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Françoise LEFÈVRE (France)

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Françoise LEFÈVRE (France) Empty Françoise LEFÈVRE (France)

Message  Invité Dim 9 Nov 2008 - 15:48

De : lalyre7032 (Message d'origine) Envoyé : 2005-05-20 08:50

Le petit prince cannibal
Françoise est écrivain et mère de Sylvestre,enfant autiste qu'elle veut à tout prix sortir de son enfermement.Lutte acharnée pour sauver son enfant vivant sur une autre planète,isolé dans son monde ou il écoute le silence,elle essaie de l'apprivoiser,de lui tirer quelques mots,c'est une relation déchirante mère-fils,un combat quotidien. C'est un livre très dur,c'est un duo superbe et tragique. Impossible de mettre une cote



De : Flo7717 Envoyé : 2006-01-12 13:16

Le petit prince cannibale

Bon, puisque une section existe déjà pour cet auteur, je vais faire l'effort de cop/col ma fausse critique du Petit Prince cannibale. Je suis partagée entre l’envie de vous faire partager mon coup de foudre total et définitif pour ce livre (et vraisemblablement pour l’auteur) et celle de tout garder pour moi parce que je suis trop bouleversée. En effet, ce livre parle à l’intime et il est presque indécent de vouloir partager ce ressenti. Que dire alors sinon que Françoise Lefèvre a une plume magnifique, gorgée d’émotions et qui cisèle les phrases comme autant de bijoux. L’écrivain nous livre, notamment, de sublimes pages sur l’amour maternel. J’ai adoré et, au fond, il n’y a rien à dire. Aucun argument n’a lieu d’être avancé parce que ce que m’a transmis ce livre n’est tout simplement pas exprimable… Vous voyez, je n’arrive pas à partager cette expérience ! Merci infiniment, quand même, à Clarabel de m’avoir fait découvrir cet écrivain !



De : Sahkti1 Envoyé : 2006-04-24 13:38

Le petit prince cannibale

De Françoise Lefèvre, un auteur dont je n'avais rien lu, voici le premier titre dans lequel j'ai plongé, grâce au sublime ouvrage de Sabine Bourgois, doont je parlerai plus loin. J'ai commencé par Le petit prince cannibale, un livre qui ressemble à un cri. Un cri d'amour, de douleur, de colère. Le récit d'une maman qui élève son enfant autiste avec toutes les difficultés que cela comporte. Difficultés au sein de la famille d'abord mais aussi et surtout face au monde extérieur, face à ces regards emplis de pitié ou de désapprobation lorsque Sylvestre pique d'abominables colère dans les supermarchés ou en pleine rue. Au fur et à mesure de la lecture, j'ai établi quelques parallèles avec le cri de Catherine Chaine (J'aime avoir peur avec toi), mais le fond du propos est différent, Françoise Lefèvre ne remettant pas en question la naissance de son fils.

"L'amour maternel est le moins mièvre des sentiments. Il se trouve qu'il faut lutter pour vivre cet amour, car de la maternité aux institutions, voisins, parents, amis, il y a peu d'être pour se réjouir d'une naissance. (...) Il faut oser aimer le tout petit enfant et oser le dire." (page 20)

Nous suivons les avancées et les régressions de Sylvestre, les subterfuges employés par sa maman pour qu'il communique, les ruses pour ne pas qu'il casse tout de rage. C'est épuisant, Françoise Lefèvre le décrit avec une franchise et une sincérité qui laissent sans voix tant tout cela est naturel et puissant. Elle aime son fils, plus que ça encore et en même temps, elle lui en veut. De lui bouffer la vie. De l'étouffer.

"On dirait que tu veux soumettre tout le monde à ta loi, à tes codes. Tu te conduis en terroriste. Tu nous tiens en otages" (page 31)

L'auteur emploie le mot "transfusion" pour parler de cette relation. Une relation par laquelle elle infuse toute son énergie et son courage à son fils, avec plus ou moins de succès selon les jours et les humeurs. Tâche vivifiante mais également ingrate, profondément frustrante. Il arrive à l'auteur de craquer, de crier sa rage, de demander du répit.

"Je t'aurais tué parfois de me faire si mal, d'aspirer avec tes hurlements toute ma poésie. Mes pensées. ma bonne volonté. Tout mon amour. Mon increvable amour pour toi. Tu prenais tout et ne donnais rien." (page 42)

Elle ne lâche pourtant pas prise, elle demande de l'oxygène mais n'abandonne pas. Elle ne laissera pas tomber. Cette force me laisse pantoise. Quel courage, quelle résistance. Même si elle insiste dans son livre pour qu'on ne compare pas Sylvestre aux autres enfants lorsqu'ils se fâchent, je n'ai pu m'empêcher de penser à mon manque régulier de patience devant les caprices de mon marsu face à la ténacité de cette femme ouverte, tiraillée, meurtrie par l'amour qu'elle voue à son fils, qui la porte et la détruit en même temps.

"Je ne te quitte pas. je ne te lâche pas. Je souffle sur ta vie. Je souffle sur tes doigts. Souffler. Souffler pour que la lueur minuscule qui s'allume parfois dans tes yeux ne s'éteigne jamais." (page 99)

C'est un formidable cri d'amour et de désespoir. Parallèlement à ce parcours chaotique se dresse le personnage plus effacé de Blanche, vision de l'imaginaire de Françoise Lefèvre, la potentielle héroïne d'un récit auquel elle aimerait tant donner vie. Blanche, une cantatrice atteinte d'un cancer de la peau qui la ronge, qui dévore ses forces et ses illusions, qui la détruit à petit feu. Une femme qui se bat, résiste envers et contre tout, malgré les envies de plus en plus présentes de tout laisser tomber, de s'incliner face à cette vie qui ne lui est d'aucun secours. Transposition de la douleur et de la détresse de Françoise Lefèvre face aux murs qui la séparent de son fils, face à la frontière derrière laquelle il vit. Exutoire imaginaire qui lui permet de souffler un peu, de se donner du courage, de reprendre vigueur en décidant, elle, de ne pas laisser tomber. Un cri d'amour et de désespoir, oui. Aussi une formidable leçon de vie et de courage. A méditer. Impérativement. L'auteur n'en fait pas des tonnes, ce n'est pas mélo ou mièvre, c'est naturel, j'insiste beaucoup sur le côté franc et naturel du récit, il lui donne toute sa force.

Note : 5/5



De : Sahkti1 Envoyé : 2006-04-24 13:40

La première habitude

La première habitude relate les années de misère de la narratrice, de la misère conjuguée au bonheur. Bonheur d'errer dans le monde et de soulever des montagnes pour faire vendre les toiles de Raphaël, son compagnon-peintre. Bonheur superbement décrit de donner la vie et de voir grandir une part de soi-même. Bonheur de vivre en liberté et en harmonie quasi parfaite avec la nuit et le silence. Avec de multiples coups de massue sur ces bonheurs fragiles. Les humeurs de Raphaël, son découragement, les conditions matérielles plus que délicates, la fuite, la trahison, l'amour bafoué et la résignation avant le déclic. Une vie pas rose du tout envers laquelle l'auteur proclame pourtant tout son amour. Un autre de Françoise Lefèvre que je découvre et lis avec un plaisir grandissant. J'aime la violence avec laquelle l'auteur raconte la vie et ses difficultés, le côté brut de son écriture qui respire, une fois encore, la spontanéité et la franchise.

Elle vit et bourlingue avec Raphaël, qui se présente comme un grand peintre mais peine à vendre ses toiles. Alors c'est la pauvreté, les journées sans un franc et sans manger, le froid, la peur, la survie de chaque instant pour nourrir un enfant en bas âge. Malgré les conditions plus que précaires dans lesquelles se déroulent le récit, il s'en dégage une certaine sérénité, voire une sagesse qui laisse pantois. De la révolte, certes, face à cette chienne de vie mais pas d'amertume ni de jalousie. La vie est belle, peu importe la couleur dont elle se vêt, et il faut en profiter. Ce ne sont pourtant pas les obstacles qui manquent et dès qu'un rayon de soleil pointe le bout du nez, un gros nuage ne tarde pas à faire son apparition. Comment ne pas être las face à autant de murs à abattre, comment ne pas avoir envie d'abandonner, comment trouver la force de continuer... Cette force, la narratrice la possède, elle nous le démontre avec beaucoup de simplicité et de conviction.

Cela provoque chez moi la naissance de quelques questions, auxquelles, je l'espère, les spécialistes de Françoise Lefèvre pourront me répondre. Ce récit est-il (un peu, beaucoup, entièrement...) autobiographique ? J'ai constaté de nombreux recoupements dans les récits de Françoise Lefèvre que j'ai lus, certains sujets reviennent à chaque fois. Est-ce que cela a été écrit bien après tous ces événements ? De manière telle que cela fournisse le recul nécessaire pour permettre à cette sensation d'apaisement que j'ai ressentie de prendre son envol ? Et sa famille, ses filles, ce Raphaël, sont-ils tous des êtres réels ? Se sont-ils reconnus et aimés dans ces lignes ? J'ai relevé de beaux passages, dont un que je glisse ici:

"Une autre que moi écrit, plus dure, plus vengeresse que moi. Une autre que moi écrit à la bougie dans la chambre de la Bastille. Une autre que moi regarde les cafards sortir des lames du plancher et les tue parfois d'un coup sec. Cette absence, ce travail, cette chambre sont des malentendus. Une autre que moi les assume. L'envie d'écrire est née pourtant dans cette chambre dégoûtante."

Note : 4/5



De : Sahkti1 Envoyé : 2006-04-24 13:42

La grosse

Françoise Lefèvre nous parle, une fois de plus, de misère matérielle et sociale. Le style me semble cependant cette fois quelque peu différent. Le lyrisme envahit tout sur son passage, je me suis crue à plus d'une reprise dans un texte de Charles Bertin, ce qui n'est pas en soi une mauvaise chose. L'histoire est belle et tendre, beaucoup de poésie et de moments précieux, des ambiances qui donnent envie de s'y plonger à corps perdu. Seulement voilà, il y a un truc qui me dérange profondément avec ce bouquin, c'est la vision éculée et classique que Françoise Lefèvre a de "la grosse". Une femme gentille, douce, chaleureuse, donnant tout aux autres alors que ces gens, des méchants, ne lui rendent rien en retour. et ce qui doit arriver arrive, Céline à force de ne rien recevoir finit par ne plus aimer, par courtiser de trop près le malheur et puis la mort. Arrêtons d'enfermer les gens dans une caricature dont ils n'arrivent plus ensuite à sortir! Ouvrez des portes, Madame Lefèvre, révoltez-vous, vous en avez la possibilité, vous écrivez si bien !

En plus, l'histoire que vous racontez, elle me bouleverse ! Elle parle de fantômes, de silences, de vies parallèles, d'errances intérieures qui permettent de survivre au milieu de la jungle, des gens de l'extérieur qui jugent sans savoir et se croient supérieurs aux autres (qu'est-ce qu'il y en a de ces médiocres sur la terre !), du bonheur qui se trouve sur une autre planète et qu'on vit en rêve... Oui, elle me parle tellement cette histoire, elle évoque tellement bien ces souvenirs qu'on enfouit en espérant que jamais ils ne ressortiront pour ne pas souffrir alors qu'en fait, sans eux, on n'est rien, on ne vit plus. Je me sens partagée, un peu fâchée (ça fait puéril de dire ça mais je m'en fiche), très émue et pas déçue.

Note : 3/5



De : Sahkti1 Envoyé : 2006-04-24 13:43

Un soir sans raison

"Un soir sans raison, elle quitta la maison. Pendant des heures, elle marcha droit devant elle, dans le noir, le froid, la pluie…" Voici commence le récit de Françoise Lefèvre. La narratrice reçoit une brochure d’information sur la maladie d’Alzheimer. Elle prend peur. Elle aussi a des trous de mémoire, il lui arrive d’entrer dans une pièce en oubliant immédiatement pourquoi elle s’y rend, de poser ses lunettes dans le frigo au lieu du beurre, d’oublier mille et une petites choses de la vie. Alors elle s’interroge. Serait-elle malade ? Sont-ce les premiers signes qu’elle perçoit ? Ce dépliant l’interpelle au plus haut point. Elle réfléchit sur sa vie, cette vie trépidante partagée entre le travail, la maison, les enfants et le monde extérieur. Si finalement c’était ce rythme soutenu et insoutenable qui la fatiguait au point de lui faire perdre la mémoire ? Et perdre la mémoire, est-ce perdre la tête ? Elle se met à réfléchir, elle essaie de se souvenir. Se souvenir, c’est fixer les êtres et les choses sur la pellicule de son esprit, c’est un recueil de mémoire. oui mais se souvenir, ça peut faire mal, très mal. Surtout lorsqu’on se retrouve confronté aux fantômes du passé. A celui d’un amour perdu dont la blessure de l’absence ne s’est jamais refermée. Se souvenir pour maintenir la vie c’est en même temps flirter avec la mort.

"On découvre d’autres possibilités d’aimer. Mais plus jamais on ne chantera. Jamais plus on n’osera. Jamais plus on n’aimera comme on a aimé. Personne n’a les mains ni l’esprit de l’absent. Personne ne vous parlera, ne vous regardera comme lui l’a fait. Il vous manque. Jusqu’à la fin, il manquera. En quelques jours tout vous a été donné. Tout vous a été repris." (page 12)

Digressions incessantes de Françoise Lefèvre sur le passé, sur ses enfants, sur la misère qui fut sienne pendant ses premières année de jeune maman, une misère humaine et sociale dont elle se sortira avec fierté au prix de nombreux efforts. Au fur et à mesure de la lecture, on se rend compte que nous sommes plongés dans un livre d’entretiens. Françoise Lefèvre à 97 ans, elle se confie à un jeune homme qui a étudié son œuvre, a découvert de la correspondance et aimerait que l’auteur parle d’elle. Pas mal de pointes d’humour dans ce texte, Françoise Lefèvre lançant un regard impitoyable sur ces institutions moribondes qui accueillent les personnes âgées en fin de vie. Magnifiques passages sur la mort, l’amour, l’écriture. Une fois de plus, Françoise Lefèvre se livre corps et âme dans son récit, elle s’y insère toute entière sans pudeur et avec franchise, ce qui permet au lecteur de s’identifier complètement à ses propos, de s’y sentir comme chez soi, sur le terrain de la confiance. La narratrice est attachante, son évolution nous captive, on avance avec elle, on la soutient, on veut la porter dans ses efforts et au moment où notre compassion prend le dessus, pirouette de Françoise Lefèvre qui nous démontre que cette femme a toute sa tête, que son énergie est bien présente, qu’elle nous donne une formidable leçon de vie à méditer longuement. Au milieu des coquelicots chers à l’auteur. Se baignant dans cette lumière aveuglante qui emporte tout avec elle. Se laissant bercer par la magie vénitienne qui l’hypnotise encore des années plus tard ou relisant avec émotion les lettres bretonnes de jeunesse.

"Il faut toujours se méfier d’une vieille dame qui ne dort que d’un œil et que seule l’idée de l’amour maintient en vie" (page 136)

Note : 4,5/5

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Françoise LEFÈVRE (France) Empty Re: Françoise LEFÈVRE (France)

Message  Invité Dim 9 Nov 2008 - 15:48

De : Sahkti1 Envoyé : 2006-04-24 13:45

Se perdre avec les ombres

Une première lecture coup de poing. Un bouleversement. La mise sur papier de pensées que je n'arrivais pas à formuler. Quelques jours de réflexion puis une seconde lecture. Pour savourer toute la sensibilité de Françoise Lefèvre.

"Dans cette vie, il n'y a personne avec qui partager ce chagrin, cette absence, cette mélancolie qui ne cèdent pas. A qui dire ce coeur près d'éclater, cet abîme dans la poitrine ? Ce serait peser trop lourd. C'est pourquoi lire une telle phrase console de presque tout. L'éloignement. Le détachement. Le renoncement. L'oubli." (p.21)

Une femme que je sens mûrir au fil de ses écrits. Une maturité qui se fait dans la douleur et parfois le désarroi. Je l'ai devinée fragile cette fois, se cherchant, se posant de nouvelles interrogations sur la vie, presque apeurée à l'idée de construire une autre étape d'un parcours chaotique. Elle le traduit par ces belles pages consacrées à l'amour maternel si fort, si enthousiaste, qui apporte tant et prend toutes les ressources dont on dispose. Avec la difficulté de la séparation inéluctable, la rupture du cordon ombilical qui existera cependant toujours mais il faudra vivre autrement. Pour soi et plus pour les autres. Ces autres auquels Françoise Lefèvre a tant donné au risque d'y laisser sa peau et son âme. L'auteur fait un bilan de sa vie à l'aube de ses soixante ans. Un âge symbolique qu'elle prend comme un claque, comme un tournant essentiel dans une vie. Elle essaie de se sentir vieille, pas dans le corps mais dans la tête. Elle y arrive et ça fait mal. Alors elle se souvient du passé, ça fait également mal, mais autrement. Qu'est-ce qui est le mieux ? Aller de l'avant. Oui, certes, mais vers quoi, vers quelle destinée. Il faut trouver un chemin...

Ce livre ne répond pas aux interrogations de Françoise Lefèvre. Elle l'a écrit, longuement, avec difficultés, espérant qu'il lui apporterait des pistes. Il y en a quelques-unes mais pas toutes. Le pessimisme n'est cependant pas omniprésent, il y a beaucoup de force et d'espoir derrière tout ça et comme chaque fois, cette combattivité qui m'impressionne. Le chapitre consacré à ses véritables origines crée la parenthèse indispensable pour souffler, pour qu'elle se reprenne, pour qu'on crie avec elle "Allez, il faut y aller !". C'est un livre porteur, plein de courage et une nouvelle fois, une belle leçon de vie qui m'a émue par des aspects très personnels que j'ai retrouvés entre les lignes.

Note : 4,5/5



De : LeChapelierFou Envoyé : 2006-04-25 14:06

Le petit prince cannibale

C'est l'histoire d'une écrivaine et du monde de magie et du monde réel qui se bousculent dans sa tête. Mais c'est aussi l'histoire de son fils autiste Jean-Sylvestre qui est la représentation du monde réel, trop agressif, trop incontrôlable mais au quel on peut pas fuir. En même temps à l'origine c'est l'histoire de Blanche la cantatrice, qui essaye page après page de s'extirper de l'imaginaire de l'auteur malgré le monde réel, malgré Sylvestre.

C’est surtout l’amour incroyable et sans limite d’une mère en vers son fils qui translucide et qui vous prends au corps page après page… l’amour de mère plus puissant que l’amour d’écrire qui se fait bouffer peu à peu par ce petit garçon qui as tant besoin d’attention…

Note : 4.25/5

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Françoise LEFÈVRE (France) Empty FRANCOISE LEFEVRE - LA GROSSE

Message  kattylou Mer 17 Nov 2010 - 20:44

Céline Rabouillot était jeune et mince elle avait un enfant et parlait 3 langues. Mais un jour elle aspirée par une spirale infernale son enfant meurt dans un accident de voiture son ami la quitte, elle perd son travail et pour réagir à cette détresse son corps se met à grossir. Impossible de retrouver du travail dans ces conditions elle tombe alors sur une annonce demandant un garde barriere pour une gare isolée dans un coin de Bourgogne.

Ce court roman de 109 p se lit d'une traite. Céline est une femme intelligente, généreuse et aimante.Hotesse de l'air elle voyageait était heureuse puis le drame la vie lui enlève ce qu'elle a de plus cher son enfant c'est alors la longue descente aux enfers puis ce poste dans un coin reculé ou ne passe qu'un train un coin perdu où on ne la remarquera pas.Ses seuls amis sont ceux qui arrivent à lire en elle, les 2 enfants et le vieil Anatolis éleveur de ruche.

Un très beau roman poétique et sensuel on espère comme Céline qui entend le corne de brume de Roncevaux que le prince charmant va arriver. Après ce livre on se dit que le bonheur n'est jamais acquis.. et qu'il faut profiter de tous les bons moments .
4.5/5
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Message  clarize Jeu 18 Nov 2010 - 17:28

Kattylou, je crois l'avoir lu ce livre et je pense à la corne elle peut l'entendre quand il y a des travaux sur les voies , on voit un homme qui semble ne rien faire pendant que les autres remuent le ballast, il a une corne dont il se sert quand un train arrive pour prévenir ceux qui activent, dont Celine entendre cette corne .

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