Anne ROBILLARD (Canada/Québec)

Je me permets de te répondre écriture, puisque j'en suis au 8 èm tome de cette saga FANTASTIQUE.

Je peux bien envisager que tu n'aimes pas cette série mais je ne comprends pas pourquoi tu critiques les éléments fantastiques de l'histoire? Dans ce type de littérature on est quasi certains de retrouver le schéma classique des gentils contre les méchants (un méchant indestructible pendant des siècles) avec de la magie qui ne s'explique pas (c'est là l'intérêt...). Ta critique ne surprend un peu et je me demande comment tu as tenu les 12 tomes
Quand à l'abondance des personnages, j'estime plutôt qu'Anne Robillard a du mérite à en avoir immaginé autant et je péfère qu'elle ne reparle pas toujours de tout le monde... ça deviendrait vraiment trop compliqué!
Je suis par contre d'accord avec toi en ce qui concerne l'âge des personnages, je me disais que certains devaient approcher les 50 ans, vigousses les chevaliers!
Je crois qu'avec ce genre de romans il faut s'attendre à toutes les fantaisies, c'est peut-être effectivement un peu simple mais disons qu'elle a trouvé le bon filon et la bonne manière de l'exploiter!

En tous cas je suis désolée que tu n'aies pas plus croché, moi j'aime beaucoup cette atmosphère et je m'attache aux personnages

En fait, même si j'ai beaucoup critiqué, j'adore la série Oui je suis bizarre parce que j'écris une critique négative pour un livre que j'ai adoré

Ce n'est pas le schéma gentil contre méchant que je critique, mais le fait que des fois les problèmes sont résolus bien trop facilement. Par exemple je ne sais plus dans quel tome, Kira a senti que Sage était en danger. Et là, la colère l'a gagnée et elle a battu tout le monde. Cela me parait un peu facile, tout de même, d'autant qu'il me semble que ça ne se passe qu'une fois.

L'autre truc, c'est que quand elle était petite elle semblait déjà toute puissante, il aurait fallu lui laisser une marge de progrès, pour que les exploits soient liés à son talent plutôt qu'à la chance, en quelques sortes.

Voilou voilou, j'espère t'avoir éclairé sur mon avis

Écriture, ta critique de Robillard est tout à fait juste, bien au contraire. Lorsque tu fais mention du Deus ex machina, tu dépeins tout à fait les problèmes de cohérence et de paresse intellectuelle de certains auteurs. Autrement dit, pourquoi se casser la tête avec quelque chose de complexe, mais de cohérent, quand on peut sortir un pouvoir qui règle tous les problèmes ? Star Trek a eu ce problème en utilisant des technologies trop puissantes qui devenaient quasi impossibles à contourner par des moyens logiques et crédibles. La solution ? Deus ex machina.

Je ne reviendrai pas outre mesure sur une série que je n'étais pas loin de considéré comme de la pure diarrhée commerciale. Toutefois, je me dois d'être en accord total avec tes critiques au sujet des amours impossibles, des pouvoirs ridiculement puissants, des problèmes sur le plan chronologiques en plus d'ajouter ton observation que le nombre de romans écrits en si peu de temps (en lien avec la qualité de chacun d'eux) donne l'impression qu'ils soient bâclés.

Tout cela, ça n'enlève en rien sa passion pour son oeuvre et ça n'enlève encore moins qu'une panoplie de gens aiment Les chevaliers d'Émeraude. Je ne fais tout simplement pas parti de ceux-là.

ANGE T2 : Reptilis de Anne Robillard



La destruction de la base montréalaise de l'A.N.G.E. oblige les agents Océane Chevalier, Cindy Bloom, Yannick Jeffrey, Vincent McLeod et leur chef Cédric Orléans à se réfugier provisoirement à Alert Bay. Malgré les efforts de Cédric, les membres de son équipe sont dispersés dans d'autres divisions. Toutefois, Océane et Cindy aboutissent toutes deux à Toronto, où le Faux Prophète a été aperçu.
En espionnant Thierry Morin, Océane et Cindy découvrent une vaste conspiration vieille de plusieurs milliers d'année. En plus d'être aux prises avec l'Antéchrist, l'A.N.G.E. fera donc face à un ennemi beaucoup plus sournois oeuvrant depuis longtemps au sein de tous les gouvernements du monde. Son véritable défie sera ainsi de convaincre les gens de l'existence de cette terrible menace.

Mon avis : Avec ce tome 2, j'attendais quand même Anne Robillard au tournant car j'avais beaucoup aimé le premier opus et je n'ai pas été déçue car cette lecture a été à la hauteur de la première. J'ai passé un excellent moment et c'est avec plaisir que j'ai retrouvé tous les personnages de L'ANGE et leur quête pour mettre fin à la montée du pouvoir de l'Antéchrist sur la terre.
Dans ce second tome, l'auteur nous montre la montée en puissance des reptiliens sur terre. Reptiliens qui arrivent en fin du premier tome et dont on a fait que survoler le sujet.

Donc, on prend les mêmes et on recommence sauf que certains hauts directeurs de l'ANGE ont des doutes sur les activités de l'équipe de la base de Montréal et décident de les séparer. Yannick est envoyé en Israël tandis que nos deux filles sont mutées à Toronto. Notre génie en informatique MacLeod reste à Alert Bay et Cedric Orléans semble mis au rebut. Les voila donc éparpillés dans le monde.
Thierry Morin semble toujours là dans l'ombre.

Un roman ou l'on en découvre un peu plus sur Cedric Orléans et sur le mystérieux Thierry Morin. Dans le premier tome on faisait la connaissance des personnages sans vraiment les aborder, là on apprend beaucoup plus de détails, un roman vraiment dans la continuité du premier.


C'est avec plaisir que l'on retrouve toujours le même cocktail qui fonctionne à merveille : des chapitres courts, des dialogues, de l'action qui donne à ce T2 un rythme effréné à l'égal du premier.
En conclusion, un grand cri qui dit : "Je veux la suite !!!!".

Les chevaliers d’Emeraude. Tome 3 : piège au Royaume des Ombres

Editions Michel Lafon, 2007, 427 pages

Résumé : Âgée de 15 ans, Kira est devenue Ecuyer d’Emeraude. Elle est une magicienne puissante et une redoutable combattante. Le porteur de lumière, indispensable à la réalisation de la prophétie, voit le jour. Le Magicien de Cristal doit défendre ce nouveau-né contre les machinations de l’Empereur Amecareth. De leur côté, les Chevaliers doivent répondre à l’appel au secours des hybrides du Royaume des Ombres et partir à la découverte du territoire des Esprits. Ils font la rencontre de l’énigmatique Sage…

Critique : Vue le longueur de la saga, 12 tomes tout de même, on pouvait s’attendre à ce que tout cela tourne peu à peu en rond, pourtant l’auteur sait distiller peu à peu les révélations et multiplie les rebondissements pour nous tenir accrocher. Dans ce nouveau tome, on découvre les Royaume des Esprits et l’on en apprend plus sur les êtres mi-hommes mi-insectes tels que Kira. Le porteur de Lumière nait enfin, il en faudra du temps avant qu’il réalise la prophétie ! Les personnages gagnent en maturité et en profondeur ce qui laisse penser que la qualité de la série devrait tenir sur la longueur. Alors, certes il y a des répétitions et il serait lassant de lire la série dans sa totalité à la suite, mais à découvrir peu à peu c’est agréable.

4/5

Les Chevaliers d’Émeraude T.1 Le feu dans le ciel

Le royaume d’Enkidiev vivait dans la paix depuis des siècles, mais on perpétue néanmoins la mémoire du combat contre l’invasion de l’Empereur Noir qui a presque rayé les humains de la carte. Les Chevaliers d’Émeraude, magiciens-guerriers, ont repoussé son armée à la mer, mais l’Ordre est rapidement dissout, car certains abusent ensuite de leurs pouvoirs. Le Roi d’Émeraude rétabli quand même l’Ordre, au moment où le continent pourra revoir l’ennemi ancestral.

Lecture légère et divertissante pendant le temps des Fêtes. Le premier tome place les personnages et présente les différentes provinces du continent. Le livre a soutenu mon intérêt, j’avais hâte de connaitre le dénouement, sauf que je ne lirai pas les autres tomes. Je n’ai pas trouvé que l’auteure amenait des éléments bien originaux, on y retrouve les types habituels de ces histoires, soit les Elfes, les humains, les fées, les magiciens, les guerriers… Les royaumes sont fortement typés, et même stéréotypés, par exemple celui de Jade dont les habitants aux chapeaux plats semblent cultiver le riz et vivent dans des habitations de type pagode. Ça me rappelle la simplicité de jeux vidéo. D’autres éléments sont aussi stéréotypés, par exemple la seule femme chevalier fait preuve de plus d’écoute et de moins d’agressivité que ses collègues masculins (textuellement).

Je ne suis pas un fan de Fantasy, donc j’ai apprécié la lecture, mais je comprends les quelques commentaires négatifs plus haut.

4/5

le réaliste-romantique

 elle m' a fait le même effet cette série, j'aimais sans plus mais j' étais curieuse de la suite.

C' est le problème des séries, pour moi, une fois commencé j'ai besoin de savoir le fin mot de l' histoire.