Joyce Carol OATES (Etats-Unis)
+39
géromino
Patience
Dkois
Elfe
kattylou
Réaliste-romantique
nauticus45
catimini
Fabienne
noemiejardine
petitepom
Caro
catherine
aurora22062002
Chantal
cookie610
anna44
Nathalire
Ladybug
rose
Lacazavent
dodie
Lulu
zeta
Louvaluna
Philcabzi
Bernard
petitemartine
DM29
aBeiLLe
Mousseline
Cafrine
lalyre
Ysla
cecile
Shan_Ze
clarize
Lyreek
Cocotte
43 participants
Page 3 sur 9
Page 3 sur 9 • 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9
Re: Joyce Carol OATES (Etats-Unis)
Au commencement était la vie
folio Gallimard, 1999, 160 pages
Résumé:
Kathleen est une enfant meurtrie, battue par son père elle se retrouve seule d'abord à l'hôpital puis de familles d'accueil en familles d'accueil elle essaie de se faire une place dans la vie. Mais sa vie n'est pas un long fleuve tranquille... à l'intérieur elle bouillonne de l'injustice dont elle est victime.
Avis:
Mon premier roman de Joyce Carol Oates et une excellente expérience! Ce livre est plein d'émotions, d’évènements surprenants, de retournements de situations aussi. Ce personnage de Kathleen est en même temps pitoyable, émouvant et effrayant. J'ai adoré!
Note: 4.75/5
folio Gallimard, 1999, 160 pages
Résumé:
Kathleen est une enfant meurtrie, battue par son père elle se retrouve seule d'abord à l'hôpital puis de familles d'accueil en familles d'accueil elle essaie de se faire une place dans la vie. Mais sa vie n'est pas un long fleuve tranquille... à l'intérieur elle bouillonne de l'injustice dont elle est victime.
Avis:
Mon premier roman de Joyce Carol Oates et une excellente expérience! Ce livre est plein d'émotions, d’évènements surprenants, de retournements de situations aussi. Ce personnage de Kathleen est en même temps pitoyable, émouvant et effrayant. J'ai adoré!
Note: 4.75/5
Nathalire- Nombre de messages : 1057
Age : 43
Location : Pully (Suisse)
Date d'inscription : 22/04/2009
Re: Joyce Carol OATES (Etats-Unis)
Oeil de serpent
Joyce Carol Oates/ alias Rosamond Smith
Archipoche janvier 2010
369 pages
Quatrième de couverture
Lee Roy Sears, reconnu coupable de meurtre et incarcéré dans le Connecticut, porte sur son bras un tatouage qu'il nomme « oeil-de-serpent » : un serpent enroulé, d'un noir brillant pailleté d'or, avec une tête d'humanoïde - un chef-d'oeuvre dont les yeux roulent lorsqu'il joue des muscles.
Michael O'Meara, jeune avocat idéaliste, est convaincu de son innocence. Grâce à sa pugnacité, il parvient à faire commuer la sentence de mort en peine à perpétuité, puis, après dix ans de prison, il obtient sa libération. Il lui trouve même un emploi d'instructeur dans un centre de réinsertion d'anciens combattants de la guerre du Vietnam. Michael s'est pris de sympathie pour cet ancien détenu. C'est là sa plus grande erreur. Bientôt son couple est menacé et sa vie se transforme en cauchemar...
Première parution (l'Archipel, 1993), sous le pseudonyme Rosamond Smith.
Mon avis
Ce ne sera que mon avis cette fois car si je fais le résumé de ce livre, j’en dirai trop. Tout d’abord je dois dire que les personnages ne sont pas sympathiques, Lee Roy Sears, le condamné à mort au visage innocent, Michaël O’Meara, le jeune avocat trop crédule, l’épouse de Michaël, très belle mais superficielle, Joël et Kenny, leurs deux garçons jumeaux, des enfants troublants par leur comportement....Vraiment déçue en lisant ce semblant de thriller ou l’on subit la fin du suspense beaucoup trop tôt, j’ai continué à lire, pensant découvrir autre chose, oui !!! il y a eu une histoire du passé de Michaël “ on se demande ce que cela vient faire dans le livre “ racontée par sa mère,une femme antipathique,elle aussi. Donc mis à part quelques pages de suspense, la lenteur du livre m’a déplu, je n’ai rien trouvé dans ce livre qui m’aurait vraiment accrochée, je me suis aussi demandée ce que les détails sur le passé du père et du grand-père de Michaël venaient faire dans cette histoire. Voila ceci n’est que mon humble avis et ma note très basse, ce qui n’est pas courant chez moi, sera 1/5
Joyce Carol Oates/ alias Rosamond Smith
Archipoche janvier 2010
369 pages
Quatrième de couverture
Lee Roy Sears, reconnu coupable de meurtre et incarcéré dans le Connecticut, porte sur son bras un tatouage qu'il nomme « oeil-de-serpent » : un serpent enroulé, d'un noir brillant pailleté d'or, avec une tête d'humanoïde - un chef-d'oeuvre dont les yeux roulent lorsqu'il joue des muscles.
Michael O'Meara, jeune avocat idéaliste, est convaincu de son innocence. Grâce à sa pugnacité, il parvient à faire commuer la sentence de mort en peine à perpétuité, puis, après dix ans de prison, il obtient sa libération. Il lui trouve même un emploi d'instructeur dans un centre de réinsertion d'anciens combattants de la guerre du Vietnam. Michael s'est pris de sympathie pour cet ancien détenu. C'est là sa plus grande erreur. Bientôt son couple est menacé et sa vie se transforme en cauchemar...
Première parution (l'Archipel, 1993), sous le pseudonyme Rosamond Smith.
Mon avis
Ce ne sera que mon avis cette fois car si je fais le résumé de ce livre, j’en dirai trop. Tout d’abord je dois dire que les personnages ne sont pas sympathiques, Lee Roy Sears, le condamné à mort au visage innocent, Michaël O’Meara, le jeune avocat trop crédule, l’épouse de Michaël, très belle mais superficielle, Joël et Kenny, leurs deux garçons jumeaux, des enfants troublants par leur comportement....Vraiment déçue en lisant ce semblant de thriller ou l’on subit la fin du suspense beaucoup trop tôt, j’ai continué à lire, pensant découvrir autre chose, oui !!! il y a eu une histoire du passé de Michaël “ on se demande ce que cela vient faire dans le livre “ racontée par sa mère,une femme antipathique,elle aussi. Donc mis à part quelques pages de suspense, la lenteur du livre m’a déplu, je n’ai rien trouvé dans ce livre qui m’aurait vraiment accrochée, je me suis aussi demandée ce que les détails sur le passé du père et du grand-père de Michaël venaient faire dans cette histoire. Voila ceci n’est que mon humble avis et ma note très basse, ce qui n’est pas courant chez moi, sera 1/5
lalyre- Nombre de messages : 5798
Age : 92
Location : Belgique
Date d'inscription : 01/03/2009
Re: Joyce Carol OATES (Etats-Unis)
Petite sœur, mon amour de Joyce Carol Oates
Philippe Rey Edition / 667 pages
S'emparant d'un fait-divers, un mystère jamais résolu, qui bouleversa l'Amérique - l'assassinat le soir de Noël 1996 de la petite Jon Benet Ramsey, six ans et demi, célèbre mini-Miss vedette de concours de beauté -, Joyce Carol Oates reconstruit l'affaire
qu'elle n'hésite pas, elle, à dénouer. Une histoire effarante racontée dix ans après par le frère de la victime. La petite fille
s'appelle maintenant Bliss, c'est une championne de patinage sur glace, l'enfant adoré de ses parents, la coqueluche d'un pays, la sœur aimée et jalousée par son frère, son aîné de trois ans, Skyler. Skyler qui, depuis le meurtre, a vécu dans un univers de
drogues, de psys et d'établissements médicalisés. Âgé aujourd'hui de dix-neuf ans, il fait de son récit une sorte de thérapie. Ses
souvenirs sont à la fois vivaces et disloqués. Peu à peu émerge le nom du coupable : est-ce le père - homme d'affaires ambitieux, la mère - arriviste forcenée, un étranger cinglé ou bien... le narrateur lui-même ?
J'ai beaucoup apprécié ce livre pour autant je trouve extrêmement difficile de rédiger un avis même court dessus. C'est un livre
tellement dense et complexe. L'écriture y est au début des plus déroutante, les notes en bas de pages font partie intégrante de la
narration. Elles l'enrichissent mais il est difficile de trouver un rythme de lecture lorsque l'on est sans cesse obligé de faire des
allers et retours dans la lecture d'une page. Joyce Carol Oates parvient a rendre, avec beaucoup de succès, au travers même de ses
mots et de la narration partiellement hachée le trouble de l'auteur ainsi que ses états psychologiques.
C'est un roman qui à partir d'un fait divers explore en profondeur des dérives, vraiment scandaleuses, de notre société. Je dis notre, je doute hélas que seule la société américaine ne puisse être mise en cause. Les dérives pointées sont nombreuses, ce n'est pas la médiatisation et le culte des enfants stars qui m'auront le plus marqués mais bien celles de ses parents indignes et des dérives de la médication à outrance de leurs enfants.
Construit comme un roman policier, tout au long de notre lecture on est en attente d'une révélation. On ne sera pas déçu. La fin est
diabolique !
C'est un roman dont je me souviendrais très très longtemps.
Un immense coup de cœur...
5/5
Philippe Rey Edition / 667 pages
S'emparant d'un fait-divers, un mystère jamais résolu, qui bouleversa l'Amérique - l'assassinat le soir de Noël 1996 de la petite Jon Benet Ramsey, six ans et demi, célèbre mini-Miss vedette de concours de beauté -, Joyce Carol Oates reconstruit l'affaire
qu'elle n'hésite pas, elle, à dénouer. Une histoire effarante racontée dix ans après par le frère de la victime. La petite fille
s'appelle maintenant Bliss, c'est une championne de patinage sur glace, l'enfant adoré de ses parents, la coqueluche d'un pays, la sœur aimée et jalousée par son frère, son aîné de trois ans, Skyler. Skyler qui, depuis le meurtre, a vécu dans un univers de
drogues, de psys et d'établissements médicalisés. Âgé aujourd'hui de dix-neuf ans, il fait de son récit une sorte de thérapie. Ses
souvenirs sont à la fois vivaces et disloqués. Peu à peu émerge le nom du coupable : est-ce le père - homme d'affaires ambitieux, la mère - arriviste forcenée, un étranger cinglé ou bien... le narrateur lui-même ?
J'ai beaucoup apprécié ce livre pour autant je trouve extrêmement difficile de rédiger un avis même court dessus. C'est un livre
tellement dense et complexe. L'écriture y est au début des plus déroutante, les notes en bas de pages font partie intégrante de la
narration. Elles l'enrichissent mais il est difficile de trouver un rythme de lecture lorsque l'on est sans cesse obligé de faire des
allers et retours dans la lecture d'une page. Joyce Carol Oates parvient a rendre, avec beaucoup de succès, au travers même de ses
mots et de la narration partiellement hachée le trouble de l'auteur ainsi que ses états psychologiques.
C'est un roman qui à partir d'un fait divers explore en profondeur des dérives, vraiment scandaleuses, de notre société. Je dis notre, je doute hélas que seule la société américaine ne puisse être mise en cause. Les dérives pointées sont nombreuses, ce n'est pas la médiatisation et le culte des enfants stars qui m'auront le plus marqués mais bien celles de ses parents indignes et des dérives de la médication à outrance de leurs enfants.
Construit comme un roman policier, tout au long de notre lecture on est en attente d'une révélation. On ne sera pas déçu. La fin est
diabolique !
C'est un roman dont je me souviendrais très très longtemps.
Un immense coup de cœur...
5/5
_________________
Lectures en cours : Indépendance de Richard Ford ([i]Frank Bascombe T2) $
Dernières lectures : L' Intérêt de l' enfant de Ian McEWAN (4/5), Un week-end dans le Michigan de Richard Ford (4,5/5)(Frank Bascombe T1), [/i]L' Homme du verger d' Amanda COPLIN (4/5), La Pyramide de glace J-F Parot (3,75/5)(T12)
Re: Joyce Carol OATES (Etats-Unis)
Merci Lacazavent, je ne pense pas avoir lu ce livre, je le note
Lalyre
Lalyre
lalyre- Nombre de messages : 5798
Age : 92
Location : Belgique
Date d'inscription : 01/03/2009
Re: Joyce Carol OATES (Etats-Unis)
Il est assez récent. Il a dû sortir en librairie en octobre 2010, de mémoire.
J'espère qu'il te plaira
J'espère qu'il te plaira
_________________
Lectures en cours : Indépendance de Richard Ford ([i]Frank Bascombe T2) $
Dernières lectures : L' Intérêt de l' enfant de Ian McEWAN (4/5), Un week-end dans le Michigan de Richard Ford (4,5/5)(Frank Bascombe T1), [/i]L' Homme du verger d' Amanda COPLIN (4/5), La Pyramide de glace J-F Parot (3,75/5)(T12)
Re: Joyce Carol OATES (Etats-Unis)
Mon coeur mis à nu de Joyce Carol Oaetes
Stock - 1998 - 611p.
4ème de couverture :
" Etats-Unis, 1891. Escroc patenté, Abraham Licht vient rétablir à Muirkirk une dynastie d'éblouissants filous. Tel un patriarche biblique, Licht qui voit en ses enfants le moyen de parvenir à l'immortalité, les expédie à travers l'Amérique et dans le siècle avec pour mission de soulager de leur agent les très riches et les très crédules. Mais ses leçons n'auront que des effets provisoires, encore que remarquables : les uns après les autres, les héritiers de Papa Licht vont à la fois le surpasser et le décevoir..."
Avis : Pas amateur de saga, j'ai tout de même tenté la lecture de ce roman pour deux raisons : le thème abordé et l'auteur (que j'apprécie).
L'idée de départ de "Mon coeur mis a nu" est assez séduisante ; à l'instar des romans contant l'ascension des hommes d'affaires ou des familles riches, ici il s'agit de malfrats. Les personnages que l'on découvre au fil des chapitres sont très différents et pour certains attachants (j'ai particulièrement aimé ceux de Thurston et Elisha).
Mais, les choix de construction de l'histoire par l'auteur m'a laissée perplexe. J'ai mis quelques chapitres avant d'entrer dans l'histoire et une fois cette entreprise réussie, j'avoue avoir quasiment décroché dans la dernière partie du roman . Le rythme n'est plus le même, je n'ai pas fait le lien entre certains passages et ceux qui précédaient... Bref j'ai pataugé et cela m'a d'autant plus frustrée que j'avais à coeur de connaître le sort de certains...
Je referme donc ce roman avec le sentiment qu'il n'est pas abouti, encore en chantier. Pour sûr, il ne sera pas le titre que je citerai dans mon top 5 (et même 10) consacré à Oates. Dommage car je trouvais le sujet de ce livre original.
Ma note : 2.5/5
Stock - 1998 - 611p.
4ème de couverture :
" Etats-Unis, 1891. Escroc patenté, Abraham Licht vient rétablir à Muirkirk une dynastie d'éblouissants filous. Tel un patriarche biblique, Licht qui voit en ses enfants le moyen de parvenir à l'immortalité, les expédie à travers l'Amérique et dans le siècle avec pour mission de soulager de leur agent les très riches et les très crédules. Mais ses leçons n'auront que des effets provisoires, encore que remarquables : les uns après les autres, les héritiers de Papa Licht vont à la fois le surpasser et le décevoir..."
Avis : Pas amateur de saga, j'ai tout de même tenté la lecture de ce roman pour deux raisons : le thème abordé et l'auteur (que j'apprécie).
L'idée de départ de "Mon coeur mis a nu" est assez séduisante ; à l'instar des romans contant l'ascension des hommes d'affaires ou des familles riches, ici il s'agit de malfrats. Les personnages que l'on découvre au fil des chapitres sont très différents et pour certains attachants (j'ai particulièrement aimé ceux de Thurston et Elisha).
Mais, les choix de construction de l'histoire par l'auteur m'a laissée perplexe. J'ai mis quelques chapitres avant d'entrer dans l'histoire et une fois cette entreprise réussie, j'avoue avoir quasiment décroché dans la dernière partie du roman . Le rythme n'est plus le même, je n'ai pas fait le lien entre certains passages et ceux qui précédaient... Bref j'ai pataugé et cela m'a d'autant plus frustrée que j'avais à coeur de connaître le sort de certains...
Je referme donc ce roman avec le sentiment qu'il n'est pas abouti, encore en chantier. Pour sûr, il ne sera pas le titre que je citerai dans mon top 5 (et même 10) consacré à Oates. Dommage car je trouvais le sujet de ce livre original.
Ma note : 2.5/5
_________________
Lectures en cours :
* Farenheit 451 de Bradbury
* L‘histoire secrète volume 3 de PECAU
* Jack et la grande aventure du cochon de Noel de JK Rowling
Cafrine- Nombre de messages : 642
Age : 46
Location : Réunion/France
Date d'inscription : 01/11/2008
Fille noire, fille blanche
FILLE NOIRE, FILLE BLANCHE
La fille blanche, c'est Genna, une jeune quaker qui rentre à l'université dont l'arrière grand-père est le fondateur. Elle est issue d'un milieu "radical, chic, bohème".
La fille noire, c'est Minette, fille de pasteur, qui rentre à l'université grâce à une bourse.
Les deux jeunes filles, que tout oppose, se retrouvent "colocataires" dans leur chambre universitaire.
C'est Genna, maintenant adulte, qui nous raconte avec du recul, les événements qui ont eu lieu 15 ans plus tôt, lors de cette année universitaire et qui ont mené à un drame : la mort de Minette Swift le 19 avril 1975 dans sa chambre universitaire.
Dès le début de leur colocation, Genna se montre avenante et fait tout ce qu'elle peut pour devenir l'amie de Minette. Mais celle-ci ne montre qu'indifférence pour sa voisine de chambre ainsi que pour les autres élèves du campus d'ailleurs... Minette ne pense qu'à manger les gâteaux envoyés par sa mère et à étudier ; c'est laborieux, elle doit beaucoup travailler pour obtenir des notes justes correctes.
Le lecteur s'interroge, pourquoi Genna tient-elle à se rapprocher de Minette ? Est-ce politiquement correct ? Est-ce parce qu'elle est noire ? Pense-elle faire une bonne action ? Veut-elle plaire à son père qu'elle voit si rarement ? Ce n'est pas si simple ! Il n'y a pas la gentille blanche d'un côté et la pauvre noire sans défense de l'autre...
C'est alors que Minette semble devenir la souffre-douleur d'autres étudiantes du campus. Est-ce un fantasme ou la réalité ? Voilà encore une occasion pour que les jeunes filles se rapprochent, mais est-ce une relation saine, désintéressée ? Les sentiments de chacune sont confus. Est-ce la curiosité qui les attire ? Le fait qu'elles soient issues de deux milieux où des éducations opposées ont laissé des traces certaines ? ou une véritable amitié ? Genna a en effet grandi avec les discours d'un père, avocat-militant opposé à la guerre du Vietnam, qui lui reviennent souvent en mémoire ; Minette, quant à elle, a été marquée par les discours de son père pasteur, le KKK n'est pas loin.
Avec sa plume si particulière, dérangeante et ambiguë, JC Oates nous emmène dans un campus américain des années 70. La question raciale, la fin de l'adolescence, la guerre du Vietnam, les dérives du KKK sont des sujets traités avec finesse à travers la relation qui se crée entre les deux étudiantes.
Un roman qui m'a rappelé à la fois "Moi Charlotte W" par son côté fin de l'innocence de l'adolescence dans un campus américain ; mais aussi "splash" par son côté dérangeant et par l'atmosphère pesante entre les étudiantes.
Bref, un bon roman bien écrit.
Ma note : 4/5
petitemartine- Admin
- Nombre de messages : 4747
Age : 53
Location : Morbihan /France
Date d'inscription : 04/01/2009
Re: Joyce Carol OATES (Etats-Unis)
Je le note petitemartine, il me plait bien
_________________
Anne-Claire
anna44- Nombre de messages : 1736
Age : 42
Location : Québec (Qc)
Date d'inscription : 01/10/2009
Re: Joyce Carol OATES (Etats-Unis)
Il faut vraiment que je me décide lire un livre de cette auteure ! Je vais déterrer Blonde de ma PAL
cookie610- Nombre de messages : 5559
Age : 33
Location : Lyon
Date d'inscription : 28/07/2009
Re: Joyce Carol OATES (Etats-Unis)
Alors il faut voter pour la litterature de Nouvelle Angleterre....
Chantal- Nombre de messages : 3226
Location : France
Date d'inscription : 22/12/2008
Re: Joyce Carol OATES (Etats-Unis)
Le problème c'est que JCO n'est pas de la Nouvelle-Angleterre : Midwest je crois... ou New York State ?
_________________
Mousseline
Magasin général tome 2 : Serge de Loisel et Tripp et L'île des chasseurs d'oiseaux de Peter May
"Happiness is only real when shared." (Christopher McCandless)
Re: Joyce Carol OATES (Etats-Unis)
En effet Mousseline, tu as tout bon, JCO est de l'état de NY. Je viens de vérifier sur wiki...
La Nouvelle Angleterre comprend les 6 états suivants : Massachusetts, Connecticut
New Hampshire,Maine,Rhode Island et Vermont.
La Nouvelle Angleterre comprend les 6 états suivants : Massachusetts, Connecticut
New Hampshire,Maine,Rhode Island et Vermont.
petitemartine- Admin
- Nombre de messages : 4747
Age : 53
Location : Morbihan /France
Date d'inscription : 04/01/2009
Re: Joyce Carol OATES (Etats-Unis)
Autant pour moi !
J'avais trouvé un texte qui la comptait là :
Présenté par : François Busnel
Au Nord-Est des Etats-Unis s'étend une région de collines et de prairies, de
montagnes et de lacs, de forêts profondes et de plages sauvages. C'est l'une
des régions où débuta l'histoire de l'Amérique : la Nouvelle-Angleterre. C'est
ici qu'au XVIIe siècle se sont installées les premières universités. En 1636,
l'université de Harvard est créée à Boston. Aujourd'hui, de nombreux écrivains
habitent cette région et se sont penchés, depuis ces terres, sur l'évolution de
la société américaine.
Rencontre
avec Joyce Carrol Oates, Peter Matthiessen, James Salter, Philip Roth, Stewart
O'Nan, Russell Banks, John Irving, Douglas Kennedy et Richard Ford.
???
J'avais trouvé un texte qui la comptait là :
Présenté par : François Busnel
Au Nord-Est des Etats-Unis s'étend une région de collines et de prairies, de
montagnes et de lacs, de forêts profondes et de plages sauvages. C'est l'une
des régions où débuta l'histoire de l'Amérique : la Nouvelle-Angleterre. C'est
ici qu'au XVIIe siècle se sont installées les premières universités. En 1636,
l'université de Harvard est créée à Boston. Aujourd'hui, de nombreux écrivains
habitent cette région et se sont penchés, depuis ces terres, sur l'évolution de
la société américaine.
Rencontre
avec Joyce Carrol Oates, Peter Matthiessen, James Salter, Philip Roth, Stewart
O'Nan, Russell Banks, John Irving, Douglas Kennedy et Richard Ford.
???
Chantal- Nombre de messages : 3226
Location : France
Date d'inscription : 22/12/2008
Re: Joyce Carol OATES (Etats-Unis)
Ton Francois Busnel il est pas mal perdu...
Philip Roth : New York ou plutôt du New Jersey... Douglas Kennedy New York ou New Jersey, Richard Ford à vérifier j'ai des doutes qu'il soit de Nouvelle Angleterre...
Mais John Irving et Russell Banks en sont des vrais de vrais!!! Richard Russo, Stephen King, Dennis Lehane et bien d'autres.
Philip Roth : New York ou plutôt du New Jersey... Douglas Kennedy New York ou New Jersey, Richard Ford à vérifier j'ai des doutes qu'il soit de Nouvelle Angleterre...
Mais John Irving et Russell Banks en sont des vrais de vrais!!! Richard Russo, Stephen King, Dennis Lehane et bien d'autres.
_________________
Mousseline
Magasin général tome 2 : Serge de Loisel et Tripp et L'île des chasseurs d'oiseaux de Peter May
"Happiness is only real when shared." (Christopher McCandless)
Re: Joyce Carol OATES (Etats-Unis)
Bon alors, après quelques recherches...
Douglas Kennedy vit entre autres, à Wiscasset dans le Maine.
Ford est désormais installé dans le Maine et est prof au Bowdoin College
Et Roth vit dans le Connecticut.
Ils ne sont pas originaires de Nouvelle Angleterre si j'ai bien tout saisi, mais ils y vivent désormais.
Et pis, c'est pas mon François Busnel !
Douglas Kennedy vit entre autres, à Wiscasset dans le Maine.
Ford est désormais installé dans le Maine et est prof au Bowdoin College
Et Roth vit dans le Connecticut.
Ils ne sont pas originaires de Nouvelle Angleterre si j'ai bien tout saisi, mais ils y vivent désormais.
Et pis, c'est pas mon François Busnel !
Chantal- Nombre de messages : 3226
Location : France
Date d'inscription : 22/12/2008
Re: Joyce Carol OATES (Etats-Unis)
Ok ok... mais on va attendre avant de se chicaner de voir si ça sera le thème, il y a quand même plein d'autres propositions - pas aussi bien que la tienne bien sûr.
_________________
Mousseline
Magasin général tome 2 : Serge de Loisel et Tripp et L'île des chasseurs d'oiseaux de Peter May
"Happiness is only real when shared." (Christopher McCandless)
Re: Joyce Carol OATES (Etats-Unis)
¨Pas de soucis !
Chantal- Nombre de messages : 3226
Location : France
Date d'inscription : 22/12/2008
Re: Joyce Carol OATES (Etats-Unis)
Petite soeur, mon amour
Joyce Carol Oates
Points octobre 2011
735 pages
En 1996, en Amérique, dans un quartier huppé d’une petite ville, on fait la connaissance d’une famille, le père est cadre dans une grande société, la mère que je qualifie comme une femme abominable, la petite Edna-Louise âgée de quatre ans, qui pour le public sera connue sous le nom de Bliss,nom imposé par la mère et voici Skyler, le grand frère un peu psychotique mais très doué pour les études. Bliss malgré son jeune âge aime patiner et sous l’égide de sa mère va participer à tous les concours, toujours déguisée, coiffée et manucurée car comme dit sa mère, ses admirateurs doivent la voir comme une poupée, elle devient très vite championne de patinage dans plusieurs catégories, jusqu’au jour ou une défaillance brise sa carrière. Mais tout se disloque dans cette famille lorsqu’on retrouve Bliss assassinée et c’est dix ans après le drame que Skyler névrosé et drogué ayant passé par plusieurs centres de désintoxication, décide de raconter la véritable histoire de sa petite soeur, de la vie chaotique de sa vie, de son père qui gagne beaucoup d’argent , un homme infidèle, de sa mère qui se fait valoir en utilisant la petite Bliss, du désintéressement des parents à son égard, il avoue avoir éprouvé de la jalousie. Il y a eu aussi les soupçons sur lui et ses parents. Tout cela il l’écrit presque sur un ton d’excuse comme si la moitié de sa vie passée dans les écoles spécialisées pour enfants de riche et dans les hôpitaux psychiatriques l’avaient diminués aux yeux des lecteurs qu’il prend souvent comme témoins car il ne sait pas lui-même ou il en est....Des petits textes en bas de page ou Skyler s'adresse aux lecteurs...
Mon avis
J’ai trouvé ce livre spécial dans sa forme, un peu comme si les personnages étaient auprès de moi, j’ai ressenti les peines et les pensées de Skyler, j’ai aimé la malheureuse petite Bliss exploitée par sa mère indigne, j’ai détesté le père lâche et hypocrite. J’ai aussi aimé la façon dont l’auteure a prêté sa plume à Skyler. Il est certain que ce livre dénonce les parents indignes qui volent l’enfance de leur progéniture et cela par vanité. On peut lire ce livre un peu comme un polar car bien sûr il y a une fin, car qui a tué Bliss ? Est-ce l’obsédé sexuel qui a avoué et s’est donné la mort ? Peut-être l‘un des parents ou Skiler ? Un livre qui est mon premier gros coup de coeur de l’année 5/5
Joyce Carol Oates
Points octobre 2011
735 pages
En 1996, en Amérique, dans un quartier huppé d’une petite ville, on fait la connaissance d’une famille, le père est cadre dans une grande société, la mère que je qualifie comme une femme abominable, la petite Edna-Louise âgée de quatre ans, qui pour le public sera connue sous le nom de Bliss,nom imposé par la mère et voici Skyler, le grand frère un peu psychotique mais très doué pour les études. Bliss malgré son jeune âge aime patiner et sous l’égide de sa mère va participer à tous les concours, toujours déguisée, coiffée et manucurée car comme dit sa mère, ses admirateurs doivent la voir comme une poupée, elle devient très vite championne de patinage dans plusieurs catégories, jusqu’au jour ou une défaillance brise sa carrière. Mais tout se disloque dans cette famille lorsqu’on retrouve Bliss assassinée et c’est dix ans après le drame que Skyler névrosé et drogué ayant passé par plusieurs centres de désintoxication, décide de raconter la véritable histoire de sa petite soeur, de la vie chaotique de sa vie, de son père qui gagne beaucoup d’argent , un homme infidèle, de sa mère qui se fait valoir en utilisant la petite Bliss, du désintéressement des parents à son égard, il avoue avoir éprouvé de la jalousie. Il y a eu aussi les soupçons sur lui et ses parents. Tout cela il l’écrit presque sur un ton d’excuse comme si la moitié de sa vie passée dans les écoles spécialisées pour enfants de riche et dans les hôpitaux psychiatriques l’avaient diminués aux yeux des lecteurs qu’il prend souvent comme témoins car il ne sait pas lui-même ou il en est....Des petits textes en bas de page ou Skyler s'adresse aux lecteurs...
Mon avis
J’ai trouvé ce livre spécial dans sa forme, un peu comme si les personnages étaient auprès de moi, j’ai ressenti les peines et les pensées de Skyler, j’ai aimé la malheureuse petite Bliss exploitée par sa mère indigne, j’ai détesté le père lâche et hypocrite. J’ai aussi aimé la façon dont l’auteure a prêté sa plume à Skyler. Il est certain que ce livre dénonce les parents indignes qui volent l’enfance de leur progéniture et cela par vanité. On peut lire ce livre un peu comme un polar car bien sûr il y a une fin, car qui a tué Bliss ? Est-ce l’obsédé sexuel qui a avoué et s’est donné la mort ? Peut-être l‘un des parents ou Skiler ? Un livre qui est mon premier gros coup de coeur de l’année 5/5
lalyre- Nombre de messages : 5798
Age : 92
Location : Belgique
Date d'inscription : 01/03/2009
Re: Joyce Carol OATES (Etats-Unis)
Contente qu' il t'ai plu ce livre Lalyre, pour moi aussi ce fut un coup de
_________________
Lectures en cours : Indépendance de Richard Ford ([i]Frank Bascombe T2) $
Dernières lectures : L' Intérêt de l' enfant de Ian McEWAN (4/5), Un week-end dans le Michigan de Richard Ford (4,5/5)(Frank Bascombe T1), [/i]L' Homme du verger d' Amanda COPLIN (4/5), La Pyramide de glace J-F Parot (3,75/5)(T12)
Re: Joyce Carol OATES (Etats-Unis)
Merci Lalyre, je note, je crois que je vais l'acheter
cecile- Nombre de messages : 2360
Date d'inscription : 11/03/2009
Re: Joyce Carol OATES (Etats-Unis)
Merci pour ta critique Lalyre, elle donne envie de lire le roman surtout que je connaissais ce fait divers. Je vais l'ajouter à ma LAL
Ladybug- Nombre de messages : 1969
Date d'inscription : 22/05/2009
Re: Joyce Carol OATES (Etats-Unis)
Je le note aussi Lalyre, ça doit être une très belle histoire
Aurora
Aurora
Re: Joyce Carol OATES (Etats-Unis)
Je ne savais pas quoi lire en ce moment, vu qu'il est dans ma PAL, je l'attaque, merci Lalyre !
_________________
livres lus PAL : 10/47
DM29- Nombre de messages : 675
Age : 36
Location : Breizh
Date d'inscription : 21/06/2009
Re: Joyce Carol OATES (Etats-Unis)
Je n'ai jamais lu cette auteure... vos critiques donnent envie de m'y mettre! Je la rajoute dans ma LAL...
_________________
Lectures en cours:
The strange case of Dr Jekyll and Mr Hyde and other tales of terror de Robert Louis Stevenson
catherine- Nombre de messages : 611
Age : 46
Location : Montréal
Date d'inscription : 07/02/2011
Re: Joyce Carol OATES (Etats-Unis)
OATES - L'amour en double ( publié sous le pseudo : Rosamond Smith )
Résumé : Molly Marks, une jolie jeune femme, suit une thérapie avec le docteur Jonathan McEwan qui devient son amant. Il lui apprend qu'il a un frère jumeau avec qui il est fâché depuis dix ans. Pour connaître la cause de la rupture entre les deux frères, Molly devient la maîtresse de James.
Elle compare alors sans cesse les deux frères, mais les manoeuvres de Molly se retournent contre elle.
Mon avis : Un bon petit livre, différent de ses autres romans. Déjà il est court (250 pages !), très peu de personnages, trois et encore nous ne savons des choses que sur Molly, les jumeaux restent un mystère même à la fin, et la fin est aussi surprenante, puisque le livre s'arrête de façon très très brutale. voilà pour la forme ! Pour le fond, j'ai passé un bon moment, une lecture détente. Malheureusement aucun des personnages n'est vraiment sympathiques, ni Molly car même si on peut comprendre qu'elle veuille en savoir plus sur son fiancé, elle reste assez loin de nous tout au long du livre, idem pour Jonathan ( le gentil ? pas si sur ! ), j'ai eu beaucoup de mal avec lui, je le trouvais faux du début à la fin. Finalement c'est James qui est le plus intéressant des trois pour moi, celui sur qui sur j'aurai voulu avoir plus d'info . Mais comme nous sommes dans la tête de Molly et qu'elle même ne sait quasiment rien, on reste un peu frustrée. Surtout avec la scène de fin, même si on se doute de ce qui va arriver, Oates nous laisse vraiment tomber à un moment crucial, du coup on attend le chapitre d'après qui ne viendra jamais. J' avoue je n'aime pas trop quand les auteurs ne finissent pas le livre et nous laisse le faire nous même, mais ici, c'est peut être mieux.
note 3,5/5
Résumé : Molly Marks, une jolie jeune femme, suit une thérapie avec le docteur Jonathan McEwan qui devient son amant. Il lui apprend qu'il a un frère jumeau avec qui il est fâché depuis dix ans. Pour connaître la cause de la rupture entre les deux frères, Molly devient la maîtresse de James.
Elle compare alors sans cesse les deux frères, mais les manoeuvres de Molly se retournent contre elle.
Mon avis : Un bon petit livre, différent de ses autres romans. Déjà il est court (250 pages !), très peu de personnages, trois et encore nous ne savons des choses que sur Molly, les jumeaux restent un mystère même à la fin, et la fin est aussi surprenante, puisque le livre s'arrête de façon très très brutale. voilà pour la forme ! Pour le fond, j'ai passé un bon moment, une lecture détente. Malheureusement aucun des personnages n'est vraiment sympathiques, ni Molly car même si on peut comprendre qu'elle veuille en savoir plus sur son fiancé, elle reste assez loin de nous tout au long du livre, idem pour Jonathan ( le gentil ? pas si sur ! ), j'ai eu beaucoup de mal avec lui, je le trouvais faux du début à la fin. Finalement c'est James qui est le plus intéressant des trois pour moi, celui sur qui sur j'aurai voulu avoir plus d'info . Mais comme nous sommes dans la tête de Molly et qu'elle même ne sait quasiment rien, on reste un peu frustrée. Surtout avec la scène de fin, même si on se doute de ce qui va arriver, Oates nous laisse vraiment tomber à un moment crucial, du coup on attend le chapitre d'après qui ne viendra jamais. J' avoue je n'aime pas trop quand les auteurs ne finissent pas le livre et nous laisse le faire nous même, mais ici, c'est peut être mieux.
note 3,5/5
_________________
livres lus PAL : 10/47
DM29- Nombre de messages : 675
Age : 36
Location : Breizh
Date d'inscription : 21/06/2009
Page 3 sur 9 • 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9
Sujets similaires
» Joyce Carol OATES (Etats-Unis)
» MON COEUR MIS A NU Joyce Carol OATES
» Joyce Carol OATES - Blonde
» Joyce Carol OATES- Sexy
» JOYCE CAROL OATES LE RAVIN
» MON COEUR MIS A NU Joyce Carol OATES
» Joyce Carol OATES - Blonde
» Joyce Carol OATES- Sexy
» JOYCE CAROL OATES LE RAVIN
Page 3 sur 9
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|