Nine MOATI: Villa Week-end
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Nine MOATI: Villa Week-end
De : Philcabzi5 (Message d'origine) Envoyé : 2007-08-20 07:45
Villa Week-end
Ed. JC Lattès, 2003, 137 pages
Note: 2/5
4ème de couverture:
Tunis dans les années 30. Maya, la juive tunisienne, et Claire, la Française, font la connaissance d'un trio de jeunes artistes et succombent à l'amour. Maya épouse Aldo qui devient journaliste. Quant à son amie, elle se marie avec le ténébreux Raoul.
À la Villa Week-end se retrouve le temps des vacances un joyeux mélange confessionnel et cosmopolite; des juifs, des musulmans, des Italiens, des Français...
Mais la guerre éclate. La Tunisie, protectorat français, devient vichyste avant d'être occupée par les Allemands. Dans cette atmosphère lourde et complexe où chacun espère gagner la partie, la fraternité des amis sera-t-elle préservée?
Mon avis:
Après la lecture de Seul dans Berlin de Hans Fallada, qui relate la vie dans un quartier berlinois lors de la guerre, ce récit de Nine Moati sur la vie d'un cercle d'amis à Tunis à la même époque ne peut arriver à nous émouvoir autant. Je ne me suis guère attachée à ces personnages mais surtout, ne connaissant aucunement l'histoire de la Tunisie, j'ai été très souvent confuse et irritée de ne pas trop saisir certain concept ou de ne pas connaître la foule de personnalités historiques dont l'auteure nous parle. Au contraire de Elsa Osorio (Luz ou le temps sauvage) qui nous relate l'histoire de son pays en prenant pour acquis que nous le la connaissons peut-être pas, Nine Moati nous plonge immédiatement dans l'action sans aucun point de repère. Malgré tout, j'ai apprécié son écriture claire et je vais certainement tenter une autre lecture.
De : celene721 Envoyé : 2007-08-26 03:32
J'ai bien apprécié ce petit livre qui nous emmene en Tunisie où fleure un parfum de jasmin.
On se retrouve en période de guerre, et on constate que les juifs y sont aussi poursuivis , arrêtés et déportés.
Et pourtant dans la villa week-end, c'est un monde varié qui s'y croise en bonne entente, juifs, musulmans et chrétiens.
On s'attache aux personnages de Claire, la française, et de Maya la Tunisienne qui deviennent de très bonnes amies que la guerre rapprochera encore.
note :4/5
De : liza_lou55 Envoyé : 2007-09-08 08:04
Villa Week end
(JC Lattès, 137 pages)
Petit roman de par sa taille, Villa Week end nous emmène en Tunisie dans les années 30 et 40. A travers le destin de deux femmes, Maya, la juive tunisienne, et Claire, la Française, Nine Moati retace cette période trouble que fut la guerre avec l'occupation allemande, les privations dont fut victime l'importante population juive de Tunis et les relations tumultueuses entre les différentes communautés de l'époque à savoir les juifs, les musulmans, les Italiens, les Français...
Un récit d'une écriture très simple et qui, par conséquent, se lit vite et bien. Le lecteur pourra certes avoir l'impression que Nine Moati aurait pu développer un peu plus son sujet et ses personnages. Néanmoins, l'atmosphère de l'époque est plutôt bien restituée avec cette ambiance coloniale et du Maghreb. On découvre ainsi une partie méconnue de la seconde guerre mondiale puisque Nine Moati décrit ici ses conséquences dans les colonies françaises ainsi que le début du rejet du colonialisme français avec des personnages comme Bourguiba, qui dans les années suivantes, allaient prendre de l'importance.
Certes, Villa Week end n'a pas la force de persuasion de d'autres romans traitants de la seconde guerre mondiale et de ses conséquences. Cependant, ce roman permet de retracer une part ignorée de l'histoire tunisienne dans toute sa beauté et son horreur.
Ma note : 3/5
Villa Week-end
Ed. JC Lattès, 2003, 137 pages
Note: 2/5
4ème de couverture:
Tunis dans les années 30. Maya, la juive tunisienne, et Claire, la Française, font la connaissance d'un trio de jeunes artistes et succombent à l'amour. Maya épouse Aldo qui devient journaliste. Quant à son amie, elle se marie avec le ténébreux Raoul.
À la Villa Week-end se retrouve le temps des vacances un joyeux mélange confessionnel et cosmopolite; des juifs, des musulmans, des Italiens, des Français...
Mais la guerre éclate. La Tunisie, protectorat français, devient vichyste avant d'être occupée par les Allemands. Dans cette atmosphère lourde et complexe où chacun espère gagner la partie, la fraternité des amis sera-t-elle préservée?
Mon avis:
Après la lecture de Seul dans Berlin de Hans Fallada, qui relate la vie dans un quartier berlinois lors de la guerre, ce récit de Nine Moati sur la vie d'un cercle d'amis à Tunis à la même époque ne peut arriver à nous émouvoir autant. Je ne me suis guère attachée à ces personnages mais surtout, ne connaissant aucunement l'histoire de la Tunisie, j'ai été très souvent confuse et irritée de ne pas trop saisir certain concept ou de ne pas connaître la foule de personnalités historiques dont l'auteure nous parle. Au contraire de Elsa Osorio (Luz ou le temps sauvage) qui nous relate l'histoire de son pays en prenant pour acquis que nous le la connaissons peut-être pas, Nine Moati nous plonge immédiatement dans l'action sans aucun point de repère. Malgré tout, j'ai apprécié son écriture claire et je vais certainement tenter une autre lecture.
De : celene721 Envoyé : 2007-08-26 03:32
J'ai bien apprécié ce petit livre qui nous emmene en Tunisie où fleure un parfum de jasmin.
On se retrouve en période de guerre, et on constate que les juifs y sont aussi poursuivis , arrêtés et déportés.
Et pourtant dans la villa week-end, c'est un monde varié qui s'y croise en bonne entente, juifs, musulmans et chrétiens.
On s'attache aux personnages de Claire, la française, et de Maya la Tunisienne qui deviennent de très bonnes amies que la guerre rapprochera encore.
note :4/5
De : liza_lou55 Envoyé : 2007-09-08 08:04
Villa Week end
(JC Lattès, 137 pages)
Petit roman de par sa taille, Villa Week end nous emmène en Tunisie dans les années 30 et 40. A travers le destin de deux femmes, Maya, la juive tunisienne, et Claire, la Française, Nine Moati retace cette période trouble que fut la guerre avec l'occupation allemande, les privations dont fut victime l'importante population juive de Tunis et les relations tumultueuses entre les différentes communautés de l'époque à savoir les juifs, les musulmans, les Italiens, les Français...
Un récit d'une écriture très simple et qui, par conséquent, se lit vite et bien. Le lecteur pourra certes avoir l'impression que Nine Moati aurait pu développer un peu plus son sujet et ses personnages. Néanmoins, l'atmosphère de l'époque est plutôt bien restituée avec cette ambiance coloniale et du Maghreb. On découvre ainsi une partie méconnue de la seconde guerre mondiale puisque Nine Moati décrit ici ses conséquences dans les colonies françaises ainsi que le début du rejet du colonialisme français avec des personnages comme Bourguiba, qui dans les années suivantes, allaient prendre de l'importance.
Certes, Villa Week end n'a pas la force de persuasion de d'autres romans traitants de la seconde guerre mondiale et de ses conséquences. Cependant, ce roman permet de retracer une part ignorée de l'histoire tunisienne dans toute sa beauté et son horreur.
Ma note : 3/5
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