans le thème de la montagne, puisque celle-ci est omniprésente dans ce récit et imprègne l'atmosphère de cette histoire d'amitié et d'apprentissage. J'ai aimé l'histoire : celle de ces deux jeunes garçons évoluant des des milieux radicalement opposés (l'un en ville, l'autre en campagne) mais qui se retrouvent chaque été pour partager leurs jeux, et surtout leur amour de leur très chère montagne. Autour de ces deux amis, évoluent les adultes : pères, mères, cousins, qui influencent chacun à leur façon cette amitié qui n'aura de cesse d'évoluer avec les deux jeunes hommes tout comme leur rapport à la montagne.
J'ai également beaucoup aimé l'écriture : simple, fluide, et qui sait parfaitement retranscrire les paysages et les émotions que ces derniers peuvent susciter, une réussite.
Un beau roman, que je conseille.

Ma note : 4/5

J'ai vraiment envie de le lire!

LE GARCON SAUVAGE
Paolo COGNETTI
10.18 139 Pages
 
Résumé (4° de couverture)
 
Le Garçon sauvage commence sur un hiver particulier : Paolo Cognetti, 30 ans, étouffe dans sa vie milanaise et ne parvient plus à écrire. Pour retrouver de l'air, il part vivre un été dans le Val d'Aoste. Là, il parcourt les sommets, suspendu entre l'enfance et l'âge adulte, renouant avec la liberté et l'inspiration. Il plonge au coeur de la vie sauvage qui peuple encore la montagne, découvre l'isolement des sommets, avant d'entamer sa désalpe, réconcilié avec l'existence. Néanmoins, ce séjour initiatique ne parvient pas à l'affranchir totalement du genre humain : « je pourrais me libérer de tout, sauf de la solitude. »
 
Mon avis


La maîtresse, Madame Dkois, réputée pour sa sévérité et son intransigeance,  a demandé à ses élèves de faire une rédaction. Le sujet : «  Un écrivain en panne d’inspiration, las de sa vie citadine,  décide de partir à la montagne pour se ressourcer et retrouver un intérêt à sa vie d’écrivain »


Après des heures d'application, les élèves rendent leur copie. La maîtresse corrige. C’est l’heure de la remise des notes et appréciations. Le petit Paolo Cognetti, élève prometteur semble déçu de sa note et de son appréciation. Mme Dkois, fidèle à sa réputation et qui a beaucoup d’espoir en cet élève lui commente son travail.
 
«  Il ressort de votre devoir, le fait que vous connaissez bien la montagne et sa nature. Vous êtes surprenant dans ce domaine. Nous aimerions vous avoir comme guide de randonnée. Faune et flore ne semblent avoir que peu de secret pour vous. Vous nous faites découvrir ce milieu et ce qui s’y rattache avec précision.
 
A votre devoir il manque toutefois le ressenti de l’écrivain. Nous ne mesurons pas le besoin de celui-ci de quitter temporairement son milieu. Quelles sont ses motivations ? Les causes ? A quel mal est-il en proie ?
 
Lors de son séjour. Quelle part l’écriture prend-elle ? Remonte-t-il la pente (On ne peut faire meilleure comparatif !!!) ? S’inspire-t-il pour une œuvre prochaine ?
 
A son retour, a-t-il retrouvé la sérénité ? Son périple lui a-t-il été favorable ?
 
Votre récit est celui d’un vacancier doté d’un talent de conteur et d’une culture littéraire indéniable. Vous faites de précises références d’auteurs : Bravo. Mais, nous aurions préféré savouré votre propre talent littéraire que vous avez mis en hibernation pour ce récit.
 
J’attendais mieux de vous"
 
Ma note 2.5 / 5 (à faire signer par les parents)

Géromino:

 Mon ironie comparative "scolaire" n'est pas employée gratuitement. Ce livre m'a vraiment donné cette impression d'une rédaction de bon élève. 

Je m'étais fais à l'idée de lire du Jim Harrison, maître dans le domaine des grands espaces. M'attendais à étudier le tourment d'un auteur, sa peur et son envie d'aller à la rencontre de la nature et de la solitude, à sa résurrection... Ce ne fût qu'un carnet de randonneur.

Les avis "razérates" unanimes m'ont encouragé à lire cet auteur. Je reste sur un goût d'inachevé qui ne m'enlève pas l'envie de découvrir les fictions de cet auteur. 

Court, facile et pas dénué de tout intérêt, je t'encourage à lire ce livre, ne serait ce pour comparer nos avis...

LA FÉLICITÉ DU LOUP :
STOCK - La cosmopolite - 210 pages
Traduit de l’italien par Anita Rochedy.


   Fausto a quarante ans, Silvia en a vingt-sept. Il est ecrivain, elle est artiste. Tout deux sont à la recherche d’un ailleurs, où qu’il soit. Alors que l’hiver s’installe sur Fontana Fredda, au cœur du Val d’Aoste, ils se rencontrent dans l’unique restaurant du village. Fausto fait office de cuisinier, Silvia de serveuse. Ils se rapprochent doucement sans rien se promettre.
   Quand arrive le printemps, Silvia quitte Fontana Fredda pour aller toujours plus haut, vers le glacier du Félik, tandis que Fausto retourne en ville rassembler les morceaux de sa vie d’avant. Mais le désir de montagne, la fraternité des hommes et des femmes qui l’habitent et le souvenir de Silvia sont trop forts pour qu’il résiste à leur appel…

   Lors d’un voyage en voiture vers le sud, j’ai écouté une émission où l’on parlait de ce livre, en en disant le plus grand bien ! Et donc (accompagnée de Zéta) je suis allée en librairie pour l’acheter. En le demandant à la libraire (je ne le trouvais pas), elle m’a félicitée sur mon choix et m’a trouvé le dernier en rayon.

   Eh bien, j’ai naturellement beaucoup aimé, il faut dire que j’aime particulièrement cet auteur. C’est un beau roman, sur l’amour, sur l’amitié, la fraternité, l’entr’aide, qui concerne des gens simples, des montagnards ou des personnes très attachées à la montagne. Il nous vivre les saisons et les paysages de cette région si jolie du Val d’Aoste par une écriture simple et belle. Très agréable lecture, peut-être un peu trop courte à mon goût.

4,5/5

SANS JAMAIS ATTEINDRE LE SOMMET (Voyage dans l’Himalaya)
Le livre de Poche - 121 pages.


 4è de couv : j’ai fini par y aller vraiment, dans l’Himalaya. Non pour escalader les sommets, comme j’en rêvais enfant, mis pour explorer les vallées. Je voulais voir si, quelque part sur terre, il existait encore une montagne intègre, la voir de mes yeux avant qu’elle ne disparaisse. J’ai quitté les Alpes abandonnées et urbanisées et j’ai atterri dans le coin le plus reculé du Népal, un petit Tibet qui survit à l’ombre du grand, aujourd’hui perdu. J’ai parcouru 300 kms à pied et franchi 8 cols à plus de 5000 mètres, sans atteindre aucun sommet. J’avais pour me tenir compagnie, un livre culte, un chien rencontré sur la route , des amis : au retour, il me restait les amis.

   Ce petit livre est le récit de son voyage au Dolpo, une petite région au nord ouest du Népal, où avec deux amis Nichola et Remigio, et une petite équipe de 7 autres personnes : guide et porteurs, il part pour explorer plusieurs vallées perdues aux confins du Tibet. C’est un livre de Peter Mathiessen « Le léopard des neiges » qui lui a donné cette terrible envie, celle de voir ces hauts plateaux arides et isolés où vivent les moutons bleus de l’Himalaya et le fameux léopard des neiges. Souffrant du mal de l’altitude, les ascensions sont extrêmement éprouvantes mais les paysages magnifiques. Le froid est intense surtout la nuit. Un chien va les accompagner jusqu’à la fin, possible réincarnation de Peter ? L’auteur ne conçoit pas ce périple comme une escalade de sommets mais comme une imprégnation de lui-même dans la nature, dans ce monde beau mais rude avec à la clé des rencontres humaines enrichissantes.  Une écriture belle et souvent poétique, une conception du voyage qui me plaît, j’ai été une nouvelle fois charmée. Un peu déçue par la longueur du récit, bien trop courte à;mon gré.

4,5/5