Joyce Carol OATES (Etats-Unis)
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Re: Joyce Carol OATES (Etats-Unis)
Ok ok... mais on va attendre avant de se chicaner de voir si ça sera le thème, il y a quand même plein d'autres propositions - pas aussi bien que la tienne bien sûr.
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Mousseline
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Re: Joyce Carol OATES (Etats-Unis)
¨Pas de soucis !
Chantal- Nombre de messages : 3226
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Re: Joyce Carol OATES (Etats-Unis)
Petite soeur, mon amour
Joyce Carol Oates
Points octobre 2011
735 pages
En 1996, en Amérique, dans un quartier huppé d’une petite ville, on fait la connaissance d’une famille, le père est cadre dans une grande société, la mère que je qualifie comme une femme abominable, la petite Edna-Louise âgée de quatre ans, qui pour le public sera connue sous le nom de Bliss,nom imposé par la mère et voici Skyler, le grand frère un peu psychotique mais très doué pour les études. Bliss malgré son jeune âge aime patiner et sous l’égide de sa mère va participer à tous les concours, toujours déguisée, coiffée et manucurée car comme dit sa mère, ses admirateurs doivent la voir comme une poupée, elle devient très vite championne de patinage dans plusieurs catégories, jusqu’au jour ou une défaillance brise sa carrière. Mais tout se disloque dans cette famille lorsqu’on retrouve Bliss assassinée et c’est dix ans après le drame que Skyler névrosé et drogué ayant passé par plusieurs centres de désintoxication, décide de raconter la véritable histoire de sa petite soeur, de la vie chaotique de sa vie, de son père qui gagne beaucoup d’argent , un homme infidèle, de sa mère qui se fait valoir en utilisant la petite Bliss, du désintéressement des parents à son égard, il avoue avoir éprouvé de la jalousie. Il y a eu aussi les soupçons sur lui et ses parents. Tout cela il l’écrit presque sur un ton d’excuse comme si la moitié de sa vie passée dans les écoles spécialisées pour enfants de riche et dans les hôpitaux psychiatriques l’avaient diminués aux yeux des lecteurs qu’il prend souvent comme témoins car il ne sait pas lui-même ou il en est....Des petits textes en bas de page ou Skyler s'adresse aux lecteurs...
Mon avis
J’ai trouvé ce livre spécial dans sa forme, un peu comme si les personnages étaient auprès de moi, j’ai ressenti les peines et les pensées de Skyler, j’ai aimé la malheureuse petite Bliss exploitée par sa mère indigne, j’ai détesté le père lâche et hypocrite. J’ai aussi aimé la façon dont l’auteure a prêté sa plume à Skyler. Il est certain que ce livre dénonce les parents indignes qui volent l’enfance de leur progéniture et cela par vanité. On peut lire ce livre un peu comme un polar car bien sûr il y a une fin, car qui a tué Bliss ? Est-ce l’obsédé sexuel qui a avoué et s’est donné la mort ? Peut-être l‘un des parents ou Skiler ? Un livre qui est mon premier gros coup de coeur de l’année 5/5
Joyce Carol Oates
Points octobre 2011
735 pages
En 1996, en Amérique, dans un quartier huppé d’une petite ville, on fait la connaissance d’une famille, le père est cadre dans une grande société, la mère que je qualifie comme une femme abominable, la petite Edna-Louise âgée de quatre ans, qui pour le public sera connue sous le nom de Bliss,nom imposé par la mère et voici Skyler, le grand frère un peu psychotique mais très doué pour les études. Bliss malgré son jeune âge aime patiner et sous l’égide de sa mère va participer à tous les concours, toujours déguisée, coiffée et manucurée car comme dit sa mère, ses admirateurs doivent la voir comme une poupée, elle devient très vite championne de patinage dans plusieurs catégories, jusqu’au jour ou une défaillance brise sa carrière. Mais tout se disloque dans cette famille lorsqu’on retrouve Bliss assassinée et c’est dix ans après le drame que Skyler névrosé et drogué ayant passé par plusieurs centres de désintoxication, décide de raconter la véritable histoire de sa petite soeur, de la vie chaotique de sa vie, de son père qui gagne beaucoup d’argent , un homme infidèle, de sa mère qui se fait valoir en utilisant la petite Bliss, du désintéressement des parents à son égard, il avoue avoir éprouvé de la jalousie. Il y a eu aussi les soupçons sur lui et ses parents. Tout cela il l’écrit presque sur un ton d’excuse comme si la moitié de sa vie passée dans les écoles spécialisées pour enfants de riche et dans les hôpitaux psychiatriques l’avaient diminués aux yeux des lecteurs qu’il prend souvent comme témoins car il ne sait pas lui-même ou il en est....Des petits textes en bas de page ou Skyler s'adresse aux lecteurs...
Mon avis
J’ai trouvé ce livre spécial dans sa forme, un peu comme si les personnages étaient auprès de moi, j’ai ressenti les peines et les pensées de Skyler, j’ai aimé la malheureuse petite Bliss exploitée par sa mère indigne, j’ai détesté le père lâche et hypocrite. J’ai aussi aimé la façon dont l’auteure a prêté sa plume à Skyler. Il est certain que ce livre dénonce les parents indignes qui volent l’enfance de leur progéniture et cela par vanité. On peut lire ce livre un peu comme un polar car bien sûr il y a une fin, car qui a tué Bliss ? Est-ce l’obsédé sexuel qui a avoué et s’est donné la mort ? Peut-être l‘un des parents ou Skiler ? Un livre qui est mon premier gros coup de coeur de l’année 5/5
lalyre- Nombre de messages : 5805
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Re: Joyce Carol OATES (Etats-Unis)
Contente qu' il t'ai plu ce livre Lalyre, pour moi aussi ce fut un coup de
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Re: Joyce Carol OATES (Etats-Unis)
Merci Lalyre, je note, je crois que je vais l'acheter
cecile- Nombre de messages : 2360
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Re: Joyce Carol OATES (Etats-Unis)
Merci pour ta critique Lalyre, elle donne envie de lire le roman surtout que je connaissais ce fait divers. Je vais l'ajouter à ma LAL
Ladybug- Nombre de messages : 1969
Date d'inscription : 22/05/2009
Re: Joyce Carol OATES (Etats-Unis)
Je le note aussi Lalyre, ça doit être une très belle histoire
Aurora
Aurora
Re: Joyce Carol OATES (Etats-Unis)
Je ne savais pas quoi lire en ce moment, vu qu'il est dans ma PAL, je l'attaque, merci Lalyre !
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DM29- Nombre de messages : 675
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Re: Joyce Carol OATES (Etats-Unis)
Je n'ai jamais lu cette auteure... vos critiques donnent envie de m'y mettre! Je la rajoute dans ma LAL...
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The strange case of Dr Jekyll and Mr Hyde and other tales of terror de Robert Louis Stevenson
catherine- Nombre de messages : 611
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Re: Joyce Carol OATES (Etats-Unis)
OATES - L'amour en double ( publié sous le pseudo : Rosamond Smith )
Résumé : Molly Marks, une jolie jeune femme, suit une thérapie avec le docteur Jonathan McEwan qui devient son amant. Il lui apprend qu'il a un frère jumeau avec qui il est fâché depuis dix ans. Pour connaître la cause de la rupture entre les deux frères, Molly devient la maîtresse de James.
Elle compare alors sans cesse les deux frères, mais les manoeuvres de Molly se retournent contre elle.
Mon avis : Un bon petit livre, différent de ses autres romans. Déjà il est court (250 pages !), très peu de personnages, trois et encore nous ne savons des choses que sur Molly, les jumeaux restent un mystère même à la fin, et la fin est aussi surprenante, puisque le livre s'arrête de façon très très brutale. voilà pour la forme ! Pour le fond, j'ai passé un bon moment, une lecture détente. Malheureusement aucun des personnages n'est vraiment sympathiques, ni Molly car même si on peut comprendre qu'elle veuille en savoir plus sur son fiancé, elle reste assez loin de nous tout au long du livre, idem pour Jonathan ( le gentil ? pas si sur ! ), j'ai eu beaucoup de mal avec lui, je le trouvais faux du début à la fin. Finalement c'est James qui est le plus intéressant des trois pour moi, celui sur qui sur j'aurai voulu avoir plus d'info . Mais comme nous sommes dans la tête de Molly et qu'elle même ne sait quasiment rien, on reste un peu frustrée. Surtout avec la scène de fin, même si on se doute de ce qui va arriver, Oates nous laisse vraiment tomber à un moment crucial, du coup on attend le chapitre d'après qui ne viendra jamais. J' avoue je n'aime pas trop quand les auteurs ne finissent pas le livre et nous laisse le faire nous même, mais ici, c'est peut être mieux.
note 3,5/5
Résumé : Molly Marks, une jolie jeune femme, suit une thérapie avec le docteur Jonathan McEwan qui devient son amant. Il lui apprend qu'il a un frère jumeau avec qui il est fâché depuis dix ans. Pour connaître la cause de la rupture entre les deux frères, Molly devient la maîtresse de James.
Elle compare alors sans cesse les deux frères, mais les manoeuvres de Molly se retournent contre elle.
Mon avis : Un bon petit livre, différent de ses autres romans. Déjà il est court (250 pages !), très peu de personnages, trois et encore nous ne savons des choses que sur Molly, les jumeaux restent un mystère même à la fin, et la fin est aussi surprenante, puisque le livre s'arrête de façon très très brutale. voilà pour la forme ! Pour le fond, j'ai passé un bon moment, une lecture détente. Malheureusement aucun des personnages n'est vraiment sympathiques, ni Molly car même si on peut comprendre qu'elle veuille en savoir plus sur son fiancé, elle reste assez loin de nous tout au long du livre, idem pour Jonathan ( le gentil ? pas si sur ! ), j'ai eu beaucoup de mal avec lui, je le trouvais faux du début à la fin. Finalement c'est James qui est le plus intéressant des trois pour moi, celui sur qui sur j'aurai voulu avoir plus d'info . Mais comme nous sommes dans la tête de Molly et qu'elle même ne sait quasiment rien, on reste un peu frustrée. Surtout avec la scène de fin, même si on se doute de ce qui va arriver, Oates nous laisse vraiment tomber à un moment crucial, du coup on attend le chapitre d'après qui ne viendra jamais. J' avoue je n'aime pas trop quand les auteurs ne finissent pas le livre et nous laisse le faire nous même, mais ici, c'est peut être mieux.
note 3,5/5
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DM29- Nombre de messages : 675
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Re: Joyce Carol OATES (Etats-Unis)
LA FILLE DU FOSSOYEUR
Je ne referai pas le résumé car il a déjà été fait auparavant.
Mon avis :
C'est le second livre que je lis de cette auteure, je dois dire que j'ai passé un très bon moment, l'histoire est très bien ficelée, Rebecca est attachante, son fils aussi et les autres personnages aussi. Je pense que Joyce Carol OATES a une écriture spéciale, les sentiments et les pensées sont sans cesse mis en avant. J'ai vraiment beaucoup aimé, ce second livre m'a donné envie d'en lire d'autre de cette auteure.
Ma note :
5/5
Je ne referai pas le résumé car il a déjà été fait auparavant.
Mon avis :
C'est le second livre que je lis de cette auteure, je dois dire que j'ai passé un très bon moment, l'histoire est très bien ficelée, Rebecca est attachante, son fils aussi et les autres personnages aussi. Je pense que Joyce Carol OATES a une écriture spéciale, les sentiments et les pensées sont sans cesse mis en avant. J'ai vraiment beaucoup aimé, ce second livre m'a donné envie d'en lire d'autre de cette auteure.
- Spoiler:
- Je n'ai pas trop aimé la fin, car c'est une correspondance et ce n'est pas mon truc, mais là c'est une question de goût
Ma note :
5/5
Re: Joyce Carol OATES (Etats-Unis)
Bellefleur
J.C.Oates
Le livre de poche janvier 2012
971 pages
Quatrième de couverture
Ce grand roman gothique fut le premier best-seller de Joyce Carol Oates dans les années 1980 aux États-Unis.
Il nous entraîne dans les pénombres des consciences d'une Amérique qui peine à se relever de la guerre de Sécession et au sein de laquelle les origines sociales et le poids de la lignée entravent toujours les destins individuels. Les Bellefleur ont exercé une influence déterminante sur l'état de New York tout au long du XIXe siècle. Ils composent un clan des plus bigarrés : un tueur en série, un allumé qui part se terrer dans les montagnes à la recherche de Dieu, un noctambule inquiétant, un brillant scientifique, une enfant singulière à laquelle Leah, jeune femme délicate, donne naissance, avant de décider de restaurer l'empire des Bellefleur, quel qu'en soit le prix..
Petit résumé
Chautauqua, près du mythique Lac Noir, dans un gigantesque domaine. Les Bellefleur c’est toute une dynastie fondée par l’ancêtre Jean-Pierre né en France moitié du XVlll siècle, qui a émigré en Amérique pour y acquérir de nombreuses terres vierges et devenir ainsi fortunés et influents, beaucoup d’entre eux sont avides de pouvoir mais une malédiction pèse sur ce clan bigarré. Des personnages de générations diverses sont pourtant attachants et habitent les pages de ce livre, que ce soit Jean-Pierre ll, tueur en série...de Jedediah vivant en ermite dans les montagnes avec un seul but, la recherche de Dieu.... du jeune Raphaël, méprisant les autres enfants, s’isolant dans la contemplation de son lac préféré....Des efforts de Leah, la femme de Gidéon essayant de restaurer la splendeur des premiers ancêtres....leur fille Germaine une enfant singulière et d’autres comme un noctambule inquiétant ou un brillant scientifique. Ce qui fait six générations de cette famille ayant habité la grande demeure au cours du siècle et tous les personnages nous entrainent dans des
Allers et retours nous permettant de sonder leur intimité et connaître leur destin.....
Mon avis
Une saga que j’ai beaucoup appréciée , un roman foisonnant et riche par le rythme et le parcours nous permettant de connaître de larges pans de la vie de ce clan, l’histoire riche en drames, en secrets et intrigues, une imagination fertile et un beau style dont on sait que J.C.Oates maîtrise avec bonheur pour ses lecteurs font de ce livre un coup de coeur bien mérité. 5/5
J.C.Oates
Le livre de poche janvier 2012
971 pages
Quatrième de couverture
Ce grand roman gothique fut le premier best-seller de Joyce Carol Oates dans les années 1980 aux États-Unis.
Il nous entraîne dans les pénombres des consciences d'une Amérique qui peine à se relever de la guerre de Sécession et au sein de laquelle les origines sociales et le poids de la lignée entravent toujours les destins individuels. Les Bellefleur ont exercé une influence déterminante sur l'état de New York tout au long du XIXe siècle. Ils composent un clan des plus bigarrés : un tueur en série, un allumé qui part se terrer dans les montagnes à la recherche de Dieu, un noctambule inquiétant, un brillant scientifique, une enfant singulière à laquelle Leah, jeune femme délicate, donne naissance, avant de décider de restaurer l'empire des Bellefleur, quel qu'en soit le prix..
Petit résumé
Chautauqua, près du mythique Lac Noir, dans un gigantesque domaine. Les Bellefleur c’est toute une dynastie fondée par l’ancêtre Jean-Pierre né en France moitié du XVlll siècle, qui a émigré en Amérique pour y acquérir de nombreuses terres vierges et devenir ainsi fortunés et influents, beaucoup d’entre eux sont avides de pouvoir mais une malédiction pèse sur ce clan bigarré. Des personnages de générations diverses sont pourtant attachants et habitent les pages de ce livre, que ce soit Jean-Pierre ll, tueur en série...de Jedediah vivant en ermite dans les montagnes avec un seul but, la recherche de Dieu.... du jeune Raphaël, méprisant les autres enfants, s’isolant dans la contemplation de son lac préféré....Des efforts de Leah, la femme de Gidéon essayant de restaurer la splendeur des premiers ancêtres....leur fille Germaine une enfant singulière et d’autres comme un noctambule inquiétant ou un brillant scientifique. Ce qui fait six générations de cette famille ayant habité la grande demeure au cours du siècle et tous les personnages nous entrainent dans des
Allers et retours nous permettant de sonder leur intimité et connaître leur destin.....
Mon avis
Une saga que j’ai beaucoup appréciée , un roman foisonnant et riche par le rythme et le parcours nous permettant de connaître de larges pans de la vie de ce clan, l’histoire riche en drames, en secrets et intrigues, une imagination fertile et un beau style dont on sait que J.C.Oates maîtrise avec bonheur pour ses lecteurs font de ce livre un coup de coeur bien mérité. 5/5
lalyre- Nombre de messages : 5805
Age : 92
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Date d'inscription : 01/03/2009
Re: Joyce Carol OATES (Etats-Unis)
Superbe ta critique de Bellefleur, celui-la il ya longtemps que je veux le lire. Merci Lalyre tu es vraiment une grande fan de Joyce Carol Oates
clarize- Nombre de messages : 2594
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Date d'inscription : 09/11/2008
Re: Joyce Carol OATES (Etats-Unis)
Celui-là je l'ai dans ma PAL!!! je l'avais acheté quand Joyce Carol Oates était à l'honneur, ca fait vraiment longtemps.
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"Happiness is only real when shared." (Christopher McCandless)
Re: Joyce Carol OATES (Etats-Unis)
L’amour en double
J.C.Oates
Archipoche janvier 2012
254 pages
Présentation de l'éditeur
Molly Marks, une jeune et jolie femme de vingt-sept ans, décide de suivre une thérapie - plus par désoeuvrement que par nécessité - avec le Dr Jonathan McEwan, qui ne tarde pas à devenir son amant.
Il lui apprend qu'il a un frère jumeau, James, qui réside à New York, également psychiatre, avec qui il est brouillé depuis dix ans.
Décidée à découvrir la raison de la rupture entre les deux frères, Molly se présente chez James McEwan sous un nom d'emprunt. Et elle en devient la maîtresse...
Désormais, elle ne cesse de comparer les jumeaux : leurs manies, leur façon de faire l'amour, leur écriture... Mais les manoeuvres de Molly se retournent peu à peu contre elle...
Mon avis
Une intrigue qui nous mène dans un concept qui paraît alléchant, une narration assez étrange et déconcertante…Un thriller qui se lit facilement mettant en scène le mystère et la similitude de la gémellité. Je n’ai pas beaucoup à dire sur ce livre sinon que l’histoire m’a accrochée et cependant la fin m’a déçue et laissée à mon imagination de l’interpréter…. Je pense que n’est pas le meilleur roman de J.C.Oates….3,5/5
J.C.Oates
Archipoche janvier 2012
254 pages
Présentation de l'éditeur
Molly Marks, une jeune et jolie femme de vingt-sept ans, décide de suivre une thérapie - plus par désoeuvrement que par nécessité - avec le Dr Jonathan McEwan, qui ne tarde pas à devenir son amant.
Il lui apprend qu'il a un frère jumeau, James, qui réside à New York, également psychiatre, avec qui il est brouillé depuis dix ans.
Décidée à découvrir la raison de la rupture entre les deux frères, Molly se présente chez James McEwan sous un nom d'emprunt. Et elle en devient la maîtresse...
Désormais, elle ne cesse de comparer les jumeaux : leurs manies, leur façon de faire l'amour, leur écriture... Mais les manoeuvres de Molly se retournent peu à peu contre elle...
Mon avis
Une intrigue qui nous mène dans un concept qui paraît alléchant, une narration assez étrange et déconcertante…Un thriller qui se lit facilement mettant en scène le mystère et la similitude de la gémellité. Je n’ai pas beaucoup à dire sur ce livre sinon que l’histoire m’a accrochée et cependant la fin m’a déçue et laissée à mon imagination de l’interpréter…. Je pense que n’est pas le meilleur roman de J.C.Oates….3,5/5
lalyre- Nombre de messages : 5805
Age : 92
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Date d'inscription : 01/03/2009
Re: Joyce Carol OATES (Etats-Unis)
Reflets en eaux troubles
Joyce Carol Oates
Babel mars 2001
ISBN 978-2-7427-2279-2
151 pages
Quatrième de couverture
Dans la nuit, perdue sur un mauvais chemin, une voiture dérape, manque un virage et se précipite dans l'eau. Au volant, un sénateur ambitieux qui a bien arrosé sa soirée et comptait la finir dans les bras de la jeune femme assise à ses côtés. Lui parvient à s'extraire du véhicule, elle reste bloquée à l'intérieur et meurt lentement, noyée dans une eau noire, en compagnie de ses seuls souvenirs. Du fait divers qui scandalisa l'Amérique de 1969, Joyce Carol Oates a tiré un roman bref et terrible, qui stigmatise le déclin moral, spirituel et intellectuel de la société américaine. Un conte cruel sur la puissance et la naïveté.
Mon avis
Sur l’île de Chappaquiddick, un sénateur ivre ( j’ai lu qu’il s’agissait de Ted Kennedy qui par sa faute a sans doute dû gommer ses prétentions politiques) a abandonné sa jeune passagère dans la voiture, son seul but était de sauver sa peau, ce fait fut un scandale nationale à cette époque. De ce drame l’auteure a écrit ce livre cruel par la découverte de ce que fut le calvaire des dernières heures de la jeune fille coincée dans la voiture au fond du marais, une histoire triste due à la bêtise et la sauvagerie de l’homme. Dans le roman on ressent très fort la sensation de l’eau noire et nauséabonde qui monte dans la voiture, de la jeune femme qui recherche une bulle d’air, elle a l’espoir que le sénateur est parti chercher de l’aide mais l’eau noire envahit ses poumons elle va mourir. Un roman très dur à lire malgré la belle plume de l’auteure….4,5/5
Joyce Carol Oates
Babel mars 2001
ISBN 978-2-7427-2279-2
151 pages
Quatrième de couverture
Dans la nuit, perdue sur un mauvais chemin, une voiture dérape, manque un virage et se précipite dans l'eau. Au volant, un sénateur ambitieux qui a bien arrosé sa soirée et comptait la finir dans les bras de la jeune femme assise à ses côtés. Lui parvient à s'extraire du véhicule, elle reste bloquée à l'intérieur et meurt lentement, noyée dans une eau noire, en compagnie de ses seuls souvenirs. Du fait divers qui scandalisa l'Amérique de 1969, Joyce Carol Oates a tiré un roman bref et terrible, qui stigmatise le déclin moral, spirituel et intellectuel de la société américaine. Un conte cruel sur la puissance et la naïveté.
Mon avis
Sur l’île de Chappaquiddick, un sénateur ivre ( j’ai lu qu’il s’agissait de Ted Kennedy qui par sa faute a sans doute dû gommer ses prétentions politiques) a abandonné sa jeune passagère dans la voiture, son seul but était de sauver sa peau, ce fait fut un scandale nationale à cette époque. De ce drame l’auteure a écrit ce livre cruel par la découverte de ce que fut le calvaire des dernières heures de la jeune fille coincée dans la voiture au fond du marais, une histoire triste due à la bêtise et la sauvagerie de l’homme. Dans le roman on ressent très fort la sensation de l’eau noire et nauséabonde qui monte dans la voiture, de la jeune femme qui recherche une bulle d’air, elle a l’espoir que le sénateur est parti chercher de l’aide mais l’eau noire envahit ses poumons elle va mourir. Un roman très dur à lire malgré la belle plume de l’auteure….4,5/5
lalyre- Nombre de messages : 5805
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Date d'inscription : 01/03/2009
Re: Joyce Carol OATES (Etats-Unis)
Fille noire, fille blanche-Joyce Carol Oates
JCOates est un auteur avec laquelle je me laisse souvent tenter malgré des déceptions ; « Les chutes » et « Nous sommes les Mulvaney » ont été un moment difficile de lecture à cause de passages un peu lourds. Mais ces sujets m’attirent trop pour la laisser tomber.
Ce roman a un sujet qui m’accroche, une relation entre deux jeunes filles d’ethnies différentes traitées avec la plume de JCO pouvait que me plaire.
Sa psychologie décrit très bien les divergences de ces deux jeunes filles : un e blanche, petite fille de militant pour la libération des esclave et une noire qui vit dans un milieu qui veut à tout pris être américanisé. Minette, la noire est analysée par Genna qui a bien du mal à s’y retrouver, cette fille de couleur est une énigme. Elle veut tellement s’intégrer qu’elle bascule dans un sorte de rituel où on ne sait plus que penser. Est –elle réellement agresser par racisme ? J’avoue avoir douté. Mais les écrits de JCO laisse toujours le doute s’installer.
En effet, ces romans sont avant tout une ambiance décrite avec précision et psychologie plus qu’une histoire. Par contre, je n’ai pas toujours vu ce que la vie de père venait faire dans tout cela. Je referme encore une fois, un livre de l’auteur avec des points d’interrogation mais peu importe, j’en lirai d’autres.
JCOates est un auteur avec laquelle je me laisse souvent tenter malgré des déceptions ; « Les chutes » et « Nous sommes les Mulvaney » ont été un moment difficile de lecture à cause de passages un peu lourds. Mais ces sujets m’attirent trop pour la laisser tomber.
Ce roman a un sujet qui m’accroche, une relation entre deux jeunes filles d’ethnies différentes traitées avec la plume de JCO pouvait que me plaire.
Sa psychologie décrit très bien les divergences de ces deux jeunes filles : un e blanche, petite fille de militant pour la libération des esclave et une noire qui vit dans un milieu qui veut à tout pris être américanisé. Minette, la noire est analysée par Genna qui a bien du mal à s’y retrouver, cette fille de couleur est une énigme. Elle veut tellement s’intégrer qu’elle bascule dans un sorte de rituel où on ne sait plus que penser. Est –elle réellement agresser par racisme ? J’avoue avoir douté. Mais les écrits de JCO laisse toujours le doute s’installer.
En effet, ces romans sont avant tout une ambiance décrite avec précision et psychologie plus qu’une histoire. Par contre, je n’ai pas toujours vu ce que la vie de père venait faire dans tout cela. Je referme encore une fois, un livre de l’auteur avec des points d’interrogation mais peu importe, j’en lirai d’autres.
Re: Joyce Carol OATES (Etats-Unis)
(Le livre de Poche, 2003, 663 p.)
21 nouvelles, 663 pages c'était long.
Ça parle d'un gars qui se serait fait tabasser par les flics, d'un journaliste qui couvre les peines capitales, d'un adolescent qui a tué la fille qu'il aime, d'un adolescent qui s'est donné la mort, d'un artiste qui a fait profité de lui par sa deuxième femme : elle lui a sucé la vie jusqu'à ce que mort s'ensuive, d'un homme qui surveille les faits et gestes de son ex-femme...
Bref ce sont des faits divers mais Joyce Carol décrit les choses d'une façon à rendre tout ça à la limite de l'horreur même la plus banale des situations.
Les armes à feu sont une obsession pour plusieurs des personnages - avec la nouvelle tuerie aux Etats-Unis : dans un cinéma à Aurora au Colorado, le sujet est d'actualité quoique c'est un sujet qui sera malheureusement toujours d'actualité dans un pays où il est si facile de se procurer des armes à feu.
La plupart des nouvelles sont intéressantes mais pas toutes.
Je suis un peu déçue en fait, les autres livres lues de Joyce Carol Oates m'ont enthousiasmés, mais Infidèle ce n'était pas beaucoup plus qu'un passe-temps. Mon appréciation est tiède...
Note : 3,5/5
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Mousseline
Magasin général tome 2 : Serge de Loisel et Tripp et L'île des chasseurs d'oiseaux de Peter May
"Happiness is only real when shared." (Christopher McCandless)
Re: Joyce Carol OATES (Etats-Unis)
Petite soeur, mon amour
Note : 4.5/5
Résumé : En 1996, dans un quartier huppé d’une petite ville américaine, une famille se découvre une super-star. La petite Bliss, 4 ans à peine, remporte le titre de Mini-bout-de-chou en patinage. Le frère, de 3 ans l’aîné, raconte leur histoire : le père cadre dans une grande société toujours absent, la mère qui impose à sa fille des heures d'entrainement, le admirateurs un peu cinglés, la jalousie de Skyler ... Jusqu'au drame, le jour où Bliss est retrouvé assassinée dans la chaufferie.
Critique : j'ai beaucoup aimé ce livre. Il m'a été difficile de rentrer dedans, de m'habituer au style si particulier du roman, mais une fois habituée, j'étais happé par l'histoire. Ce qui fait la force du livre c'est l'histoire. Assez compliquée, dense et riche, on découvre peu à peu au fur et à mesure que le narrateur se souvient l'histoire de cette famille. Le livre est librement adapté d'un triste fait divers qui a défrayé la chronique en 1997 aux USA. Reste à savoir quelle est la part de vérité et d'invention de l'auteur. Par contre, ce qui m'a plus dérangé c'est le style, le fait de toujours coupé pour lire la note en bas de page (qui font partie intégrante de l'histoire) pour revenir ensuite aux textes, certains passages sont pas forcément utiles (tout le passage Adieu, mon premier amour par exemple). Malgré ça, j'ai trouvé l'histoire géniale, avec un gros suspense. Les personnages sont attachants (le narrateur, la pauvre Bliss), d'autres énervant (suis-je la seule à avoir voulu frapper la mère !). Ces histoires de mini-miss (je viens de me renseigner sur le net) me foutent franchement la trouille par contre. En tout cas, ce livre m'a beaucoup donné envie de lire d'autres livres de cette auteure.
Note : 4.5/5
Résumé : En 1996, dans un quartier huppé d’une petite ville américaine, une famille se découvre une super-star. La petite Bliss, 4 ans à peine, remporte le titre de Mini-bout-de-chou en patinage. Le frère, de 3 ans l’aîné, raconte leur histoire : le père cadre dans une grande société toujours absent, la mère qui impose à sa fille des heures d'entrainement, le admirateurs un peu cinglés, la jalousie de Skyler ... Jusqu'au drame, le jour où Bliss est retrouvé assassinée dans la chaufferie.
Critique : j'ai beaucoup aimé ce livre. Il m'a été difficile de rentrer dedans, de m'habituer au style si particulier du roman, mais une fois habituée, j'étais happé par l'histoire. Ce qui fait la force du livre c'est l'histoire. Assez compliquée, dense et riche, on découvre peu à peu au fur et à mesure que le narrateur se souvient l'histoire de cette famille. Le livre est librement adapté d'un triste fait divers qui a défrayé la chronique en 1997 aux USA. Reste à savoir quelle est la part de vérité et d'invention de l'auteur. Par contre, ce qui m'a plus dérangé c'est le style, le fait de toujours coupé pour lire la note en bas de page (qui font partie intégrante de l'histoire) pour revenir ensuite aux textes, certains passages sont pas forcément utiles (tout le passage Adieu, mon premier amour par exemple). Malgré ça, j'ai trouvé l'histoire géniale, avec un gros suspense. Les personnages sont attachants (le narrateur, la pauvre Bliss), d'autres énervant (suis-je la seule à avoir voulu frapper la mère !). Ces histoires de mini-miss (je viens de me renseigner sur le net) me foutent franchement la trouille par contre. En tout cas, ce livre m'a beaucoup donné envie de lire d'autres livres de cette auteure.
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Re: Joyce Carol OATES (Etats-Unis)
We Were the Mulvaneys
Éditions Book Oprah's Club
454 pages
Résumé
Une famille, les Mulvaneys, vit paisiblement dans une ferme de l'état de New-York dans les années 70. Une ambiance complice règne, le commerce du père va bien et les parents évoluent à leur goût dans les cercles influents du village. Tout s'écroule un soir de St-Valentin, alors que leur fille est abusée par un garçon après une fête. Celle-ci ne se rappelle de rien, ayant été vraisemblablement droguée, le père se rend chez le garçon saisi d'une fureur incontrôlée, mais sera arrêté avant que des dommages soient faits. Il sera pris d'une culpabilité sans nom, ne pouvant se résoudre à côtoyer sa fille, voyant son monde s'écrouler autour de lui, les gens les reniant les uns après les autres, s'éloignant de la famille Mulvaney...
Critique
Une histoire triste, très triste... car devant l'adversité, les membres de cette famille s'éloignent les uns des autres au lieu de se soutenir. Je ne peux comprendre les réactions de la mère, qui envoie sa fille chez une tante au lieu de la protéger... quelle incroyable et triste réaction! Ma totale dissociation des personnages, en plus de la forte présence de la religion, m'a aliéné ce livre, qui est ma première expérience avec cette auteure renommée... quelle déception! Mais je vois avec les critiques des autres rats que je devrais persévérer et essayer un autre titre plus prometteur. J'ai trouvé le livre long, les personnages impuissants, et la fin ne rattrape pas toutes ses années perdues. Une grande déception!
2/5
Éditions Book Oprah's Club
454 pages
Résumé
Une famille, les Mulvaneys, vit paisiblement dans une ferme de l'état de New-York dans les années 70. Une ambiance complice règne, le commerce du père va bien et les parents évoluent à leur goût dans les cercles influents du village. Tout s'écroule un soir de St-Valentin, alors que leur fille est abusée par un garçon après une fête. Celle-ci ne se rappelle de rien, ayant été vraisemblablement droguée, le père se rend chez le garçon saisi d'une fureur incontrôlée, mais sera arrêté avant que des dommages soient faits. Il sera pris d'une culpabilité sans nom, ne pouvant se résoudre à côtoyer sa fille, voyant son monde s'écrouler autour de lui, les gens les reniant les uns après les autres, s'éloignant de la famille Mulvaney...
Critique
Une histoire triste, très triste... car devant l'adversité, les membres de cette famille s'éloignent les uns des autres au lieu de se soutenir. Je ne peux comprendre les réactions de la mère, qui envoie sa fille chez une tante au lieu de la protéger... quelle incroyable et triste réaction! Ma totale dissociation des personnages, en plus de la forte présence de la religion, m'a aliéné ce livre, qui est ma première expérience avec cette auteure renommée... quelle déception! Mais je vois avec les critiques des autres rats que je devrais persévérer et essayer un autre titre plus prometteur. J'ai trouvé le livre long, les personnages impuissants, et la fin ne rattrape pas toutes ses années perdues. Une grande déception!
2/5
_________________
Lectures en cours:
The strange case of Dr Jekyll and Mr Hyde and other tales of terror de Robert Louis Stevenson
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Re: Joyce Carol OATES (Etats-Unis)
Dommage!
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Mousseline
Magasin général tome 2 : Serge de Loisel et Tripp et L'île des chasseurs d'oiseaux de Peter May
"Happiness is only real when shared." (Christopher McCandless)
Re: Joyce Carol OATES (Etats-Unis)
Nous étions les Mulaney
J’y ai retrouvé les passages trop descrïptifs mais ceux là, sont peu nombreux et suivis de passages très beaux, car l’écriture est très imagée, on est invité dans cet famille ; les descrïption permettent au lecteur de bien connaître cette famille mais aussi leur codes, leur façon de vivre, leurs environnement, on peux dire « je connais les Mulvaney » ; c’est la richesse de la plume de J.C.Oates. Certains passages, comme l’itinéraire pour accéder à leur ferme ou l’énumération de pendules de la maison est un peu rébarbatif mais je dois dire qu’a certain moment, j’entendais le tic tac des ces pendules, derrière les dialogues des personnages.
J’ai accepté de passer outre ces descrïptions car dès le départ, un évènement terrible plane, peu à peu, en faisant connaissance de cette famille aisée et bien ancrée dans cette contrée provinciale, nous apprenons la vérité. Les Mulvaney sont une famille modèle, avec de belles valeurs morales, intégrés dans la bonne société, jusqu’en 1976 où tout bascula.
La richesse de ce livre est dans les personnages, plus que dans l’histoire, il s’y passe peu de choses mais beaucoup de sentiments, nous assistons à l’évolution de cette famille meurtrie qui va s’éclater.
Encore une fois le livre est un peu trop long, je l’ai fini pour savoir jusqu’où cette famille va se perdre, mais la 2° partie du livre est toujours intéressant mais entrecoupé de moment plus ennuyeux, on est installé dans cette famille et on en sait assez, on a envie de plus de faits.
J’y ai retrouvé les passages trop descrïptifs mais ceux là, sont peu nombreux et suivis de passages très beaux, car l’écriture est très imagée, on est invité dans cet famille ; les descrïption permettent au lecteur de bien connaître cette famille mais aussi leur codes, leur façon de vivre, leurs environnement, on peux dire « je connais les Mulvaney » ; c’est la richesse de la plume de J.C.Oates. Certains passages, comme l’itinéraire pour accéder à leur ferme ou l’énumération de pendules de la maison est un peu rébarbatif mais je dois dire qu’a certain moment, j’entendais le tic tac des ces pendules, derrière les dialogues des personnages.
J’ai accepté de passer outre ces descrïptions car dès le départ, un évènement terrible plane, peu à peu, en faisant connaissance de cette famille aisée et bien ancrée dans cette contrée provinciale, nous apprenons la vérité. Les Mulvaney sont une famille modèle, avec de belles valeurs morales, intégrés dans la bonne société, jusqu’en 1976 où tout bascula.
La richesse de ce livre est dans les personnages, plus que dans l’histoire, il s’y passe peu de choses mais beaucoup de sentiments, nous assistons à l’évolution de cette famille meurtrie qui va s’éclater.
Encore une fois le livre est un peu trop long, je l’ai fini pour savoir jusqu’où cette famille va se perdre, mais la 2° partie du livre est toujours intéressant mais entrecoupé de moment plus ennuyeux, on est installé dans cette famille et on en sait assez, on a envie de plus de faits.
Re: Joyce Carol OATES (Etats-Unis)
Petit oiseau du ciel
J.C.Oates
Ed.Philippe Rey octobre 2012
576 pages
4ème de couverture
Quand Zoe Kruller, une jolie serveuse se rêvant chanteuse de country, est découverte brutalement assassinée dans son lit, la police de Sparta vise aussitôt deux suspects : Delray, le mari de Zoe, dont elle est séparée, et son amant de longue date, Eddy Diehl. Mais, aucune preuve ne venant étayer les soupçons et les alibis semblant solides, l’enquête piétine. Les rumeurs qui courent deviennent alors légendes, ravageant au passage l’existence des deux hommes et imprimant un cours étrange à celle de leurs enfants.
Aaron Kruller et Krista Diehl, adolescents sacrifiés à l’histoire familiale, chacun persuadé que le père de l’autre est l’assassin, conçoivent ainsi peu à peu une redoutable obsession réciproque. L’éloignement et les années n’entameront en rien cet étrange lien, comme en témoigne le récit de leurs souvenirs qu’ils font tour à tour. Aussi, lorsque longtemps après le drame ils se rencontrent de nouveau, ils semblent prêts à exorciser les fantômes du passé et à se réconcilier avec leur lourd héritage. Mais rien n’est simple pour ces êtres qui oscillent entre violence muette, désir brutal, et peur de l’autre.
Avec Petit oiseau du ciel, Joyce Carol Oates fait le récit d’une passion romantique et cruelle, sensuelle et destructrice. Dans cet univers brutal, où l’alcool et la drogue font oublier le quotidien, où la dureté est le meilleur des remparts, tous rêvent d’une nouvelle vie, mais est-ce seulement possible ? Une histoire captivante, disséquée comme toujours de manière implacable
Mon avis
Les personnages principaux de ce roman sont deux adolescents, Aaron Kruller et Krista Diehl dont les pères sont suspectés de l’assassinat de la jolie Zoé. Bien trop jeunes pour être confrontés à des situations extrêmes, ils sont sacrifiés aux histoires familiales, car sans preuve l’enquête piétine et pour Aaron et Krista, le père de l’autre est l’assassin, il est certain que rien n’est simple pour eux, Krista adore son père et Aaron travaille avec son père garagiste, Il faut dire que les deux hommes sont libres mais les rumeurs s’amplifiant et ravageant leur vie, ce qui n’arrange pas les contacts entre père et enfant. Je suis assez déçue de ce roman ou il y a trop de descriptions qui se répètent, de longs monologues que j’ai trouvés ennuyeux. Des thèmes comme la violence, la suspicion, les non-dits, délinquance, alcool et drogues. Une fin qui m’a déplu, un récit sur fond glauque et marginal qui oscille entre mélodrame et tragédies. Je ne suis pas qualifiée pour juger, ayant déjà lu beaucoup de livres de J.C.Oates, je trouve que ce roman aurait pu être plus court. Evidemment ceci est mon humble avis…..3,5/5
J.C.Oates
Ed.Philippe Rey octobre 2012
576 pages
4ème de couverture
Quand Zoe Kruller, une jolie serveuse se rêvant chanteuse de country, est découverte brutalement assassinée dans son lit, la police de Sparta vise aussitôt deux suspects : Delray, le mari de Zoe, dont elle est séparée, et son amant de longue date, Eddy Diehl. Mais, aucune preuve ne venant étayer les soupçons et les alibis semblant solides, l’enquête piétine. Les rumeurs qui courent deviennent alors légendes, ravageant au passage l’existence des deux hommes et imprimant un cours étrange à celle de leurs enfants.
Aaron Kruller et Krista Diehl, adolescents sacrifiés à l’histoire familiale, chacun persuadé que le père de l’autre est l’assassin, conçoivent ainsi peu à peu une redoutable obsession réciproque. L’éloignement et les années n’entameront en rien cet étrange lien, comme en témoigne le récit de leurs souvenirs qu’ils font tour à tour. Aussi, lorsque longtemps après le drame ils se rencontrent de nouveau, ils semblent prêts à exorciser les fantômes du passé et à se réconcilier avec leur lourd héritage. Mais rien n’est simple pour ces êtres qui oscillent entre violence muette, désir brutal, et peur de l’autre.
Avec Petit oiseau du ciel, Joyce Carol Oates fait le récit d’une passion romantique et cruelle, sensuelle et destructrice. Dans cet univers brutal, où l’alcool et la drogue font oublier le quotidien, où la dureté est le meilleur des remparts, tous rêvent d’une nouvelle vie, mais est-ce seulement possible ? Une histoire captivante, disséquée comme toujours de manière implacable
Mon avis
Les personnages principaux de ce roman sont deux adolescents, Aaron Kruller et Krista Diehl dont les pères sont suspectés de l’assassinat de la jolie Zoé. Bien trop jeunes pour être confrontés à des situations extrêmes, ils sont sacrifiés aux histoires familiales, car sans preuve l’enquête piétine et pour Aaron et Krista, le père de l’autre est l’assassin, il est certain que rien n’est simple pour eux, Krista adore son père et Aaron travaille avec son père garagiste, Il faut dire que les deux hommes sont libres mais les rumeurs s’amplifiant et ravageant leur vie, ce qui n’arrange pas les contacts entre père et enfant. Je suis assez déçue de ce roman ou il y a trop de descriptions qui se répètent, de longs monologues que j’ai trouvés ennuyeux. Des thèmes comme la violence, la suspicion, les non-dits, délinquance, alcool et drogues. Une fin qui m’a déplu, un récit sur fond glauque et marginal qui oscille entre mélodrame et tragédies. Je ne suis pas qualifiée pour juger, ayant déjà lu beaucoup de livres de J.C.Oates, je trouve que ce roman aurait pu être plus court. Evidemment ceci est mon humble avis…..3,5/5
lalyre- Nombre de messages : 5805
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Re: Joyce Carol OATES (Etats-Unis)
Mince, il me tentait bien ce livre
_________________
Lectures en cours : Indépendance de Richard Ford ([i]Frank Bascombe T2) $
Dernières lectures : L' Intérêt de l' enfant de Ian McEWAN (4/5), Un week-end dans le Michigan de Richard Ford (4,5/5)(Frank Bascombe T1), [/i]L' Homme du verger d' Amanda COPLIN (4/5), La Pyramide de glace J-F Parot (3,75/5)(T12)
Re: Joyce Carol OATES (Etats-Unis)
Lacazavent si tu le trouvais à la biblio, peut-être pourrais-tu essayer de le lire pour avoir un autre avis.Lacazavent a écrit:Mince, il me tentait bien ce livre
Bonne journée
lalyre- Nombre de messages : 5805
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Date d'inscription : 01/03/2009
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