Arto PAASILINNA (Finlande)

Fonce Dodie laisse-toi tenter...La douce empoisonneuse et Le lièvre de Vatanen mérite vraiment d'être lu

La forêt des renards pendus - Arto Paasilinna



" Trois lingots d'or fin de douze kilos brillaient dans l'herbe, Rafael Juntunen les caressa.
Sa main était moite, son coeur battait plus vite qu'à l'ordinaire. Jamais il n'accepterait de partager ce butin avec quiconque. Il cacherait plutôt ce trésor au fond des forêts, par exemple en Laponie, mais il n'en céderait pas une once... Au matin, il monta dans sa voiture et pointa le capot vers le nord... Au bout d'un jour et demi, il constata qu'il "était perdu. Mais tant mieux. S'il ne savait pas où il était, personne d'autre ne le saurait.
" Le gangster ne va pourtant pas rester seul très longtemps. Il est bientôt rejoint par un ex-major de l'armée, viré pour alcoolisme, et une Lapone nonagénaire enfuie d'un asile de vieillards. Les trois compères vont résister à tout, aussi bien aux complices de Rafael, décidés à récupérer leur part du magot, qu'aux représentants de la "civilisation ". Mais on ne transgresse pas impunément les lois qui règlent la vie en société...

Mon avis :Comme d'habitude, j'ai passé un excellent moment de lecture avec Arto Paasiliina, vous avez envie d'une belle balade en Finlande au milieu de la neige, de situations cocasses, de burlesque, de grand froid : vous avez trouvé le bon auteur.

Les personnages sont atypiques : Rafael, un peu gangster préfére se terrer dans les bois dans une vieille cabane plutôt que partager ses lingots d'or avec ses acolytes, il a pour compère un vieux major des armées pris d'une frénésie d'orpailleurs. Ils recueillent une vieille grand-mère. La vie passe douce et heureuse au fin fond de la forêt mais ...

Une lecture un peu déjantée avec un renard apprivoisé, des filles légéres aux bas résilles, des piéges faits avec des saucisses, un puits d'ou sort de l'or, une cabane qui ferait concurrence au plus beau palace. La vie s'installe.

Je vous conseille vraiment cet auteur, c'est un dépaysement assuré.

4.25/5

Arto PAASILINNA - La douce empoisonneuse

Le résumé a été fait plus haut.

Mon avis : Bof, bof, comme d'habitude avec Paasilinna, le sujet est original, certaines descriptions font sourire. Mais cette fois, je n'ai pas eu le déclic. J'ai du thème Scandinavie pour le lire, et même si je ne regrette pas, je ne suis pas emballée du tout. Vraiment je n'ai pas accroché, je lisais d'un oeil.
Pourquoi ? J'ai trouvé ça trop gros, il n'y a pas vraiment de suspense, on se doute un peu à chaque fois de ce qui va arriver. Un peu cousu de fil blanc, et la cruauté vis à vis du chat m'a dérangé (même si ça ne dure pas tout le livre, j'en conviens!), mais je déteste quand on fait du mal au animaux. Bref, je suis déçue.

note : 2,5/5

DM29 : C'était le premier Paasilinna que j'avais lu et tout comme toi, j'avais été déçue, m'attendant à beaucoup mieux. Par la suite, j'ai vu que ce livre plaisait beaucoup en général, alors je me suis posé des questions . Heureusement, cela ne m'a pas empêchée de lire d'autres titres et de les apprécier tous nettement plus !

Petits suicides entre amis

Retour sur un grand classique de Paasilinna dont j'avais beaucoup entendu parlé et qui m'a... plutôt déçu je dirais... J'ai eu beaucoup de peine à entrer dans l'histoire de ces gens, partis ensemble pour se suicider à l'autre bout du monde.
D'une part je n'arrivais pas à me souvenir des personnages (c'est vrai que leurs noms sont assez inhabituels pour un francophone) je ne savais plus si l'auteur en avait déjà parlé et quelle était leur histoire, car il faut dire que ce roman est avant tout une succession des petites histoires personnelles de chaque suicidaire pour comprendre ce qui l'amène à ce geste fatal... A force, avec tous ces personnages, j'étais à la limite de l'écoeurement.
D'autre part j'ai trouvé l'intrigue un peu mince... au début passe encore, les trois personnages principaux organisent des rencontrent et le voyage, motivent les troupes, mais avec le temps ça devenait un peu répétitif...
Bon je lui trouve quand même beaucoup d'humour et d'ironie et le thème est bien trouvé mais j'ai eu beaucoup de peine à le terminer et n'en garde pas un excellent souvenir :-( Note: 3/5

Arto Paasilinna, Petits suicides entre amis


Résumé déjà effectué précédemment.

Paasilinna réussit à produire un livre rafraîchissant à partir d'un sujet grave. Le livre est optimiste et très rythmé. Effectivement, les personnages sont nombreux mais je trouve leur énumération amusante : ils sont la plupart du temps nommés par leur prénom, leur nom mais aussi leur profession. Ce livre est une parfaite entrée dans le thème scandinave puisque le bus des suicidaires parcours les paysages finlandais et norvégiens jusqu'au cap Nord. La traversée de l'Europe est tout aussi bonne.

Plus on avance dans sa lecture, plus l'intrigue devient intéressante. De la première à la dernière page, l'intérêt est maintenue. Le fin est traitée un peu rapidement. Autre critique : le désespoir des protagonistes est certes mentionné régulièrement par l'auteur mais il ne transparaît pas réellement. On ne croit pas vraiment à leur volonté d'en finir, tellement il y a d'amusement... Sans doute l'auteur a-t-il voulu faire de son livre un message optimiste.

Ma note : 4,5/5

La forêt des renards pendus
Folio
202 pages
1983

Mon avis :

Rafael Juntunen un gangster qui vient de se procurer une immense fortune composée de lingots d'or n'a nullement l'intention de partager ce magot avec son coéquipier, le malchanceux qui purge une peine de prison, et qui sera libéré prochainement. Après maintes pérégrinations il se retrouve en Laponie où il cache son argent. Il rencontre alors un ex-major de l'armée alcoolique. Ils seront rejoints par une vieille dame qui s'est enfuie de chez elle pour échapper à l'asile. Tous les trois, sans oublier le chat de la vieille dame et un renard très familier, vont vivre ensemble alors que tout les sépare.
J'ai aimé ce récit et ces personnages pittoresques qui vont réussir à survivre, avec les moyens du bord, et leur ingéniosité, dans une nature qu'ils ont su apprivoiser. La vieille dame, d'une résistance extraordinaire, va parcourir un nombre de kilomètres incroyables, en pleine nature et dans le froid, avec son chat. Il y a peut-être une légère exagération dans de tels exploits mais l'auteur ne manque pas d'humour et il en pimente allègrement son récit. Mon premier livre de cet auteur, mais certainement pas le dernier !

Note : 4,75/5

Oh, je note

La forêt des renards pendus est l'un de mes préférés de Paasilinna !

Editions Denoël
237 pages
2001

Mon avis :
J'ai beaucoup aimé ce récit, cette vieille dame au prise avec trois voyous dont l'un s'avère être son neveu, est vraiment passionnant.
Ces garçons, méchants à souhait m'irritaient au plus haut point. Déjà dans un premier temps, lorsqu'ils s'attaquèrent au pauvre chat de cette malheureuse femme :
"Tandis qu'ls attendaient en voiture, ils reconnurent dans l'arrière-court le chat de Linnea Ravaska, l'attrapèrent et lui brisèrent l'échine en le cognant sur la pompe à essence."
Madame Ravaska va alors se venger et de manière magistrale. Elle quitte sa maison isolée et se réfugie chez un ami qui demeure en ville d'où elle va pouvoir accomplir méticuleusement sa vengeance. Souvent cocasse et toujours palpitante, j'ai vraiment beaucoup apprécié cette lecture.

Note : 4,75/5

La douce empoisonneuse d'Arto Paasilinna



Mon premier livre de Paasilinna et je ne suis pas déçue. C'est un petit livre très agréable et très facile à lire. Je l'ai dévoré d'une seule traite.
Le style est rapide et jubilatoire. Bien sûr, on se doute dès le début que ce ne sont pas les méchants qui vont gagner contre la vieille dame, mais cela ne gêne en rien au plaisir de lire ce livre.
Il me tarde de lire Petits suicides entre amis ou Prisonniers au paradis, en espérant retrouver cette même verve.

Ma note : 4.5/5

Je commence à comprendre pourquoi vous avez des PAL si longues...

Eh oui. Attention à ne pas tomber dans le piège

Fabienne a écrit:Eh oui. Attention à ne pas tomber dans le piège

Ah mais un bon piège tout de même ! Mon préféré est justement La douce empoisonneuse. J'ai lu aussi Le lièvre de Vatanen et Petits suicides entre amis.
J'espère continuer la découverte Paasilinna.

Le lièvre de Vatanen
Editions Denoël
196 pages
2006

Mon avis :

Le résumé a déjà été posté plusieurs fois précédemment, je pense qu'il est donc inutile de le remettre.
J'avoue avoir passé un très bon moment en compagnie de Vatanen et de son lièvre, appréciant tout autant l'animal que l'homme.
Cette histoire est assez abracadabrante, mais tellement attachante, que l'on oublie très vite ce petit défaut.
Ce qui m'a le plus étonné, c'est que le début semblait tout à fait réaliste et petit à petit il s'acheminait vers une sorte de folie douce.
Néanmoins, et c'est là où réside le charme du récit, ce manque de crédibilité, ce côté un peu loufoque, n'ont nuit en rien à l'intérêt de cette lecture. Je me suis attachée au héros et à son animal et j'ai été un peu triste de devoir les quitter en fermant le livre.
J'aimerais d'ailleurs bien en voir l'adaptation cinématographique !

4,5/5

Prisonniers du paradis
Arto PAASILINNA



Résumé :
Un avion s'écrase sur une île Mélanésienne. Plage de sable blanc bordée de cocotiers. Les rescapés sont 28 hommes et 26 femmes partis en mission humanitaire vers l'Inde. On retrouve donc des médecins, des infirmières, des sages femmes, des bucherons..
La vie s'organise sur l'île, distillerie pour les hommes et ouverture du Café de la jungle, planning familial pour les femmes... Tout irait pour le mieux si un navire Américain n'arrivait pas pour les évacuer...

Après, La douce empoisonneuse, que j'avais beaucoup apprécié, j'ai retrouvé le même plaisir à lire ce livre d'Arto Paasilinna.
Le style est alerte, rapide et jubilatoire. Les situations s'enchainent et l'humour, toujours présent. On sourit et on rigole franchement. La découverte du canon sur l'île et ce qui s'ensuit est vraiment trop comique.
On ne s'ennuie pas une seconde.

Ma note : 5/5

Sang chaud, nerfs d'acier
215 pages
Denoël
2010

Quatrième de couverture :
Linnea Lindeman - une forte femme, poissonnière, chasseuse de phoques et accoucheuse un peu chamane - a une vision : Antti Kokkoluoto, héros aux nerfs d'acier mais au sang chaud, naîtra en 1918, au moment même où la Finlande tout juste indépendante plongera dans la guerre civile, et s'éteindra un beau jour de 1990. Entre-temps, Antti mènera une vie épique, comme seul Paasilinna sait les concocter : plongé tout jeune dans les secrets du métier de commerçant et de maquignon, mais aussi de la contrebande d'alcool, on le verra tour à tour endosser l'habit d'entrepreneur, de père de famille, d'homme politique, et même de champion olympique de tir au pistolet ! La crise de 1929, les affrontements récurrents entre fascistes et communistes, la Seconde Guerre mondiale viendront ponctuer cette truculente saga portée par l'imagination de Paasilinna, qui réussit le pari d'initier le lecteur à l'histoire de la Finlande sans jamais rien perdre de son humour et de sa fantaisie.

Mon avis :
Mon troisième Paasilinna, mais certainement pas mon préféré, il est très long, et fourmillant de personnages aux noms compliqués. Pour corser un peu plus les choses Antti, le héros va sans cesse changer d'activités et faire de nombreuses rencontres, qui n'amèneront rien de plus à l'histoire. J'ai trouvé ce récit confus et peu passionnant.

Note : 2/5

Denoël
243 pages
2005

Quatrième de couverture :

L'ingénieur Akseli Jaatinen a été chargé de construire un nouveau pont dans le village de Kuusmäki, à l'endroit même où, pendant la guerre civile de 1918, une sanglante bataille a opposé Blancs et Rouges. Dans ce milieu fermé, de maladresses en malentendus et de bisbilles en provocations, les relations se tendent entre les notables locaux et le nouveau venu. Ce dernier se fait rosser, humilier, puis finalement renvoyer de son poste d'ingénieur des ponts et chaussées. Mais Jaatinen n'est pas homme à se laisser faire. Il prépare une diabolique vengeance dont ses persécuteurs se mordront les doigts...

Mon avis :

Une histoire de querelle de village qui met en scène un ingénieur et les habitants dont les intérêts ne sont pas toujours les mêmes. L'environnement forestier est toujours aussi agréable, contrastant avec les bagarres entre les différents protagonistes. L'on assiste a des foires d'empoignes, mais le héros l'ingénieur Jaatinen s'en sort toujours bien, même face aux notables du village.
J'ai malheureusement trouvé ce récit un peu trop farfelu et parfois irréaliste. Ce n'est certainement pas l'un de mes préférés de cet auteur. J'ai d'ailleurs, après lecture de plusieurs de ses écrits, toujours la même impression, le début est fort intéressant et ensuite cela part dans une sorte de délire ou d'irréalisme dont je ne suis guère friande.

Note : 2,75/5

Edition Denoel
307 pages
2007

Quatrième de couverture :
A l'approche de la cinquantaine, le pasteur Oskar Huuskonen traverse une mauvaise passe. Son mariage bat de l'aile, sa foi vacille, ses prêches peu conformes aux canons de l'Eglise lui attirent les foudres de ses supérieurs et ses paroissiens le désolent. Comme si cela ne suffisait pas, ses ouailles décident de lui offrir pour son anniversaire un cadeau empoisonné : un ourson qui vient de perdre sa mère, spectaculairement morte par électrocution au sommet d'un pylône à haute tension du village. Mais le pasteur s'attache peu à peu à l'animal et pousse la sollicitude jusqu'à lui construire pour l'hiver une tanière dans laquelle il finit par le rejoindre, en compagnie d'une charmante biologiste venue étudier les mœurs de la bête. Il n'en fallait pas moins pour que la vie d'Oskar Huuskonen bascule : la pastoresse demande le divorce, la biologiste prend la tangente et l'évêque, lassé des bizarreries du pasteur, le met d'office en congé. Ruiné et l'esprit chagrin, Huuskonen décide de partir à l'aventure avec son ours. Un long périple qui les mènera de la mer Blanche à Odessa, Haïfa, Malte ou Southampton, en quête d'un sens à leur existence.

Mon avis :
J'ai beaucoup aimé ce sympathique ours ainsi que son maître. C'est un peu irréaliste et tiré par les cheveux, mais le couple formé par l'homme et la bête est tellement attachant que l'on a bien envie d'y croire. C'est le seul reproche que je pourrais faire à ce récit qui m'a permis de passer un très bon moment de lecture.

Note : 4,5/5

La cantique de l'apocalypse joyeuse
Éditions Denoël et d'ailleurs
324 pages

Le résumé a déjà été fait, mais je fait brièvement un rappel:
Eemeli Toropainen, ancien PDG d'une compagnie de construction qui a fait faillite, se voit donner une mission hors de l'ordinaire: il doit construire une église à la mémoire de son grand-père, lui même ayant été un célèbre brûleur d'églises dans sa jeunesse. Il choisit comme emplacement un bord de lac d'une contrée sauvage, dans l'est de la Finlande, où son aïeul détenait des terres. Autour de cette église en construction se formera au fil du temps une petite communauté autarcique qui résistera au temps malgré les catastrophes apocalyptiques qui anéantissent le reste du monde.

Commentaires:
Si l'auteur ne semble pas faire l'unanimité, ce roman encore moins. De mon côté, j'ai commencé en trouvant plutôt ennuyeux le début du livre qui décrit la construction de l'église et les difficultés rencontrées. Mais j'ai par la suite littéralement dévoré ce livre qui est mon premier de cet auteur. La narration est faite sans émotions aucune, on sent que cela est l'état d'âme du personnage principal, Eemeli, qui demeure tout au long de l'histoire le chef de la communauté. J'ai trouvé très drôle de lire un livre apocalyptique exempt d'émotions, alors que l'on décrit, par exemple, que New York est enseveli de déchets. Plus on avance, plus les aventures rocambolesques se succèdent, et j'ai trouvé le tout très drôle et extrêmement divertissant. L'auteur prône un retour aux valeurs ancestrales et porte un regard sur notre société de consommation, ce qui est un sujet d'actualité, mais c'est fait sans message moralisateur.

J'ai donc dévoré ce livre, qui est un coup de coeur pour moi! Je donne un 5/5 et je vais de ce pas rajouter d'autres titres de cet auteur à ma PAL.

Je trouve fascinant comme les livres peuvent plaire à certains et déplaire à d'autres... je crois que c'est plus marquant avec les livres humoristiques, car l'humour est tellement personnel... c'est pareil avec les films!

LA DOUCE EMPOISONNEUSE

Je ne reviendrai pas sur le résumé de ce roman. Premier livre de cet auteur pour moi et je peux dire que je n'ai pas été déçue.
L'histoire de cette sympathique petite mamie m'a beaucoup plu. J' ai apprécié sa mutation de grand-mère martyrisée en femme déterminée à ne pas se laisser faire. J'ai beaucoup aimé le fait que l'auteur ne l'est pas fait devenir une grand-mère acariâtre emplie de haine. Elle devient certes une douce empoisonneuse mais bien malgré elle.
Une belle lecture 4/5

Arto Paasilinna, Le meunier hurlant

Dans un village tranquille du nord de la Finlande, un meunier s'installe dans le vieux moulin. Soucieux de tout remettre à neuf et d'exceller dans la maîtrise du jardin potager afin de séduire la jeune conseillère agricole du village. Le meunier a toutefois un grave défaut, il hurle quand vient la nuit. Les villageois le jugent fou, c'est le début d'une rocambolesque aventure.

Ce roman de Paasilinna est distrayant mais il est dépourvu du brin de folie qui caractérise d'habitude ses oeuvres. Parler d'un fou pour faire rire son lecteur n'est peut-être pas le meilleur moyen. Je considère le meunier hurlant plutôt comme un drame que comme une comédie. On prend fait et cause pour le meunier, mais rarement la situation prête à rire selon moi. L'histoire est construite, originale, il y a une progression qui permet de ne pas s'ennuyer (je préfère ne pas dévoiler les étapes, les futurs lecteurs doivent se laisser comprendre).

Je juge ce volume meilleur que Petits suicides entre amis mais toujours en deçà du Bestial Serviteur du pasteur Huuskonen qui reste mon préféré !

Ma note : 4,5/5