Guy Gavriel KAY (Canada)
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Re: Guy Gavriel KAY (Canada)
J'ai répondu que je n'avais jamais lu et puis après en réfléchissant bien je me suis souvenue que j'avais lu Tigane et moyennement aimé .... et il m'était complètement sorti de la tête .... donc avis plutôt négatif, désolé Calepin.
zeta- Admin
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Date d'inscription : 25/12/2008
Re: Guy Gavriel KAY (Canada)
J'ai voté : parce qu'il a une prose agréable et ses histoires sont toujours passionnantes.
Mais en fait je n'ai lu que la trilogie La tapisserie de Fionavar - que j'avais beaucoup aimé.
Depuis je veux relire Kay... et je sais que ça viendra à un moment donné car les critiques postées sur ses autres livres m'incitent à croire que je vais les apprécier.
Mais en fait je n'ai lu que la trilogie La tapisserie de Fionavar - que j'avais beaucoup aimé.
Depuis je veux relire Kay... et je sais que ça viendra à un moment donné car les critiques postées sur ses autres livres m'incitent à croire que je vais les apprécier.
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Mousseline
Magasin général tome 2 : Serge de Loisel et Tripp et L'île des chasseurs d'oiseaux de Peter May
"Happiness is only real when shared." (Christopher McCandless)
Re: Guy Gavriel KAY (Canada)
Ahhhh, Kay. Un de mes grands amours en littérature. Je l'aime pour toutes les raisons citées dans le sondage, ormis un seul pour lequel je mettrais un bémol. Sa prose est, à mon humble avis, changeante selon la ou le traducteur qui s'y applique et j'ai été souvent très déçu de la qualité de la traduction stylistique par certains. J'ai réellement accroché sur ce point lorsque j'ai lu les livres traduits par Élisabeth Vonarburg, écrivain et traductrice québécoise. La différence est là. Alors, si vous souhaiter toucher à une prose de qualité, cherchez ses livres qui sont traduites par cette dame.
Contrairement à beaucoup de gens, j'ai découvert Kay par La mosaïque sarantine (romans que je considère, même après tout ce que j'ai lu de lui, les meilleurs de tous), et non pas par la Tapisserie de Fionavar (série que je n'ai pas encore lue). C'est là que j'ai découvert l'inventeur (ou du moins, c'est ce qu'on semble lui accorder) du fantasy historique et j'ai vraiment accroché. Parce qu'il n'a pas toujours écrit selon ce concept. La tapisserie n'en faisant pas partie et Ysabelle (que je n'ai pas lu non plus et qui ne m'intéresse pas vraiment) également, je crois. J'ai découvert Kay dans cet ordre :
La mosaïque sarantine
Le dernier rayon du soleil
Tigane
Une chanson pour Arbonne
Donc, si vous cherchez à savoir ce que j'aime en fantasy, vous trouverez la réponse quasi-parfaite avec ces quelques romans.
Contrairement à beaucoup de gens, j'ai découvert Kay par La mosaïque sarantine (romans que je considère, même après tout ce que j'ai lu de lui, les meilleurs de tous), et non pas par la Tapisserie de Fionavar (série que je n'ai pas encore lue). C'est là que j'ai découvert l'inventeur (ou du moins, c'est ce qu'on semble lui accorder) du fantasy historique et j'ai vraiment accroché. Parce qu'il n'a pas toujours écrit selon ce concept. La tapisserie n'en faisant pas partie et Ysabelle (que je n'ai pas lu non plus et qui ne m'intéresse pas vraiment) également, je crois. J'ai découvert Kay dans cet ordre :
La mosaïque sarantine
Le dernier rayon du soleil
Tigane
Une chanson pour Arbonne
Donc, si vous cherchez à savoir ce que j'aime en fantasy, vous trouverez la réponse quasi-parfaite avec ces quelques romans.
Invité- Invité
Re: Guy Gavriel KAY (Canada)
L'arbre de l'été, de Guy Gavriel Kay (tome 1 de la Tapisserie de Fionavar)
Éditions Québec/Amérique, collection sextant
1994, 412 pages
4e de couverture : Ils sont cinq, femmes et hommes, tous Torontois ; ils sont jeunes, étudiants ou professionnels, tous rationnels. Or, les voici projetés dans Fionavar, le Grand Univers dont le nôtre n'est qu'une ombre bien pâle !
Malgré la protection offerte par Mantel d'Argent le magicien, ils sont aussitôt pris dans les premières escarmouches de la guerre qui oppose les forces des Lumières à celles des Ténèbres. Car Rakoth Maugrim, le dieu renégat, a trouvé moyen de se libérer de sa prison millénaire.
Le Grand Royaume du Brennin, où ont abouti nos cinq jeunes héros, est la première cible de Maugrim. Une proie facile, puisque le vieux roi n'a pas renoué les liens tissés par ses ancêtres avec les puissances bénéfiques de l'Arbre de l'Été. Une proie facile, à moins que le roi ne s'offre en sacrifice à ce dernier, ou qu'une autre personne ne le remplace...
Mon avis : J'ai beaucoup aimé ce premier tome, très accrocheur, de cette trilogie. Quoiqu'elle soit fort différente de part le style du reste de sa production, j'ai embarqué à fond rapidement. Encore une fois, il faut lever mon chapeau à ses divers personnages qui ne sont pas que des « faire valoirs », qui ont leurs buts et intérêts propres. Et que dire de l'intérêt pour la genèse du monde avec le Tisserand, celui qui tisse la destinée de tous. J'ai adoré ce détail qui amène avec lui tout un champ lexical et diverses traditions intéressantes.
Comme je le dis plus haut, il est clair que cette trilogie (qui forment ses premiers romans) n'a rien à voir avec ce pour quoi j'ai aimé l'auteur. Ici transparaît l'influence de Tolkien dans la création de ce monde ainsi que dans son historique. C'est un peu ce qui m'a fait grincé des dents pour certains détails un peu trop semblables à mon goût. Et puis j'ai eu un peu de difficulté avec le peu de résistance que les 5 personnages déploient avant de plonger dans un univers inconnu. Seul Dave semble avoir une réaction normale alors que les autres, une fois arrivés, s'adaptent sans trop de problème à l'endroit, comme si tout était normal. J'aurais aimé les voir plus perdus encore, qu'ils fassent davantage d'efforts pour s'intégrer dans ce monde nouveau.
Mais dans l'ensemble, j'ai eu beaucoup de plaisir à lire ce roman.
Note : 4,25/5
Éditions Québec/Amérique, collection sextant
1994, 412 pages
4e de couverture : Ils sont cinq, femmes et hommes, tous Torontois ; ils sont jeunes, étudiants ou professionnels, tous rationnels. Or, les voici projetés dans Fionavar, le Grand Univers dont le nôtre n'est qu'une ombre bien pâle !
Malgré la protection offerte par Mantel d'Argent le magicien, ils sont aussitôt pris dans les premières escarmouches de la guerre qui oppose les forces des Lumières à celles des Ténèbres. Car Rakoth Maugrim, le dieu renégat, a trouvé moyen de se libérer de sa prison millénaire.
Le Grand Royaume du Brennin, où ont abouti nos cinq jeunes héros, est la première cible de Maugrim. Une proie facile, puisque le vieux roi n'a pas renoué les liens tissés par ses ancêtres avec les puissances bénéfiques de l'Arbre de l'Été. Une proie facile, à moins que le roi ne s'offre en sacrifice à ce dernier, ou qu'une autre personne ne le remplace...
Mon avis : J'ai beaucoup aimé ce premier tome, très accrocheur, de cette trilogie. Quoiqu'elle soit fort différente de part le style du reste de sa production, j'ai embarqué à fond rapidement. Encore une fois, il faut lever mon chapeau à ses divers personnages qui ne sont pas que des « faire valoirs », qui ont leurs buts et intérêts propres. Et que dire de l'intérêt pour la genèse du monde avec le Tisserand, celui qui tisse la destinée de tous. J'ai adoré ce détail qui amène avec lui tout un champ lexical et diverses traditions intéressantes.
Comme je le dis plus haut, il est clair que cette trilogie (qui forment ses premiers romans) n'a rien à voir avec ce pour quoi j'ai aimé l'auteur. Ici transparaît l'influence de Tolkien dans la création de ce monde ainsi que dans son historique. C'est un peu ce qui m'a fait grincé des dents pour certains détails un peu trop semblables à mon goût. Et puis j'ai eu un peu de difficulté avec le peu de résistance que les 5 personnages déploient avant de plonger dans un univers inconnu. Seul Dave semble avoir une réaction normale alors que les autres, une fois arrivés, s'adaptent sans trop de problème à l'endroit, comme si tout était normal. J'aurais aimé les voir plus perdus encore, qu'ils fassent davantage d'efforts pour s'intégrer dans ce monde nouveau.
Mais dans l'ensemble, j'ai eu beaucoup de plaisir à lire ce roman.
Note : 4,25/5
Invité- Invité
Re: Guy Gavriel KAY (Canada)
Le feu vagabond, de Guy Gavriel Kay (tome 2 de la Tapisserie de Fionavar)
Éditions Québec/Amérique, collection sextant
1995, 354 pages
4e de couverture : Rakoth le Dévastateur n'était plus enchaîné. Une telle puissance allait s'abattre sur eux ! Et si l'univers de Fionavar était perdu, tous les autres tomberaient devant Maugrim, la Tapisserie serait déchirée et dénaturée sur le Métier à Tisser des univers, sans pouvoir jamais être réparée...
C'est sur cette toile de fond que s'agitent magiciens, nains, guerriers, héros et héroïnes ressuscités des mythes les plus anciens, mais aussi cinq jeunes Torontois dont chacun doit mener à bien sa mission cruciale : pour Kimberly, tirer les morts de leur repos et, pour Dave, porter le cor magique ; introduire son propre fil dans la trame de la Tapisserie pour Paul, le Seigneur de l'Arbre de l'Été, et devenir l'agent d'une destinée immémoriale pour Jennifer ; enfin, pour Kevin, découvrir son rôle dans le combat qui sauvera peut-être du Dévastateur les univers du Tisserand.
Mon avis : Un autre tome intéressant que j'ai eu beaucoup de difficulté à laisser de côté. Bien qu'à certains égards, l'influence de Tolkien est encore très vivace, Kay nous offre de belles trouvailles d'une puissante symbolique et qui donnent de la substance à son monde. La fin du livre ouvre également la porte à une région encore inexplorée, l'Éridu, où nous ferons la connaissance avec le peuple des nains. Donc, beaucoup d'ingrédients pour que le tout fonctionne.
Par contre, j'ai un énorme problème avec un acte de Kimberly et des liens que développe Jennifer. Pour ceux qui ne souhaiteraient pas savoir, ne lisez pas plus bas, contient des spoilers.
Note : 3/5
Éditions Québec/Amérique, collection sextant
1995, 354 pages
4e de couverture : Rakoth le Dévastateur n'était plus enchaîné. Une telle puissance allait s'abattre sur eux ! Et si l'univers de Fionavar était perdu, tous les autres tomberaient devant Maugrim, la Tapisserie serait déchirée et dénaturée sur le Métier à Tisser des univers, sans pouvoir jamais être réparée...
C'est sur cette toile de fond que s'agitent magiciens, nains, guerriers, héros et héroïnes ressuscités des mythes les plus anciens, mais aussi cinq jeunes Torontois dont chacun doit mener à bien sa mission cruciale : pour Kimberly, tirer les morts de leur repos et, pour Dave, porter le cor magique ; introduire son propre fil dans la trame de la Tapisserie pour Paul, le Seigneur de l'Arbre de l'Été, et devenir l'agent d'une destinée immémoriale pour Jennifer ; enfin, pour Kevin, découvrir son rôle dans le combat qui sauvera peut-être du Dévastateur les univers du Tisserand.
Mon avis : Un autre tome intéressant que j'ai eu beaucoup de difficulté à laisser de côté. Bien qu'à certains égards, l'influence de Tolkien est encore très vivace, Kay nous offre de belles trouvailles d'une puissante symbolique et qui donnent de la substance à son monde. La fin du livre ouvre également la porte à une région encore inexplorée, l'Éridu, où nous ferons la connaissance avec le peuple des nains. Donc, beaucoup d'ingrédients pour que le tout fonctionne.
Par contre, j'ai un énorme problème avec un acte de Kimberly et des liens que développe Jennifer. Pour ceux qui ne souhaiteraient pas savoir, ne lisez pas plus bas, contient des spoilers.
- Spoiler:
- Que vient faire Arthur Pendragon dans cette histoire ? Oui, compte tenu que Fionavar est en lien avec notre monde, c'est logiquement possible. Mais pourquoi emprunter quelque chose d'aussi grossier alors que le propre monde de Kay s'autosuffit en légendes ? Légendes bien plus intéressantes d'ailleurs. Et comme cela ne suffisait pas, il a fallu que Jennifer découvre qu'elle soit Guenièvre et qu'encore une fois, cette triste histoire d'amour se répète. Ah non ! Comme je l'ai dit plus haut, Kay n'avait pas, mais absolument pas besoin de cet élément pour rendre tout ceci intéressant. Pour ma part, une grossière erreur qui laisse une tache loin d'être négligeable sur cette trilogie.
Note : 3/5
Invité- Invité
Re: Guy Gavriel KAY (Canada)
La route obscure, de Guy Gavriel Kay (tome 3 de la Tapisserie de Fionavar)
Éditions Alire
2002, 509 pages
4e de couverture : L'hiver avait pris fin. Le cristal de convocation s'était embrasé. C'était la guerre, quelque part au nord, dans les ténèbres. Et un navire voguait vers l'occident...
Dans Fionavar, le Grand Univers dont le nôtre n'est qu'une ombre bien pâle, la puissance de Rakoth Maugrim, le dieu renégat, ne cesse de croître malgré les nombreux appuis accordés à l'armée des Lumières, conduite par Ailéron, le haut roi du Brennin, par plusieurs dieux et héros mythiques ­ dont Owein, le maître de la Chasse Sauvage, et Arthur Pendragon, le Guerrier revenu des morts.
Or, un ultime fil doit encore trouver sa place dans la trame complexe du Tisserand, et ce fil, c'est Darien, le fils de Jennifer et du Dévastateur lui-même. Mais jamais créature vivante, dans aucun univers, n'a été si exactement suspendue entre la Lumière et les Ténèbres...
Mon avis : Le dernier tome de la trilogie m'aura déçu en fin de compte. Je m'attendais au mieux avoir une appréciation semblable au précédent, mais ce ne fut pas le cas. Malgré l'avancée narrative vers le point culminant, peu de choses ont attiré mon attention. J'ai été exaspéré par l'hyper dramatisation des émotions de tous et chacun, le triangle amoureux de Jennifer et ses deux chevaliers, pour ne nommer que celui-là. Encore une fois, le monde de Kay était assez solide pour se priver d'un tel cliché. Je n'en reviens toujours pas ! Kay pêche par excès de larmes, de tentatives épiques sans saveur (hormis le toujours très intéressant prince Diarmuid) et place une finale happy end à la sauce hollywoodienne.
C'est malheureux. Très malheureux. Car avant d'avoir lu cette trilogie, ce n'est pas de cette manière que je connaissais Kay. Et je ferai en sorte d'oublier cette trilogie pour me souvenir de ses oeuvres postérieures qui lui rendent une justice bien plus digne de lui.
Note : 2/5
Éditions Alire
2002, 509 pages
4e de couverture : L'hiver avait pris fin. Le cristal de convocation s'était embrasé. C'était la guerre, quelque part au nord, dans les ténèbres. Et un navire voguait vers l'occident...
Dans Fionavar, le Grand Univers dont le nôtre n'est qu'une ombre bien pâle, la puissance de Rakoth Maugrim, le dieu renégat, ne cesse de croître malgré les nombreux appuis accordés à l'armée des Lumières, conduite par Ailéron, le haut roi du Brennin, par plusieurs dieux et héros mythiques ­ dont Owein, le maître de la Chasse Sauvage, et Arthur Pendragon, le Guerrier revenu des morts.
Or, un ultime fil doit encore trouver sa place dans la trame complexe du Tisserand, et ce fil, c'est Darien, le fils de Jennifer et du Dévastateur lui-même. Mais jamais créature vivante, dans aucun univers, n'a été si exactement suspendue entre la Lumière et les Ténèbres...
Mon avis : Le dernier tome de la trilogie m'aura déçu en fin de compte. Je m'attendais au mieux avoir une appréciation semblable au précédent, mais ce ne fut pas le cas. Malgré l'avancée narrative vers le point culminant, peu de choses ont attiré mon attention. J'ai été exaspéré par l'hyper dramatisation des émotions de tous et chacun, le triangle amoureux de Jennifer et ses deux chevaliers, pour ne nommer que celui-là. Encore une fois, le monde de Kay était assez solide pour se priver d'un tel cliché. Je n'en reviens toujours pas ! Kay pêche par excès de larmes, de tentatives épiques sans saveur (hormis le toujours très intéressant prince Diarmuid) et place une finale happy end à la sauce hollywoodienne.
C'est malheureux. Très malheureux. Car avant d'avoir lu cette trilogie, ce n'est pas de cette manière que je connaissais Kay. Et je ferai en sorte d'oublier cette trilogie pour me souvenir de ses oeuvres postérieures qui lui rendent une justice bien plus digne de lui.
Note : 2/5
Invité- Invité
Re: Guy Gavriel KAY (Canada)
Ysabel
Ed. Alire, 2007, c2007, 462 pages, ISBN 978-2-896-150-229
Titre original: Ysabel (traduit de l'anglais (Canada) par Élisabeth Vonarburg)
Ma note: 1/5
Résumé:
Quelques jours avant le 1er mai, jour de Beltaine, Edward Marriner et ses assistants arrive en Provence pour photographier les ruines Celtes et Romaines de la région. Ned, son fils de 15 ans est du voyage. En visitant la cathédrale d'Aix-en-Provence il fait la rencontre de Kate, une fille de New York, mais aussi d'un homme étrange qui aurait près de deux mille six cent ans! À partir de ce moment une série d'évènements surnaturels se produiront et il semble bien que Ned ait un rôle à jouer dans toute cette histoire.
Mon avis:
J'avais posté l'interview que GGK avait accordé à Valérie Lessard (Le Droit) à propos de la sortie d'Ysabel. Je vais reprendre des éléments de cet article car il illustre parfaitement mon ressenti face à cette lecture.
Et l'histoire, c'est bien?
Et bien non, pas vraiment. Je sais bien que c'est de la fantasy, mais il n'y a rien de vraisemblable ou de cohérent dans cette histoire. Le triangle amoureux est ridicule, les personnages nullement attachant surtout du fait qu'on ne les connait jamais vraiment. Un des hommes est nommé tantot le Grec, tantot le Romain, quelques fois les deux à la fois mais sans jamais vraiment nous donner d'explications!! La fin est banale et prévisible et je dirais même à la limite du mauvais goût (une adulte qu'il connait bien veut faire l'amour avec le jeune Ned de 15 ans, comme ça juste parce qu'ils sont seuls!).
Enfin, ce livre est une erreur dans la production d'un auteur génial. Ne vous y laissez pas prendre!
Ed. Alire, 2007, c2007, 462 pages, ISBN 978-2-896-150-229
Titre original: Ysabel (traduit de l'anglais (Canada) par Élisabeth Vonarburg)
Ma note: 1/5
Résumé:
Quelques jours avant le 1er mai, jour de Beltaine, Edward Marriner et ses assistants arrive en Provence pour photographier les ruines Celtes et Romaines de la région. Ned, son fils de 15 ans est du voyage. En visitant la cathédrale d'Aix-en-Provence il fait la rencontre de Kate, une fille de New York, mais aussi d'un homme étrange qui aurait près de deux mille six cent ans! À partir de ce moment une série d'évènements surnaturels se produiront et il semble bien que Ned ait un rôle à jouer dans toute cette histoire.
Mon avis:
J'avais posté l'interview que GGK avait accordé à Valérie Lessard (Le Droit) à propos de la sortie d'Ysabel. Je vais reprendre des éléments de cet article car il illustre parfaitement mon ressenti face à cette lecture.
Et c'est pas peu dire! Fan de GGK, j'avais adoré Tigane, La Tapisserie de Fionavar, Le dernier rayon du soleil, Une chanson pour Arbonne et mon préféré, La mosaïque de Sarance, donc vous vous imaginez donc mes attentes face à Ysabel. GGK a voulu cette fois-ci amené le passé aux lecteurs d'aujourd'hui et non nous plonger dans l'histoire comme il l'avait fait jusqu'à maintenant... et c'est bien malheureux. Les histoires celtes et romaines ne mêlent difficilement aux cellulaires, iPod, Google et autres.L'auteur de fantasy Guy Gavriel Kay est bien conscient de livrer, avec Ysabel, un roman atypique par rapport au reste de son oeuvre.
Honnêtement, j'en ai pris compte uniquement lorsque j'ai relu cet article! À aucun moment du livre l'auteur nous mentionne d'où proviennent ces personnages qui ont un lien étroit avec Ned. Dès le départ on sait qu'il y a un mystère qui les entoure mais à moins d'avoir lu La Tapisserie de Fionavar peu de temps avant il est impossible de deviner le lien. En fait c'est même un problème car ce mystère ne sera jamais dévoilé et je peux imaginer la frustration de ceux qui n'ont pas lu la trilogie!Pour l'aider à traverser la tourmente, Ned pourra compter sur deux anciens personnages de Kay, tirés de sa toute première oeuvre : la trilogie de La Tapisserie de Fionavar.
Imaginez, Vonarburg à traduit le mot smiley par souriard!! Il y a de quoi être découragé... Et le mot "cool" doit obligatoirement être présent au moins 2 fois par dialogue...L'auteur torontois a aussi dû adapter son écriture. Lui qui manie une plume au style habituellement riche, voire lyrique, se fait ici plus syncopé et utilise à répétition le mot cool dans les moindres réflexions de Ned (la traduction d'Élisabeth Vonarburg agacera sûrement plus d'un lecteur, d'ailleurs).
Et l'histoire, c'est bien?
Et bien non, pas vraiment. Je sais bien que c'est de la fantasy, mais il n'y a rien de vraisemblable ou de cohérent dans cette histoire. Le triangle amoureux est ridicule, les personnages nullement attachant surtout du fait qu'on ne les connait jamais vraiment. Un des hommes est nommé tantot le Grec, tantot le Romain, quelques fois les deux à la fois mais sans jamais vraiment nous donner d'explications!! La fin est banale et prévisible et je dirais même à la limite du mauvais goût (une adulte qu'il connait bien veut faire l'amour avec le jeune Ned de 15 ans, comme ça juste parce qu'ils sont seuls!).
Enfin, ce livre est une erreur dans la production d'un auteur génial. Ne vous y laissez pas prendre!
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Philcabzi
Ainsi qu'une journée bien remplie donne un doux dormir, ainsi une vie bien employée donne un doux mourir. Leonardo da Vinci
Lecture du moment: Le collier de la reine de Alexandre Dumas
Re: Guy Gavriel KAY (Canada)
Après ton avis Phil, il serait difficile de se laisser prendre! Sauf si on aime la torture! J'aime bien ta critique qui décrit bien pourquoi tu n'as pas aimé. Dommage pour le temps perdu pour toi!
Cocotte- Nombre de messages : 870
Age : 43
Location : Québec / Canada
Date d'inscription : 26/10/2008
Re: Guy Gavriel KAY (Canada)
Merci Phil ! Tu confirmes mon non-intérêt déjà présent pour ce livre. Par contre, surveille le prochain dont le nom anglais est Under Heaven qui se passera au 8e siècle, en Chine. Finalement, un retour aux sources ? Pour des informations additionnelles, voir ce lien.
Invité- Invité
Re: Guy Gavriel KAY (Canada)
Ce qui est étrange c'est que GGK a tout de même gagné le World Fantasy Award 2008 avec ce titre dans la catégorie meilleur roman (la cuvé 2008 devait être bien pauvre!)!!! Et les droits ont été acheté par des producteurs de Toronto pour un éventuel film...
En tout cas, merci Calepin pour le lien ce nouveau roman me semble beaucoup plus interessant!
En tout cas, merci Calepin pour le lien ce nouveau roman me semble beaucoup plus interessant!
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Philcabzi
Ainsi qu'une journée bien remplie donne un doux dormir, ainsi une vie bien employée donne un doux mourir. Leonardo da Vinci
Lecture du moment: Le collier de la reine de Alexandre Dumas
Re: Guy Gavriel KAY (Canada)
Avec une telle critique, personne ne va s'y risquer. Mais en tout cas c'est une très belle critique Philcabzi, tu expliques bien pourquoi tu n'as pas aimé.
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Mousseline
Magasin général tome 2 : Serge de Loisel et Tripp et L'île des chasseurs d'oiseaux de Peter May
"Happiness is only real when shared." (Christopher McCandless)
Re: Guy Gavriel KAY (Canada)
Les Lions d'Al-Rassan, de Guy Gavriel Kay
Éditions Alire
2007, 653 pages
Quatrième de couverture : Trois cultures cohabitent en Al-Rassan, contrée de miel et d'encens dont les poètes célèbrent la beauté depuis des siècles. Mais la paix entre les Asharites, les Jaddites et les Kindaths est précaire, une étincelle suffirait à tout embraser. C'est ce qui se produit lorsque le khalife est assassiné. Du coup, tous les roitelets des villes-États d'Al-Rassan veulent réunifier le pays sous leur seule autorité, tandis qu'au nord les monarques de l'ancienne Espéragne préparent fébrilement la reconquête. Dans cette ambiance survoltée, trois êtres hors du commun - et que tout oppose ! - voient leur destin s'entrelacer : Jehane bet Ishak, brillante médecin kindath, Rodrigo Belmonte, prestigieux chef de guerre jaddite, et Ammar ibn Khairan, poète et guerrier asharite, celui-là même qui a tué le khalife. Face aux guerres saintes qui se préparent, les deux hommes pourront-ils préserver leur amitié, de même que l'amour qu'ils éprouvent tous deux pour Jehane ?
Mon avis : Ouf, quelle brique ! Mais malgré cela, une fois encore, du grand Kay à n'en point douter ! Cette façon qu'il a de choisir des personnages creusés, fouillés, de les rendre au final particulièrement intéressants. Les dialogues sont réussis, particulièrement intelligents et parfois, profonds. J'ai bien aimé que les trois personnages principaux soient d'origines différentes car cela permet à Kay d'explorer l'attachement à des cultures différentes qui s'entrechoquent par des événements hors de leur contrôle. Toutefois, on ne s'y trompe pas : ces personnages sont d'une couleur qu'on a l'habitude de voir chez lui. Sophistiqués avec un penchant artistique pour l'un, d'une droiture tel un grand chef pour un autre et des femmes instruites qui ne s'en laisse pas imposer. Quelqu'un de moins sensé pourrait reprocher à Kay ces choix, mais c'est tellement agréable à lire qu'on ne peut pas faire autrement que d'être émerveillé de la profondeur de ce qui se trame ici.
J'ai toutefois trouvé que le tout était un peu long pour se rendre, au final, à une conclusion un peu rapide. Ça nous donne cependant le temps de s'attacher aux personnages. J'ai beaucoup aimé la finale qui garde une partie du mystère jusqu'à la fin. Même si on connaît un peu l'histoire de la reconquête espagnole, je n'ai pas pu m'empêcher d'espérer un dénouement particulier tant les deux avenues étaient déchirantes. J'ai vraiment pris beaucoup de plaisir à lire, une fois de plus, un monument de la fantasy.
Note : 5/5
Éditions Alire
2007, 653 pages
Quatrième de couverture : Trois cultures cohabitent en Al-Rassan, contrée de miel et d'encens dont les poètes célèbrent la beauté depuis des siècles. Mais la paix entre les Asharites, les Jaddites et les Kindaths est précaire, une étincelle suffirait à tout embraser. C'est ce qui se produit lorsque le khalife est assassiné. Du coup, tous les roitelets des villes-États d'Al-Rassan veulent réunifier le pays sous leur seule autorité, tandis qu'au nord les monarques de l'ancienne Espéragne préparent fébrilement la reconquête. Dans cette ambiance survoltée, trois êtres hors du commun - et que tout oppose ! - voient leur destin s'entrelacer : Jehane bet Ishak, brillante médecin kindath, Rodrigo Belmonte, prestigieux chef de guerre jaddite, et Ammar ibn Khairan, poète et guerrier asharite, celui-là même qui a tué le khalife. Face aux guerres saintes qui se préparent, les deux hommes pourront-ils préserver leur amitié, de même que l'amour qu'ils éprouvent tous deux pour Jehane ?
Mon avis : Ouf, quelle brique ! Mais malgré cela, une fois encore, du grand Kay à n'en point douter ! Cette façon qu'il a de choisir des personnages creusés, fouillés, de les rendre au final particulièrement intéressants. Les dialogues sont réussis, particulièrement intelligents et parfois, profonds. J'ai bien aimé que les trois personnages principaux soient d'origines différentes car cela permet à Kay d'explorer l'attachement à des cultures différentes qui s'entrechoquent par des événements hors de leur contrôle. Toutefois, on ne s'y trompe pas : ces personnages sont d'une couleur qu'on a l'habitude de voir chez lui. Sophistiqués avec un penchant artistique pour l'un, d'une droiture tel un grand chef pour un autre et des femmes instruites qui ne s'en laisse pas imposer. Quelqu'un de moins sensé pourrait reprocher à Kay ces choix, mais c'est tellement agréable à lire qu'on ne peut pas faire autrement que d'être émerveillé de la profondeur de ce qui se trame ici.
J'ai toutefois trouvé que le tout était un peu long pour se rendre, au final, à une conclusion un peu rapide. Ça nous donne cependant le temps de s'attacher aux personnages. J'ai beaucoup aimé la finale qui garde une partie du mystère jusqu'à la fin. Même si on connaît un peu l'histoire de la reconquête espagnole, je n'ai pas pu m'empêcher d'espérer un dénouement particulier tant les deux avenues étaient déchirantes. J'ai vraiment pris beaucoup de plaisir à lire, une fois de plus, un monument de la fantasy.
Note : 5/5
Invité- Invité
Re: Guy Gavriel KAY (Canada)
C'est un des seuls titres de GGK que je n'ai pas lu encore, mais il m'a tellement déçu avec Ysabel qu'on dirait que je le boude!! Pourtant je suis certaine les Les lions me plairait (et me réconcilierais avec l'auteur!).
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Philcabzi
Ainsi qu'une journée bien remplie donne un doux dormir, ainsi une vie bien employée donne un doux mourir. Leonardo da Vinci
Lecture du moment: Le collier de la reine de Alexandre Dumas
Re: Guy Gavriel KAY (Canada)
Moi, ça a été le premier que j'ai lu de lui et ca a été un vrai bonheur de lecture ! D'autres, comme Tigane, m'ont moins plu mais je suis sûre que je relirai cet auteur
Clochette- Nombre de messages : 2135
Age : 50
Location : Nantes Bretagne
Date d'inscription : 25/10/2008
Re: Guy Gavriel KAY (Canada)
LA TAPISSERIE DE FIONAVAR I : L'Arbre de l'été
J'ai lu 440 pages
Ma note : 3/5
Quatrième de couverture : Notre Terre n'est qu'un ombre bien pâle, le reflet d'un monde plus ancien : Fionavar, le Grand Univers. Cinq étudiants, Kim, Dave, Jennifer, Paul et Kevin, vont d'ailleurs le découvrir à leurs dépens, projetés dans cette autre dimension grâce au mage Lorèn Mantel d'Argent, ils se retrouvent très vite impliqués dans les premières escarmouches du conflit entre les forces de la Lumière et celles des Ténèbres.
Une guerre à laquelle leur existence de simples humains ne les avait pas préparés... Dès lors, chacun d'eux devra trouver sa place au sein de la Grande Tapisserie qui compose le monde, afin de combattre Rakoth Maugrim le Dévastateur, qui vient de se libérer après mille ans d'emprisonnement...
Mon avis : Ce livre était une relecture. La première fois, il y a quelques années, je suis totalement passée à côté, impossible de me raccrocher à quoi que ce soit pour pouvoir suivre l'histoire.
Pour cette deuxième lecture, j'ai un peu plus accroché. Au moins, j'ai réussi à suivre l'histoire du début à la fin. Mais dans cet univers très complexe, je garde quand même une impression de fouilli. Ca part un peu dans tous les sens, et je trouve que l'histoire manque de transitions. Les personnages attachants rattrapent un peu tout ça, mais j'avoue avoir du mal à comprendre l'engouement pour cette trilogie.
En tout cas cette relecture m'a quand même donné envie d'aller lire le deuxième tome.
J'ai lu 440 pages
Ma note : 3/5
Quatrième de couverture : Notre Terre n'est qu'un ombre bien pâle, le reflet d'un monde plus ancien : Fionavar, le Grand Univers. Cinq étudiants, Kim, Dave, Jennifer, Paul et Kevin, vont d'ailleurs le découvrir à leurs dépens, projetés dans cette autre dimension grâce au mage Lorèn Mantel d'Argent, ils se retrouvent très vite impliqués dans les premières escarmouches du conflit entre les forces de la Lumière et celles des Ténèbres.
Une guerre à laquelle leur existence de simples humains ne les avait pas préparés... Dès lors, chacun d'eux devra trouver sa place au sein de la Grande Tapisserie qui compose le monde, afin de combattre Rakoth Maugrim le Dévastateur, qui vient de se libérer après mille ans d'emprisonnement...
Mon avis : Ce livre était une relecture. La première fois, il y a quelques années, je suis totalement passée à côté, impossible de me raccrocher à quoi que ce soit pour pouvoir suivre l'histoire.
Pour cette deuxième lecture, j'ai un peu plus accroché. Au moins, j'ai réussi à suivre l'histoire du début à la fin. Mais dans cet univers très complexe, je garde quand même une impression de fouilli. Ca part un peu dans tous les sens, et je trouve que l'histoire manque de transitions. Les personnages attachants rattrapent un peu tout ça, mais j'avoue avoir du mal à comprendre l'engouement pour cette trilogie.
En tout cas cette relecture m'a quand même donné envie d'aller lire le deuxième tome.
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Lecture en cours : La guerre de la faille I : Magicien - L'apprenti de Raymond E. Feist
PAL : 571
Livres lus depuis le début de l'année : 17 (7478 pages)
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