Joyce Carol OATES (Etats-Unis)
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Re: Joyce Carol OATES (Etats-Unis)
les mystères de Winterthurn
tu pourras lire le restant de ta vie, mam....faut-il encore que l'obsolescence de cette liseuse le permette!
son maniement n'est pas vraiment optimal - faire tourner les pages vous donne de l'arthrose au pouce! -
suis tombée sur ce titre, au hasard de mes manoeuvres....
pas mal du tout! un genre de roman gothique.
Résumé du quatrième de couverture:À la fin du xixe siècle, au manoir de Glen Mawr situé
dans la ville de Winterthurn à l’est des États-Unis, vit l’étrange
famille Kilgarvan, composée de trois filles : Georgina, l’aînée, appelée
la « nonne bleue », et ses deux demi-soeurs qu’elle élève seule, la
sage et studieuse Thérèse et la jolie et fantasque Perdita. À l’aube
d’une journée de mai, Georgina s’en va en ville acheter cinquante livres
de chaux vive. Peu après, on retrouvera le bébé de sa cousine Abigaïl,
venue quelques jours en visite, égorgé près du lit de la mère.
Douze
ans plus tard, cinq jeunes filles sont retrouvées mortes, atrocement
mutilées, près de Winterthurn. Et, douze ans plus tard encore, c’est le
pasteur, sa mère et une de ses paroissiennes qui sont sauvagement
assassinés à coups de hache. Chaque fois, la clé de ces mystères
épouvantables va être la même : jusqu’où ose aller une femme amoureuse ?
Xavier
Kilgarvan mène les trois enquêtes avec verve et passion et met toute sa
vie dans la résolution de ces crimes. Et l’on suit avec délice les
façons de la société du tournant du siècle avec tout ce qu’elle a de
suranné et d’hypocrite à force de bienséance.
Bon, c'est pas génial, avais d'autres souvenirs de JC Oates, mais c'est charmant, désuet en Diable et somme toute, on a envie de savoir de quoi il retourne...
Et comme dans la vraie vie, on a beau dire, on ne comprend jamais tout à fait!
5/5
- Broché: 435 pages
- Editeur : Stock (11 janvier 2012)
- Collection : La cosmopolite
- Langue : Français
- ISBN-10: 2234071135
- ISBN-13: 978-2234071131
tu pourras lire le restant de ta vie, mam....faut-il encore que l'obsolescence de cette liseuse le permette!
son maniement n'est pas vraiment optimal - faire tourner les pages vous donne de l'arthrose au pouce! -
suis tombée sur ce titre, au hasard de mes manoeuvres....
pas mal du tout! un genre de roman gothique.
Résumé du quatrième de couverture:À la fin du xixe siècle, au manoir de Glen Mawr situé
dans la ville de Winterthurn à l’est des États-Unis, vit l’étrange
famille Kilgarvan, composée de trois filles : Georgina, l’aînée, appelée
la « nonne bleue », et ses deux demi-soeurs qu’elle élève seule, la
sage et studieuse Thérèse et la jolie et fantasque Perdita. À l’aube
d’une journée de mai, Georgina s’en va en ville acheter cinquante livres
de chaux vive. Peu après, on retrouvera le bébé de sa cousine Abigaïl,
venue quelques jours en visite, égorgé près du lit de la mère.
Douze
ans plus tard, cinq jeunes filles sont retrouvées mortes, atrocement
mutilées, près de Winterthurn. Et, douze ans plus tard encore, c’est le
pasteur, sa mère et une de ses paroissiennes qui sont sauvagement
assassinés à coups de hache. Chaque fois, la clé de ces mystères
épouvantables va être la même : jusqu’où ose aller une femme amoureuse ?
Xavier
Kilgarvan mène les trois enquêtes avec verve et passion et met toute sa
vie dans la résolution de ces crimes. Et l’on suit avec délice les
façons de la société du tournant du siècle avec tout ce qu’elle a de
suranné et d’hypocrite à force de bienséance.
Bon, c'est pas génial, avais d'autres souvenirs de JC Oates, mais c'est charmant, désuet en Diable et somme toute, on a envie de savoir de quoi il retourne...
Et comme dans la vraie vie, on a beau dire, on ne comprend jamais tout à fait!
5/5
noemiejardine- Nombre de messages : 604
Date d'inscription : 05/08/2009
Re: Joyce Carol OATES (Etats-Unis)
les mystères de Winterthurn (bis)
hé ho, les razerates:me suis gourrée dans ma frappe:
ma notece n'est pas 5/5
mais 3.5/5
hé ho, les razerates:me suis gourrée dans ma frappe:
ma notece n'est pas 5/5
mais 3.5/5
noemiejardine- Nombre de messages : 604
Date d'inscription : 05/08/2009
Re: Joyce Carol OATES (Etats-Unis)
FILLE NOIRE FILLE BLANCHE :
Editions Philippe Rey - 378 pages;
Encore un bon roman de cette auteur, qui est écrit dans un style très précis, très "claquant" et , comme toujours dans la plupart de ses romans, plutôt dérangeant. Rien n'est blanc ou noir, pauvre ou riche, gentil ou méchant, fort ou faible. Tout est mêlé, il n'y a pas de règles. A travers la vie commune, car colocataires, d'une jeune blanche issue d'un milieu aisé de gauche mais complètement délaissée par ses parents et d'une jeune noire, boursière et fille de pasteur, très religieuse, l'auteur traite les thèmes de la question raciale (bien loin d'être réglée), de la solitude, de la culpabilité, et du besoin de reconnaissance et d'amour. C'est super bien écrit, super bien traité et souvent dérangeant. Une grande écrivaine américaine !
4,5/5
Editions Philippe Rey - 378 pages;
Encore un bon roman de cette auteur, qui est écrit dans un style très précis, très "claquant" et , comme toujours dans la plupart de ses romans, plutôt dérangeant. Rien n'est blanc ou noir, pauvre ou riche, gentil ou méchant, fort ou faible. Tout est mêlé, il n'y a pas de règles. A travers la vie commune, car colocataires, d'une jeune blanche issue d'un milieu aisé de gauche mais complètement délaissée par ses parents et d'une jeune noire, boursière et fille de pasteur, très religieuse, l'auteur traite les thèmes de la question raciale (bien loin d'être réglée), de la solitude, de la culpabilité, et du besoin de reconnaissance et d'amour. C'est super bien écrit, super bien traité et souvent dérangeant. Une grande écrivaine américaine !
4,5/5
Chantal- Nombre de messages : 3226
Location : France
Date d'inscription : 22/12/2008
Re: Joyce Carol OATES (Etats-Unis)
Bellefleur
(Stock, 2010, 783 p.)
La première phrase : "C'était il y a des années, lors de la période obscure, chaotique, insondable, qui précéda (de près de douze mois) la naissance de Germaine, un soir de la fin septembre troublé par la frénésie de vents innombrables, tels des esprits se livrant combat..."
Jean-Pierre Bellefleur est venu en Amérique après avoir été banni de la cour de Louis XV. Il va faire forture. On va suivre ses descendants jusqu'au vingtième siècle.
Plein de personnages ou un seul personnage - la famille Bellefleur. Une famille qui semble frappée par une malédiction du moins on parle toujours de la malédiction des Bellefleur.
Un pavé! mais à part quelques chapitres ennuyeux ça se lit très bien.
C'est un roman gothique - ça ressemble au réalisme magique que l'on retrouve dans certains romans sud-américains (Isabel Allende, Gabriel Garcia Marquez), un peu de surnaturel mais pas trop, une atmosphère maléfique, une famille pas si unie que ça mais ils vivent ensemble dans le manoir familial. La maison n'est pas hantée mais il s'y passe quand même des choses étranges, vaut mieux éviter certaines pièces. Ils ne semblent pas s'aimer particulièrement les uns les autres, ni les parents leurs enfants.
Joyce Carol Oates parle de l'un ou de l'autre des membres de la famille sans ordre chronologique. Peu à peu on apprends à les connaître, sans avoir nécessairement hâte de les retrouver, personne n'est particulièrement attachant, mais ni non plus désagréable. Certains reviennent plus souvent.
Il y a des ermites, des meurtriers, des coureurs de jupon, des enfants qui disparaissent, des génies, des poètes, des arrières-grands-mères, des bébés, un nain, des chats, des chevaux...
Un drôle de roman vraiment j'étais presque étonnée d'être si accrochée, je l'aurais difficilement abandonné. Je suis très contente de l'avoir lu, peut-être que je lirai à un moment donné les autres romans gothiques de Joyce Carol Oates, mais peut-être pas. En tout cas je m'incline bien bas devant Mme Oates, faut avoir énormément de talent pour écrire un tel livre. Il est grand temps qu'elle reçoive le prix Nobel.
Ce qui est certain, j'en ai pas fini avec Joyce Carol Oates.
Mais comme Hiram le lui disait, les Bellefleur ne se trouvaient pas sur cette terre pour être aimés, mais pour accomplir leur destinée.
Note : 4,25/5
_________________
Mousseline
Magasin général tome 2 : Serge de Loisel et Tripp et L'île des chasseurs d'oiseaux de Peter May
"Happiness is only real when shared." (Christopher McCandless)
Re: Joyce Carol OATES (Etats-Unis)
Hum, tu me donnes envie de le lire Mousseline !!!
_________________
Lecture en cours : En un monde parfait - Laura Kasischke
Challenge USA : 18/50
Fabienne- Nombre de messages : 1957
Age : 58
Location : Sud ouest de la France
Date d'inscription : 03/02/2010
Re: Joyce Carol OATES (Etats-Unis)
Le département de musique
Joyce Carol Oates alias Rosamond Smith
Archipoche 2013
375 pages
Quatrième de couverture
Directrice du département de musique de l'université de Forest Park (Connecticut), organise chez elle une soirée.
L'un des invités de marque, le célèbre compositeur Rolf Christensen, y fait la connaissance d'un jeune étudiant, Brendan Bauer. Après la soirée, le maître invite l'élève chez lui. Et le viole...
Peu de temps après, alors que le conseil d'administration de l'université a décidé d'étouffer l'affaire, Christensen est retrouvé assassiné.
Bauer est évidemment le suspect numéro 1. Mais Maggie va enquêter pour qu'éclate la vérité.
Un suspense psychologique mené avec brio.
Mon avis
Dans ce thriller sans policier, ni détective, deux personnages principaux hors du commun et possédant une originalité peu courante dans un tel roman. Maggie et Brendan Bauer, des personnages attachants et intéressants Des faits déconcertants dans les recherches entreprises par Maggie, une ambiance spéciale dans l’univers particulier d’un conservatoire de musique ou l’on découvre sa hiérarchie et les ambitions des professeurs et autres, on ressent les hypocrisies, les rivalités, le chantage et les soupçons, des hommes se protégeant les uns des autres tout en se détestant, L’homosexualité, le vice et les crimes font partie du tout, bien que parfois une certaine poésie sur l’art et la musique agrémente cette histoire bien ficelée qui ne manque ,ni de rebondissements, ni de suspense. Une lecture appréciée…….4/5
Joyce Carol Oates alias Rosamond Smith
Archipoche 2013
375 pages
Quatrième de couverture
Directrice du département de musique de l'université de Forest Park (Connecticut), organise chez elle une soirée.
L'un des invités de marque, le célèbre compositeur Rolf Christensen, y fait la connaissance d'un jeune étudiant, Brendan Bauer. Après la soirée, le maître invite l'élève chez lui. Et le viole...
Peu de temps après, alors que le conseil d'administration de l'université a décidé d'étouffer l'affaire, Christensen est retrouvé assassiné.
Bauer est évidemment le suspect numéro 1. Mais Maggie va enquêter pour qu'éclate la vérité.
Un suspense psychologique mené avec brio.
Mon avis
Dans ce thriller sans policier, ni détective, deux personnages principaux hors du commun et possédant une originalité peu courante dans un tel roman. Maggie et Brendan Bauer, des personnages attachants et intéressants Des faits déconcertants dans les recherches entreprises par Maggie, une ambiance spéciale dans l’univers particulier d’un conservatoire de musique ou l’on découvre sa hiérarchie et les ambitions des professeurs et autres, on ressent les hypocrisies, les rivalités, le chantage et les soupçons, des hommes se protégeant les uns des autres tout en se détestant, L’homosexualité, le vice et les crimes font partie du tout, bien que parfois une certaine poésie sur l’art et la musique agrémente cette histoire bien ficelée qui ne manque ,ni de rebondissements, ni de suspense. Une lecture appréciée…….4/5
lalyre- Nombre de messages : 5805
Age : 92
Location : Belgique
Date d'inscription : 01/03/2009
Re: Joyce Carol OATES (Etats-Unis)
Je le note, merci lalyre. En plus j'aime beaucoup la collection Archipoche.
_________________
Lecture en cours : La chambre des curiosités de Douglas Preston et Lincoln Child
catimini- Nombre de messages : 503
Age : 49
Location : isère
Date d'inscription : 08/04/2012
Re: Joyce Carol OATES (Etats-Unis)
Moi aussi Catimini, j'aime la souplesse des livres de cette collection.
Bonne lecture
Bonne lecture
lalyre- Nombre de messages : 5805
Age : 92
Location : Belgique
Date d'inscription : 01/03/2009
Re: Joyce Carol OATES (Etats-Unis)
Les Chutes de Joyce Carol Oates
Points / 552 pages
Veuve au matin d'une nuit de noces hallucinante, lorsque son époux, un jeune pasteur, se suicide en se jetant dans les Chutes du Niagara, Ariah Littrell se considère désormais comme vouée au malheur. Pourtant, au cours de sa semaine de veille au bord de l'abîme, en attendant qu'on retrouve le corps de son mari d'un jour, La Veuve blanche des Chutes (ainsi que la presse l'a surnommée avant d'en faire une légende) attire l'attention de Dirk Burnaby, un brillant avocat au cœur tendre, fasciné par cette jeune femme étrange. Une passion improbable et néanmoins absolue lie très vite ce couple qui va connaître dix ans d'un bonheur total avant que la malédiction des Chutes s'abatte de nouveau sur la famille. Désamour, trahison, meurtre ? C'est aux enfants Burnaby qu'il reviendra de découvrir les secrets de la tragédie qui a détruit la vie de leurs parents. Une quête qui les obligera à affronter non seulement leur histoire personnelle mais aussi un sombre épisode du passé de l'Amérique : les ravages infligés à toute une région par l'expansion industrielle gigantesque des années 50 et 60, expansion nourrie par la cupidité et la corruption des pouvoirs en place.
Les chutes sont considérés comme l' un des ouvrages majeures dans l’œuvre de Joyce Carol Oates, il a d'ailleurs reçu en 2005 le Prix Femina étranger. Comme nombre de ces ouvrages celui-ci est incroyablement dense, tout y trouve une importance, les lieux, les personnages, les thèmes principaux comme les sujets plus secondaires. C'est fascinant de lire un tel ouvrage, dès les premières lignes j'ai été séduite, on peut le lire de nombreuses façons, une histoire pour chacun de ses thèmes et dès qu' un sujet s'effaçait et perdait pour un temps la première place, un autre reprenait vite le dessus. J'ai beaucoup aimé cette sensation quand à l'atmosphère elle est assez lourde, presque oppressante par moment. C'est parfois un peu répétitif, les personnages m' ont pas vraiment été sympathique malgré cela la magie à opérer.
Un excellent Joyce Carol Oates.
Points / 552 pages
Veuve au matin d'une nuit de noces hallucinante, lorsque son époux, un jeune pasteur, se suicide en se jetant dans les Chutes du Niagara, Ariah Littrell se considère désormais comme vouée au malheur. Pourtant, au cours de sa semaine de veille au bord de l'abîme, en attendant qu'on retrouve le corps de son mari d'un jour, La Veuve blanche des Chutes (ainsi que la presse l'a surnommée avant d'en faire une légende) attire l'attention de Dirk Burnaby, un brillant avocat au cœur tendre, fasciné par cette jeune femme étrange. Une passion improbable et néanmoins absolue lie très vite ce couple qui va connaître dix ans d'un bonheur total avant que la malédiction des Chutes s'abatte de nouveau sur la famille. Désamour, trahison, meurtre ? C'est aux enfants Burnaby qu'il reviendra de découvrir les secrets de la tragédie qui a détruit la vie de leurs parents. Une quête qui les obligera à affronter non seulement leur histoire personnelle mais aussi un sombre épisode du passé de l'Amérique : les ravages infligés à toute une région par l'expansion industrielle gigantesque des années 50 et 60, expansion nourrie par la cupidité et la corruption des pouvoirs en place.
Les chutes sont considérés comme l' un des ouvrages majeures dans l’œuvre de Joyce Carol Oates, il a d'ailleurs reçu en 2005 le Prix Femina étranger. Comme nombre de ces ouvrages celui-ci est incroyablement dense, tout y trouve une importance, les lieux, les personnages, les thèmes principaux comme les sujets plus secondaires. C'est fascinant de lire un tel ouvrage, dès les premières lignes j'ai été séduite, on peut le lire de nombreuses façons, une histoire pour chacun de ses thèmes et dès qu' un sujet s'effaçait et perdait pour un temps la première place, un autre reprenait vite le dessus. J'ai beaucoup aimé cette sensation quand à l'atmosphère elle est assez lourde, presque oppressante par moment. C'est parfois un peu répétitif, les personnages m' ont pas vraiment été sympathique malgré cela la magie à opérer.
Un excellent Joyce Carol Oates.
4,5/5
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Lectures en cours : Indépendance de Richard Ford ([i]Frank Bascombe T2) $
Dernières lectures : L' Intérêt de l' enfant de Ian McEWAN (4/5), Un week-end dans le Michigan de Richard Ford (4,5/5)(Frank Bascombe T1), [/i]L' Homme du verger d' Amanda COPLIN (4/5), La Pyramide de glace J-F Parot (3,75/5)(T12)
Etouffements
- Broché: 324 pages
- Editeur : Philippe Rey (4 octobre 2012)
- Collection : ROMAN ETRANGER
- Langue : Français
- ISBN-10: 2848762209
- ISBN-13: 978-2848762203
- Dimensions du produit: 22 x 14,6 x 2,4 cm
Résumé:
Ce recueil regroupe dix nouvelles de Joyce Carol Oates parues dans diverses publications et à des périodes variées. Le point commun de ces nouvelles c'est que chacune nous présente un personnage arrivé à un moment de sa vie où son passé ressurgit et l'envahit progressivement, au point de l'étouffer. On ne peut pas fuir son passé toute sa vie, c'est ce que chacune de ces histoires nous démontre, avec brio...
Commentaire
Ce sont là les premiers textes que je lis de Joyce Carol Oates et le moins que l'on puisse dire c'est qu'elle sait très bien provoquer la sensation de l'étouffement chez son lecteur. Ici chaque nouvelle commence brutalement, en quelques lignes, quelques pages au grand maximum le personnage principal et sa vie nous sont présentés, et plus particulièrement l'élément clef de sa vie, celui contre lequel il ne peut plus lutter. A chaque nouvelle on reprend son souffle et on le retient jusqu'à la fin tellement l'écriture est efficace. Au fil des pages cela créé un vrai sentiment d'oppression, d'étouffement, et par moment c'est trop pesant finalement. Je n'ai pas encore découvert de roman de cette auteur mais j'avoue que j'hésite après cette expérience où j'ai vécu trop physiquement le mal être des personnages.
3,5/5
nauticus45- Nombre de messages : 2413
Age : 47
Location : Haut-Rhin, France
Date d'inscription : 27/10/2008
Re: Joyce Carol OATES (Etats-Unis)
Le musée du Dr Moses
Joyce Carol Oates
Points juin 2013
265 pages
Quatrième de couverture
Il semblerait que ces dix petites nouvelles qui ne m’ont pas plu seraient parues dans différentes revues début 2006 et signées par J.C. Oates. Chacune d’entre elles, a pour thèmes la vengeance, la jalousie, la violence, le chantage, la trahison, le meurtre, la dépendance, l’horreur et la culpabilité. Comme souvent avec J.C.Oates, on vogue en eaux glauques, ce qui fait de livre un roman diabolique, pas gai du tout et même très sombre. Je suis restée sur ma faim à la fin de chaque nouvelle, j’ai trouvé ce livre déprimant et cependant, lorsque je commençais une nouvelle il me fallait aller jusqu’au bout mais toujours déçue. J’ai lu beaucoup de romans de Oates, mais celui-ci dépasse en noirceur tout ce que j’ai lu d’elle……2,5/5
Joyce Carol Oates
Points juin 2013
265 pages
Quatrième de couverture
Ella retourne à Strykersville pour y voir sa mère, récemment remariée. Étrange homme que ce Dr Moses, qui consacre ses vieux jours à enrichir son musée personnel : fœtus, têtes réduites et autres atrocités. Malgré les questions d’Ella, il entretient le mystère sur la provenance de ses pièces macabres. Tout comme la collection du Dr Moses, ce recueil de nouvelles est un véritable musée des horreurs.
Mon avisIl semblerait que ces dix petites nouvelles qui ne m’ont pas plu seraient parues dans différentes revues début 2006 et signées par J.C. Oates. Chacune d’entre elles, a pour thèmes la vengeance, la jalousie, la violence, le chantage, la trahison, le meurtre, la dépendance, l’horreur et la culpabilité. Comme souvent avec J.C.Oates, on vogue en eaux glauques, ce qui fait de livre un roman diabolique, pas gai du tout et même très sombre. Je suis restée sur ma faim à la fin de chaque nouvelle, j’ai trouvé ce livre déprimant et cependant, lorsque je commençais une nouvelle il me fallait aller jusqu’au bout mais toujours déçue. J’ai lu beaucoup de romans de Oates, mais celui-ci dépasse en noirceur tout ce que j’ai lu d’elle……2,5/5
lalyre- Nombre de messages : 5805
Age : 92
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Date d'inscription : 01/03/2009
Re: Joyce Carol OATES (Etats-Unis)
Reflets en eaux trouble
Une jeune femme quitte une fête du 4 juillet avec le sénateur Kennedy qu’elle vient de rencontrer. Ils ont un accident, la voiture rate un pont et s’enfonce dans l’eau. Le sénateur réussit à sortir mais la passagère est prisonnière. Il part, chercher de l’aide? L’eau monte lentement dans l’habitacle, la prisonnière réfléchit à cette journée, à son passé, ses parents, ses aspirations.
Court roman inspiré d’un fait vécu qui s’est passé à Martha’s Vineyards dans les années soixante. Le roman est toutefois en 1993 dans le Maine. Je n’ai toutefois pas aimé ce récit divisé en 32 courts chapitres, les réflexions de la jeune femme partent dans tous les sens, ça ne m’a pas accroché.
2,5/5
le réaliste-romantique
Une jeune femme quitte une fête du 4 juillet avec le sénateur Kennedy qu’elle vient de rencontrer. Ils ont un accident, la voiture rate un pont et s’enfonce dans l’eau. Le sénateur réussit à sortir mais la passagère est prisonnière. Il part, chercher de l’aide? L’eau monte lentement dans l’habitacle, la prisonnière réfléchit à cette journée, à son passé, ses parents, ses aspirations.
Court roman inspiré d’un fait vécu qui s’est passé à Martha’s Vineyards dans les années soixante. Le roman est toutefois en 1993 dans le Maine. Je n’ai toutefois pas aimé ce récit divisé en 32 courts chapitres, les réflexions de la jeune femme partent dans tous les sens, ça ne m’a pas accroché.
2,5/5
le réaliste-romantique
Réaliste-romantique- Nombre de messages : 3264
Age : 48
Location : Outaouais, Québec
Date d'inscription : 30/12/2008
Re: Joyce Carol OATES (Etats-Unis)
Le musée du Dr. Moses de Joyce Carol Oates
Points / 266 pages
Cet ouvrage est un recueil de dix nouvelles toutes unies autour des thèmes de la noirceur humaine, toutes ses histoires débutent mal, tournent mal ou finissent mal. Ne comptez pas sur ce livre pour vous remontez le moral, les atmosphères sont glauques poisseuses, les personnages baignent dans la misère, la détresse, tous sont pris au piège de situations impossibles et pourtant si crédible. La chute de l' histoire se trouvent dans celle de ses personnages, désespérant à souhait.
Recueil très homogène à lire si l' on a bon moral.
Points / 266 pages
Cet ouvrage est un recueil de dix nouvelles toutes unies autour des thèmes de la noirceur humaine, toutes ses histoires débutent mal, tournent mal ou finissent mal. Ne comptez pas sur ce livre pour vous remontez le moral, les atmosphères sont glauques poisseuses, les personnages baignent dans la misère, la détresse, tous sont pris au piège de situations impossibles et pourtant si crédible. La chute de l' histoire se trouvent dans celle de ses personnages, désespérant à souhait.
Recueil très homogène à lire si l' on a bon moral.
4,25/5
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Dernières lectures : L' Intérêt de l' enfant de Ian McEWAN (4/5), Un week-end dans le Michigan de Richard Ford (4,5/5)(Frank Bascombe T1), [/i]L' Homme du verger d' Amanda COPLIN (4/5), La Pyramide de glace J-F Parot (3,75/5)(T12)
Re: Joyce Carol OATES (Etats-Unis)
Fille noire/Fille blanche
Note : 4/5
Résumé : Genna Meade est blanche, fait partie d’une bonne famille aristocratique, fille d’une ex-hippie des 60’s et d’un père avocat idéaliste et anti-système. Minette Swift est noire, boursière, fervente croyante, fille d’un pasteur. Dans les années 1970, elles vont partager une chambre sur le campus du Schuyler College, l’une des universités féminines les plus fermées et les plus exigeantes d’Amérique du nord. Très vite, Minette, renfermée et solitaire, s’attire l’animosité des autres étudiantes. Genna, malgré la réserve de Minette, tente à tout prix de l’aider et de se faire apprécier.
Critique : un roman puissant, très fort. C’est Genna qui raconte cette histoire depuis son point de vue, quelques années après les faits. Elle tente de reconstituer cette tragédie qui va avoir détruits pas mal de vies. A travers elle, Joyce Carol Oates décrit les tensions raciales dans l’Amérique des années 1970. C’est un récit assez pointu, on se croirait presque dans un livre comme De Sang Froid ou Crime qui retrace précisément le déroulement d’un sordide fait divers réel. Chaque personnage est détaillé, on fouille dans leurs vies précisément. Le livre a un coté très dérangeant, très pesant du fait de l’atmosphère entre les étudiantes sur le campus.
Joyce Carol Oates écrit très bien, elle parvient parfaitement à rendre compte de l’ambiance pesante mais j’ai eu l’impression qu’il y avait pas mal de répétitions. Beaucoup de choses sont sous-entendus ce qui fait que j’ai toujours un doute sur la vrai interprétation de certains passages. La chose qui m’a un peu déçue, c’est la place que prend l’histoire personnelle de Genna et notamment sa relation avec son père qui finit par prendre le dessus sur l’histoire de Minette. Personnellement, je préférais la partie Minette qui la partie Max, et c’est dommage parce que la fin occulte presque Minette pour laisser la place à Max. J’avais l’impression que l’auteur perdait son propose de vue.
Malgré ça, j’ai vraiment adoré ce livre, que j’ai avalé en deux jours. Il faut vraiment que je me lance sérieusement dans les livres de cette auteure, visiblement, ça laisse présager pleins de bonnes lectures.
Note : 4/5
Résumé : Genna Meade est blanche, fait partie d’une bonne famille aristocratique, fille d’une ex-hippie des 60’s et d’un père avocat idéaliste et anti-système. Minette Swift est noire, boursière, fervente croyante, fille d’un pasteur. Dans les années 1970, elles vont partager une chambre sur le campus du Schuyler College, l’une des universités féminines les plus fermées et les plus exigeantes d’Amérique du nord. Très vite, Minette, renfermée et solitaire, s’attire l’animosité des autres étudiantes. Genna, malgré la réserve de Minette, tente à tout prix de l’aider et de se faire apprécier.
Critique : un roman puissant, très fort. C’est Genna qui raconte cette histoire depuis son point de vue, quelques années après les faits. Elle tente de reconstituer cette tragédie qui va avoir détruits pas mal de vies. A travers elle, Joyce Carol Oates décrit les tensions raciales dans l’Amérique des années 1970. C’est un récit assez pointu, on se croirait presque dans un livre comme De Sang Froid ou Crime qui retrace précisément le déroulement d’un sordide fait divers réel. Chaque personnage est détaillé, on fouille dans leurs vies précisément. Le livre a un coté très dérangeant, très pesant du fait de l’atmosphère entre les étudiantes sur le campus.
Joyce Carol Oates écrit très bien, elle parvient parfaitement à rendre compte de l’ambiance pesante mais j’ai eu l’impression qu’il y avait pas mal de répétitions. Beaucoup de choses sont sous-entendus ce qui fait que j’ai toujours un doute sur la vrai interprétation de certains passages. La chose qui m’a un peu déçue, c’est la place que prend l’histoire personnelle de Genna et notamment sa relation avec son père qui finit par prendre le dessus sur l’histoire de Minette. Personnellement, je préférais la partie Minette qui la partie Max, et c’est dommage parce que la fin occulte presque Minette pour laisser la place à Max. J’avais l’impression que l’auteur perdait son propose de vue.
Malgré ça, j’ai vraiment adoré ce livre, que j’ai avalé en deux jours. Il faut vraiment que je me lance sérieusement dans les livres de cette auteure, visiblement, ça laisse présager pleins de bonnes lectures.
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Age : 33
Location : Lyon
Date d'inscription : 28/07/2009
Re: Joyce Carol OATES (Etats-Unis)
Un jour je lirai cet ouvrage
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Dernières lectures : L' Intérêt de l' enfant de Ian McEWAN (4/5), Un week-end dans le Michigan de Richard Ford (4,5/5)(Frank Bascombe T1), [/i]L' Homme du verger d' Amanda COPLIN (4/5), La Pyramide de glace J-F Parot (3,75/5)(T12)
Re: Joyce Carol OATES (Etats-Unis)
Mudwoman
J.C.Oates
Ed.Philippe Rey novembre 2013
563 pages
Quatrième de couverture
Abandonnée par sa mère à demi-folle au milieu des marais de lAdirondacks, Mudgirl, lenfant de la boue, est sauvée on ne sait trop comment, puis adoptée par un brave couple de Quakers qui lélèvera avec tendresse en sefforçant toujours de la protéger des conséquences de son horrible histoire. Devenue Meredith "M.R" Neukirchen, première femme présidente dune université de grand renom, Mudgirl, brillante et irréprochable, fait preuve dun dévouement total à légard de sa carrière et dune ferveur morale intense quant à son rôle. Mais précisément épuisée par la conception dune rigidité excessive quelle a des devoirs de sa charge, tourmentée par ses relations mal définies avec un amant secret et fuyant, inquiète de la crise grandissante que traverse les États-Unis à la veille dune guerre avec lIraq (crise qui la contraint à sengager sur un terrain politique dangereux) et confrontée à la classique malveillance sournoise des milieux académiques, M.R. se retrouve face à des défis qui la rongent de manière imprévisible. Un voyage sur les lieux qui lont vue naître, censé lui rendre un peu de léquilibre qui lui échappe, va au contraire la jeter dans une terrifiante collision psychique avec son enfance et menacer de lengloutir une fois encore, mais dans la folie. Cette impitoyable exploration des fantômes du passé, doublée du portrait intime dune femme ayant percé le plafond de verre à un coût gigantesque, fait de ce livre ainsi que la proclamé la critique, "un géant parmi les grands romans de Oates".
Mon avis
L’enfant appelée « La boueuse « fut sauvée par un jeune garçon un peu attardé et adoptée par une famille de quakers qui l’a rebaptiseront Meredith Ruth. Cela est le point de départ du roman, elle va grandir dans cette famille chaleureuse mais son grand rêve qui est le point central de l’histoire, c’est d’être admirée et aimée. Etudiante douée, elle devient docteur en philosophie et va gravir rapidement les échelons, jusqu’au jour ou elle sera élue Présidente d(une célèbre Université de New-York. Tout pourrait lui réussir mais voila l’histoire de sa vie la rattrape, ses souvenirs traumatisant de petite fille refont surface, la boue du passé menace d’étouffer son esprit déjà dérangé et cela à mesure qu’elle se forge de nouveaux démons, ce qui la mène au bord de la folie. Je dirais que d’un chapitre à l’autre, le lecteur oscille lors de ses errances dérivant vers les lieux de son enfance et le présent car des intrigues au sein de l’Université la font s’échapper malgré elle vers des limbes ténébreux, sauvage et horrible, bien qu’elle mène un combat bouleversant pour ne plus être une « mudwoman » une fille de la boue. Arrivera t-elle à sortir de cette folie qui menace de l’engloutir et marcher vers son salut en oubliant la boue de son enfance ? Un roman bouleversant et impitoyable du portrait d’une femme ou l’on est comme elle saisi d’angoisse par les fantômes du passé et par la réalité qui s’enfonce dans les gouffres de l’inconscience. Un roman difficile à oublier et l’un des meilleurs que j’ai lu de J.C.Oates. 5/5
J.C.Oates
Ed.Philippe Rey novembre 2013
563 pages
Quatrième de couverture
Abandonnée par sa mère à demi-folle au milieu des marais de lAdirondacks, Mudgirl, lenfant de la boue, est sauvée on ne sait trop comment, puis adoptée par un brave couple de Quakers qui lélèvera avec tendresse en sefforçant toujours de la protéger des conséquences de son horrible histoire. Devenue Meredith "M.R" Neukirchen, première femme présidente dune université de grand renom, Mudgirl, brillante et irréprochable, fait preuve dun dévouement total à légard de sa carrière et dune ferveur morale intense quant à son rôle. Mais précisément épuisée par la conception dune rigidité excessive quelle a des devoirs de sa charge, tourmentée par ses relations mal définies avec un amant secret et fuyant, inquiète de la crise grandissante que traverse les États-Unis à la veille dune guerre avec lIraq (crise qui la contraint à sengager sur un terrain politique dangereux) et confrontée à la classique malveillance sournoise des milieux académiques, M.R. se retrouve face à des défis qui la rongent de manière imprévisible. Un voyage sur les lieux qui lont vue naître, censé lui rendre un peu de léquilibre qui lui échappe, va au contraire la jeter dans une terrifiante collision psychique avec son enfance et menacer de lengloutir une fois encore, mais dans la folie. Cette impitoyable exploration des fantômes du passé, doublée du portrait intime dune femme ayant percé le plafond de verre à un coût gigantesque, fait de ce livre ainsi que la proclamé la critique, "un géant parmi les grands romans de Oates".
Mon avis
L’enfant appelée « La boueuse « fut sauvée par un jeune garçon un peu attardé et adoptée par une famille de quakers qui l’a rebaptiseront Meredith Ruth. Cela est le point de départ du roman, elle va grandir dans cette famille chaleureuse mais son grand rêve qui est le point central de l’histoire, c’est d’être admirée et aimée. Etudiante douée, elle devient docteur en philosophie et va gravir rapidement les échelons, jusqu’au jour ou elle sera élue Présidente d(une célèbre Université de New-York. Tout pourrait lui réussir mais voila l’histoire de sa vie la rattrape, ses souvenirs traumatisant de petite fille refont surface, la boue du passé menace d’étouffer son esprit déjà dérangé et cela à mesure qu’elle se forge de nouveaux démons, ce qui la mène au bord de la folie. Je dirais que d’un chapitre à l’autre, le lecteur oscille lors de ses errances dérivant vers les lieux de son enfance et le présent car des intrigues au sein de l’Université la font s’échapper malgré elle vers des limbes ténébreux, sauvage et horrible, bien qu’elle mène un combat bouleversant pour ne plus être une « mudwoman » une fille de la boue. Arrivera t-elle à sortir de cette folie qui menace de l’engloutir et marcher vers son salut en oubliant la boue de son enfance ? Un roman bouleversant et impitoyable du portrait d’une femme ou l’on est comme elle saisi d’angoisse par les fantômes du passé et par la réalité qui s’enfonce dans les gouffres de l’inconscience. Un roman difficile à oublier et l’un des meilleurs que j’ai lu de J.C.Oates. 5/5
lalyre- Nombre de messages : 5805
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Ladybug- Nombre de messages : 1969
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Re: Joyce Carol OATES (Etats-Unis)
Lalyre : j'ai vu que tu avais lu énormément de livres de JC Oates. J'aimerais bien avancé un peu dans la bibliographie de cette auteure. J'ai déjà lu Fille noire/fille blanche et Petite soeur, mon amour. Dans ma PAL, j'ai La fille du fossoyeur et Blonde également. En temps que rate référence de cette auteur, quels livres me conseille tu vivement de lire (en plus de Mudwoman apparemment ) pour apprécier son oeuvre. Des livres assez abordables parce qu'il faut reconnaître qu'elle a style un peu particulier tout de même et pas toujours évident à appréhender. Et quels sont ceux que tu déconseilles ?
cookie610- Nombre de messages : 5559
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Re: Joyce Carol OATES (Etats-Unis)
La fille du fossoyeur est très bien, il y a aussi "Les Chutes " que j'ai lu il y a un certain temps mais qui devait être un coup de coeur, je vois aussi " Un endroit ou se cacher " des nouvelles que j'ai beaucoup aimé. Tous doivent être en format poche Bonne lecture Coockie
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lalyre- Nombre de messages : 5805
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Re: Joyce Carol OATES (Etats-Unis)
Merci beaucoup Lalyre pour tes conseils. Je fais remonter La fille du fossoyeur de mes tablettes et je vais essayer de mettre la main sur Les chutes.
cookie610- Nombre de messages : 5559
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Re: Joyce Carol OATES (Etats-Unis)
Délicieuses pourritures
L'action de ce court roman (120 pages) se déroule dans un collège du Massachusetts au milieu des années 70. Gillian est une jeune étudiante de 20 ans passionnée de poésie. Elle participe avec une dizaine d'autres élèves à des ateliers d'écriture organisés par son professeur de littérature, Mr Harrow.
Ce professeur qui se fait appeler par son prénom Andre par ses élèves est un personnage charismatique, exigeant avec ses étudiantes. Malgré un physique assez banal, il agit comme un aimant pour ces jeunes filles. Gillian en tombe forcément amoureuse et cherche à le séduire à tout prix sans se douter un seul instant du piège dans lequel elle va tomber.
Si on ajoute à cette histoire des épisodes de pyromanie, des comportements d'auto-destruction en tout genre de la part de certaines élèves, le personnage de l'épouse du professeur: Dorcas, une sculptrice spécialiste des totems, on arrive à un cocktail des plus sordides.
Ce court roman se lit très vite. Les premières pages, même si elles laissent deviner un drame sous-jacent, nous racontent l'histoire assez banale d'une étudiante amoureuse de son professeur. Mais progressivement l'atmosphère devient très lourde et le lecteur se sent de plus en plus mal à l'aise.
L'écriture de JC Oates nous plonge dans cette histoire de façon diabolique. Certaines descriptions sont assez violentes mais la plupart du temps les situations sont juste suggérées faisant alors travailler notre imagination, ce qui est encore plus dérangeant.
Une ambiance trouble pour une histoire terrible servie par une écriture efficace..... On ne peut que sortir mal à l'aise de ce roman que j'ai néanmoins apprécié!
Ma note 4,5/5
L'action de ce court roman (120 pages) se déroule dans un collège du Massachusetts au milieu des années 70. Gillian est une jeune étudiante de 20 ans passionnée de poésie. Elle participe avec une dizaine d'autres élèves à des ateliers d'écriture organisés par son professeur de littérature, Mr Harrow.
Ce professeur qui se fait appeler par son prénom Andre par ses élèves est un personnage charismatique, exigeant avec ses étudiantes. Malgré un physique assez banal, il agit comme un aimant pour ces jeunes filles. Gillian en tombe forcément amoureuse et cherche à le séduire à tout prix sans se douter un seul instant du piège dans lequel elle va tomber.
Si on ajoute à cette histoire des épisodes de pyromanie, des comportements d'auto-destruction en tout genre de la part de certaines élèves, le personnage de l'épouse du professeur: Dorcas, une sculptrice spécialiste des totems, on arrive à un cocktail des plus sordides.
Ce court roman se lit très vite. Les premières pages, même si elles laissent deviner un drame sous-jacent, nous racontent l'histoire assez banale d'une étudiante amoureuse de son professeur. Mais progressivement l'atmosphère devient très lourde et le lecteur se sent de plus en plus mal à l'aise.
L'écriture de JC Oates nous plonge dans cette histoire de façon diabolique. Certaines descriptions sont assez violentes mais la plupart du temps les situations sont juste suggérées faisant alors travailler notre imagination, ce qui est encore plus dérangeant.
Une ambiance trouble pour une histoire terrible servie par une écriture efficace..... On ne peut que sortir mal à l'aise de ce roman que j'ai néanmoins apprécié!
Ma note 4,5/5
Re: Joyce Carol OATES (Etats-Unis)
Marya, une vie de Joyce Carol Oates
Livre de Poche / 408 pages
Orpheline de père, abandonnée par sa mère, Marya Knauer est confiée à son oncle et sa tante. Elève brillante mais solitaire, confrontée à la peur et à la cruauté, elle se plonge avec passion dans les études.
Présenté comme un roman à caractère autobiographique, ce ne sera pas une lecture qui me laissera un souvenir impérissable. Pourtant les premières pages consacrés à l'enfance de Marya sont très belles, Marya est une enfant à qui la vie n' a pas fait de cadeau, brillante, elle excelle dans un domaine les études, c'est une enfant solitaire plus elle grandit et plus elle va se détacher volontairement ou non de ses camarades d' école, de lycée, dans ses premières années de facultés elle se consacre à corps perdu à l' étude. En bref, sa vie entière tourne autour du savoir.
Au final plus le récit avance, plus Marya grandit et plus j' ai fini par me lasser de son histoire, le ton s' alourdit, Joyce Carol Oates donne l' impression de ne pas aller au bout de sa réflexion. C'est un peu dommage.
Un ouvrage aux pistes intéressantes mais qui n'est pas à mon sens le meilleur de cette auteur.
Livre de Poche / 408 pages
Orpheline de père, abandonnée par sa mère, Marya Knauer est confiée à son oncle et sa tante. Elève brillante mais solitaire, confrontée à la peur et à la cruauté, elle se plonge avec passion dans les études.
Présenté comme un roman à caractère autobiographique, ce ne sera pas une lecture qui me laissera un souvenir impérissable. Pourtant les premières pages consacrés à l'enfance de Marya sont très belles, Marya est une enfant à qui la vie n' a pas fait de cadeau, brillante, elle excelle dans un domaine les études, c'est une enfant solitaire plus elle grandit et plus elle va se détacher volontairement ou non de ses camarades d' école, de lycée, dans ses premières années de facultés elle se consacre à corps perdu à l' étude. En bref, sa vie entière tourne autour du savoir.
Au final plus le récit avance, plus Marya grandit et plus j' ai fini par me lasser de son histoire, le ton s' alourdit, Joyce Carol Oates donne l' impression de ne pas aller au bout de sa réflexion. C'est un peu dommage.
Un ouvrage aux pistes intéressantes mais qui n'est pas à mon sens le meilleur de cette auteur.
3,5/5
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Lectures en cours : Indépendance de Richard Ford ([i]Frank Bascombe T2) $
Dernières lectures : L' Intérêt de l' enfant de Ian McEWAN (4/5), Un week-end dans le Michigan de Richard Ford (4,5/5)(Frank Bascombe T1), [/i]L' Homme du verger d' Amanda COPLIN (4/5), La Pyramide de glace J-F Parot (3,75/5)(T12)
Re: Joyce Carol OATES (Etats-Unis)
Joyce Carol Oates Les chutes
Points 552 p
Résumé Amazon
Veuve au matin d'une nuit de noces hallucinante, lorsque son époux, un jeune pasteur, se suicide en se jetant dans les Chutes du Niagara, Ariah Littrell se considère désormais comme vouée au malheur. Pourtant, au cours de sa semaine de veille au bord de l'abîme, en attendant qu'on retrouve le corps de son mari d'un jour, La Veuve blanche des Chutes (ainsi que la presse l'a surnommée avant d'en faire une légende) attire l'attention de Dirk Burnaby, un brillant avocat au cœur tendre, fasciné par cette jeune femme étrange. Une passion improbable et néanmoins absolue lie très vite ce couple qui va connaître dix ans d'un bonheur total avant que la malédiction des Chutes s'abatte de nouveau sur la famille. Désamour, trahison, meurtre ? C'est aux enfants Burnaby qu'il reviendra de découvrir les secrets de la tragédie qui a détruit la vie de leurs parents. Une quête qui les obligera à affronter non seulement leur histoire personnelle mais aussi un sombre épisode du passé de l'Amérique : les ravages infligés à toute une région par l'expansion industrielle gigantesque des années 50 et 60, expansion nourrie par la cupidité et la corruption des pouvoirs en place. Un roman aussi beau et tumultueux que ces Chutes au charme maléfiqque.
Mon avis
« Un roman aussi beau et tumultueux que ces Chutes au charme maléfique »
En refermant ce livre c’est exactement ce que j’ai ressenti tout au long de ce livre.
Tous les personnages du roman sont torturés
Ariah « la veuve blanche des chutes » à la fois fragile et diaphane mais aussi exclusive avec et manipulatrice avec sa famille.Au fil du roman j'ai éprouvé pour elle de la compassion puis de l'incompréhension et j'ai fini par la détester !
Son premier mari pris entre les « bonnes mœurs et ses propres tendances va finalement choisir les chutes au mariage .
Dirk le brillant avocat a qui tout réussi évoluant dans les hautes sphères de la région va prendre fait et cause pour des ouvriers et se mettre à dos ses anciens amis et sa famille.
Ce roman, est aussi une fresque de de l’amérique des années 60-70 qui a vécu une expansion industrielle fulgurante au mépris de la santé de ses habitants . Un monde ou l’argent et la cupidité domine. Puis à partir de 80 les prémices d’une conscience « collective « des dégats qu’à pu causer cette industrialisation . En 2015 je pense que que l'économie a toujours le pas sur la santé publique mais il y a plus de voix pour le dénoncer
Dernier personnage central ces chutes qui sont aussi belles tumultueuses, et irrésistibles .
Première rencontre avec Joyce Carol Oates J’ai mis plus de temps à lire ce livre mais j’ai savouré ce roman et adoré la plume de l'auteur.
2015 s'ouvre donc sur 5/5
Points 552 p
Résumé Amazon
Veuve au matin d'une nuit de noces hallucinante, lorsque son époux, un jeune pasteur, se suicide en se jetant dans les Chutes du Niagara, Ariah Littrell se considère désormais comme vouée au malheur. Pourtant, au cours de sa semaine de veille au bord de l'abîme, en attendant qu'on retrouve le corps de son mari d'un jour, La Veuve blanche des Chutes (ainsi que la presse l'a surnommée avant d'en faire une légende) attire l'attention de Dirk Burnaby, un brillant avocat au cœur tendre, fasciné par cette jeune femme étrange. Une passion improbable et néanmoins absolue lie très vite ce couple qui va connaître dix ans d'un bonheur total avant que la malédiction des Chutes s'abatte de nouveau sur la famille. Désamour, trahison, meurtre ? C'est aux enfants Burnaby qu'il reviendra de découvrir les secrets de la tragédie qui a détruit la vie de leurs parents. Une quête qui les obligera à affronter non seulement leur histoire personnelle mais aussi un sombre épisode du passé de l'Amérique : les ravages infligés à toute une région par l'expansion industrielle gigantesque des années 50 et 60, expansion nourrie par la cupidité et la corruption des pouvoirs en place. Un roman aussi beau et tumultueux que ces Chutes au charme maléfiqque.
Mon avis
« Un roman aussi beau et tumultueux que ces Chutes au charme maléfique »
En refermant ce livre c’est exactement ce que j’ai ressenti tout au long de ce livre.
Tous les personnages du roman sont torturés
Ariah « la veuve blanche des chutes » à la fois fragile et diaphane mais aussi exclusive avec et manipulatrice avec sa famille.Au fil du roman j'ai éprouvé pour elle de la compassion puis de l'incompréhension et j'ai fini par la détester !
Son premier mari pris entre les « bonnes mœurs et ses propres tendances va finalement choisir les chutes au mariage .
Dirk le brillant avocat a qui tout réussi évoluant dans les hautes sphères de la région va prendre fait et cause pour des ouvriers et se mettre à dos ses anciens amis et sa famille.
Ce roman, est aussi une fresque de de l’amérique des années 60-70 qui a vécu une expansion industrielle fulgurante au mépris de la santé de ses habitants . Un monde ou l’argent et la cupidité domine. Puis à partir de 80 les prémices d’une conscience « collective « des dégats qu’à pu causer cette industrialisation . En 2015 je pense que que l'économie a toujours le pas sur la santé publique mais il y a plus de voix pour le dénoncer
Dernier personnage central ces chutes qui sont aussi belles tumultueuses, et irrésistibles .
Première rencontre avec Joyce Carol Oates J’ai mis plus de temps à lire ce livre mais j’ai savouré ce roman et adoré la plume de l'auteur.
2015 s'ouvre donc sur 5/5
Re: Joyce Carol OATES (Etats-Unis)
Kattylou : L' année commence bien
Pas facile une première lecture de cette auteure, il y en a tellement !
Pas facile une première lecture de cette auteure, il y en a tellement !
_________________
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Dernières lectures : L' Intérêt de l' enfant de Ian McEWAN (4/5), Un week-end dans le Michigan de Richard Ford (4,5/5)(Frank Bascombe T1), [/i]L' Homme du verger d' Amanda COPLIN (4/5), La Pyramide de glace J-F Parot (3,75/5)(T12)
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