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Nasim MARASHI (Iran)

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Nasim MARASHI (Iran) Empty Nasim MARASHI (Iran)

Message  Awara Dim 25 Juin 2023 - 16:04

NASIM MARASHI
Nasim MARASHI (Iran) NASIMMARASHI_Florence_Brochoire-768x1150
Née en 1984, Nasim Marashi est romancière, scénariste et journaliste iranienne. Son premier roman L’automne est la dernière saison est devenu en quelques années un véritable best-seller et a remporté le prix Jalal Al Ahmad, l’un des prix les plus prestigieux en Iran. Avec beaucoup de poésie et un talent indéniable, Nasim Marashi soulève la question du départ et de la liberté et rend cette histoire d’amour et d’amitié prodigieusement universelle. Et c’est là toute sa force : en étant capable d’inscrire son travail dans un croisement du réel et de l’intime, de l’histoire quotidienne et de la grande histoire, elle parvient à dire le monde sans jamais renoncer.

« Je me dis toujours que le livre sur lequel je travaille est peut-être le dernier. Écrire, en Iran, c’est un combat. » Nasim Marashi

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Nasim MARASHI (Iran) Empty Re: Nasim MARASHI (Iran)

Message  Awara Lun 26 Juin 2023 - 4:36

L'AUTOMNE EST LA DERNIERE SAISON
Nasim MARASHI
Traduit du persan (Iran) par Christophe Belaÿ
Editions Zulma - 2023 - 269 pages
 Nasim MARASHI (Iran) 9k=
Trois amies qui ont été étudiantes ensemble à l’université, racontent leur vie, leurs espoirs, leurs rêves, leurs déceptions en des chapitres où les voix se succèdent sur deux saisons : l’été et l’automne. Elles sont liées par une solide amitié qui les soutient.
Leyla s’est mariée avec Misagh et a débuté une carrière de journaliste. Elle a vu son mari émigrer vers le Canada pour passer un doctorat et y enseigner. Ils étaient follement amoureux l’un de l’autre. Elle l’a supplié de ne pas partir, lui n’a pas voulu renoncer à ses rêves de liberté.Il était trop tard quand elle a voulu obtenir un visa pour partir avec lui. Depuis, elle ressasse ses regrets et essaie de survivre à une dépression ; elle a du mal à affronter la vie sans Misagh.
Shbaneh est continuellement dans l’incertitude. Elle est hantée par les souvenirs de la guerre. Sa mère, traumatisée elle-même, lui fait porter la responsabilité du handicap mental de son frère, ce qui n’est absolument pas prouvé. C’est une femme aigrie, acariâtre, dépressive. Son père se réfugie dans la poésie. Shabaneh assume seule dans la maison le poids que représente le nursing et l’éducation de son frère. Elle peine à bâtir une relation amoureuse avec l’homme qui l’aime.
Rodja rêve elle aussi de partir. Elle veut partir étudier à l’étranger et met tout en œuvre pour obtenir un visa alors qu’elle est acceptée en doctorat à Toulouse. Son visa lui est hélas refusé.
L’Iran, le pays dans lequel elles vivent est invisible, transparent, presque feutré. ( Mais il faut considérer, c’est que Nasim Marashi écrit en Iran et doit se censurer pour être publiée, elle le reconnait). Mais à de petits rien, transparait le drame vécu au quotidien : le décès d’un père, le handicap d’un frère, des souvenirs de guerre qui surviennent de temps à autres. Les départs se succèdent.  Elles ont envie de partir mais aussi de rester dans leur pays, avec leurs familles. Elles ont des désirs de liberté, elles sont avides d’émancipation au sein de leur pays.
C’est le portrait d’une jeunesse qui partage des petits moments de bonheur avec beaucoup d’interrogations, d’incertitudes.
Note : 4,5/5

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