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Yves BEAUCHEMIN (Canada/Québec)

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Message  gallo Ven 28 Nov 2008 - 18:35

De: Mousseline

Yves Beauchemin - Les émois d'un marchand de café
(Québec-Amérique, 1991, 691 pages)

Un homme d'affaires plutôt riche, 59 ans, décide de changer de vie.

La note parle d'elle-même. J'ai adoré.

Les personnages sont très colorés, vivants. Absolument adorable! C'est à déguster tranquillement tout en prenant un bon café. Smile) Faut pas s'en priver.

Note: 4.5/5
(Mousseline)


De: Lagrande
Les émois d'un marchand de café

C'est vraiment très bon, Yves Beauchemin à son meilleur! C'est 500 pages qui vous tiennent en haleine jusqu'à la fin... je l'ai lu en 3 jours - ben soirées et parties de nuits mettons! Je vous le conseille fortement.

Note: 4.3/5




De: Chatminou
Les émois d'un marchand de café
Excellent roman. Du grand Beauchemin.

Beau clin d'oeil au Matou est à Juliette Pomerleau, etc.

Beau grand roman de Beauchemin.

C'est l'histoire d'un homme d'affaires accompli qui a laissé sa vie affective passer pour assurer sa réussite et qui se réveille (après une hernie - çà aide) la conscience barbouillée avec le souhait de réparer ses vilainies.

Note: 4.2/5


De: Mamanlouve
Yves Beauchemin - Les émois d'un marchand de café
Un pur délice pour le coeur et autant pour l'âme.

J'ai adoré les personnages, je suis littéralement tombée sous le charme de Guillaume Tranchemontagne. Et que de désagrément j'ai pu éprouver face à Antonin. J'ai trippé sur la nouvelle philosophie de vie de Guillaume. Comment ne pas aimer ces personnages si attachants, la trame de l'histoire qui ne nous laisse aucunement sur notre faim tout au long de notre séjour avec monsieur Tranchemontagne... ah!!!

Un livre à lire absolument!!

Note: 5/5
De: Lysie
Les émois d'un marchand de café
Super! j'ai bien aimé! Smile)
C'était la première fois que je lisais du Beauchemin et j'ai bien apprécié.
Note: 4.5/5




De: SarahEmily
Les émois d'un marchand de café

Se lit très vite et très tard. Mes attentes étaient peut-être un peu trop hautes, je donne 3.75/5. Parce que j'ai été un peu déçue dans mes attentes, mais que j'adooooore Beauchemin. Il campe superbement ses personnages (et leur donne des expressions bizarres - l'art de tout faire pour éviter les merdes et les sacres).

C'est un gros bouquin mais qui se lit comme un charme.

Note: 3.75/5


De: Ody
Les émois d'un marchand de café

J'ai beaucoup, beaucoup aimé. Même que la maison en a souffert un peu, car j'avais toujours le nez plongé dedans. L'histoire d'un homme qui veut faire le bien mais on dirait que tout tourne de travers. Je lui ai enlevé un tout petit point parce que me semble que j'ai bu beaucoup plus de café en lisant ce livre. Smile

Note : 4.9/5


De : boogok (Message d'origine) Envoyé : 19/07/2003 15:50
Yves BEACHEMIN - Les émois d'un marchand de café

4/5

Guillaume Tranchemontagne a preque tout pour être heureux.

Son entreprise, dans laquelle travaillent ses deux garçons et sa fille, lui a apporté la fortune. Et la santé est bonne. Mais voilà que la rencontre inopinée de Boris Béland, un curieux jeune homme, le conduira à l'hôpital pour une opération mineure. Alors commencent les émois de Guillaume. Qu'a-t-il donc fait de sa vie? De tout cet argent gagné? N'a-t-il pas tout raté?

Pour réparer le gâchis, il fera dorénavant le bien. Il s'occupera par exemple, de Caroline, une trop belle chômeuse, ou encore il ira dédommager un ancien associé jadis lésé. Sa quête le conduira jusque dans le Grand Nord, à Fermont, sur la piste de Nomémie, sa seconde fille, conçue dix-huit ans plustôt dans un moment de distraction... Partout cette aventure de la bienfaisance a des effets inattendus, drôles ou dramatiques. Toujours la vie rebondit dans ce roman ou l'on raconte ce qu'il en coûte parfois d'aimer un peu trop son prochain.

Une lecture délicieuse. Un regard à la fois attendrissant et lucide (à la limite du vitriolique parfois!) sur la crise du mitan de la vie d'un homme. Alors que le même sujet m'avait hérissé chez Romain Gary (Au-delà de cette limite votre ticket n'est plus valable) pour l'égocentrisme et la complaisance envers son personnage: chez Beauchemin, j'ai été séduite. Le ton m'est apparu juste. L'écriture ne s'égare jamais dans une philosophie opportuniste. C'est distrayant et rafraichissant à souhait.

Alors pourquoi 4/5 me direz-vous? (Et vous aurez raison.)

Parce que, hélas, l'auteur s'est laissé emporter par je ne sais quel élan et en quelques pages, nous a imposé le personnage de Juliette Pomerleau, de Florent et Élise (Le Matou) ainsi que le décor de la Binerie. Ça m'a semblé gratuit, imposé au récit et ça m'a profondément agacé.

Alors c'est juste pour ça qu'il a perdu un point!


De : sereinejulie1 Envoyé : 17/10/2004 17:21
Yves BEACHEMIN - Les émois d'un marchand de café.

Guillaume Tranchemontagne, le marchand de café, devient, l'âge aidant, un Don Quichotte qui tente, par divers moyens aussi louables qu'ingénieux, de réparer les torts qu'il a causé au hasard de ses réussites. Ses déboires rappellent à ceux qui l'auraient oublié que l'homme est aussi seul devant sa conscience et ses responsabilités que devant sa mort.

Les émois d'un marchand de café est un roman savoureux, avec des personnages originaux et une action débordante d'inattendu. Le titre a beau faire rigoler un peu, Guillaume Tranchemontagne aux mains larges et à la voix forte finira par nous émouvoir. Et vous verrez ce chevalier de la bienfaisance prendre finalement sa place dans l'imposante galerie Beauchemin, poussant du coude Juliette Pomerleau pour s'installer aux côtés de Monsieur Émile et des autres

L'intrigue y est virevoltante, les personnages inoubliables de densité dramatique, et le propos d'une intelligence aussi prenante que l'atmosphère rude et paysages traversés par Guillaume Tranchemontagne, l'impétueux héros. En racontant les aventures de ce cynique chef d'entreprise, propriétaire d'une société de distribution de café de Montréal, qui, un jour, à la suite d'une banale opération chirurgicale, décide de devenir saint.

Fidèle à l'idée qu'une langue est avant tout sonore, Yves Beauchemin orchestre la rédemption contratiés de son héros en éclats de rire d'où l'émotion n'est pas exclue. Voici un roman irrésistible, et brûlant, dont l'inoubliable odeur est comparable à celle des plus suaves torréfactions du monde.

Ce livre est simple, il parle de la vie, des conflits familieux, de l'amour, du bien et du mal. J'ai beaucoup apprécié l'écriture de Beauchemin et j'avoue qu'après la lecture Le matou je craignais que ce récit ne soit pas à la ''hauteur'' mais j'ai été agréablement surprise. Vous passerez de plaisant moments avec cette lecture. 4.5
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Message  gallo Ven 28 Nov 2008 - 18:48

De: Mousseline
Yves Beauchemin - Le matou
(Québec-Amérique, 2001)

C'est l'histoire d'un jeune Montréalais, Florent, qui rêve de posséder un restaurant, de sa femme Élise, qui rêve d'avoir un enfant, de Monsieur Émile, étrange gamin de 6 ans, qui rêve, lui, de se faire adopter avec son chat, et de bien d'autres personnages, attachants ou inquiétants, comme le vieux Ratablavasky,

Ce livre fait parti de ma liste des incontournables. C'est à lire absolument! Et même à lire plusieurs fois. Personnellement je l'ai lu trois fois.

C'est le livre qui m'a donné le goût de m'intéresser à la littérature québécoise.

Note : 5/5
(Mousseline)


De : Chantal5500 Envoyé : 06/10/2004 22:03
Yves BEACHEMIN - LE MATOU : 600 p

L'histoire :
Florent, sur les conseils très appuyés et la protection du vieil Egor Ratablavasky, devient propriétaire du restaurant "La binerie" de la rue Mont-Royal. Mais ce mystérieux et inquiétant vieillard se retourne contre le jeune homme et sa femme Elise, et commence à les harceler, en leur escroquant tout d'abord leur restaurant maintenant très rentable, au profit d'un anglais Slipskin. Et les problèmes continuent de pleuvoir, et le vieil homme se réjouit au spectacle du jeune couple s'y débattant. Mr Emile, 6ans 1/2, fils de prostituée, et vivant quasiment dans la rue, se réfugie auprès d'eux avec son chat "Déjeuner"....

Mon avis :
Il est enthousiaste.
Le roman se lit tout seul du début jusqu'à la fin.
L'histoire est prenante, foisonnante, l'intrigue dure jusqu'au bout, le rythme est vif, sans temps morts. On ne s'ennuie pas un instant, il y a une masse de personnages tous très bien décrits, avec beaucoup d'humour, de tendresse ou d'ironie.
Et le tout reste superbement clair, malgré tous les personnages, malgré toutes les histoires dans l'histoire principale, malgré tous les lieux visités...
Et cette langue pleine d'expressions québécoises, si charmante, si imagée, si pleine d'humour...Je me suis attachée très fort à Florent, Elise et leurs amis (ça me rappelait "Ensemble, c'est tout" ou "Dalva" ou "Le prince des marées"), vous savez, c'est le genre de livre où on a l'impression de faire partie de la famille et où on a bien du mal à quitter ses nouveaux amis au moment de tourner la dernière page du livre.
J'ai passé de très bons moments avec eux, même si la fin est un peu triste.
Un bon roman très plaisant.
4,5/5


De : Lhisbei Envoyé : 10/10/2004 14:45
Le matou - Yves Beauchemin
Editions Quebec Amérique 600 pages

Florent Boissonneault est un jeune Montréalais qui travaille comme vendeur de disques mais qui rêve de devenir propriétaire d'un restaurant. Il est marié à une charmante jeune femme prénommée Elise qui ne rêve que de fonder une grande famille. Leur couple est uni même si Florent ne dédaigne pas faire quelques écarts de conduite quand l'occasion se présente. Un jour Florent croise la route d'un vieil homme Egon Ratablavasky qui décide de l'aider et lui permet de devenir propriétaire de La Binerie, un petit restaurant traditionnel mais très côté. Florent se sent verni, Elise se méfie. Un jour Monsieur Emile, un garçon de 6 ans, déboule accompagné de Déjeuner son fidèle chat roux. Délaissé par sa mère, une danseuse de bar à la jambe légère, alcoolique et voleur, il adopte immédiatement La Binerie et ses propriétaires. Tout va pour le mieux jusqu'au jour où Ratablavasky se met à leur pourrir la vie. Florent et Elise commencent leur descente aux enfers. Ils perdent le restaurant, toutes leurs économies et voient leurs rêves s'envoler. Ils vont tenter de remonter la pente et lutter contre celui qui paraît être le Diable incarné, l'infâme Ratablavasky.

On s'attache vite aux héros et la galerie de personnages secondaire est très fournie : le cuisinier au grand coeur et aux colères titanesques, le journaliste de seconde zone et inventeur raté à ses heures, le prêtre plus porté à lire qu'à dire la messe et à vénérer Gogol que son Dieu. L'histoire est rocambolesque. Trop peut être pour moi car j'ai eu un peu de mal à finir le livre. Aux environs de la pages 400 je trouvais que l'histoire s'enlisait, qu'elle sombrait dans l'invraisemblable. Mais j'ai persévéré. Le personnage d'Egon Ratablavasky est assez réussi mais je trouve qu'il manque de profondeur. Qui est-il vraiment ? Quels sont ses intérêts ? On devine à peine ses motivations. Reste le talent d'écrivain de l'auteur, la plume légère et incisive, le conte et le fantastique. Et quel plaisir de découvrir des expressions québécoise
Ma note 3,75/5


De : lassy Envoyé : 29/08/2005 15:24

Yves BEACHEMIN - Le Matou

C'est un de ces gros pavés dans lesquels on entre facilement, l'auteur ayant un incontestable talent de conteur. Avec une plume fine et légère, il nous fait pénétrer dans la vie de ses héros, gens ordinaires, sympathiques, mais dont la vie est pleine de rebondissements échevelés. comme Chantal, j'ai pensé à "Ensemble, c'est tout"


Le dualisme "gentils" contre "méchants" est hélas, un peu léger à mon goût ; comme Lhisbei, j'ai trouvé qu'à la longue, l'histoire un peu trop "rocambolesque (...) s'enlisait, sombrait dans l'invraisemblable (...) Le personnage d'Egon Ratablavasky est assez réussi mais je trouve qu'il manque de profondeur. Qui est-il vraiment ? Quels sont ses intérêts ? On devine à peine ses motivations".
Et la fin, un peu précipitée, semble bâclée, comme dirait Alexis.

Mais tout ça est compensé par une justesse de ton dans les descriptions, psychologiques, et autres.

Ce que j'ai adoré dans ce roman :
- Le ton du récit : humour, tendresse, poésie, fantaisie joviale.....
- L'adversité : elle est aléatoire, et peut vous tomber dessus du jour au lendemain, et alors, la déchéance, tellement facile, comme elle peut être rapide, aussi !!!
- L'hiver : il est mordant, féroce et intransigeant, mais réellement à couper le souffle !!!
- Et bien sûr, la Binerie, le restaurant, avec toute la faune qu'elle abrite, tribu d'amitié chaleureuse !

4/5


De : Le-réaliste-romantique Envoyé : 20/07/2007 02:40
Yves Beauchemin - Le matou
Yves Beauchemin

Le jeune Florent Boissonneault est un représentant pour une maison de disques, mais qui rêve de projets ambitieux. La chance semble lui sourire lorsqu’un étrange monsieur Ratablavasky aux allures de dandy lui offre l’occasion de se porter acquéreur de la célèbre Binerie Mont-Royal au coin des rues Mont-Royal et Saint-Denis. Sa compagne Élise a quelques réticences, mais rien ne peut arrêter Florent qui flaire enfin la fortune. Florent peine de longues heures ardues au restaurant, mais il réussit à conserver la clientèle du restaurant malgré le changement de propriétaire. Pour réussir ce tour de maître, il embauche un de ses amis, le talentueux cuisinier Aurélien Picquot. Ce Français œuvrait derrière les fourneaux Château Frontenac à Québec, mais il les a abandonnés suite à une peine d’amour. Il introduit de classiques plats européens à la clientèle du quartier du Plateau, mais le restaurateur leur donne des noms « de chez nous » pour ne pas effaroucher ces clients qui n’ont jamais vu l’Europe. Le personnel du restaurant se prend aussi d’affection pour Monsieur Émile, un jeune garnement d’à peine cinq ans, mal élevé et qui souffre déjà d’un problème d’alcoolisme. Monsieur Émile ne semble attaché qu’à son chat Déjeuner, mais Élise réussit à l’amadouer par sa gentillesse et sa patience. Il deviendra un habitué du restaurant. Les profits augmentent, et Florent voit l’horizon où il pourra embaucher plus de personnel et leur abandonner une partie du travail, pour profiter de ses profits.

Toutefois, le rêve est trop beau pour durer. Florent s’épuise et ne peut plus travailler. Il abandonne même sa part du restaurant à son associé Slipskin pour une bouchée de pain, de peur d’y laisser sa santé. Mais il réalisera rapidement qu’il a été victime d’une machination diabolique ourdie par Ratablavsky et sa marionnette, Slipskin, pour lui voler tout ce qu’il possédait. Florent cherche à obtenir réparation par la voie judiciaire, mais il se heurte à l’inertie de la police et de la machine légale. N’ayant pas un caractère qui tolère de baisser les bras, il décide que la reconquête du restaurant sera sa mission, qu’il n’aura pas de repos avant d’y parvenir. S’ensuit une série d’aventures abracadabrantes, où l’objectif est toujours de récupérer suffisamment de pécule pour se relancer en affaire et écraser la Binerie Mont-Royal passée à l’ennemi. Sa compagne Élise craint de voir Florent se lancer dans une telle aventure, elle qui rêve d’élever une famille, mais elle appuiera et suivra toujours fidèlement son amoureux. Elle préfère le voir combatif et ambitieux qu’abattu et vaincu. Le couple reçoit d’abord un coup de pouce d’Ange-Albert, un copain de Florent, qui se laisse porter par la vie, jamais angoissé par l’idée du chômage ou de la misère. Florent et Élise renfloueront leur compte de banque par étapes, d’antiquaires à gérant d’hôtel en Floride, par la fabrication de cosmétiques au pamplemousse, puis à nouveau restaurateur en face de La Binerie Mont-Royal. Cette reconquête ne se fera pas sans embûches, car bien qu’ils puissent compter sur leurs amis Ange-Albert et Aurélien, Ratablavasky rôde toujours dans le décor pour empoisonner leurs vies par des traquenards malicieux. Il tente entre autre de les enjôler, de défaire leur couple, de détruire leur établissement… Florent et sa bande tentent de répliquer, utilisant même la manière forte, mais Ratablavasky est aussi insaisissable qu’une anguille, il évite incroyablement chaque piège. Il réapparaît inlassablement, toujours plus acharné. Mais Florent aussi est entêté, et il va persévérer face à tous les obstacles pour se faire justice, devra-t-il se battre avec les mêmes armes que ses adversaires et utiliser des moyens peu honorables.

Ce roman est une fresque captivante, le lecteur tourne avidement les pages pour connaître le dénouement de cette histoire incroyable. En fait, elle manque même de crédibilité, je la qualifierais de conte, car les personnages et les aventures sont tellement rocambolesques, frôlant la caricature. Toutefois, l’auteur dose parfaitement ses effets dramatiques et évite de nous faire décrocher par une trop grande exagération. Le livre comprend aussi de nombreuses touches ultra-réalistes qui équilibrent l’œuvre. Par exemple, la toile de fond est le Montréal ouvrier du milieu des années 1970 qui se faisait raser par une vague de modernisme qui ne faisait pas dans la dentelle. Maisons et églises, tout y passait pour laisser place à des habitations plus propres, plus efficaces, plus modernes… Les camions de débris et les morceaux de bâtiments circulent continuellement en arrière-plan du récit. L’auteur décrit aussi avec fort détails certains aspects du quotidien de ces besogneux, pour que l’on comprenne bien le milieu dans lequel ils évoluent.

Lorsque j’ai refermé le livre, j’ai ressenti un léger malaise face à ma lecture. J’ai d’abord cru que c’étais l’invraisemblance des péripéties, mais j’ai ensuite réussi à mettre le doigt sur la source de mon malaise : c’était le « message » ou « l’exemple » du livre. Le livre raconte un jeune Québécois bonne poire qui se fait arnaquer par des habitués de la combine (et qui sont un étranger et un anglophone…), mais il réussira à se refaire et à se venger à la sueur de son front. Toutefois, pour ce faire, il doit lui aussi arnaquer son prochain, lorsqu’il devient antiquaire, et ensuite utiliser des méthodes illégales et viles pour vaincre le restaurant ennemi. On pourrait argumenter que Florent combat le feu par le feu, mais d’un autre côté, il s’abaisse au niveau abject de ses ennemis. Lors de la lecture, on s’attache à Florent et Élise et on espère leur succès (et on ne saisi pas bien les motivations et l’acharnement de Ratablavasky), mais les moyens utilisés ne sont pas honorables. Une riche tante de Florent énonce même cette approche :

« ― C’est qu’il n’y a pas mille façons de s’enrichir, déclara la tante en plongeant voluptueusement sa fourchette dans la masse crémeuse de pommes de terre qui occupait le tiers de son assiette. Il faut tromper les gens.

Tous les regards se fixèrent sur elle. ― Eh oui, je ne m’en cache pas. Je n’ai pas amassé des sous avec une sébile. Allons, ne joue pas à la prude, Lydie, tu sais tout ça aussi bien que moi. Mon mari disait que pour avoir pignon sur rue, il fallait commettre au moins deux vols par jour. Mais ne vole pas qui veut. Cela prend de l’habileté…et de la persévérance. » p.272

L’argent est le Graal de ce livre. Longtemps le Québec était à la merci de puissants (étrangers, Église…), sans ambition, se contentant de ce qu’on lui laissait. Il n’a découvert la fibre entrepreneuriale que récemment, sauf que ce « talent » de la tromperie dans les affaires s’est fortement développé et est maintenant trop bien maîtrisé par de nombreux commerçants, qui s’enrichissent non pas dans le respect du client, mais plutôt à ses dépends… Le livre dépeint aussi les Québécois peu ouverts et gagne-petits : ils craignent les plats aux noms « exotiques » c’est-à-dire français, suggèrent à Aurélien Picquot de rentrer dans son pays, ne recherchent qu’à gagner un peu d’argent par n’importe quel moyen possible, etc.

Le livre a eu vingt-cinq ans dernièrement, mais j’ai cru lire un Montréal d’une autre ère. J’ai un peu plus que l’âge du livre, mais le décor peint s’approchait plus de celui de Bonheur d’occasion qu’à celui de mes souvenirs. Cependant, je me suis ensuite souvenu que, dans certains quartiers de cette ville, on peut effectuer un voyage dans le temps. Lorsque j’ai habité un certain quartier de Verdun en 1997, je me sentais retourner vingt ans en arrière, bien que je pouvais apercevoir des gratte-ciels au bout de la rue. En 1976, le Plateau était tout le contraire d’un quartier branché et d’avant-garde.

Mais l’auteur insère un personnage qui tranche avec cette faune : un cousin vicaire lunatique, mais follement passionné par la littérature. Tous le trouvent bizarre, mais par ses goûts et ses discussions littéraires, il permet à l’auteur de parler des œuvres qu’il aime. Ce personnage saugrenu est une porte ouverte pour rattacher le matou à d’autres textes littéraire.

Somme toute, je vous recommande fortement ce livre, mais attendez-vous à un dépaysement. Ces trente années ont bien changé Montréal et le Québec.

4,5/5

le réaliste-romantique
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Message  gallo Ven 28 Nov 2008 - 18:53



De : gallomaniac Envoyé : 15/05/2008 23:24
Le Matou, roman d'Yves Beauchemin. Ma note 5/5.
Ed. Québec-Amérique 1981; France Loisirs 1982, 602. pg.

J'ai fait la connaissance d'Yves Beauchemin grâce aux rats et après le résumé complet du Réaliste-Romantique, je m'abstiens d'un résumé.
Le livre se situe au Québec, mais n'a rien d'un roman régionaliste; en lisant, on oublie par moments presque le lieu: le gros du récit aurait pu se passer ailleurs, voir en Europe. C'est dire que c'est tellement "humain" malgré les situations hilariantes. Il y a bien quelques faiblesses que je pourrais signaler, mais je préfère mettre en valeur la force de ce roman: à chaque fois, qu'on croit que l'histoire va tomber à plat, il reprend de plus belle et on a envie que ça dure; mais il faut bien que l'histoire s'arrête, ne fût-ce que par une mort inattendue et miaulement regrettée.
Le livre n'est pas un plat du jour, c'est un repas complet, de l'amuse-bouche au pousse-café. Si je tombe encore sur un livre de cet auteur, je serai preneur.


De : lalyre7032 Envoyé : 05/06/2008 18:50
Le matou - Yves Beauchemin
Litté/Poche 2006 03/06/08, 326 P.

Dans les années 70,un quartier populaire de Montréal,nous suivons les aventures d'un jeune couple,Florent et Elise Boissonneault et d'un jeune garçon de six ans " Monsieur Emile" élevé à la diable par une mère irresponsable,ce petit garçon déja alcoolique posséde un matou dont le nom cocasse"Déjeûner " prête déja à sourire.Florent rêve d'avoir son propre restaurant, il travaille de-ci,de-là en attendant de réaliser son rêve.Et voila que le vieil Egon Ratablavsky apparaît dans la vie du couple,ce drôle de bonhomme s'est mis en tête d'aider Florent à ouvrir un restaurant ,un coup de chance assez bizarre pour Elise qui se méfie de cet homme,de page en page on se rend compte qu'elle a raison car dès qu'il a pris Florent sous son aile,la vie devient un enfer pour eux,cet homme mystèrieux ,on ne sait d'ou il vient,on n'est même pas certain de son vrai nom leur joue des tours inimaginables ,bref on ne sait s'il veut le bien ou le mal du couple.Et pourtant ce restaurant " La Binerie "que gère Florent a beaucoup de succès avec ses plats de ragoûts et de pouding chômeur mais un jour vient ou le succès lui échappe et le restaurant est acheté par Slipskin, aidé semble t-il par le fameux Ratablavsky qui joue au bailleur de fond,c'est à partir de là que de rebondissement en rebondissement nous assistons aux péripéties du couple.Mais la vengeance ne va guère se faire attendre,le matou et monsieur Emile y joueront un rôle mais un drame dont le jeune garçon sera la victime assombrit le roman mais ce n'est pas cela qui va empêcher Florent et Elise de faire leur vie avec leur rêve réalisé.Et que devient Ratablavsky?Vous le saurez en lisant ce roman désopilant......

Un roman hilarant avec des personnages tels que le cuisinier au grand coeur mais colèreux à faire peur,un journaliste aux idéaux douteux,l'adorable petit garçon alcoolique voleur de bière et de cognac et son matou,la mère danseuse dans un bar et bien d'autres...ce sont ces personnages drôles,émouvants qui animent ce roman abracadabrant ou l'auteur avec beaucoup de fantaisie en a fait une oeuvre fantastique avec l'ambiance du Plateau Mont-Royal.Je me suis vraiment amusée pendant ma lecture..... 4,5/5
Lalyre


De : Mousseliine Envoyé : 30/04/2005 20:10
Yves Beauchemin - Le second violon
(Québec Amérique, 1996, 555 pages )

Nicolas Rivard, la quarantaine, en a assez de sa vie terne, carrière décevante dans le journalisme, vie conjugale sans surprise, il décide de prendre sa vie en main. Il prend une année sabatique au travail, il tombe en amour avec une jeune fille de dix-huit ans. Entre ses débats extra-conjugaux, il tente de découvrir le mystère qui plane au ministère de l'Environnement. Bof, bof, bof...

La grande force de Yves Beauchemin est sa façon très charmante de raconter les choses mais ici il manque cet humour fantaisiste, qui lui sied si bien habituellement, qui donne de l'éclat à un sujet des plus banal, alors on se trouve avec un roman plutôt ennuyeux, ça manque de tonus, de brillance, de piment. De plus l'approche est superficielle, les personnages sont plats et stéréotypés.

Enfin, n'y voyant pas d'intérêt je laisse tomber ce bouquin après 175 pages, oui je pourrais bien continuer ça se lit bien mais ce genre de roman vide me donne l'impression de perdre mon temps alors qu'il me reste tant de chefs-d'oeuvre à découvrir.

Pour moi Yves Beauchemin est avant tout l'auteur du Matou, voilà un livre qu'il faut lire!


De : lalyre7032 Envoyé : 13/09/2005 11:15

Juliette Pomerleau - Yves Beauchemin

L'héroïne de ce roman s'appelle Juliette Pomerleau,c'est une femme de
cent-cinquante kilos et qui n'arrete pas une seconde malgré son poids ,on a l'impression en lisant ce roman de courir avec elle et quand elle a une idée dans la tête,il faut la suivre,Elle a un coeur gros comme ça ou il y a de la place pour toutes les misères qu'elle cotoie,que ce soit son petit-neveu qu'elle a adopté,on fait la connaissance de sa soeurElvina un peu toquée,d'un dentiste visionnaire,d'une folle à lier,d'un libraire sadique et j'en passe,il y a aussi un merle à une patte et des milliers de poux,bref une grande famille ce qui fait que Juliette ne s'ennuie jamais.
Mon avis:unroman époustouflant,à ne pas rater
4,5/5
Lalyre


De: Mousseline

Juliette Pomerleau - Yves Beauchemin

Plus le roman avance, plus on s'attache à Juliette Pomerleau et à ses locataires. On ne peut faire autrement que d'aimer Juliette avec son grand coeur.

J'ai beaucoup aimé ce livre mais par bout c'était long.

Note : 4/5
(Mousseline)


De: Poutchi

Juliette Pomerleau - Yves Beauchemin

Que de longueurs! c'est long, long. Mais cette grosse femme obèse attachée à son neveu et ses amis qu'elle adore, on s'attache à elle. Elle passe près de mourir et on a beaucoup de peine. Mais elle recherche sa nièce qu'elle n'a pas revue depuis 10 ans et c'est trop long, je me suis presque tannée.

Note : 2.5/5


De: Frimousse

Juliette Pomerleau - Yves Beauchemin

J'ai trouvé les 200 premières pages difficiles à entrer dans l'histoire, (peut être parce que j'avais l'idée ailleurs) je n'accrochais pas tellement mais tout à coup mon intérêt a été soulevé, et jusqu'à la fin l'intrigue était bonne car vers la fin je me disais comment l'auteur va faire pour terminer. Il y a tant à dire encore. Et la fin n'est pas comme je m'y attendais .

J'ai aimé ce livre, pas à la folie mais je l'ai trouvé bien écrit, bonne intrigue, simple et facile à lire malgré ses 691 pages. Je le trouve assez réaliste car il aurait pu sombrer dans l'exagération à un moment donné ou le mélodrame mais non. Juliette fini par être attachante ainsi que ses locataires et son petit neveu Denis.

Note : 3.8/5
gallo
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Message  gallo Ven 28 Nov 2008 - 19:00

De : Alexis_le_Yo_786 Envoyé : 03/03/2005 01:29
Charles le téméraire - Yves Beauchemin
Éditions Fides , 684 pages

Résumé: C'est l'histoire d'un garçon, Charles, que l'on voit grandir de la naissance jusqu'à l'adolescence. Né d'un père alcoolique et d'une mère qui mourra quelques années plus tard, Charles part très mal dans la vie. Heureusement, des gens de confiance, notamment le quincaillier Fafard et le notaire Michaud , sauront bien vite le sortir de là. Mais ce n'est que le début de tous ses soucis...

Mon avis: Au début, j'étais assez réticent à l'idée de le lire, mais bon, c'était un cadeau de Noël, je me devais, par respect, de le lire; je voyais les 684 pages, ça me décourageait beaucoup, je me disais qu'il allait y avoir des longueurs à n'en plus finir. Mais je me trompais royalement. On ne s'ennuie pas une seconde, un problème n'attend pas l'autre, parfois, à notre grand désarroi. Quant à Charles, il est attachant, même lorsqu'il commence à vieillir et qu'il rencontre tous les péchés de l'adolescence. Mais lorsqu'il est encore enfant, on ne voudrait que le serrer dans nos bras, pour le consoler de tous ce qui lui arrive de mauvais.

C'est un roman parfois très dur et très vrai, mais qui nous fait, à un moment ou a un autre, chaud au coeur et sourire. Yves Beauchemin a une si belle façon de dire les choses, il emploie si bien les mots que j'en ai encore le souffle coupé. C'est un roman qui ne s'éternise pas; il n'y a pas de superflus. Je vous le recommande chaleureusement, c'est un IMMENSE coup de coeur.

Il n'y a qu'une chose que je peux lui reprocher. Lors de l'un des problèmes de Charles, j'ai trouvé que le dénouement est arrivé trop vite et que c'était trop facile; j'ai eu une légère impression de bâclage et ça m'a laissé sur ma faim.

4.5/5 (j'espère que ce n'est pas trop sévère... )


De : mamanlouve Envoyé : 29/03/2005 14:20
Charles le téméraire.... bon je ne vous le resumerais pas c'est deja tres bien fait.

Moi je lui donne un 4/5é Je dirais que le dernier tiers m'a beaucoup deçu. Cela c,est mis a debouler et a ne plus suivre le rythme du livre qui etait hyper plaisant avant... comme si on avait hate de le finir pour passer a l'ecriture de la seconde partie (qui sortiras quand????).

Mais bon...sinon j'ai quand meme aimer et c'est sure que je vais lire la suite si jamais il y a suite


De : Alexis_le_Yo_786 Envoyé : 18/08/2005 01:29
Charles le téméraire - Un saut dans le vide, d’Yves Beauchemin
Éditions Fides.

Suite de Charles le téméraire - Un temps de chien, nous retrouvons avec plaisir Charles Thibodeau, maintenant devenu adulte. Après avoir fait la rencontre livresque de Balzac, notre héros, plein d’ambitions, abandonne ses études pour s’adonner, lui aussi, à l’écriture d’un roman, dont l’action se déroule à Montréal. Il s’introduira alors dans le cercle très restreint de l’édition. Nous le suivrons également à travers ses amours, ses amitiés de longue date, et ses différents emplois, parfois très absurdes.

Cette suite est un pur bonheur. Je crois même que je l’ai plus aimée que le premier tome. Charles est toujours aussi charmant, et je l’ai trouvé des plus attachants. Je l’ai suivi à travers son quotidien, toujours aussi passionnant, avec extase. La plume de l’auteur est sublime, elle a parfaitement réussi à me transmettre toute l’émotion ressentie par les personnages, ainsi que leurs états d’âme, au point où j’en avais parfois le cœur serré. C’est réellement touchant. Je ne veux pas dévoiler l’histoire, mais il y a un moment qui m’a profondément bouleversé, lors d‘une rupture; je ne voulais pas y croire, j’en avais quasiment les larmes aux yeux. C’était trop injuste que ça tourne ainsi. L’auteur a savamment réussi à venir chercher mon côté sensible.

J’attends le dernier tome de cette série avec impatience. Décidément, Charles n’a pas terminé de me chavirer.

Note: 5/5


De : symphonium Envoyé : 27/12/2007 04:07
Yves Beauchemin - Charles le téméraire- Un temps de chien

L'histoire de Charles Thibodeau commence en 1966, à Montréal. Dès sa tendre enfance, sa vie est jonchée d'embûches et d'obstacles. Il n’a que 4 ans lorsque sa mère décède, précédée de très près par sa petite sœur. Son père, un scélérat de la pire espèce, se voit contraint à l’élever. Pour cet homme qui n’a aucune fibre paternelle, la tâche est immense et loin d’être agréable. On peut dire que la cohabitation entre les deux générations n’est pas aisée. En fait, la famille dans laquelle il évolue le pousse à chercher des appuis de personnes l’entourant. Des personnages se grefferont à sa vie, comme Roberto et Rosalie- restaurateurs du quartier, sa maîtresse d’école de 1ère année, le notaire Parfait Michaud et surtout les Fafard. Ces personnages l’aideront à bâtir une carapace et lui offriront un support quasi inconditionnel.

En 684 pages, on suit le parcours de Charles de sa naissance à son 17e anniversaire. Évidemment, la vie n’est pas toujours clémente avec lui. D’ailleurs, les personnages du roman se divisent rapidement en deux clans. Il y a les « bons », ces gens qui sont prêts à tout pour aider le petit Charles. Ces gens sont comme des protecteurs de l’enfance. Puis, il y a les «pourris », ceux-là sont de véritables nuisances dans la vie de Charles. Heureusement, les bonnes attentions des « bons » viennent contrecarrer l’effet négatif des « pourris ». La générosité des gens qui accompagnent Charles sur le chemin de sa vie a une très grande place. Cela donne une pointe d’espoir.

Parallèlement, on suit aussi (assez brièvement) « le renouveau » que connaissait le Québec dans le milieu des années 60. Il y a l’inauguration du métro, Trudeau, le référendum de 1980 et les idéaux qui s’écroulent…

Finalement, Charles le téméraire c’est le rêve qui côtoie le désespoir, la réussite qui marche dans la main de l’échec.
4/5


De : ¤¤Priv餤 Envoyé : 09/07/2008 20:48
Charles le téméraire, de: Yves Beauchemin

Wow... quelle belle histoire... Je ne pensais pas aimer autant !!

Le jeune Charles vit des moments très difficiles suite à la mort de sa mère... Il tente par tous les moyens de se tailler une place... de se faire une vie...

Avec ses amis, ses enseignants, ses voisins, sa vie pourra prendre son envol, mais rien n'est facile pour Charles...
Je le recommande !!!
5/5
gallo
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Message  gallo Sam 7 Nov 2009 - 21:00

Yves Beauchemin - Juliette Pomerleau.
(1989). France Loisirs 1990, 690 pg.

Seulement un petit commentaire rapide:
C'est l'histoire au fond très simple de la Québecoise Juliette Pomerleau, veuve excessivement obèse, de son petit-neveu Denis et de ses locataires à la recherche de la mère de Denis, partie il y a dix ans à destination inconnue.
Yves Beauchemin est un merveilleux conteur qui écrit des histoires d'inspiration réaliste, avec des intrigues bien construits et des caractères sympa, des personnages populaires pleines de coeur et de sentiment. J'ai l'impression qu'il ne faut pas s'attendre à des grandes idées chez Beauchemin, mais le style est plutôt jubilatoire et on s'amuse bien avec la multitude de digressions phantaisistes qui ne vous font pas perdre le fil de l'histoire.
Curieusement, regardant en arrière je peux dire que j'ai éprouvé un vrai plaisir de lecture tout le long du livre, mais que je aurais pu me passer d'une bonne part de l'histoire sans un sentiment de manque. Peut-être qu'un tel roman a un peu un caractère "soap": l'auteur ajoute épisode à épisode. À recommander quand même. Ma note 4/5.

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Message  Garanemsa Lun 29 Nov 2010 - 20:56

LE MATOU



Yves BEAUCHEMIN



C’est la première fois que je lis un livre avec non pas des belgicismes, mais toutes les expressions possible et imaginable en canadien

Il m’a fallu parfois un moment pour bien comprendre le sens de ces termes mais étant donné ce livre, ce me fut très agréable.

Nombre de superbes critiques ont été faites à l’encontre de ce livre

« Le journal le Figaro disait : si vous aimez les histoires pleines de charme et de fantaisie, les récits truculents, drôles, un peu effrayants aussi, par moment, et pleins de péripéties, de rebondissements, de personnages attachants, n’hésitez pas…. Ce livre absolument merveilleux où se révèle le talent époustouflant d’un écrivain canadien… traversé de personnages cocasses, amicaux, ce roman drôle et chaleureux est un conte pour grandes personnes qu’on lit avec émotion et ravissement, un sourire aux lèvres du début à la fin, ce livre st une fête…….. Michel Nuridsany »

Ce n’est qu’une des critiques après le livre, et elles se ressemblent toutes, et c’est ce que je pense aussi

J’ai passé un super moment à le lire

Petit résumé : un vieux millionnaire s’amuse à pousser un jeune homme à acheter un restaurant

Mais ce n’est apparemment pas par bonté d’âme car plus il se débat dans les problèmes, plus il pousse dans l’autre sens

S’ensuit une série d’aventures avec un jeune garçon pratiquement abandonné par sa mère et accompagné d’un gros chat, d’un cuisinier extraordinaire d’origine française qui n’aime pas les anglais comme celui qui s’allie avec le vieux millionnaire pour tout détruire

Une suite incroyable d’aventure de toute sorte, mais on ne peut pas lâcher l’histoire

Et pour se faire je lui met 5/5



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