Stefan ZWEIG (Autriche)
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Re: Stefan ZWEIG (Autriche)
Très belles critiques Ellcryss! Elles me donnent le goût de découvrir d'autres Zweig, moi qui avait tant aimé 24 heures de la vie d'une femme (pourtant celui que tu as le moins côté dans tes critiques!)
@+ Prospéryne
@+ Prospéryne
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On peut se passer de tout, sauf de la littérature et des chats Graffiti vu à Berlin
Re: Stefan ZWEIG (Autriche)
Le bouquiniste Mendel
Les cahiers rouges ,cette nouvelle est offerte à l'achat de 2 cahiers rouges ( Grasset )
50 pages mais alors quel style
Résumé de Wikipédia
Résumé
Dans les faubourgs de Vienne, quelques années après la fin de la Première Guerre mondiale. Pris d'une impression de déjà-vu, un homme réalise qu'il se trouve dans le café Gluck (angle de l'Alserstrasse), refait à neuf depuis, où il avait coutume de rencontrer le bouquiniste Jacob Mendel, alors qu'il cherchait des documents pour faire des recherches sur le mesmérisme. Il apprend alors de la bouche de Madame Sporschil, la vieille "femme des lavabos", la fin pitoyable de l'homme, qui de son vivant était un véritable catalogue vivant, capable d'enregistrer et de retrouver les références d'un nombre incommensurable de livres. Trop vieux pour avoir été appelé sous les drapeaux, et ne lisant pas les journaux, Mendel n'était pas au courant du déclenchement de la guerre. Aussi, celui-ci continuait sa correspondance avec les pays ennemis, se plaignant entre autres de ne pas recevoir les catalogues de collections qu'il avait demandés. Convoqué par la police secrète, il s'avère être ressortissant russe, et passe une bonne partie de la guerre dans un camp de concentration, avant d'en être libéré du fait de ses hautes relations. Mais, cassé par cette accusation, il ne parviendra jamais à refaire son travail comme par le passé, et finira par mourir sans le sou. Le dernier ouvrage qu'il ait eu dans les mains, et qui restera au final dans la poche de Madame Sporschil, est le deuxième tome du Bibliotheca Germanorum erotica et curiosa de Hayn.
Mon avis
Une nouvelle extraite du recueil [ La peur ] trop courte hélas mais alors que c'est beau, quel style, une très belle histoire ou jusqu'à la fin qui est arrivée trop vite m'a tenue collée aux mots.J'avais déja lu [ Les vingt-quatre heures d'une femme ] qui fut un gros coup de coeur pour moi. Mais je ne sais pourquoi ces cinquante pages m'ont profonfément remuées, Mendel est un personnage attachant,stoïque à sa petite table,une mémoire phénoménale, sa résignation lorsque la police l'emmène, sa vie cassée à jamais.Je fus rassurée lorsque j'ai lu que la brave Madame Sporschil emportait le dernier ouvrage que Mendel ait eu dans les mains.Un gros coup de coeur pour moi .5/5
Les cahiers rouges ,cette nouvelle est offerte à l'achat de 2 cahiers rouges ( Grasset )
50 pages mais alors quel style
Résumé de Wikipédia
Résumé
Dans les faubourgs de Vienne, quelques années après la fin de la Première Guerre mondiale. Pris d'une impression de déjà-vu, un homme réalise qu'il se trouve dans le café Gluck (angle de l'Alserstrasse), refait à neuf depuis, où il avait coutume de rencontrer le bouquiniste Jacob Mendel, alors qu'il cherchait des documents pour faire des recherches sur le mesmérisme. Il apprend alors de la bouche de Madame Sporschil, la vieille "femme des lavabos", la fin pitoyable de l'homme, qui de son vivant était un véritable catalogue vivant, capable d'enregistrer et de retrouver les références d'un nombre incommensurable de livres. Trop vieux pour avoir été appelé sous les drapeaux, et ne lisant pas les journaux, Mendel n'était pas au courant du déclenchement de la guerre. Aussi, celui-ci continuait sa correspondance avec les pays ennemis, se plaignant entre autres de ne pas recevoir les catalogues de collections qu'il avait demandés. Convoqué par la police secrète, il s'avère être ressortissant russe, et passe une bonne partie de la guerre dans un camp de concentration, avant d'en être libéré du fait de ses hautes relations. Mais, cassé par cette accusation, il ne parviendra jamais à refaire son travail comme par le passé, et finira par mourir sans le sou. Le dernier ouvrage qu'il ait eu dans les mains, et qui restera au final dans la poche de Madame Sporschil, est le deuxième tome du Bibliotheca Germanorum erotica et curiosa de Hayn.
Mon avis
Une nouvelle extraite du recueil [ La peur ] trop courte hélas mais alors que c'est beau, quel style, une très belle histoire ou jusqu'à la fin qui est arrivée trop vite m'a tenue collée aux mots.J'avais déja lu [ Les vingt-quatre heures d'une femme ] qui fut un gros coup de coeur pour moi. Mais je ne sais pourquoi ces cinquante pages m'ont profonfément remuées, Mendel est un personnage attachant,stoïque à sa petite table,une mémoire phénoménale, sa résignation lorsque la police l'emmène, sa vie cassée à jamais.Je fus rassurée lorsque j'ai lu que la brave Madame Sporschil emportait le dernier ouvrage que Mendel ait eu dans les mains.Un gros coup de coeur pour moi .5/5
lalyre- Nombre de messages : 5806
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Re: Stefan ZWEIG (Autriche)
Lettre d’une inconnue
Résumé (evene.fr)
Un amour total, passionnel, désintéressé, tapi dans l'ombre, n'attendant rien en retour que de pouvoir le confesser. Une blessure vive, la perte d'un enfant, symbole de cet amour que le temps n'a su effacer ni entamer. L'être aimé objet d'une admiration infinie mais lucide. Une déclaration fanatique, fiévreuse, pleine de tendresse et de folie. La voix d'une femme qui se meurt doucement, sans s'apitoyer sur elle-même, tout entière tournée vers celui qu'elle admire plus que tout. La voix d'une femme qui s'est donnée tout entière à un homme, qui jamais ne l'a reconnue.
La plume de Zweig ma séduite et c'est avec délice que j'ai tourné chaque page de ce court récit empreint d'une folle passion. J'ai été touchée par cette femme qui aime trop, qui perd sa vie au nom d'un amour non partagé. J'avais envie de lui dire : mais arrête, tu vois bien qu'il n'en vaut pas la peine ! Mais il y a une beauté dans cet amour fou, quelque chose de magnifique qui m'a pris au coeur me berçant de diverses émotions.
Vous l'avez compris j'ai adoré et je le relirai certainement.
Résumé (evene.fr)
Un amour total, passionnel, désintéressé, tapi dans l'ombre, n'attendant rien en retour que de pouvoir le confesser. Une blessure vive, la perte d'un enfant, symbole de cet amour que le temps n'a su effacer ni entamer. L'être aimé objet d'une admiration infinie mais lucide. Une déclaration fanatique, fiévreuse, pleine de tendresse et de folie. La voix d'une femme qui se meurt doucement, sans s'apitoyer sur elle-même, tout entière tournée vers celui qu'elle admire plus que tout. La voix d'une femme qui s'est donnée tout entière à un homme, qui jamais ne l'a reconnue.
La plume de Zweig ma séduite et c'est avec délice que j'ai tourné chaque page de ce court récit empreint d'une folle passion. J'ai été touchée par cette femme qui aime trop, qui perd sa vie au nom d'un amour non partagé. J'avais envie de lui dire : mais arrête, tu vois bien qu'il n'en vaut pas la peine ! Mais il y a une beauté dans cet amour fou, quelque chose de magnifique qui m'a pris au coeur me berçant de diverses émotions.
Vous l'avez compris j'ai adoré et je le relirai certainement.
Invité- Invité
Re: Stefan ZWEIG (Autriche)
Stefan Zweig tient une place à part dans ma vie de lectrice. J'adore ! Ma prochaine lecture sera certainement Marie-Antoinette.
Invité- Invité
Re: Stefan ZWEIG (Autriche)
Lettre d’une inconnue
Note : 4/5
Résumé : Un écrivain
connu reçoit une longue lettre d’une femme inconnue. Dedans, elle lui explique que son fils vient de mourir
et que lorsqu’il recevra la lettre elle sera morte elle aussi. Mais elle lui
raconte surtout son histoire, l’histoire de son amour passionnel et démesuré et
surtout sans retour pour cet homme qu’elle a connu quand elle était adolescente
et qu’elle était sa voisine. Lui ne l’à jamais remarqué, n’a jamais fait
attention à elle.
Critique : j’ai refermé
le livre en me disant : waouh !!! C’est incroyable la puissance que
l’auteur peut faire passer dans quelques pages. C’est très court, plus proche
de la nouvelle que du roman et je l’ai dévoré en une seule soirée. J’ai immédiatement accroché à l’histoire de
cette jeune femme. Stefan Zweig a un véritable don pour décrire les sentiments
et les émotions des personnages, surtout ses personnages féminins. L’histoire
de cette passion incroyable et à sens unique m’a vraiment bluffée. Cette femme a littéralement consacré sa vie à
cet homme sans qu’il n’en sache jamais rien. Ce qui fait la force mais aussi un
peu la faiblesse de ce récit, c’est sa longueur : suffisamment court pour
donner un aspect chargé en émotions mais pas assez long pour ne pas avoir l’impression de rester sur
sa faim.
Vous pouvez être sur que je vais continuer à explorer l’œuvre de Stefan
Zweig parce que je suis en train de tomber sous le charme de son style…
Note : 4/5
Résumé : Un écrivain
connu reçoit une longue lettre d’une femme inconnue. Dedans, elle lui explique que son fils vient de mourir
et que lorsqu’il recevra la lettre elle sera morte elle aussi. Mais elle lui
raconte surtout son histoire, l’histoire de son amour passionnel et démesuré et
surtout sans retour pour cet homme qu’elle a connu quand elle était adolescente
et qu’elle était sa voisine. Lui ne l’à jamais remarqué, n’a jamais fait
attention à elle.
Critique : j’ai refermé
le livre en me disant : waouh !!! C’est incroyable la puissance que
l’auteur peut faire passer dans quelques pages. C’est très court, plus proche
de la nouvelle que du roman et je l’ai dévoré en une seule soirée. J’ai immédiatement accroché à l’histoire de
cette jeune femme. Stefan Zweig a un véritable don pour décrire les sentiments
et les émotions des personnages, surtout ses personnages féminins. L’histoire
de cette passion incroyable et à sens unique m’a vraiment bluffée. Cette femme a littéralement consacré sa vie à
cet homme sans qu’il n’en sache jamais rien. Ce qui fait la force mais aussi un
peu la faiblesse de ce récit, c’est sa longueur : suffisamment court pour
donner un aspect chargé en émotions mais pas assez long pour ne pas avoir l’impression de rester sur
sa faim.
Vous pouvez être sur que je vais continuer à explorer l’œuvre de Stefan
Zweig parce que je suis en train de tomber sous le charme de son style…
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Re: Stefan ZWEIG (Autriche)
Un soupçon légitime
Ce court roman (comme souvent chez Zweig) se situe dans la campagne anglaise. Un couple de retraités très paisible voit arriver comme voisins un jeune couple dont la femme est aussi discrète que le mari est exubérant. Croyant bien faire, notre gentil couple de séniors leur offre un chien afin de briser la monotonie dans laquelle semble vivre la jeune femme.
Mais voilà rien ne se passe comme prévu et forcément le drame arrive.
Il est très dur de résumer un récit d'une soixantaine de pages sans trop en dévoiler le contenu. C'est incroyable ce que l'auteur peut faire passer comme sentiments en si peu de pages. Comme toujours avec Zweig, la psychologie des personnages est soigneusement étudiée. La tension monte petit à petit jusqu'à la fin.
Un très bon "court" moment de lecture 4/5
Ce court roman (comme souvent chez Zweig) se situe dans la campagne anglaise. Un couple de retraités très paisible voit arriver comme voisins un jeune couple dont la femme est aussi discrète que le mari est exubérant. Croyant bien faire, notre gentil couple de séniors leur offre un chien afin de briser la monotonie dans laquelle semble vivre la jeune femme.
Mais voilà rien ne se passe comme prévu et forcément le drame arrive.
Il est très dur de résumer un récit d'une soixantaine de pages sans trop en dévoiler le contenu. C'est incroyable ce que l'auteur peut faire passer comme sentiments en si peu de pages. Comme toujours avec Zweig, la psychologie des personnages est soigneusement étudiée. La tension monte petit à petit jusqu'à la fin.
Un très bon "court" moment de lecture 4/5
Re: Stefan ZWEIG (Autriche)
Je suis très intéressée ! Je note !
Ce récit fait 175 pages et l'éditeur parle d'une "nouvelle". Comme quoi, il existe de longues nouvelles et de courts romans...
Ce récit fait 175 pages et l'éditeur parle d'une "nouvelle". Comme quoi, il existe de longues nouvelles et de courts romans...
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Louvaluna
« Écrire consiste à rêver avec une intensité telle que nous parvenions à arracher au monde un morceau. » - Pierre Jourde
« J'aime la lecture en général. Celle où il se trouve quelque chose qui peut façonner l'esprit et fortifier l'âme est celle que j'aime le plus. » - La Rochefoucauld
Re: Stefan ZWEIG (Autriche)
Je confirme Louvaluna: le livre fait bien 175 pages mais si tu enlèves le texte en allemand et une longue biographie de l'auteur le "roman-nouvelle" tient sur 66 pages
Re: Stefan ZWEIG (Autriche)
Le voyage dans le passé
Note : 3.75/5
Résumé : l'histoire de retrouvailles entre un homme et une femme qui se sont jadis aimés, et qui pensent pouvoir s'aimer encore. Mais l'amour peut il survivre à 9 années de séparation.
Critique : Un court roman qui se lit d'un seul coup. Le sujet est très bien traité, avec beaucoup de finesse, tout en simplicité. Zweig a un talent certain pour décrire les sentiments et émotions de ses personnages. J'ai moins accroché que Lettre d'une inconnue qui m'avait scotchée mais j'ai tout de même bien aimé cette lecture. Et comme toujours dans les romans de cet auteur, je déplore qu'il n'y ait pas quelques pages en plus, mais c'est finalement ce qui fait le charme de ses nouvelles.
Note : 3.75/5
Résumé : l'histoire de retrouvailles entre un homme et une femme qui se sont jadis aimés, et qui pensent pouvoir s'aimer encore. Mais l'amour peut il survivre à 9 années de séparation.
Critique : Un court roman qui se lit d'un seul coup. Le sujet est très bien traité, avec beaucoup de finesse, tout en simplicité. Zweig a un talent certain pour décrire les sentiments et émotions de ses personnages. J'ai moins accroché que Lettre d'une inconnue qui m'avait scotchée mais j'ai tout de même bien aimé cette lecture. Et comme toujours dans les romans de cet auteur, je déplore qu'il n'y ait pas quelques pages en plus, mais c'est finalement ce qui fait le charme de ses nouvelles.
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Re: Stefan ZWEIG (Autriche)
la guérison par l'esprit
présentation de l'éditeur:
On connaît l'intérêt passionné du romancier d'Amok et du Joueur
d'échecs pour les zones inexplorées et obscures de l'esprit humain.
Biographe érudit et passionnant, il évoque ici trois figures
historiques qui ont été parmi les premières a s'y aventurer. A la fin
du XVIIIe siècle, le magnétiseur Mesmer s'intéresse à l'hypnose. Un
siècle après, Mary Baker-Eddy, une Américaine, fondatrice d'une secte,
prétend guérir par l'extase de la foi. Dans le même temps, à Vienne,
Freud donne naissance à la psychanalyse. Trois expériences auxquelles
l'histoire et la science devaient donner leur juste place, mais qui
toutes trois marquèrent leur temps. Dans ce livre trop méconnu,
témoignage de son inlassable curiosité intellectuelle, le grand
écrivain autrichien nous convie à une réflexion fondamentale sur les
pouvoirs de l'esprit.
rats amoureux de Zweig, voici un merveilleux ouvrage, souvent méconnu.
j'ai dévoré l'introduction: Dieu que ce Stefan Zewig réfléchit bien...c'est fascinant et en sus, quelle écriture!
on découvre Messmer, très loin des clichés habituels, un homme charmant, érudit, humain, pas du tout le charlatan qu'on s'est plu à nous décrire
et c'est avec stupeur que j'ai appris qui était Madame Mary Baker-Eddy, la fondatrice de l'Eglise scientiste....
une vraie folle, orgueilleuse, hautaine, et pique-assiette inssupportable jusque vers 40 ans...
pas chaleureuse pour 2 sous, mais alors superdouée pour amasser du fric....
notez qu'on reste quand même abasourdi par sa vitalité peu commune.
ai moins aimé le dernier chapitre, consacré à Freud....
mais dans l'ensemble, une lecture que je recommande...Zweig, c'est toujours un bonheur!
4.5/5
- Poche: 380 pages
- Editeur : Le Livre de Poche (26 février 2003)
- Collection : Biblio Essais
- ISBN-10: 225394338X
- ISBN-13: 978-2253943389
présentation de l'éditeur:
On connaît l'intérêt passionné du romancier d'Amok et du Joueur
d'échecs pour les zones inexplorées et obscures de l'esprit humain.
Biographe érudit et passionnant, il évoque ici trois figures
historiques qui ont été parmi les premières a s'y aventurer. A la fin
du XVIIIe siècle, le magnétiseur Mesmer s'intéresse à l'hypnose. Un
siècle après, Mary Baker-Eddy, une Américaine, fondatrice d'une secte,
prétend guérir par l'extase de la foi. Dans le même temps, à Vienne,
Freud donne naissance à la psychanalyse. Trois expériences auxquelles
l'histoire et la science devaient donner leur juste place, mais qui
toutes trois marquèrent leur temps. Dans ce livre trop méconnu,
témoignage de son inlassable curiosité intellectuelle, le grand
écrivain autrichien nous convie à une réflexion fondamentale sur les
pouvoirs de l'esprit.
rats amoureux de Zweig, voici un merveilleux ouvrage, souvent méconnu.
j'ai dévoré l'introduction: Dieu que ce Stefan Zewig réfléchit bien...c'est fascinant et en sus, quelle écriture!
on découvre Messmer, très loin des clichés habituels, un homme charmant, érudit, humain, pas du tout le charlatan qu'on s'est plu à nous décrire
et c'est avec stupeur que j'ai appris qui était Madame Mary Baker-Eddy, la fondatrice de l'Eglise scientiste....
une vraie folle, orgueilleuse, hautaine, et pique-assiette inssupportable jusque vers 40 ans...
pas chaleureuse pour 2 sous, mais alors superdouée pour amasser du fric....
notez qu'on reste quand même abasourdi par sa vitalité peu commune.
ai moins aimé le dernier chapitre, consacré à Freud....
mais dans l'ensemble, une lecture que je recommande...Zweig, c'est toujours un bonheur!
4.5/5
noemiejardine- Nombre de messages : 604
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Re: Stefan ZWEIG (Autriche)
La confusion des sentiments
Note : 4/5
Résumé : un étudiant même une vie de débauche jusqu’à ce qu’il, se
fasse surprendre par son père. Il change radicalement de façon de vivre et
décide de se consacrer à ses études. Il rencontre son nouveau professeur, un
personnage captivant, charismatique et énigmatique.
Il se tisse petit à petit une relation particulière entre les deux.
Critique : il s’agit d’un court roman (ou d’une longue nouvelle
selon les points de vue) comme d’habitude. L’histoire est captivante, le
passage final sur la révélation du maitre est scotchant. Aujourd’hui, l’histoire
peut paraitre moins forte mais il faut bien rappeler qu’à l’époque, l’homosexualité
était considérée comme amorale et pénalement condamnable. C’est toujours aussi
bien écrit, avec finesse et poésie, tout en pudeur. Zweig retranscrit
admirablement les tourments du narrateur qui est totalement dérouté par la
conduite de son maitre. Il montre bien
les ravages d’une passion destructrice et du poids d’un secret lourd à porter. C’est
incroyable d’arriver à faire passer tout cela en seulement quelques pages.
Note : 4/5
Résumé : un étudiant même une vie de débauche jusqu’à ce qu’il, se
fasse surprendre par son père. Il change radicalement de façon de vivre et
décide de se consacrer à ses études. Il rencontre son nouveau professeur, un
personnage captivant, charismatique et énigmatique.
Il se tisse petit à petit une relation particulière entre les deux.
Critique : il s’agit d’un court roman (ou d’une longue nouvelle
selon les points de vue) comme d’habitude. L’histoire est captivante, le
passage final sur la révélation du maitre est scotchant. Aujourd’hui, l’histoire
peut paraitre moins forte mais il faut bien rappeler qu’à l’époque, l’homosexualité
était considérée comme amorale et pénalement condamnable. C’est toujours aussi
bien écrit, avec finesse et poésie, tout en pudeur. Zweig retranscrit
admirablement les tourments du narrateur qui est totalement dérouté par la
conduite de son maitre. Il montre bien
les ravages d’une passion destructrice et du poids d’un secret lourd à porter. C’est
incroyable d’arriver à faire passer tout cela en seulement quelques pages.
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Re: Stefan ZWEIG (Autriche)
Vingt-quatre heures de la vie d’une femme
1927
Au début du siècle, dans une pension de la Côte d’Azur, une femme mariée provoque un scandale en abandonnant mari et enfants pour suivre un jeune homme rencontré la veille. Cet évènement soulève des débats parmi les vacanciers, à savoir si les fuyards pouvaient s’être préalablement entendus, ou bien si une femme pouvait réellement tout abandonner pour un homme connu depuis moins de vingt-quatre heures. Une vieille veuve anglaise chic approche le narrateur pour lui raconter une aventure personnelle semblable.
Une nouvelle qui fait plus de cent pages. L’histoire de la veuve est intéressante, comme après toutes ces années elle est toujours perturbée par son unique moment irraisonnable. Il y a toutefois de longues descriptions pointilleuses (des pages sur les mains de joueurs de casinos), et les mœurs sociales sont vieillottes (le drame de la veuve n’est pas si choquant, elle était déjà veuve au moment des faits).
4/5
le réaliste-romantique
1927
Au début du siècle, dans une pension de la Côte d’Azur, une femme mariée provoque un scandale en abandonnant mari et enfants pour suivre un jeune homme rencontré la veille. Cet évènement soulève des débats parmi les vacanciers, à savoir si les fuyards pouvaient s’être préalablement entendus, ou bien si une femme pouvait réellement tout abandonner pour un homme connu depuis moins de vingt-quatre heures. Une vieille veuve anglaise chic approche le narrateur pour lui raconter une aventure personnelle semblable.
Une nouvelle qui fait plus de cent pages. L’histoire de la veuve est intéressante, comme après toutes ces années elle est toujours perturbée par son unique moment irraisonnable. Il y a toutefois de longues descriptions pointilleuses (des pages sur les mains de joueurs de casinos), et les mœurs sociales sont vieillottes (le drame de la veuve n’est pas si choquant, elle était déjà veuve au moment des faits).
4/5
le réaliste-romantique
Réaliste-romantique- Nombre de messages : 3270
Age : 48
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Date d'inscription : 30/12/2008
Re: Stefan ZWEIG (Autriche)
Brûlant secret :
Note : 4.5/5
Résumé : Edgar, un jeune garçon, séjourne dans un hôtel avec sa mère. Il fait la connaissance d'un monsieur très sympathique. Tout d'abord charmé de l'intérêt qu'il lui porte, il se rend bien vite compte qu'en fait, c'est sa mère qui intéresse cet homme.
Critique : encore une très bonne nouvelle de Stefan Zweig, qui se lit très rapidement. L'histoire est intéressante. On s'intéresse cette fois aux sentiments d'un enfant naïf et insouciant, qui ne comprend pas tout à fait le monde des adultes mais qui rêve d'y appartenir. Comme toujours, c'est écrit avec énormément de délicatesse et de finesse. Encore une fois, j'ai passé un excellent moment avec cet auteur.
Note : 4.5/5
Résumé : Edgar, un jeune garçon, séjourne dans un hôtel avec sa mère. Il fait la connaissance d'un monsieur très sympathique. Tout d'abord charmé de l'intérêt qu'il lui porte, il se rend bien vite compte qu'en fait, c'est sa mère qui intéresse cet homme.
Critique : encore une très bonne nouvelle de Stefan Zweig, qui se lit très rapidement. L'histoire est intéressante. On s'intéresse cette fois aux sentiments d'un enfant naïf et insouciant, qui ne comprend pas tout à fait le monde des adultes mais qui rêve d'y appartenir. Comme toujours, c'est écrit avec énormément de délicatesse et de finesse. Encore une fois, j'ai passé un excellent moment avec cet auteur.
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Age : 33
Location : Lyon
Date d'inscription : 28/07/2009
Re: Stefan ZWEIG (Autriche)
MARIE STUART
Amazon:
Reine d'Écosse à l'âge de six jours, en 1542, puis reine de France à dix-sept ans par son mariage avec François II, Marie Stuart est veuve en 1560. Elle rentre alors en Écosse et épouse lord Darnley, avant de devenir la maîtresse du comte Bothwell. Lorsque ce dernier assassine Darnley, Marie doit se réfugier auprès de sa rivale, Élisabeth Ire, reine d'Angleterre. Celle-ci la retiendra vingt ans captive, avant de la faire condamner à mort. Son courage devant le supplice impressionnera les témoins, au point de métamorphoser celle que l'on disait une criminelle en une martyre de la foi catholique. Sur cette figure fascinante et controversée de l'histoire britannique, le biographe de Marie-Antoinette et romancier de Vingt-quatre heures de la vie d'une femme a mené une enquête rigoureuse. Ce récit passionné et critique nous la restitue avec ses ombres et ses lumières, ses faiblesses et sa grandeur.
Mon avis: 3,5/5
Je ne connaissais que les grandes lignes de la vie de Marie Stuart, sa rivalité avec Elisabeth, son caractère passionné. Mais je ne savais rien sur ses histoires d'amoureux, sur toutes les intrigues politiques. Stefen Zweig nous conte tout ceci de façon clair et précise mais tout en restant accessible.
Toutefois, sur la fin, que presque tout le monde connaît, j'avoue avoir été un peu lassé, ça tournait un peu en rond, j'avais presque hâte de finir alors que tout au long du livre la vie passionnante de Marie Stuart m'avait tenu en haleine.
C'est une bonne façon de connaître cette femme atypique et passionné.
_________________
Challenge US : 29/51
Le pickpocket de Stefan ZWEIG
Le pickpocket
Résumé ( source : litteratureaudio)
La scène se passe à Paris en 1931. Sur un ton autobiographique le narrateur raconte comment il découvre les activités d’un étrange voleur à la tire, le suit, prend pitié de lui et finalement lui fait grâce. Le récit est truffé d’anecdotes, comme la vente à l’Hôtel Drouot, et de réflexions à méditer du genre de celle-ci : « Dans mon premier mouvement de colère, je faillis donner l’alarme et crier : « Au voleur ! » Mais le courage me manqua. D’ailleurs je n’avais pas vu le voleur lui-même, je n’avais pas le droit d’accuser à la légère. Et puis il faut une certaine audace pour arrêter un homme, jouer au justicier à la place de Dieu. Je n’ai jamais eu le courage d’accuser ni de dénoncer. Je sais bien que la justice est fragile et qu’il est présomptueux de vouloir édifier le droit dans un monde aussi confus que le nôtre sur le faible roseau qu’est un simple fait. »
Mon avis : Un texte délicieux ! beaucoup d'humour et de finesse dans ce court texte. Le narrateur, prenant simplement l'air, assis sur un banc, se met à observer puis à épier un badaud... Il s'avère qu'il s'agit d'un pickpocket !! le narrateur se prend au jeu et va pendant plusieurs heures espionner notre individu. On suit donc les faits et gestes du voleur et en parallèle les digressions et commentaires du narrateur vont bon train !
Zweig est très fin pour dresser le portrait et sonder l'âme du pickpocket.
Une lecture audio faite par René Depasse qui sait mettre l'accent là où il faut !
Superbe écriture.
J'ai passé un court très bon moment !
ma note : 4,5/5
petitemartine- Admin
- Nombre de messages : 4760
Age : 53
Location : Morbihan /France
Date d'inscription : 04/01/2009
Fouché de Stefan Zweig
Fouché de Stefan ZWEIG, publié en février 2000 (dernière édition juillet 2012) aux éditions le Livre de Poche, 280 pages
Voilà une biographie étonnante ! L'auteur écrit particulièrement bien et développe une psychologie des personnages passionnante et pas seulement pour Fouché mais pour tous les grands personnages que côtoient Fouché tout au long de sa vie.
Contrairement à bien des biographies, il n'y a dans cet ouvrage rien d'inutile ou d'inintéressant. D'un bout à l'autre du livre, l'auteur nous embarque dans l'épopée de la révolution française puis de l'empire napoléonien, nous fait réfléchir sur les motivations des personnages, analyse les évènements historiques et tout cela sans jamais ennuyer le lecteur !
Une excellente biographie qui m'a fait découvrir ce ministre de la police de Napoléon, sa vie, son histoire, son âme.
Ma note : 4.5 /5
Voilà une biographie étonnante ! L'auteur écrit particulièrement bien et développe une psychologie des personnages passionnante et pas seulement pour Fouché mais pour tous les grands personnages que côtoient Fouché tout au long de sa vie.
Contrairement à bien des biographies, il n'y a dans cet ouvrage rien d'inutile ou d'inintéressant. D'un bout à l'autre du livre, l'auteur nous embarque dans l'épopée de la révolution française puis de l'empire napoléonien, nous fait réfléchir sur les motivations des personnages, analyse les évènements historiques et tout cela sans jamais ennuyer le lecteur !
Une excellente biographie qui m'a fait découvrir ce ministre de la police de Napoléon, sa vie, son histoire, son âme.
Ma note : 4.5 /5
Raphaël- Nombre de messages : 67
Age : 55
Location : Pacé près de Rennes
Date d'inscription : 28/10/2010
Balzac, le roman de sa vie
- Editeur : Le Livre de Poche; Édition : Le Livre de Poche (1 mars 1996)
- Collection : Littérature & Documents
- Langue : Français
- ISBN-10: 2253139254
- ISBN-13: 978-2253139256
Résumé:
Pendant plus de dix ans Stefan Zweig s'est documenté sur Honoré de Balzac en vue de rédiger sa biographie, que voici. Avec humour, admiration mais en même temps un vrai sens critique, Zweig nous raconte donc la vie de Balzac, cet homme génial quand il s'agissait d'écrire ou d'observer son époque mais totalement incapable quand il s'agissait de gérer son argent ou sa vie sentimentale. Recouvert de dettes jusqu'à sa mort, Balzac a marqué son époque autant par son comportement exubérant que par ses écrits et si ces derniers ont traversé les siècles, sa vie tumultueuse n'en est pas moins marquante.
Commentaire:
J'aime beaucoup le style de Stefan Zweig mais je n'avais jamais lu encore de biographie écrite par lui. Fascinée depuis longtemps par Balzac, je me suis laissée tentée par celle-ci et je ne regrette pas. Le style de Zweig est comme d'habitude très agréable, on se laisse emporter avec plaisir dans son récit, et la vie de Balzac est vraiment étonnante. Cette biographie est très documentée, étayée de nombreux extraits de romans mais surtout de lettres entre Balzac et ses proches, et le souci permanent d'objectivité dont fait preuve Zweig la rend d'autant plus intéressante.
5/5
nauticus45- Nombre de messages : 2413
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Re: Stefan ZWEIG (Autriche)
J'avais pas mal aimé sa biographie de Marie Stuart, je note celle ci
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Re: Stefan ZWEIG (Autriche)
Je n'accroche pas souvent à ses romans et à ses nouvelles par contre à chacune de ses biographies je me suis régalée. Je vais retenir celle-là et puis je suis bien curieuse d' en apprendre plus sur la vie de Balzac, je ne me souviens pas d'avoir lu un ouvrage sur sa vie.
Merci Nauticus
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Lectures en cours : Indépendance de Richard Ford ([i]Frank Bascombe T2) $
Dernières lectures : L' Intérêt de l' enfant de Ian McEWAN (4/5), Un week-end dans le Michigan de Richard Ford (4,5/5)(Frank Bascombe T1), [/i]L' Homme du verger d' Amanda COPLIN (4/5), La Pyramide de glace J-F Parot (3,75/5)(T12)
Re: Stefan ZWEIG (Autriche)
De rien Lacazavent! Tu verras Balzac était un sacré personnage!
nauticus45- Nombre de messages : 2413
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Re: Stefan ZWEIG (Autriche)
Marie Stuart de Stefan Zweig
Les cahiers rouges, Grasset & Fasquelle / 406 pages
Reine d'Écosse à l'âge de six jours, en 1542, puis reine de France à dix-sept ans par son mariage avec François II, Marie Stuart est veuve en 1560. Elle rentre alors en Écosse et épouse lord Darnley, avant de devenir la maîtresse du comte Bothwell. Lorsque ce dernier assassine Darnley, Marie doit se réfugier auprès de sa rivale, Élisabeth Ire, reine d'Angleterre. Celle-ci la retiendra vingt ans captive, avant de la faire condamner à mort. Son courage devant le supplice impressionnera les témoins, au point de métamorphoser celle que l'on disait une criminelle en une martyre de la foi catholique.
À la manière des autres portraits réalisé par Stefan Zweig, la vie de Marie Stuart se laisse facilement découvrir, on suit aisément la narration sans être perdu par une accumulation de dates ou de digressions historiques. Peut-être idéal pour une première approche, j' ai eu l' impression que le romanesque cédait parfois le pas au contenu. Il faut bien avouer que la vie de Marie Stuart se prêtent parfaitement à un tel traitement, fuite, mariage de convenance, remariage trop irréfléchi, meurtre, attentat...etc. J' aurais aimé que le texte soit plus posé, plus consistant, moins lassant.
Les cahiers rouges, Grasset & Fasquelle / 406 pages
Reine d'Écosse à l'âge de six jours, en 1542, puis reine de France à dix-sept ans par son mariage avec François II, Marie Stuart est veuve en 1560. Elle rentre alors en Écosse et épouse lord Darnley, avant de devenir la maîtresse du comte Bothwell. Lorsque ce dernier assassine Darnley, Marie doit se réfugier auprès de sa rivale, Élisabeth Ire, reine d'Angleterre. Celle-ci la retiendra vingt ans captive, avant de la faire condamner à mort. Son courage devant le supplice impressionnera les témoins, au point de métamorphoser celle que l'on disait une criminelle en une martyre de la foi catholique.
À la manière des autres portraits réalisé par Stefan Zweig, la vie de Marie Stuart se laisse facilement découvrir, on suit aisément la narration sans être perdu par une accumulation de dates ou de digressions historiques. Peut-être idéal pour une première approche, j' ai eu l' impression que le romanesque cédait parfois le pas au contenu. Il faut bien avouer que la vie de Marie Stuart se prêtent parfaitement à un tel traitement, fuite, mariage de convenance, remariage trop irréfléchi, meurtre, attentat...etc. J' aurais aimé que le texte soit plus posé, plus consistant, moins lassant.
3,5/5
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Dernières lectures : L' Intérêt de l' enfant de Ian McEWAN (4/5), Un week-end dans le Michigan de Richard Ford (4,5/5)(Frank Bascombe T1), [/i]L' Homme du verger d' Amanda COPLIN (4/5), La Pyramide de glace J-F Parot (3,75/5)(T12)
Re: Stefan ZWEIG (Autriche)
LE JOUEUR D'ECHEC
3.5/5
Dans cette nouvelle, Stefan Zweig nous conte une traversée en paquebot sous fond de parties d'échecs. Le narrateur va rencontrer un homme intriguant qui aura subit les terribles expériences d'isolement nazis.
Même si comme toujours Zweig arrive à nous embarquer avec sa magnifique écriture, il pourrait raconter le bottin il arriverai à nous intéresser, je n'ai pas été transcendée par l'histoire. Elle est intrigante, on se demande comment elle va finir, mais il manque un petit quelque chose pour la rendre vraiment passionnante, peut être que si l'histoire aurait été développée en roman et non en nouvelle, l'intérêt aurait été plus aiguisé.
J'aurai aimé que les explications sur les expérimentations nazis soient plus détaillées mais c'est délicat d'entrer dans les détails avec une nouvelle de 94 pages.
3.5/5
Dans cette nouvelle, Stefan Zweig nous conte une traversée en paquebot sous fond de parties d'échecs. Le narrateur va rencontrer un homme intriguant qui aura subit les terribles expériences d'isolement nazis.
Même si comme toujours Zweig arrive à nous embarquer avec sa magnifique écriture, il pourrait raconter le bottin il arriverai à nous intéresser, je n'ai pas été transcendée par l'histoire. Elle est intrigante, on se demande comment elle va finir, mais il manque un petit quelque chose pour la rendre vraiment passionnante, peut être que si l'histoire aurait été développée en roman et non en nouvelle, l'intérêt aurait été plus aiguisé.
J'aurai aimé que les explications sur les expérimentations nazis soient plus détaillées mais c'est délicat d'entrer dans les détails avec une nouvelle de 94 pages.
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Re: Stefan ZWEIG (Autriche)
Fouché
Note : 4/5
Résumé : ce livre retrace la vie de Joseph Fouché (1759-1820), figure emblématique des années troubles post-Révolution. Pour sauver sa tête, il n'hésitera pas à retourner de nombreuses fois sa veste. Ennemi juré de Robespierre, puis de Napoléon, de Talleyran et de Louis XVIII, il est tristement célèbre comme le Mitrailleur de Lyon, où il a mater dans le sang les royalistes Lyonnais.
Critique : J'ai déjà lu deux biographies de Zweig avant celle-ci et j'avais adoré. Celle de Fouché n'a pas dérogé à la règle. Je connaissais peu de chose, et même franchement rien de ce personnage qui pourtant à tristement marquer l'histoire de ma ville. Zweig nous rend un portrait peu flatteur de ce personnage manipulateur, opportuniste mais il parvient à nous faire revivre parfaitement les années noires qui ont suivis la Révolution. On revit plus de 30 ans de l'Histoire françaises. C'était un homme rusé parce qu'il a survecu à la Révolution, le Consulat, la Restauration ... (en vendant ses anciens compagnons au passage). On n'éprouve aucune sympathie pour cet homme mais Zweig parvient à nous conter son histoire de manière passionnante. Les intrigues politiques sont incroyables. Très documenté, il n'y a aucun temps mort et les pages défilent toutes seules. J'ai appris pleins de choses.
Je vous mets un prime un passage qui rend bien le portrait de Fouché :
"Croire que Fouché est entré dans le ministère de Napoléon en étant déjà partisan de Louis XVIII et en qualité d’espion payé par le roi, c’est l’avoir en trop piètre estime, c’est surtout méconnaître la magnifique complication psychologique et le mystère démoniaque de son caractère. Ce n’est pas que Fouché, amoraliste absolu et machiavéliste, ne fût pas, le cas échéant, capable de cette trahison ou de toute autre ; mais une telle vilenie était beaucoup trop simple, trop peu excitante pour cet esprit téméraire et maniaque du jeu."
Note : 4/5
Résumé : ce livre retrace la vie de Joseph Fouché (1759-1820), figure emblématique des années troubles post-Révolution. Pour sauver sa tête, il n'hésitera pas à retourner de nombreuses fois sa veste. Ennemi juré de Robespierre, puis de Napoléon, de Talleyran et de Louis XVIII, il est tristement célèbre comme le Mitrailleur de Lyon, où il a mater dans le sang les royalistes Lyonnais.
Critique : J'ai déjà lu deux biographies de Zweig avant celle-ci et j'avais adoré. Celle de Fouché n'a pas dérogé à la règle. Je connaissais peu de chose, et même franchement rien de ce personnage qui pourtant à tristement marquer l'histoire de ma ville. Zweig nous rend un portrait peu flatteur de ce personnage manipulateur, opportuniste mais il parvient à nous faire revivre parfaitement les années noires qui ont suivis la Révolution. On revit plus de 30 ans de l'Histoire françaises. C'était un homme rusé parce qu'il a survecu à la Révolution, le Consulat, la Restauration ... (en vendant ses anciens compagnons au passage). On n'éprouve aucune sympathie pour cet homme mais Zweig parvient à nous conter son histoire de manière passionnante. Les intrigues politiques sont incroyables. Très documenté, il n'y a aucun temps mort et les pages défilent toutes seules. J'ai appris pleins de choses.
Je vous mets un prime un passage qui rend bien le portrait de Fouché :
"Croire que Fouché est entré dans le ministère de Napoléon en étant déjà partisan de Louis XVIII et en qualité d’espion payé par le roi, c’est l’avoir en trop piètre estime, c’est surtout méconnaître la magnifique complication psychologique et le mystère démoniaque de son caractère. Ce n’est pas que Fouché, amoraliste absolu et machiavéliste, ne fût pas, le cas échéant, capable de cette trahison ou de toute autre ; mais une telle vilenie était beaucoup trop simple, trop peu excitante pour cet esprit téméraire et maniaque du jeu."
cookie610- Nombre de messages : 5559
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